Je me déteste. Je déteste ma vie enfaite, je déteste ce que je suis devenue c'est impossible de dire que j'ai réussi ma vie, elle n'est qu'un échec permanent. Tout ce que j'entreprends foire au bout d'un moment. J'ai parfois des envie noires, des pulsions de désespoirs mais je suis trop lâche pour tenter quoique se soit. D'après mon psy c'est tout à fait normal, après un accident impliquant la mort d'un proche on a toujours du mal à se reconstruire. J'ai tué ma soeur dans cet accident, on me dit que j'ai déjà été punie pas la peine d'en rajouter, j'ai fait 4 ans de coma.. ma punition a été lourde. Moi je trouve qu'elle ne l'est pas, j'avais écrit ce stupide livre pour que l'on me déteste, au lieu de ça, les gens m'adorent, ils m'arrêtent dans la rue et me demande de signer des autographes. Je le fais, avec le sourire en plus, je fais mine que cette vie de célébrité me plait, elle me répugne enfaite, je ne suis même pas libre de mes propres mouvements. Mais je ne me plains pas, combien de personnes rêveraient d'être à ma place ? Je ne les compte pas c'est tout simplement impossible.
Aujourd'hui j'ai appris la nouvelle qui allait bousiller juste un peu plus ma vie. Me faire perdre l'homme que j'aime, et me donner une réputation.. je ne sais même pas quelle réputation. Je n'ai pas envie de savoir, les journaux vont se lâcher sur moi dès qu'on commencera à voir mon ventre s'arrondir, pourtant il est hors que question que quelqu'un sache, je ne veux pas, je refuse, je ne le dirais à personne, une personne est au courant, deux, peut-être une de plus et encore je ne suis pas sûre. C'est Lera qui l'a appris avec moi lorsque nous sommes allées à l'hôpital pour une prise de sang, ayant beaucoup de retard, le test indiquant négatif, il fallait que je sache e que j'avais, et c'était bel et bien un fétus dans le ventre. Et je fais comment moi pour vivre avec un truc comme ça ?
Je ne suis pas prête, mais je ne veux pas le tuer j'ai fais la leçon de moral à Ciara il y a peu de temps. Elle l'a tout de même fait, moi j'en suis incapable, c'est vivant, ça vient de Peter et moi.. comment le tuer sans importer un bout de moi avec lui ? Pourtant Peter n'en veut pas, il me l'a clairement dit, et je me vois mal assumer le rôle d'une mère célibataire et seule. Je ne pourrais jamais, c'est juste impossible, je ne suis pas prête, j'adore les enfants, mais je ne veux pas être mère à 22 ans. C'est hors de question, j'ai passé récemment plusieurs années dans le coma, je n'ai pas eu le temps de voir comment on s'occupait d'un gosse, je n'ai plus mes parents pour m'aider, ils me haïssent.
J'ai raccroché, le téléphone est tombée sur mon lit, j'ai dis à Peter que je voulais sortir ce soir sans lui, je crois qu'il s'inquiète sur mes intentions. Tant pis. Je suis majeure et assez grande pour faire ce que je veux. Je lui en veux de ne pas aimer cette chose que je porte en moi. Le nom bébé est à proscrire, il est hors de question que je m'attache à ce machin, je ne sais pas encore ce que je dois faire, le garder ou l'abandonner aussi lâchement parce que je ne suis pas capable d'assumer mes responsabilités ? Quelle merde je fais, je suis carrément lâche, mais je sais que si je le laisse à adopter il sera surement plus heureux, enfin je ne sais pas..
