Mercredi 11 avril 2012.
J'enfilais une énième robe devant mon miroir et, une mine boudeuse sur le visage, l'enlevais avant de la jeter sur mon lit, où s'élevait la pile de celles que je venais d'essayer. Comment se fait-il que, avec la tonne de vêtements, tous plus beaux les uns que les autres, je n'arrivais pas à trouver un bout de tissu qui me convenait pour ce soir? En plus, ce n'était qu'un cinéma entre amies, alors je n'imagine même pas ce que ça aurait été si j'avais eu rendez-vous avec mon charmant voisin d'en face... Il était déjà 16 heures, et je n'avais toujours pas trouvé chaussure à mon pied. Enfin, ce n'est qu'une façon de parler, parce que les chaussures je les avais déjà choisies, avant même d'être arrivée chez moi d'ailleurs. Cela faisait un quart-d'heure que je me démenais pour trouver une robe qui irait avec, ni trop longue ni trop courte, ni trop classe ni pas assez. Un truc simple pour aller voir Target en compagnie de Mia quoi! Je ne demande pas la lune non plus.
Je m'assis sur mon lit, en face de mon dressing ouvert, afin de réfléchir calmement. Cela faisait presque un an maintenant que je connaissais la petite blonde. Quand on pense à la façon dont nous nous sommes rencontrées la première fois, c'est à mourir de rire. Imaginez simplement une brunette (moi), paralysée en plein milieu d'une rue londonienne croulant de monde, trois sachets remplient de chaussures et de tee-shirts à la main, les yeux ronds face à deux panneaux, l'un indiquant la droite, l'autre la gauche. A ce moment-là, rajoutez au tableau une jolie blonde avec un grand sourire, arrivant vers la pauvre petite, qui lui propose de l'aide gentiment. Et voilà, c'est à peu près ça. Bon, pour me déculpabiliser un peu, il y avait beaucoup de monde, et mon sens de l'orientation est médiocre. En plus, j'étais vraiment stressée sur le coup, alors bon. Dans tous les cas, heureusement que Mia était là, sinon je ne sais pas si je serais plantée devant mon dressing à Russian Hill en ce moment. D'ailleurs, si elle n'avait pas croisé ma route ce jour-là, je ne l'aurais pas reconnue quelques semaines plus tard, dans ce fameux centre spa auquel je suis maintenant abonnée. Qui aurait crut que je l'aurais revue quelques jours plus tard dans le premier centre spa de SF que je visite?! Un tel hasard ne s'oublie pas et hop! Une forte amitié s'est installée entre nous. C'est une fille tellement géniale que je n'aurais pas pu faire autrement, d'ailleurs. Et cet après-midi, nous avions décidé d'aller voir un film ensemble. Je ne travaille jamais le mercredi après-midi. En général, je le réserve aux révisions pour l'université, mais c'est vrai qu'étant donné mon sérieux, je passe rarement plus d'une heure devant mes notes. Pas bien, je sais...
Je m'affalais de tout mon long sur le matelas douillet. Mon portable en main, je constatais que je n'avais pas de messages. En même temps, mes amis étaient plus ou moins tous occupés. Milo devait être en train de plonger dans l'océan Atlantique, Mia travaillait, Constance aussi, et puis il y avait Clyde qui... Mon cœur se serra à l'image de mon meilleur ami, couché dans un lit d'hôpital, endormi. J'avais du mal à supporter les accidents en général, mais alors quand ça touchait un proche, c'était encore pire. Une dispute, un accident de moto et un coma... La vie était décidément trop injuste. Il fallait que je profite de cette sortie avec Mia. C'était une amie géniale et il fallait que j'oublie l'espace d'un instant le malheur de cet accident.
Décidée à en finir, je sautais de mon lit et pris la première robe de mon dressing, au hasard. J'adorais les robes, mais il est vrai que je n'en met pas souvent. Pourquoi, je ne sais pas. J'enfilais la robe au bustier rouge et à la jupe bleue marine et sautais à pieds joints dans mes Jimmy Choo turquoises. Il ne me restait plus qu'une demie-heure avant de devoir sortir chercher mon amie. Une seule petite demie-heure pour m'occuper de mes cheveux, me maquiller et faire du pop-corn. La première chose que j'avais fait en rentrant de la fac, c'était prendre une douche. Vu la pieuvre brune que j'avais sur la tête, j'aurais mieux fait de m'abstenir. Mais je ne perd pas espoir. C'est d'ailleurs l'une de mes caractéristiques principales. Certains osent dire que je suis têtue. Moi j'appelle ça la persévérance.
L'horloge du salon d'en bas sonna 17h. Je venais de vernir mes ongles de pieds, et je n'avais plus qu'à mettre les sachets de pop-corn fait maison dans mon sac à main. Je passais devant le bureau de mon père en descendant de ma chambre. Il n'y était pas. Ma mère n'était pas non plus dans son bureau, situé juste en face de celui de mon père. Mais contrairement au sien, la porte était ouverte. Comme toujours. La maison semblait donc vide. Pourtant, à l'étage du dessous, de la musique sortait de la porte entrebâillée de la chambre de ma sœur. Bianca était là, seule, comme d'habitude. J'hésitais à entrer dans la pièce mais je me retins; ma sœur adoptive ne m'appréciait pas particulièrement, sans que je sache pourquoi. Et entrer dans sa chambre ne faisait pas partit de mes droits.

