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 Londres| Tonight we are young
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Anonymous
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Invité
Dim 29 Juil - 16:58


TONIGHT WE ARE YOUNG
Ft. Lulla et Willa
La vie peut parfois nous jouer des tours. La vie peut parfois être une vraie salope. Mais c’est ce qu’on appelle la vie. On ne peut pas la changer, on ne peut pas aller à son encontre. Voilà des semaines que je me sens comme une pomme pourrie dans le panier de la vie. Qu’ai-je fait en si peu de temps qui fait que je ne me sente si horrible ? C’est vrai que j’ai essayé, j’ai toujours voulu faire en sorte que tout le monde soit heureux. Be happy. Mes parents contre qui je ne me suis jamais rebeller, ma sœur dont je suis restée éloignée pour le bien de tous, Jared que j’ai épaulé et au final, je me retrouve encore seule. Jared is gone, tout simplement. Willa, la fille supposée être ma meilleure amie ne se soucie en réalité que de ses histoires de cœur entre Elia et Elliot pour finir par m’oublier comme Charlotte. Je ne veux pas embêter Ciara. Je suis entourée et je le sais mais je ne me suis jamais sentie aussi seule que depuis que je suis revenue à San Francisco. J’ai fait quoi ? J’ai été agressé, laissé pour compte, mes parents ne se sont même pas déplacés et j’ai assisté au mariage d’une parfaite étrangère. Assise dans ma chambre d’hôtel, je me sens comme libre. Je n’ai plus d’attaches. Je ne veux plus en avoir. « Trop bon, trop con, dit le dicton. » Il s’applique à moi. J’ai été trop bonne avec tout le monde au point d’en oublier le principale, moi-même.

Mon portable vibre et je le regarde. « Nous devrions parler. Jared. » Je ne veux pas te parler, je ne veux plus parler à personne. La vérité est que je me sens mal. Je me sens mal depuis quelques jours comme si une épée de Damoclès planait au-dessus de ma tête pour s’abattre. La ville est en pleine ébullition, les JO sont importants et je mesure la chance que j’ai d’être ici. Alors pourquoi est-ce que je pleure ? Je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée. Je me lève donc pour attacher mes cheveux en longue tresse blonde avant de prendre mon pass pour aller aux piscines rejoindre tout le monde. Pas d’épreuves aujourd’hui. Juste des entrainements. J’emprunte un raccourci pour arriver devant tout le monde qui me regarde et je m’excuse en bafouillant quelque chose. Doucement, je me place derrière l’un des médecins chef avant de regarder droit devant moi mais je ne vois rien. Je ne vois rien si ce n’est une catastrophe. Un homme tombe, dérape. Suis-je la seule à m’en rendre compte ? Je saute à l’eau avant d’essayer de le faire sortir, plusieurs autres essaient de nous venir en aide et je me prends un violent coup sur la tête ce qui me fait plonger au fond de la piscine. Je pourrais me débattre, je pourrais essayer de remonter, je sais nager mais je n’en ai pas envie. Pendant un instant, j’abandonne tout espoir de vivre pouvant ainsi rejoindre ma sœur inconnue. Je vois l’illusion de la vie des gens sans moi. Personne ne se soucie de moi. On m’arrache alors à mon désarroi pour me faire sortir de la piscine. Je reste là étendue un moment avant de revenir à moi.

C’est comme-ci je ne vivais plus ma vie. Comme si rien n’importait mise à part la survie. Je regarde mon corps se lever, assise impuissante, partir et aller acheter une bouteille d’alcool. Je ne l’ai jamais supporté. Je me regarde partir vers le pont le plus célèbre de Londres avant de monter sur la rambarde, bouteille à la main. Je m’assois et attends le fameux bruit qui signifierait que j’ai sauté et que je suis enfin morte. Suicidaire. Qui l’aurait cru ? Désespérée plutôt. Amoureuse d’un homme qui ne l’aime pas, amie avec des gens qui ne pensent qu’à eux. Fatiguée. Je réintègre mon propre corps quand je m’assois juste en équilibre. « Sans les mains. » Je lève les mains droites vers le ciel avant de me rendre compte que quelqu’un me regarde. Je vois furtivement cette personne avant de secouer la tête. « Tonight, we are young. Tu vois mon amie, crachai-je, tu vois où j’en suis arrivée. Les gens ne se soucient pas de moi. Les gens se fichent de moi. » Je vois la personne sur le point d’approcher. « FAIS UN PAS DE PLUS ET JE SAUTE tu m’entends ! C’est trop tard pour se soucier de moi. It’s too late. » Je hurle bien malgré moi. « Vous m’avez tous abandonné. TOUS. ALL OF YOU. Je ne veux plus. Je ne veux plus. » Je sens la panique monter jusqu’à moi quand je glisse et tombe en arrière.


© Belzébuth
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Anonymous
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Invité
Lun 30 Juil - 13:52


I see the lights; see the party, the ballgowns. I see you make your way through the crowd-
And say hello, little did I know...