Je saisis mon portable à nouveau, je pianote dessus proposant à Lera de sortir, elle est la seule que je veux voir, elle est là pour moi.. et je me sens moins seule avec elle. Après avoir convenu une soirée plutôt arrosée je me change, troquant ma tenue de sport pour une petite robe noires plutôt simple mais très courte. Je prend une douce avant, je ne m'y attarde pas, cependant je reste perplexe, je me regarde en sous vêtements dans mon miroir pour voir si l'on voit quelque chose, rien du tout. Pourtant j'ai l'impression d'être déjà grosse. Suis-je folle ? Je ne sais pas. Je laisse mes cheveux longs détachés, j'enfile cette robe et je mets des talons noirs aussi. Le noir est la bonne couleur ce soir. Je sors à l'épicerie d'en bas de ma rue, avec des lunettes de soleil, la nuit n'est pas encore totalement tombée. Je ne pense pas avoir été reconnue, les gens n'ont pas l'habitude de me voir dans cette tenue, lorsque je m'y rend c'est en jogging débardeur, rien de sexy. Je prends deux bouteilles, une de vodka, l'autre de rhum. Je les fourre dans mon sac et je pars attraper un taxi pour retrouver Lera. Une fois en bas de chez elle je l'attend devant chez elle, j'ouvre comme une désespérée une bouteille, vodka. Je ne suis pas habituée à boire pour boire, boire pour oublier. Demain je sais que j'en serais malade, mais ce soir et demain sont deux moments différents. Lera arrive, toujours aussi jolie. Je sors l'autre bouteille et je lui tends. - J'espère qu'elle t'ira en meilleure amie !
I got a feeling that tonight's gonna be a good night Ft. Bliss & Lera
J’attrapai mon paquet de cigarette et allai me placer près de la fenêtre que j’ouvris préalablement. Je ne parvenais toujours pas à y croire. Mon cerveau ne semblait pas vouloir digérer l’information. Je m’allumai une cigarette. Hier soir j’avais fêté l’anniversaire de Pace, mon…je ne savais d’ailleurs pas comment je devais le nomme. Qu’en était-il de notre relation aujourd’hui ? Dans le passé nous avions été amis, mon seul, puis meilleurs amis et enfin nous étions sortis ensemble. Une relation platonique, étant très jeune à cette époque mais l’attachement que nous nous portions était sans limite. Presque malsain. Attachement qui était toujours d’actualité, j’en étais certaine, du moins de mon côté. Il était de ces personnes qui m’avait profondément marquée et dont je ressentais le manque en leur absence. Lera et Pacey. Pacey et Lera. Une évidence. Je me demandais tout de même où nous en étions…Ayant été celle qui l’avait abandonné, je ne pouvais décemment pas exiger la place qui m’avait jadis appartenue. De l’eau avait coulé sous les ponts, il avait rencontré d’autres personnes et fait ses propres expériences. J’étais d’ailleurs heureuse qu’il choisît de passer cette soirée en ma compagnie plutôt qu’avec quelqu’un d’autre. J’espérais que cela voulait dire que j’avais encore une place de choix dans son cœur, comme il en était pour moi. Je lui fis à manger et nous passâmes un moment très agréable. Sur les coups de minuit, alors que mon ami s’était assoupi du fait de sa journée sans doute chargée, je m’étais mise sur l’ordinateur et mon…Hadryin vint me parler, me disant qu’il avait une nouvelle importante à m’annoncer. Je ne prenais totalement conscience du fait que nous fussions un couple. C’était tellement soudain…enfin pour moi. Je n’avais jamais songé à me remettre avec quelqu’un depuis le désastre de ma précédente histoire. Je ne le voulais pas d’ailleurs. Pourtant…nous y étions. Je ne parvenais toujours à y croire. Une autre information que mon cerveau refusait d’enregistrer et comme la première, elle avait un rapport direct avec Hadryin. Je détestais cette place toujours plus grande qu’il prenait. J’avais beau essayer de me contrôler, mais le moindre mot de sa part entrainait directement une réflexion. Je ne voulais pas de ça. Je ne voulais plus de ça, rectification.
