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Heu.. faut vraiment un titre ? : J'espère pas me crasher, c'ma chemise préférée. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mar 17 Juil - 22:42 | |
| Alea jacta est, les dés en sont jetés : en gros t'es dans la merde. Tout quitter pour une meuf, risquer les foudres de ton paternel, laisser Willa en plan alors qu'elle parle de suicide. T'enchaînes les conneries mon vieux, j'espère pour toi qu'elle est fixée et que tu fais pas tout ça pour finir la tête entre deux portières. Au moins, le latin t'aura servis à un truc, et puis qui ne tente rien n'a rien. Pour une fois que tu agis en suivant ton coeur et pas ta queue, ça te change. Bientôt tu va finir comme les tapettes des séries B en justaucorps rose à paillette a virevolter auprès de ta dulcinée en chantant des horreurs plus guimauves les unes que les autres. Hé, je te cause Elia, ouais fais le sourd, mais tu sais que j'ai raison. Tu sais que tu l'aimes vraiment quoi qu'on en dise, que ca te ronge à l'intérieur et que tu veux être bon pour elle. La moindre parole contre elle t'énerve et chaque romance avec Eliott te saoule. Elle n'est pas n'importe qui à tes yeux, pour une fois tu t'accroches vraiment. Aimer c'est douloureux, toi qui te foutais de la gueule des amoureux tu fais moins le fier. Courage,c'est peut-être la bonne ? La seule qui en vaut vraiment la peine, Charlotte. Deux foutues minutes que tu l'as cherches à chaque café avec ton sac sur l'épaule, tu marches de plus en plus vite à la recherche de ses yeux bleus. Ceux là même où tu te noies à corps perdu, l'excitation et l'impatience que tu ressens grille chaque fois plus ton sang froid et tu en viens presque à courir... lorsque tu l'as vois. C'est hallucinant, c'est vraiment elle. On dirait presque une scène romantique de cinéma, tu te contiens encore un peu et marche rapidement vers elle pour la serrer fort contre toi. Hey, j'suis enfin là |
| | | | Mar 17 Juil - 22:56 | |
| J'avais fumé cigarette sur cigarette depuis hier. Depuis qu'Elia m'avait dit qu'il allait me rejoindre à Paris. Est-ce que j'étais en train de faire la plus grosse connerie de ma vie ? Tout foutre en l'air avec Eliott ? Elia était l'interdit. Il savait me parler, m'apprivoiser. Il savait y faire avec moi. C'était bien pour ça que j'avais craqué. Il faisait battre mon cour à une vitesse folle. Depuis hier, il n'y avait presque que lui dans mes pensées. Le reste du temps il y avait Eliott et tout le mal que je lui faisais. T'es la reine des connes, Charlotte. J'étais en train de briser mes fiançailles. À peine Eliott avait-il tourné le dos que j'avais demandé à Elia de me rejoindre. L'éloigner de Will à tout prix… Je ne faisais plus la différence entre ce qui était bien et ce qui était mal. À cette minute, dans l'aéroport, je me foutais de tout. Complètement. Je voulais juste lui, tout de suite, maintenant. J'entendais une voix annoncer l'arrivée de l'avion. Mes yeux commençaient à chercher partout. Je jetais le gobelet de café vide, que je venais de boire & quand je me retournais, il était là. Mon souffle s'arrêta une seconde. Elia me serre dans ses bras, et soudain les larmes me montaient aux yeux. C'était un trop plein depuis quelques jours, je craquais. Il était là. Juste pour moi. « J'ai cru que t'arriverais jamais… » Je serrais mes bras autour de son cou et cachais ma tête dans sa nuque. |
| | | | Mar 17 Juil - 23:21 | |