-Bi', je sors! balançais-je à la volée, sachant pertinemment que ça lui ferait ni chaud ni froid.

Je descendis la dernière volée d'escaliers et pénétrais dans la cuisine pour y attraper les sachets remplient de maïs grillé. Je trottinais dans le hall jusqu'à la porte d'entrée, saisis mes clefs au passage et sortis. Je ne pris pas la peine de laisser un mot à mes parents. Soit ils rentreraient après moi, soit ils s'enfermeraient dans leur bureau ou sortiraient de suite pour manger au restaurant. Dans tous les cas, ils se fichaient éperdument de ce que je faisais ce soir. Comme tous les soirs, d'ailleurs. Je démarrais ma mini et roulait en direction du spa où travaillait Mia, la musique à fond. Cette soirée allait être géniale!

Ce matin, je me leva tout doucement comme à mon habitude pour ne pas avoir la tête qui tourne car il s'agit de faire un faux mouvement que déjà ma tête me tourne. Je me prépara tout en douceur car ce matin, j'avais travailler comme tous les jours. Après quelques minutes de préparation, j'étais enfin prête pour aller réveiller Amélia et m'occuper un peu d'elle avant que je parte au travail. Vous vous demandez sûrement qui est Amélia pour moi ? Eh bien, il faut dire que c'est une petite fille que je garde depuis un petit moment pour rendre service à Robbyn, mon grand frère de coeur qui est à la fois le frère d'Amélia. J'ai beaucoup d'affection pour cette petite que je ferais tout pour l'a rendre heureuse car il faut avouer que le père de la petite Amélia que je garde a eu un grave accident qui l'a gravement handicapé mais il est en vie heureusement donc je m'occupe de sa fille le temps qu'il récupère de son accident en même temps, je prend encore plus d'automonie, de maturité mais aussi la présence d'Amélia me fait penser à autre chose car mon passé me tourmente encore un peu mais grace à elle, tout devrais passer tout doucement. Alors que j'allais partir en direction de la nounou d'Amélia mon portable retentit afin que je me souvienne que j'ai quelques chose de prévu aujourd'hui. Je regarda rapidement mon portable tout en tenant bien la petite d'un bras.

En effet, j'avais rendez vous avec Apple-Blue tantôt pour aller voir Target au cinéma avec les sublimes et sexy Chris Pine et Tom Hardy qui sont deux acteurs que j'adore plus que tout au monde. Ma rencontre avec Apple, je ne l'oublierais jamais. Il faut dire qui s’attendait à ce que je fasse une si belle rencontre dans Londres, ma ville natale ou il s'est passé des événements tristes dans mon passé. J'ai encore de la famille à Londres donc je viens souvent les voir en quelque sorte, je multiplie pas mal les voyages à Londres et c'est lors d'un de mes voyages que j'ai put faire la connaissance de celle que je considère comme essentielle à ma vie = Apple. Je me souviens qu'elle était tout perdue et ne savais pas ou aller donc je me suis proposer à l'aider à retrouver son chemin. Normalement, je n'aide pas vraiment les personnes à retrouver leurs chemins mais il faut dire que ça m'avais attristée de voir une jeune femme aussi belle qu'Apple les mains remplis de sacs contenants des vêtements surement et ne trouvant plus son chemin. C'est un vrai coup de coeur que j'ai eu pour elle. C'est une fille vraiment super gentille et douce à la fois ainsi que rigolote ce qui me permet de me changer les idées défois