J’écrasai rageusement le filtre de ma cigarette sur le cendrier et jetai un bref regard sur mon portable. Bliss ne tarderait pas. Je me levai donc et allai me préparer pour mon amie. Cela m’avait plus que surprise qu’elle me demande de l’accompagner boire, ce n’était pas dans ses habitudes. Elle n’était pas de ceux qui noient leur chagrin, leur frustration ou encore leur colère dans l’alcool, loin de là. Toute fois je la comprenais, après une telle nouvelle, il était normal qu’elle ait besoin d’un remontant. Néanmoins, je me demandais ce qu’elle comptait faire désormais, si elle en avait parlé à son petit-ami et la décision qu’ils avaient pris. Situation compliquée, plus encore avec ses entrainements, son film en projet et sa notoriété sans cesse grandissante. Nul doute qu’elle était perdue dans tout cela et je ne pouvais malheureusement pas grand-chose pour elle, mise à part être là pour elle, comme toujours. Je me positionnai devant mon armoire, à fixer mes vêtements sans savoir quoi choisir. Après de longues recherches et hésitations, j’optai finalement pour des collants sombres, une robe en laine de la même couleur arrivant à mi-cuisse et des bottines à talon. Tenue simple et décontractée. J’étais prête. Environ une demi-heure plus tard, l’on sonnait à ma porte, attrapant une veste et un sac dans lequel je fourrai personnel, j’allai ouvrir à une Bliss divinement habillée me tendant mon présent.
« Merci c’est parfait ! J’adore la vodka ! »
Je me battis durant quelques minutes sous le regard amusé de mon amie. Lorsque je réussis enfin à l’ouvrir, je poussai un petit cri de victoire puis portai la bouteille à la bouche. La première gorgée fut une réelle délivrance, j’ignorais à quel point cette brûlure m’avait manquée.
« Dis donc, t’es sacrément bonne ce soir ! »
Je la regardai de haut en bas puis passai mon bras dans le sien l’entrainant vers le taxi. Nous nous installâmes et après avoir trinqué à cette soirée, nous nous mîmes à boire. Puis chantonnâmes « I have a feeling that tonight is gonna be a good night », nos bouteilles pas loin de notre bouche. Nous désirions à tout prix l’oubli et quoi de mieux que de l’alcool pour ce fait ! En outre, j’étais en très bonne compagnie ce soir, que demander de plus ?
La vodka (du polonais : wódka, russe : водка, bulgare : водка ; signifiant « petite eau ») est une boisson alcoolisée incolore dont l'origine se situe en Pologne1,2. Il s'agit généralement d'une eau-de-vie de pomme de terre ou de céréales, mais d'autres matières premières peuvent être utilisées.Elle est devenue l'alcool national de nombreux pays (Pologne, Russie, Finlande, etc.)1. Entre 4 000 et 5 000 marques de vodka sont présentes sur le marché. Aujourd'hui, on produit de la vodka dans de nombreux pays, à la fois dans les pays traditionnellement producteurs mais aussi dans la plupart des pays consommateurs d'alcool. La vodka est le premier alcool fort consommé dans le monde avec un peu plus de 500 millions de caisses de 9 litres en 20054. La vodka se retrouve dans la composition de nombreux cocktails., Merci wikipédia.
Je sourcille en regardant cela sur mon smartphone dans le taxi qui me mène chez mon amie. Je regarde ma bouteille, je suis déjà bien tentée de l'ouvrir, mais en regardant le chauffeur, je me dis qu'être accompagnée d'une amie c'est mieux. Sa tête de pervers me regarde dans le rétroviseur, c'est assez perturbant, du coup je me réserve pour la venue de Lera dans l'auto. D'ailleurs on ne tarde pas à arriver devant chez elle, je lui envoie un sms la prévenant que j'étais en bas et que je l'attendais avec le taxi.