| Ta main doucement poser dans la soie de ses cheveux, son odeur partout autour de toi, sa peau rejoignant doucement la tienne dans un frisson, son corps si fragile se calant parfaitement contre le tien fatigué... Pareil à une bombe, toutes ses sensations explose en toi coupant ta respiration d'une manière si délicieuse que tu en es emmené à la bordure de la raison. L'amour que tu as pour elle, Elia, ne se résume pas à une simple histoire : tu en es presque à la vénérer. Tu as raison d'avoir peur face à de tel sentiment et sensation. Une place particulière se dessine à l'horizon, une place qui te semble étrange sans pour autant te perturber. Tout ces gestes nouveaux s'inscrivent avec naturel en toi. Son souffle chatouille doucement ton cou, alors que tu la serre le plus possible contre toi. Ne jamais dire jamais, Charlotte. Tu en oublies presque le lieu, allant presser doucement tes lèvres contre les siennes en tout impunité. Peu importe qu'Eliott ou machin te vois, vous êtes libre de faire ce qui vous plait. Ne pleurs pas, je suis là. |
| | | | Mar 17 Juil - 23:35 | |
| C'était comme si tout ça n'était pas réel. Comme s'il n'était pas là. Je rêve, je rêve pas ? J'avais peur de réaliser ce que je ressentais pour lui. Peur de m'avouer à moi même que c'était plus que l'attirance du fruit défendu. Peur de réaliser tout ce que cela signifiait… J'avais l'air amoureuse de lui. Jallais devoir choisir. Je ne voulais pas quitter Eliott, je l'aimais et j'étais fiancée à lui ; parce que je l'avais voulu, parce que je pensais qu'il était celui qu'il me fallait. Et Elia venait tout remettre en cause, avec un sourire qui m'étais destiné. Putain, dingue… Il me serrait contre lui. Je relevais la tête, essuyais mes yeux et hochais la tête comme une gamine de 5 ans. « Je te dois un café. Et tu peux me féliciter, j'ai pas abîmé ta chemise. » Je fermais les yeux et plaquais mes lèvres contre les siennes, honteuse d'être bien. Culpabilité. « On y va ? » |
| | | | Mar 17 Juil - 23:54 | |
| Vous l'avez condamnée à choisir, d'une part la douce stabilité d'un an avec fiançailles de l'autre toi Elia. Un parfait trou du cul qui trouve toujours le moyen de bousiller le bonheur des autres, de se foutre dans les situations les plus tordues. Eliott le parfait amour et toi, le fruit défendu, le grain de folie, le gout de péché. En étant avec toi, Charlotte ne fait pas que trahir Eliott, elle se trahie elle-même se complaisant dans la culpabilité, dans la souillure, dans le choix. Un choix difficile et pourtant obligatoire pour continuer que ce soit avec la promesse de future d'Eliott ou la promesse de présent avec toi. Laquelle est la meilleure ? Rêver d'avenir parfait ou vivre un présent parfait ? Félicitation, pour la peine c'est moi qui t'offre ce café. Fini de réfléchir, fini de penser.. juste s'abandonner au méandre obscure du plaisir, se réfugier dans le pan d'amour emprunter ou peut-être offert qui sait ? Les lèvres de Charlotte sont des piques d'oublie que je m'injecte sans précaution, juste nous compte en cet instant. Yep, tu préfères boire le café ici ou en ville après que je sois passé à la douche ? |
| | | | Mer 18 Juil - 0:14 | |
