| Mer 27 Juin - 23:47 | |
| Les recommandations de son coach exigeaient que Lillas soient couchée au maximum à vingt-deux heures. En effet les sélections avaient lieu dans quelques jours pour savoir qui allait représenter l’équipe aux prochains championnats régionaux et la blonde avait du retard à rattraper. Au lieu de quoi, elle arpentait les rues de San Francisco en direction de l’appartement de Katniss. Je n’aurais su vous expliquer pourquoi elle s’y rendait, encore une logique Lillasienne à laquelle je m’étais depuis longtemps accoutumé. Elle s’inquiétait pour sa jolie rousse. Les messages de cette dernière sur son mur facebook avaient été tellement alarmants que même le cerveau bousillé de la blonde l’avait compris. Ni une, ni deux, elle sauta dans une tenue dite confortable et sortit. Puisque les deux jeunes filles n’habitaient pas très loin l’une de l’autre, elle décida d’y aller à pied. Ah, il faudrait vraiment lui apprendre la prudence mais comment enseigner un tel concept à une personne qui ne ressentait pas la peur ? Voilà une des nombreuses choses qui lui échappait totalement. Elle avait beau se mettre en danger, se mettre au bord des précipices jusqu’à sentir le vide au-dessous d’elle l’attirer, pratiquer des sports plus que risqués, rien n’y faisait. Au contraire, elle en redemandait. Encore et toujours. C’était une des raisons pour laquelle elle adorait tant le patinage artistique. C’était rapide et à la moindre inadvertance, on risquait un accident. Et le danger, elle en était complètement dingue. Cela m’étonnait d’ailleurs qu’elle ne s’soit pas encore attirée d’ennuis, sans doute que cela ne saurait tarder. Qu’il était dur de s’occuper d’une enfant comme Azaria, c’était à la fois agaçant et éreintant. Lorsqu’elle arriva enfin au nouveau lieu de vie de son amie, elle demeura quelques instants perdue devant l’interphone, n’y voyant pas de noms familiers, elle appela Katniss en renfort qui la fit entrer et lui indiqua le numéro de son appartement. Elle atteignît très vite son but et frappa presqu’immédiatement contre la porte qui s’ouvrit sur une Katniss aux traits tirés. Le regard de la blonde se porta directement sur le plâtre. « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Ca va ? Quand est-ce que c’est arrivé ? Tu vas bien ? » Demanda-t-elle en entrant. |
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| Sam 30 Juin - 14:14 | |
| Je déteste les gens, je déteste les gens, je déteste les gens, je déteste les gens, je déteste les gens, je déteste les gens, je déteste les gens… Je pourrais continuer comme ça pendant des heures. Les images de mon enfermement, mon arrestation ne cessaient de défiler devant mes yeux et j’avais l’impression que je risquais à tout moment de faire un arrêt cardiaque. Me retrouver comme ça dans une cellule, pleine de gens (et avec elle en plus) n’avait pas amélioré ma condition. Je comprenais Liam. Je le comprenais mieux que quiconque maintenant que je savais ce qu’il avait subi en plus long sur le temps. Restant assise dans ma salle de bains, à fixer le vide, j’étais emportée par le néant, disant à tout le monde de ne pas m’emmerder avec mes mots suite à la dispute avec mon frère. Pourquoi est-ce que je l’avais fait ? Je n’en avais aucune idée. Mon bras plâtré, mon égratignure sur le visage, mes griffes sur le bras. Je me suis infligée tant de souffrances pour en final ne pas me sentir mieux. Quand je n’avais pas bien auparavant, je sortais, je grimpais dans les arbres, je prenais l’air mais là, je ne pouvais pas, je ne pouvais plus avec ce maudit plâtre. Je ne voulais voir personne, je ne décrochai pas le téléphone et je me sentais mal de lui faire subir ça. Liam. Je commençais à éprouver des sentiments très forts pour cet homme, deux semaines après que nous nous soyons mis en couple. Mais je me sentais bien auprès de lui. C’est comme s’il aspirait tout mon mal être pour le remplacer par un sentiment de bien-être absolu. En plus, il baisait comme un Dieu. Hm. No coment. Je ne vais pas parler de ma vie sexuelle comme ça voyons. Non, pas sans avoir bu d’abord. J’allais me trainer dans le bain pour m’y noyer – grand projet dans la journée – quand j’entendis mon portable sonner. Putain. Je veux voir PERSONNE. Lilladys. Bon ok. Je décroche alors pour lui ouvrir la porte et la voir monter quelques minutes. Elle me regarde choquée et je me contente de m’appuyer contre la porte pour lever mes yeux agacée. « J’ai frappé dans un mur. » Je n’avais pas envie de parler. Et je savais que Lil’ avait du mal à piger certains trucs… Mais là… |
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