J'ai encore du mal à me dire que je suis enceinte. Que j'attends un enfant et que cette enfant, même s'il n'était pas vraiment désiré a été conçu avec amour. Je ne fais pas l'amour avec peter juste pour le sexe ! Je l'aime, beaucoup trop d'ailleurs et c'est surement pour cela que je vais boire, que je veux boire ! Je veux absolument oublier un tas de chose ! La première bien sur la plus évidente, je suis enceinte. Je ne suis pas prête, j'ai sérieusement la trouille et je me demande ce qu'il va m'arriver avec cette grossesse. La deuxième Peter m'a clairement dit qu'il ne voulait pas du bébé. C'est horrible car je dois choisir entre l'amour de ma vie et un enfant que nous avons fait tous les deux. Certes il est près à assumer mais moi je ne suis pas prête à lui imposer une telle chose ! Je m'en voudrais et il finirait par me le reprocher. Et la troisième chose c'est la célébrité. J'ai besoin d'oublier que je vais surement me faire harceler dans la soirée par des paparazzis en quête d'un scoop. Oui une auteure se soulant c'est un scoop.. ils vont surtout en profiter pour m'inventer des problèmes. J'ai presque hâte de lire ce que demain on dira sur moi.
J'attends Lera qui ne tarde pas. Elle est sublime, comme toujours, j'ai toujours envie son visage et ses traits fins et distingués. Je lui tends sa meilleure amie pour la soirée. Elle a accepté de venir avec moi dans ce moment de dépravation, alors il lui en fallait bien une ! Elle est au courant pour le bébé, elle sera la seule, je ne veux personne d'autre au courant, les boulettes ça arrive trop vite et après on apprend que je suis enceinte par les magasines, non merci. Je rigole en voyant Lera se battre avec sa bouteille pour l'ouvrir. Elle finit par y arriver et tend sa bouteille en l'air en signe de victoire ! J'en ris d'autant plus. Les 4 ou 5 gorgées que j'ai bu me font déjà effet, il est vrai qu'il ne me faut pas grand chose. Je n'imagine même pas la fin de la soirée lorsque les bouteilles seront vides. Lorsqu'elle en boit je le suis. Je grimace, pourtant j'ai l'impression que la brûlure que l'alcool fort provoque dans ma gorge puis en descendant me soulage d'un tas de choses ! Nous prenons place dans le taxi, je lui demande de rouler, j'ai largement de quoi le payer alors il ne discute pas. Il exécute. J'éclate de rire au compliment de Lera. Bonne c'était surement le but, ne pas ressemble à la fille que je suis.
- Ouai ! Ce soir je veux être sexy ! Tu es pas mal non plus !
Je rigole, oui oui je suis déjà sous l'effet de l'alcool. Je bois plusieurs gorgée, Lera me demande le programme, je fais mine de réfléchir, je n'en ai pas vraiment de plan, de trucs de prévu, on va où l'alcool nous mènera et ou le taxi voudra aussi, il finira bien par en avoir marre de nous. - On s'occupe d'elles - indiquant nos bouteilles - et on s'arrête et sort du taxi quand elles sont finies !
Je me rapproche d'elle pour chuchoter.
- Puis on part sans payer pourquoi pas !
Je lui fais un clin d'oeil. Même bourrée je ne suis pas sûre d'en être capable ! - Ready alors ?