© LÉO





6h du matin. L'avion décolle, je savais que je n'aurais pas dû me coucher tard. Seulement je voulais passer la soirée avec Eliott avant de partir pour je ne sais pas combien de temps encore. Je sais que Lulla va mal, j'ai hésité à prévenir sa soeur, seulement je n'ai ni son numéro ni son adresse et sachant qu'elle est ultra célèbre.. je ne pense pas que j'aurais pu l'approcher aussi facilement et rapidement. Bref, je verrais avec Lullaby une fois à Londres. J'ignore encore si elle va me pardonner, j'ai mis ma fierté de coté, mais je ne veux pas la perdre c'est ma plus vieille amie, et surement ma meilleure amie. Je commence un peu à angoisser, quoique les 18 heures me laisse le temps de réfléchir à tout cela et de me reposer. J'ai dis au revoir à Eliott. Je crois qu'on sort ensemble que ce n'est plus du faux on a passé ce cap et je suis bien avec lui. Je ne veux pas me poser la question du combien de temps cela va durer, pas de prise de tête c'est tout ce que je dois faire, Eliott est un garçon adorable que je ne dois pas perdre, vraiment. Il va surement me manquer sachant que je passais le plus claire de mon temps avec lui ces temps ci, mais je pourrais l'appeler, oui je le ferais, j'espère qu'il ne m'oubliera pas. Nous avons couché ensemble, acte murement réfléchis hésitant.. puis naturel au final. Nous le désirions tous les deux, nos relation devenait de plus en plus ambigüe. C'est surement mieux que de courir après Elia. J'ai fais une croix sur lui c'est terminé. Certes j'ai toujours mal lorsqu'on me parle de lui, mais je ne veux plus le voir, plus l'embrasser je ne veux plus l'aimer et je crois que cela fonctionne assez bien. Eliott est un bon remède.

Je finis par m'endormir dans l'avion. Un musique de tango dans les oreilles, ma danse préféré, je m'endors avec les images de notre danse à la soirée de mon père, les deux ont été formidable même si l'une d'elle a déclencher le chaos. J'ai envie de redanser avec lui, il apprend si vite, il pourrait presque devenir pro. C'est une hôtesse qui me secoue. Nous arrivons à New York. Il y a une escale, l'avion descend je dois attacher ma ceinture, je le fais, je me plonge dans un magasine, puis dans un roman puis il redécolle. Je redétache ma ceinture pour aller aux toilettes et me passer de l'eau sur le visage. Je retourne à ma place. L'avantage de la première classe c'est que personne n'est à coté de vous pour vous embêter et qu'il y a toujours de la place.

Je pense un peu, mais je n'ai pas grand faim. Je sens mon ventre se tordre. Il faut que j'arrive à voir Lulla, elle est avec les nageurs, je dois pouvoir trouver une place pour le spectacle, c'est plutôt une chanceuse lorsqu'on y pense, au championnat du monde un athlète m'avait marqué, un français, son prénom est dur prononcer, Camille je sais plus quoi. Enfin elle n'a pas tant de chance puisqu'elle aurait surement préféré être avec Jared. J'arrive à Londres en plein milieu de la nuit. J'attrape un taxi pour aller à mon hôtel non loin du village olympique, je suis obligée de séjourner dans une suite nuptiale pour éviter de dormir dans la rue, tout est complet. Je récupère mes valises, les place dans le coffre du taxi et je lui donne l'adresse qui se trouve en centre de la Capitale. Ma tête appuyée contre la vitre fraiche, je regarde dehors, l'air est humide la route mouillée, je souris presque en pensant que ici il pleut beaucoup plus souvent qu'en Californie. Nous arrivons sur le célèbre pont. Il est décoré des anneaux olympiques pour l'occasion, c'est plutôt jolie de nuit. Mais ce qui me frappe le plus c'est cette blonde assise sur le bord de la balustrade, du mauvais coté. Elle ressemble étrangement à la personne que je vient voir. Les même cheveux blonds, la même taille, corpulence.

- ARRETEZ VOUS !

Oui je hurle sur le chauffeur qui pile net, heureusement personne ne roule derrière.

- Attendez moi là, je paierais le prix ne vous inquiétez pas !

Je sors en trombe du l'auto manquant de m'emmêler les pieds dans la ceinture de sécurité. Je m'approche de de la personne et je constate que oui, c'est bel et bien ma meilleure amie qui se penche dangereusement vers l'eau qui semble si basse d'un coup. Le choc la tuerait probablement. Alors que j'essaie de l'approcher sans qu'elle ne me voit, elle remarque ma présence. Elle s'énerve, je vois une bouteille d'alcool à la main. Je commence à comprendre certaine chose, elle est saoule. Je garde mon calme. Il est vrai qu'elle n'a pas tort dans tout ce qu'elle dit, je les laissais, alors qu'elle était au plus mal ne me souciant que de mes soucis avec Elia. J'ai été la pire des connes, la pire des égoïste, c'est un peu l'électrochoc de voir ma Lulla elle qui était si fraiche, si douce, et si gentille la voir dans un tel état me brise le coeur, je m'en veux tellement, c'est en parti de ma faute, voir totalement de ma faute.

