| Ven 6 Juil - 23:36 | |
| Vendredi 13 juillet 2012 à 19h30« Jared, ici Lulla… Je voulais savoir comment tu allais après… enfin, tu sais… Après ce qui s’est passé avec ta copine. Bref, donne-moi des nouvelles, je m’inquiète. Bisous. Au fait, c’était Lulla, je ne sais pas si je l’ai déjà dit. » Je raccrochai le téléphone avant de croiser mon propre reflet. Non pas que j’espérais faire quelque chose avec Jared mais je souhaitais juste être là pour lui comme amie. J’avais abandonné toute idée d’être plus quand je suis partie au mois de décembre et je fais donc ma vie de mon côté. Je soupirai avant de faire ma longue tresse habituelle pour enfiler un jeans et un tee-shirt tout simple. J’étais au service psychiatrique cette semaine juste avant mon départ pour Londres et je me posais beaucoup de questions. Au final, je ne connaissais pas le fin mot de la rupture entre Ambre et Jared. S’il voulait m’en parler, qu’il le fasse et je refusais d’en savoir les fins détails sauf de par sa bouche. Quelle galère. Je mis mes chaussures avant de prendre mes clés pour partir veillant à fermer à clé. Puis, je me rendis les écouteurs dans les oreilles jusqu’à l’hôpital avant de prendre mon badge, ma blouse et de poser mes affaires dans mon casier. Puis, après avoir éteint mon téléphone, je partis jusqu’à mon secteur pour voir que je devais faire le tour des patients. Allons-y.
Je marchais depuis un moment et j’avais vu des cas assez étranges pour me dire que la psychiatrie ne serait donc pas mon domaine. Après avoir saluée des collègues à moi, j’acceptais de prendre un dernier cas avant de finir ma journée. « Attention cas difficile » Je pouvais lire ça sur la fiche. Je poussais un nouveau soupir avant de mâchouiller la mine de mon crayon pour redresser mes lunettes et partir dans la chambre. Le patient était dans le coin de la pièce et j’hésitais à aller lui parler. Je fis donc un pas hésitant quand il releva la tête comme un fauve vers moi pour planter son regard dans le mien. Un pas en arrière, je n’eus pas le temps de sortir de la pièce qu’il me projeta contre le mur, ses mains se resserrant sur mon cou. Mon premier réflexe fut de me débattre mais il tint bon. Un hurlement sortit de ma bouche et il me coupa la parole avant de m’envoyer contre le mur. Je sentis la vie me quitter tandis que je m’effondrais sur le sol et que quelqu’un se jetait sur lui.
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