I got a feeling that tonight's gonna be a good night Ft. Bliss & Lera
Cette nuit, on oubliait tout. La célébrité de Bliss. Mes problèmes. Mes angoisses. Hadryin. J’étais consciente que ceci n’était qu’une fuite de plus mais qu’importe, j’avais fait cela toute mon existence, une nuit de plus ne changerait rien à mon palmarès. D’ailleurs aussitôt dit, aussitôt fait, j’avalai une autre gorgée de ma boisson. Une brulure. Une agréable brulure dans ma gorge. Je commençai à me sentir un peu mieux. C’était pathétique de dire qu’il n’y avait que les boissons alcoolisées ainsi que les produits illicites me permettaient encore de sourire. J’avais jadis tout perdu. Tout. Mon petit-ami. Mon enfant. Notre enfant. Ma plus grande erreur. Je n’avais su le protéger, mère indigne que j’étais. Il nous aurait permis à Gareth et à moi d’avoir la vie de famille que nous avions toujours rêvée. Plus moi que lui à vrai dire. Qu’importe. Tout cela était derrière moi désormais. Enfin, cela aurait dû pourtant j’étais sans cesse hantée par ça. L’annonce de la grossesse de Frankie et celle de Bliss n’avaient faits que ranimer ces souvenirs que je pensais à jamais enfouis. Comme quoi il ne fallait jamais dire jamais. Je bus. Encore. Une seconde gorgée. Une troisième. Une quatrième. Se noyer dans la vodka, il n’y avait franchement rien de mieux pour oublier. Je me mis à rire à la réplique de Bliss. Au fond il n’y avait rien de drôle, sans nul doute qu’en temps normal je me serais contentée d’esquisser un sourire, mais pas ce soir. Je ris à gorge déployée. Le chauffeur de taxi dut certainement sa demander quel genre de folles avaient-ils accepté dans son taxi. Peut-être s’était-il même mis à craindre pour sa sécurité, on ne savait jamais ce que deux échappées d’asile imbibées d’alcool étaient capables de faire. L’arrêter dans un coin sombre, l’attaquer puis s’emparer de sa recette avant de détaler comme des lapins. Ou bien l’abandonner quelque part et prendre le véhicule, griller des feux, faire des courses-poursuites avec la police à la Bonnie et Clyde. La vodka faisait effet, après tout ma bouteille était déjà presque vide. Quand je buvais, je ne le faisais pas à moitié, autant bien faire les choses non ? Bliss me proposa que nous partions sans payer, je savais qu’elle était à moitié sérieuse seulement mais moi j’avais très envie d’essayer. Qui n’avait jamais fantasmé sur le fait d’aller dans un restaurant, de préférence chic, de manger puis au moment de régler l’addition, de se tirer ? Quelle excitation cela devait être !
« Oh oui, partir sans payer ! »
Je tentai de parler doucement pour que le chauffeur ne m’entende pas et je gloussai de mon effort, encore une fois il n’y avait rien de drôle mais dieu que la vodka pure rendait tout comique. Je n’étais pas encore saoule, plutôt stade de « joyeux compagnie » mais la nuit ne faisait commencer ! Sachant que Bliss n’aurait pas le courage, de le faire, je pris les initiatives. Après une course d’un long moment durant lequel que nous avions vidé nos bouteilles, du moins c’était mon cas, je demandais au chauffeur de s’arrêter immédiatement. Il s’exécuta, sûrement ravi de se débarrasser de nous.
« GO ! » criai-je.
J’ouvris rapidement ma portière et fonçai, entrainant Bliss avec moi, pas question qu’elle se dégonfle. Lorsque le conducteur comprit notre manège, il s’extirpa lui aussi du véhicule pour se lancer à nos trousses, un peu tard, nous avions déjà de l’avance. Je courrais encore et encore. Mes poumons brulaient mais je n’en avais que faire. Mon cœur battait cent à l’heure. Mon sang bouillonnait à m’exploser les veines. Qu’importe, je me sentais en vie. En vie. C’était la première fois depuis un moment. Ah, dieu que c’était agréable ! Nous courûmes encore un moment, notre poursuivant ne voulait pas laisser tomber. Repérant une ruelle sur notre droite, nous nous y engouffrâmes, nous plaquâmes contre le mur. Je retins ma respiration alors que le chauffeur s’approchait un peu plus de notre cachette. Je n’avais pas peur, mon tau important d’adrénaline m’empêchait de ressentir un tel sentiment, pour le moment du moins. Lorsque celui-ci sera revenu à la normal, je regretterai incontestablement de m’être comporter de la sorte. En fait, j’étais sûre que non. Lorsque les bruits de pas parurent s’éloigner, je patientai quelques secondes pour qu’ils le soient complètement puis sortis discrètement la tête pour vérifier qu’il n’y avait plus personne. Bingo. Je me laissai glisser contre le mur en riant.