D'un seul coup quelque chose enfin une personne me tira de mes pensées. Amélia me tenais un peu mes cheveux donc si elle allais tirer sur mes cheveux blonds soigneusement coiffés, je le sentirais. Je partis donc de mon appartement ou je vis toute seule depuis un petit moment direction la nourrice d'Amélia qui devais surement m'attendre avec impatience avec elle adore la petite et moi par la même occasion. Selon elle, Amélia a de la chance que je suis celle qui l'a garde car j'ai un instinct maternel qui se voit quand je suis en présence d'Amélia. En même temps, j'ai envie de dire : Soyez enceinte une fois dans votre vie et vous verrez ce que cela fait mais je n'en parlerais pas tout de suite car ça fait partit de mon passé triste aussi

Je partis directement en transport en commun sur le lieu de mon travail car j'avais un rendez vous assez tôt au niveau du centre et je ne voulais pas du tout arriver en retard car je vais me faire réprimander sinon car ça allais mal allais alors que je suis l'une des masseuses qui fait le plus d'heures supplémentaires. A 10h, je pris enfin une petite pause afin de boire un café chaud pour me redonner de l'énergie mais Amélia me manque tellement. C'est comme si on m'avais arraché l'enfant qui était en moi pourtant je ne suis rien pour elle enfin si car j'ai signé les papiers d'adoption pour qu'elle soit ma fille adoptive ce qui a été accepté par le juge dans la matinée très tôt ce qui fut une grande victoire pour moi car je suis enfin maman en quelque sorte.

Après quelques heures de travail, j'avais enfin fini ma journée. J'en profita pour finir de me préparer tranquillement en attendant Apple. J'avais enfiler une robe toute simple avec des escarpins qui me vont à ravir. D'accord, nous allons voir un film toutes les deux mais on ne sait jamais qui on peux croiser là bas. L'après midi risque d'être pas mal intéressante en la présence d'Apple

J'avais fait le trajet jusqu'à l'institut où travaillait Mia des millions de fois. En effet, je suis l'une de celle qui sont accrocs à tout ça, au maquillage, aux massages, à tous ces soins du corps et au reste. Passer des heures et des heures dans un SPA, se faire chouchouter comme une princesse, j'adore ça. Ça me détend, ça me rend sereine et calme. J'oublie mes soucis, mes problèmes pendant le temps des soins et même pendant quelques jours suivants. Ce n'est donc pas seulement pour avoir l'air jolie, belle et fraîche mais c'est pour me sentir bien intérieurement. Et c'est fou comme ça marche bien. C'est dans ce SPA que j'ai revue Mia pour la deuxième fois et qu'un lien c'est réellement créé. Maintenant que j'y suis abonnée et que j'y passe régulièrement, nous nous voyons souvent, donc notre amitié ne fait que s'amplifier. Se voir en dehors de l'institut est donc un réel plaisir et un véritable moment de bonne humeur, car nous parlons d'absolument tout. En effet, depuis le temps que je fréquente les instituts de beauté et autres centres d'esthétisme, j'ai pris l'habitude de parler de tous mes problèmes, de dire tout ce que je pense, à ma masseuse, à ma coiffeuse et à toutes les autres personnes qui s'occupent de moi. Au centre SPA que je fréquentais à Santa Barbara, j'étais appréciée de tout le personnel et tout le monde me connaissait. Mon surnom, c'était « Mademoiselle Dis-moi-tout ». Raison de plus pour que Mia sache absolument tout sur moi, elle qui passe beaucoup de temps à me masser à chacune de mes visites.
Me garant avec précaution devant l'institut, j'éteignais la musique et jetais un oeil dans mon petit miroir de poche. Sortir le soir était quelque chose que j'appréciais particulièrement. La journée, tout le monde est dehors, il y a beaucoup de bruit, beaucoup de chahut et l'on ne peut pas porter n'importe quoi. Par exemple, lorsqu'on va manger un sandwich à midi avec des amis, on ne peut pas mettre une robe rose flashy et moulante Valentino avec des escarpins Louboutin assortis de 15 centimètres, de peur de passer pour Barbie. On ne peut pas non plus sortir sa collection de Swarovski sans se faire agresser par un pickpocket aux yeux aussi brillant que le collier autour de votre cou. Pareil pour le maquillage: qui va oser porter le même fard à paupière pour aller travailler que Rihanna en boîte de nuit? Alors que lorsque l'on pose le pied chaussé de plateformes Jimmy Shoo étincelantes hors de sa voiture, dans la nuit plus si noire que ça à cause des spots provenant des clubs, des bars, des cinémas et des boîtes de nuit, on a beaucoup plus de classe. La nuit, ou du moins le soir, on peut porter absolument tout ce que l'on veut, se maquiller comme cela nous chante. La nuit, on peut se transformer en une tout autre personne ou au contraire mettre en avant sa personnalité sans que ça ne gêne personne.
Faisant claquer mes plateformes turquoises sur les pavés menant à l'entrée de l'institut, je souriais. Je souriais à l'idée de revoir mon amie. Je souriais à l'idée de passer une superbe soirée. Mais je souriais aussi à l'idée que nous allions voir le magnifique Chris Pine sur grand écran. Un rêve éveillé, en somme.
Je poussais la porte de l'institut et jetais un regard de droite à gauche. Mia m'attendait à l'accueil, assise sur l'un des fauteuils plus confortables les uns que les autres, de l'entrée. Sublime tout en restant dans la simplicité, mon amie portait sa robe tellement bien que j'aurais pu être folle de jalousie si je ne la connaissais pas. Mais il se trouve que je la connais, et que c'est une fille tellement géniale, tellement forte et courageuse que je ne peux pas, ne serait-ce qu'un simple instant, éprouver quoi que se soit de négatif envers elle. En souriant à pleines dents, je m'approchais d'elle derrière son dos et plaçais mes mains sur ses deux yeux.