| Le choix qu'on m'avait demandé de faire s'imposait de plus en plus à moi. Eliott ou Elia. Celui que je devais épouser ou celui qui devait en épouser une autre. Comment j'avais pu me retrouver dans cette situation ? Et comment j'avais pu ruiner une nouvelle fois mes fiançailles. Je devais être maudite de ce côté là, je ne devais plus jamais me fiancer si je voulais que mon couple marche. « Je m'en fous du café. » je lançais. J'avais envie de rentrer, qu'on s'enferme dans une bulle, juste lui et moi. Le plus longtemps possible. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Eliott, ça me rendait triste, évidemment. mais d'un autre côté je ne pouvais pas m'empêcher d'être heureuse de savoir qu'Elia avait traversé la planète pour me rejoindre. J'avais comme deux personnalités en moi. J'attrapais sa main et l'entraînais avec moi, dehors. Je hélais un taxi et montais dedans en donnant l'adresse de l'hôtel. Je regardais par la fenêtre et puis soudain, je devais poser la question qui me brûlait les lèvres. « Tu quittes Will pour de vrai, si je quitte Eliott ? C'est pas un jeu ? » J'avais peur qu'il se joue de moi, c'était vrai. Mais j'avais confiance en lui. |
| | | | Mer 18 Juil - 0:43 | |
| Laisser tomber Will, malgré son amour, malgré sa maladie, malgré sa menace de suicide, malgré sa tolérance à ton manque de fidélité... Malgré tout, pour Charlotte. C'était aussi un choix que t'as fait, mais contrairement à elle, toi tu es sûr. Sûr de ne vouloir qu'elle, sûr de n'aimer qu'elle. Elle en valait clairement la peine, tu aurais été capable de plus pour elle... ce n'est ni une blague, ni un jeu. Là où tu n'avais vu à Noël qu'une magnifique brune, ce trouve maintenant la meuf pour qui tu as traversé la moitié du globe et abandonné la seule personne pouvant te supporter plus d'une semaine. Je m'en fou aussi, ce que je veux là, c'est nous. Tu n'hésites plus, tu veux une réponse, la question t'obsèdes : As-tu fais ça pour rien Elia ? Pourtant tu n'oses pas affronter le problème, pas encore, la réponse te semble fatale. Tu veux espérer encore un peu, t'enfouir dans un songe éveiller. Bientôt cependant, tu devras te réveiller Elia et voir la vérité en face, tu devras demander à Charlotte. Tout peut changer en une réponse, c'est con à dire et tu refuse de croire cela. Vous vous enfoncez dans le mélodrame du série naze, mais tu chéries ses moments avec elle. Plus que tout. Tu te laisses doucement entraîner vers un taxi, intéresser seulement par ses doigts noués aux tiens. Tu serres doucement sa paume, ne la lâchant pour rien au monde, alors que vous vous glissez dans un taxi. Paris défile par la vitre, mais tu n'as d'yeux que pour elle, et tu sursautes légèrement lorsqu'elle parle étonner que le silence soit ainsi brisé. C'est tout sauf un putain de jeu Charlotte, j'aurais pas fait le déplacement si tout n'était qu'une vaste blague, si tu étais une vaste blague. Je t'aime, vraiment. Si tu te sépare d'Eliott, je quittes Will. |
| | | | Mer 18 Juil - 1:02 | |
| J'avais peur. Eliott m'avait trompé ça avait eu des conséquences irréparable, mais vu les conditions dans lesquelles ça c'était passé, j'avais pardonné. Par amour, aussi. Je connaissais Elia, puisque je l'avais connu à l'époque où je cherchais uniquement du sexe. Je savais qui il était et ce qu'il faisait. Je savais qu'il avait une copine mais qu'il couchait avec d'autres filles. Elle ne disait rien (ça m'arrangeait bien dans le fond) mais moi, jamais je n'aurais accepté ça. Dans ce taxi, j'oubliais le chauffeur, Paris qui défilait de l'autre côté de la ville… Je connaissais Paris par cœur. Paris de mon adolescence, Paris de l'ete dernier avec Khris, Alan et Lilas, Paris de février pour l'enterrement de ma mère, Paris la semaine dernière avec Eliott pour nous retrouver (échec). Mais jamais Paris avec Elia. Frissons. Je l'écoutais et frissonnais. Je le croyais, évidemment. Alors c'était comme ça ? J'allais rompre ? Je n'avais jamais imaginé une fin à mon couple avec Eliott, encore moins dans c'est conditions. Je me prenaisa réalité en face. Des larmes s'echappait une nouvelle