J'essaie comme je peux d'approcher, mais elle me hurle dessus de ne pas le faire, je me fige littéralement sur place, je ne supporterais pas de la voir tomber. Je ne pleure pas, j'essaie pour une fois de faire preuve de sang froid, pas toujours évidant, je me refuge souvent dans les larmes. Mais lorsque je la vois basculer vers l'avant, sans vraiment savoir si c'est volontaire ou pas je ne réfléchis pas, je fonce.

- NON !

Je l'attrape par un bras, je ne sais trop comment, mais je la tiens c'est le principal. La bouteille tombe plusieurs mètre plus bas.

- Lulla, tu m'écoutes maintenant, je suis désolée ! Je suis là, juste pour toi, ça va aller je te le promet, je ne vais pas te lâcher, jamais je te lâcherais ! Regarde moi ! Pas en bas, donne moi ton autre main.

Lulla n'est pas épaisse mais à bout de bras c'est dur, très dur, je n'y pense pas, je pense juste qu'elle doit vivre et pas mourir et que je tiens sa vie entre mes mains. Je serre fort le poignet que je tiens. Je suis totalement penchée sur la balustrade je me retiens avec mes pieds coincés dans celle ci pour ne pas basculer.

- Lulla, je t'aime, tu es ma meilleure amie, j'ai été la plus conne des filles en me brouillant avec toi, tu as toujours été là pour moi et je sais que j'ai été égoïste, ça va changer je te le promet. Je vais te coller aux baskets je te préviens. Je vais prendre soin de toi ! Allez j'ai besoin de toi moi.

Merde ! Je commence à pleurer. Je ne dois pas, mes larmes assombrissent ma vue, déjà qu'il fait nuit..

- Allez aide moi, donne moi ta main, je vais te remonter, on va parler, on a tout le temps qu'il faut, s'il te plait.. rappelle toi nos enfances ici.. tu ne peux pas mourir, je te l'interdis. Je te tiens. LULLA BORDEL ! Allez !


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Anonymous
Invité
Invité
Sam 4 Aoû - 16:12


TONIGHT WE ARE YOUNG
Ft. Lulla et Willa
J’ai tellement l’impression de perdre pied, de ne plus savoir qui je suis que tout ne me semble plus si simple, que tout me semble futile. Quand je suis tombée dans cette piscine, j’ai senti de l’eau passer dans mes poumons, j’ai senti ma vie m’échapper, partir, me laisser afin de s’envoler ailleurs. Je n’étais qu’une enveloppe vide, incapable de revenir dans le présent. Tout le monde me regardait dans un premier temps, s’attendant à ce que je remonte pour en rire avec eux mais à la place, je restais en retrait, coulant comme une masse vers le fond. Lorsqu’on me sortit, je pris le large. Je ne voulais pas qu’on sache, je ne voulais plus être dans cette ambiance, je ne voulais plus risquer de le croiser tous les jours. J’avais honte de moi-même. Je n’avais pas pris une seule fois de ses nouvelles en quinze jours. J’avais tellement honte de mon comportement que je dérivais complètement. Toutes les fois où je m’étais languis de lui, où j’avais cru qu’on pourrait… passer le cap. J’avais tellement honte que maintenant rien ne soit réel, que tout soit futile que je suis tout simplement partie. D’abord mutée dans un autre service, je prenais la fuite munie d’une bouteille d’alcool. L’amour fait perdre la raison, la peur fait perdre la raison, l’homme finit sans raison avec lui-même. Je dévalais les marches, déambulais dans les rues avant de finir sur le pont. Titanic. Une scène me vint, je m’assis, je bus beaucoup, les yeux dans le vague pensant à ma vile existence finissant dans l’eau. Je jette quelques gouttes avant de regarder derrière moi pour voir Willa qui me regardait. Un sourire naquit sur mes lèvres alors encore mouillée par de l’alcool. Je lui fis mon truc mélodramatique même si mon cerveau embué par l’alcool n’avait aucune envie de finir au fond de l’eau. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Je glissai pour me retrouver accrochée à la rambarde à bout de bras. Les larmes coulèrent le long de ma joue et elle se précipita vers moi. Elle m’attrape le bras et me fait mal en y enfonçant ses serres. Je ferme alors les yeux, tandis que la bouteille m’échappa des mains. Pas de bateau avec David Beckham en bas. « Me laisse pas tomber steu plait. S’IL TE PLAIT. ME LACHE PAS. » Je hurlais à pleins poumons tandis que des gens s’étaient rassemblés autour de nous et je pensais à la scène dans Spiderman. Andrew Garfield vient me sauver. Je tentais de remonter mon bras avec une certaine difficulté, battant des jambes dans le vide. Jared, Judicaëlle, tout le monde. Egoïste. Petite fille égoïste. J’attrapais alors sa main. « Je ne vais pas tenir longtemps. »

© Belzébuth
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