-Qui c'est? Demandais-je malicieusement.

En riant, elle se retourna vers moi. Je n'ai jamais compris comment les gens réussissais toujours à me reconnaître, alors que moi, j'avais un mal fou à distinguer la personne. Je l'entrainais vers ma voiture tout en lui demandant comment elle allait, comment c'était passée sa journée et pleins d'autres petites questions anodines, quotidiennes. Une fois dans la voiture, je rallumais la radio et, en rythmes, nous commençons à chanter en cœur, même si un peu faux il faut l'avouer. C'était si bon de se retrouver comme ça toutes les deux!!

-En route pour le ciné! m'exclamais-je.

Ce soir, j’allais aller au cinéma avec la belle et sublime Apple Blue. Evidemment, c’est l’une de mes amies, je l’adore cette fille. Elle est vraiment adorable et gentille avec moi ainsi qu’avec ma fille que j’ai adopté. On dirait qu’elle est en quelque sorte comme une grande sœur pour elle mais pour moi, elle est plus que ça. Apple est comme une marraine pour Amélia car elle l’a gâte pas mal à chaque occasion qu’elle peut le faire même si Amélia n’a pas encore 1 ans. Cela fait un moment que je connais Apple depuis notre rencontre à Londres même si j’habite à SF depuis un moment mais je fais des aller-retour de temps en temps à Londres car j’ai encore de la famille là-bas et j’ai des affaires à régler aussi pour lesquelles il faut que je me déplace à Londres. Depuis que je connais Apple, celle-ci vient pas mal de fois à l’institut de beauté ou je travaille même que je suis sa masseuse attitré. Eh oui, c’est efficace d’avoir une personne de votre entourage qui travaille dans un institut de beauté comme ça, on peut se faire choyer en bénéficiant de tarifs réduits. Je savais pas mal de choses sur Apple car elle était pas mal bavarde quand je l’a masse mais elle a sa part de secret malgré tout comme tout le monde. C’est une amie que j’apprécie plus que tout au monde. Après avoir fini ma journée, j’attendais avec impatience de voir la belle et jolie Apple afin de passer une soirée au cinéma avec elle devant Target. Néanmoins, je mettais habiller convenablement pour l’occasion.

Alors que j’étais dans mes pensées, je sentis des mains se posaient sur mes yeux. Je me doutais déjà de qui était la personne qui avait posé ses mains sur mes yeux. C’était Apple, je souris en me tournant car j’en ai sur que c’était elle. Je l’a sentis me tirer par la main pour aller direction sa voiture, j’avais malgré tout ajuster ma veste sur mes épaules au cas ou s’il ferais froid ainsi que mon sac à main. Eh oui, on sait jamais il faut bien de l’argent pour s’acheter des friandises quand on est au cinéma si on a faim avant la séance par exemple et il était hors de question que j’allais laisser payer Apple pour les Pop-Corn par exemple ou voir pour les bonbons.

Franchement ma journée s’est bien passée enfin comme d’habitude. Fatigante malgré tout mais une soirée avec toi va me mettre sur pied on va dire et toi ?

Après être rentrés dans la voiture, Apple rallumais la radio et on se mit toutes les deux à chanter en cœur sur des chansons que l’on connaissait bien toutes les deux apparemment comme je pouvais le constater. Bon nous chantions un peu faux mais au moins, j’allais passer une soirée toute seule avec ma Apple chérie.

Oui, on va pouvoir mater les beaux goss de Target et on en rêvera encore cette nuit je pense à ces deux bo goss