fois de mes yeux. Je hochais la tête de haut en bas. « Je vais le faire. Je vais le quitter… » Je l'avais dit. J'allais le faire. Je tremblais comme une feuille. Un milliard d'émotions se battaient à l'intérieur de moi. Je ne m'étais jamais imaginée avec quelqu'un d'autre qu'Eliott. Pourtant là, dans ce taxi, enfin, j'étais avec Elia. Je serrais sa main dans la mienne. Je séchais mes joues et m'approchais de lui. Je collais mon front au sien et passais une main dans sa nuque. « J'veux être avec toi. Pas d'autres filles. Personne d'autre. » Je fermais les yeux. « Quand on rentrera de Paris, quitte là. » Et je ferai de même. Difficilement, mais je le ferai… Même si je savais ce que représentait son couple avec Willa aux yeux de sa famille… |
| | | | Mer 18 Juil - 1:26 | |
| Un nouveau départ. Plus fixer sur le sexe, mais sur l'amour. Ca t'effraie plus que tu ne le montres, la situation est toute à fait nouvelle et l'excitation de la nouveauté te fait frisonner. Tu appréhendes la vie à deux où tu n'as toujours vu que la vie à un, mais pour Charlotte rien n'est trop beau. Tu sais le vouloir aussi Elia, tu me dégoutes. Ton coeur bat à la chamade et un sourire inconnu jusqu'alors barre ton visage. Tu es heureux pour de vrai, la douce sensation de bonheur t'envahie un instant. Paris théâtre de tant d'histoire, prête sa scène à la tienne, à ta première vraie histoire. Mais rapidement le rideau retombe avec les larmes de Charlotte. Chut... je suis là. Tu es partagé : la douleur qu'elle ressent par sa future rupture t'entaille le coeur, ou est-ce le regret qui naît dans sa voix ? Ou plutôt ses larmes qui coulent et qui entachant le magnifique teint de son visage ? Elle devrait être aussi heureuse que tu l'es, une colère sourde gronde au fond de ta gorge mais tu l'as rejette fermement devant la peine de Charlotte. Elia, tu es pire que tu semble être, tu es faible, plus que faible. Tu es aussi guimauve et pathétique qu'Eliott. Mais tu t'en fiches car là, tu ne m'écoutes pas car elle approche, elle se glisse contre toi : front contre front, ses doigts jouant avec les cheveux épais bouclant sur le haut de ta nuque. Tu es sûr de le vouloir Charlotte ? Bien sûr, si on est ensemble, nous deux, il n'y aura personne d'autre, personne rien que toi et moi. Je posais doucement mes lèvres sur les siennes, pour une baiser léger, un baiser papillon qui déploie ses ailes aux creux de mon ventre. Promis, et peu importe les envies de mon père à ce sujet, c'est toi que je veux. C'est clair ? |
| | | | Mer 18 Juil - 1:42 | |
| Je voudrais arrêter de pleurer, je voudrais lui montrer que je suis heureuse. Je le suis évidemment. Jamais je ne me serais forcée. Même si je sais que c'est nouveau pour lui, je suis prête à être la première fille qu'il aime. Je séchais mes yeux. Heureusement que je ne m'étais pas maquillée, pensée ridicule. Je suis prête. Prête pour tout ça. Mes yeux secs, je les levais vers lui et dessinais un sourire sur mes lèvres. J'étais amoureuse de lui, je m'en rendais compte. « Je suis sûre. Je fais jamais ce que je n'ai pas envie de faire, tu le sais. » Un nouveau petit sourire. Juste pour toi, juste pour confirmer mes propos. Le taxi s'arrêtait et m'arrachait à ma rêverie. Je payais et sortais. L'hotel se dressais devant nous. J'attrapais la main d'Elia vivement et me dépêchais d'entrer. Dans l'ascenseur, je me collais contre lui. J'enroulais mes bras autour de son cou. Sensation étrange de vivre ça avec un autre. Mais cet autre c'est toi, alors c'est différent. J'embrassais son cou, remontais le long de sa mâchoire… J'emprisonnais ses lèvres. J'oubliais tout le reste. Il n'y avait plus personne. « Juste toi et moi… » je soufflais à son oreille, en souriant. Je cachais ma peur. Ma peur de l'inconnu, ma peur de cette nouvelle vie, ma peur de nous. |
| | | | Mer 18 Juil - 2:01 | |
| [mode première personne, aiiouuu]
Elle et moi, dans un hôtel. Bien sûr, j'avais envie de la retrouver sur le plan sexuel, mais pour une fois la question de quelque chose de beaucoup plus grand était présente. L'envie de faire les choses bien et le désir de son corps bataillait ardemment, me laissant étourdi par la force de mes envies. Le plaisir était accessible comme jamais avant, j'avais juste à tendre la main pour en cueillir le fruit. Mais que faire avec toute la tendresse qui affluait au creux de mon coeur ? Ce besoin d'exprimer plus que le simple besoin bestial de sexe, ce besoin de lui faire comprendre toute son importance : lui prouver par un acte intime que mes paroles ne sont pas faites de leurs mais qu'elles sont réelles pour une fois. Son sourire est bien réelle lui aussi. Je sais, mais je veux être certain de tout. L’hôtel apparaît sous mes yeux comme un défi à relever, suis-je vraiment prêt à stopper net ma vie d'avant ? Plonger dans la vie de couple ? Je n'ai même pas besoin de regarder Charlotte pour en être sûr, j'ai besoin de son amour maintenant et ma fierté en prend un sacré coup. Moi, Elia qui s'avoue vaincu par l'amour, qui aurait cru ça un jour ? Le désir revient à la charge en même temps que Charlotte qui à l'air déterminée a prendre ce qui lui appartient maintenant. L'ascenseur ferme ses portes sur nous tandis que je glisses mes mains dans ses poches arrières, frissonnant sous ses baisers. Je l'a rapproche le plus possible de mon corps entrouvrant ses lèvres de ma langue pour un baiser langoureux. Promis. |
| | | | Mer 18 Juil - 11:51 | |
| J’allais faire du mal autour de moi, je le savais. A bien y réfléchir, je faisais du mal autour de moi. Quand Khris allait apprendre ce que je faisais subir à son frère, il allait me tuer. Et il aurait raison. J’avais trahi la promesse que j’avais faite à Eliott, celle d’être toujours là. Je lui avais pardonné de m’avoir trompé, ça avait été une erreur ; mais là tout était différent. Ce n’était pas de la curiosité de ma part, c’était de vrais sentiments que j’éprouvais. Difficile de faire face à ça et pourtant, depuis qu’Elia était arrivé et qu’il m’avait serré dans ses bras, j’avais vraiment l’impression d’avoir pris la bonne décision. Je savais que je n’effacerai pas un an de relation avec Eliott aussi vite, mais je savais aussi qu’Elia était là. Parce que s’il avait fait tout ce chemin, c’était parce qu’il m’aimait vraiment, pas vrai ? Collée à Elia dans cet ascenseur, je perdais la notion du temps. C’était toujours agréable d’être heureux. Même si j’avais embrassé Elia ces derniers temps, avant de fuir à Paris, tout était différent maintenant. Il m’appartenait et je le savais. Lui devait le savoir aussi. Et vice versa. J’étais toujours officiellement fiancée à Eliott jusqu’à ce que je lui parle, je l’aimais toujours, je ne pouvais pas l’effacer, mais petit à petit, mon cœur s’envolait ailleurs. Prêt pour autre chose. Une nouvelle histoire. Aussi dur que ça puisse être pour moi. Je posais mes mains sur ses joues et l’embrassais avant de sourire. Je voulais arrêter le temps, maintenant, dans cet ascenseur. Je voulais que tout s’arrête. « Je suis bien… »
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| | | | Mer 18 Juil - 16:45 | |
| [retour en mode bizarre !]
Elia, Elia Elia... Pourquoi saccages-tu cette image crée depuis toujours avec autant de soin ? Je sens ta réponse battre dans ton coeur avec stupidité, à quoi bon discuter avec un amoureux ? Tu te précipites déjà dans cette bulle rassurante que vous formez à deux. Tu n'as plus peur d'être seul pour l'instant, alors pourquoi tu perdrais ton temps à m'écouter hein ? Tu t'éloignes rapidement rejoignant la seule place où vous pouvez réellement être à deux. La faiblesse transpire des pores de ta peau avec la grâce d'un éléphant. L'amour qui représentait pour toi la naïveté quelque peu mignonne mais surtout idiote qui habite les gens plats d'imaginations, a changé du tout au tout. Charlotte est passée par là rasant tout sur son passage et te faisant voir l'amour sous un autre jour. Sa représentation est maintenant bien plus complexe, rejoignant l'idée qu'il ne peut être dessiner, il est à la fois douceur et dureté, joie et pleurs, plaisir et douleur.. Tout se mélange dans un besoin et un refus de l'autre, savoir tendre la main pour prendre mais aussi donner. Tout un système complexe dont le centre n'est que vous deux, tu te plais à voir la mécanique fonctionner normalement mais tu crains aussi le jour où un pépin surgira. Normal je suis là.. moi aussi je suis bien Charlotte. Mais j'ai besoin d'une douche, franchement. Tu es un homme heureux, chose qui te semblait impossible auparavant cependant tu es aussi plus vulnérable à montrer ton coeur aussi simplement. Tu lui fais confiance plus qu'à personne d'autre, mais qui sait ? C'est peut-être une mauvaise idée ? |
| | | | Mer 18 Juil - 18:36 | |
| Tout allait bien se passer, j’étais confiante. J’avais envie d’y croire. Elia était là pour me rassurer. J’avais de moins en moins peur. Au fil des minutes, ma peur étant remplacée par autre chose… Je savais que tout ça était nouveau pour lui et ça me plaisait. Ça me plaisait qu’il fasse cet effort pour moi, je n’avais plus peur qu’il se serve de moi, plus peur qu’il voie en moi un défi : faire rompre un couple presque marié. Après tout, il avait autant à perdre que moi, il avait Will et tout les espoirs qu’elle représentait et il venait de tout balayer, juste pour moi. Je savais qu’en rentrant, il nous faudrait faire des choix, il faudrait que je quitte l’appartement d’Eliott une nouvelle fois. Tout ce que nous étions en train de vivre était officieux, bien sur ça rajoutait de la passion, mais je n’avais pas envie de le cacher. Par respect pour Eliott je le faisais, mais j’avais besoin de montrer que j’avais changé. Que quelque chose avait changé. Arrivés à l’étage, je poussais la porte de l’ascenseur, j’avais toujours la main d’Elia nouée à la mienne. Je l’entrainais à ma suite vers la chambre. Je hochais la tête. « Vas y, je t’attends. » Je sortais une boisson du mini-bar de la chambre et me dirigeais vers la fenêtre. En quelques jours tout avait changé. Pour mieux ? Egal. Mais pour quelque chose de différent, c’était certain. Je savais que je ne vivrai pas la même chose avec Elia qu’avait Eliott. J’avais peur qu’il ne tienne pas sa promesse de fidélité envers moi ; je passerai pour la reine des connes. Et ce serait bien fait pour moi. Mais pour le moment, je m’en fichais, j’avais confiance en lui. Je regardais silencieusement par la fenêtre.
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| | | | | | | | Heu.. faut vraiment un titre ? : J'espère pas me crasher, c'ma chemise préférée. | |
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