✱ NOM/PSEUDO : century sex, charlie.
✱ ÂGE : 17 ans, encore !
✱ J'HABITE : en France :3
✱ PERSONNAGE : inventé, ma petite Shell qu'on aime tous tant
✱ CODE : OK par Romy
✱ UN PTIT MOT? euh.. le bac arrive, je sais, j'suis une grosse débile méga inconsciente o/

Tu vois, c'est pas que c'est dur à expliquer, c'est que c'est inexplicable. T'es là, devant ton miroir, tout le monde te répète que tu es belle, que t'a tout pour plaire, que ton corps est parfait mais rien n'y fait, t'y crois pas. Pas un seul instant. Tu pense que les gens sont hypocrites, et qu'ils disent ça pour te rassurer, pour faire en sorte que tu te sente mieux mais c'est pas comme ça que la confiance en sois va revenir. Toi t'es là, devant ton miroir et tu pense. Tu te trouve grosse, moche, affreuse, et le fait que tu n'ai pas de copain n'arrange pas vraiment la chose. J'ai commencé à me trouver grosse quand j'ai regarder des chaines où des mannequins défilaient, ses filles plus sublimes les unes que les autres, tellement belle, tellement maigre. Elles ont l'air si parfaite ; leur petit sourire dessiné, leur traits tracé, leur vêtement idolé. C'est fou comme elles peuvent être belle et bien entouré, alors que toi t'es là, devant ton miroir et que tu te dégoute. Imagine la chose la plus écoeurante pour toi .. tu la visualise là ? Maintenant essaie de te rendre compte que cette chose affreuse, c'est toi. Ouais .. je sais. Je n'essayais pas de maigrir, de me rendre malade ni même de changer ma façon d'être ; j'essayais juste d'être parfaite, et je sais que c'est presque impossible quand on part d'une .. chose telle que moi. J'ai alors souhaité maigrir. Je vomissais les repas, je me forçais à rien avaler, j'essayais comme je pouvais de perdre du poids et puis un jour, à force, ma mère s'en ai rendu compte. Elle a pas vraiment chercher le pourquoi du comment, je me suis sentie traité comme une folle quand elle m'a ammené chez le psychologue. Il a diagnostiqué un cas d'anorexie lègére, alors je suis pas resté bien longtemps en centre. Là bas les gens sont cools, et gentil ; si tu passe tout ses tests, ses médicaments et tout ces autres trucs. Tu vois des gens qui pensent comme toi, qui savent pourquoi tu fais ça et qu'ils le font aussi. C'est en les voyant parfait que j'ai compris qu'en fait, c'était pas par rapport aux autres que je voulais être parfaite mais juste par rapport à moi, et pour moi. Peu à peu j'ai repris confiance en moi, et je suis sortie de plus en plus souvent, me retrouvant avec des types presque différents tout les soirs, en continuant évidement mes études. Et puis les études m'ont énervés, et puis les problèmes de coeur sont arrivés, et puis je suis tombé amoureuse. Ouais, je suis tombé amoureuse.. moi qui était censé ne pas avoir de coeur, moi qui refusait l'amour, je suis tombé amoureuse, ou l'amour m'est tombé dessus, sauf que cet amour ne voulait pas de moi.

L'amour. L'amour ça vous ronge, ça vous tue. Ça fait des petits morceaux de vous, comme si vous n'étiez rien qu'un cookie qu'on mange. Ça vous prend, et ça vous détruit. Dans mon cas, ça m'a amené ma fille, Ludmila, mais hélas, cette bonne nouvelle est venue sans père. J'étais à l'époque en couple avec une femme, et puis elle m'a quitté, alors j'en baisais une autre, et puis j'me suis fais baisé. Un connard, ouais, un connard. Je suis tombé enceinte et puis.. au bout de quelque temps, j'ai décidé de déménager. J'ai trouvé ça mieux, pour moi, pour le bébé, pour ma vie et mon futur. Je pensais que tout allait bien aller, une fois là bas, mais c'était pire. Une vraie descente aux enfers. J'avais pas d'argent, j'avais un appartement minable et j'aurais jamais eu assez d'argent pour payer l'accouchement, jamais. J'ai lutté pendant un moment, et puis je me suis réduite à appeler mes parents, ouais, j'ai appelé mes parents. Sur le coup, j'avais honte, je ne savais pas quoi leur dire, et puis quand ma mère a décroché, j'ai fondu en larme. Le son de sa voix, lui avouer que j'étais enceinte, lui dire que l'enfant n'avait pas de père, que je n'avais pas de copain, que j'avais arrêté les études, que je voulais pas tant que ça de ce bébé, que j'avais envie de mourir, et tout pleins de chose qui sont affreuses à entendre pour une mère, surtout venant de sa propre fille. Finalement, elle est venue me chercher et m'a ramené en Angleterre. Là bas, elle m'a aidé avec le bébé, elle m'a fait faire des des cours pré-natal , elle a tout fait pour que ce bébé aille bien, même jusqu'à me trouver un travail, un appartement, et tout ce que je devais avoir pour me sentir bien. Si je suis si bien aujourd'hui avec Ludmila, c'est seulement et uniquement grâce à ma mère. Juste pour elle, parce qu'elle a tout fait pour moi, et je lui en suis totalement reconnaissante. J'ai refais ma vie là bas, et je suis à nouveau tombé sur l'amour.. encore une fois.

Il était le directeur, et j'étais la secrétaire, quelque chose de plutôt banal, rien ne nous destinait à nous rencontrer, en fait. Il était au dernier étage, et moi j'étais au rez de chaussez, je recevais les appels, je faisais les photocopies, je prenais des rendez-vous avec les secrétaires de ses secrétaires et je rapportais les cafés aux clients qui avaient rendez-vous avec ces mêmes secrétaires qui travaillaient pour des secrétaires. Une grosse boite, et pour atteindre cet homme, ce grand homme, il fallait s'y prendre au moins six mois à l'avance, si ce n'était pas plus. On passait d'abord par une secrétaire, puis une autre, et encore une autre, puis on arrivait à son conseillé, et à la secrétaire première, et puis par tout un tas de personne, pour finalement avoir rendez-vous avec lui, après trois ans de démarche et six mois d'attente. L'homme tout en haut, impossible à rencontrer, hors mis avec du piston, en fait. Pour dire vrai, je m'en moquais, j'avais mon boulot, j'étais payer, et je pouvais nourrir ma fille, je pouvais payer mon loyer, ainsi que mes factures, j'avais ce qu'il me fallait. Un soir, j'étais sortie avec des amis, à une soirée anniversaire. En général, j'aimais pas laisser Ludmila, parce que finalement je m'y étais attaché à ce petit bout, mais ma mère m'avait dis que ça me ferais du bien, alors j'ai écouté, et je suis sortie. Ce soir là j'ai rencontré un certain Alejo Kruz. Un brésilien qui avait une grande entreprise, il était sympa, amusant et charmant. Rapidement, on a appris à se connaître, et cette soirée avait été géniale pour moi, finalement. Et puis le lendemain, le quotidien, le boulot, métro, dodo. Et bizarrement, un beau jour, ce Alejo est apparu devant moi, à l’accueil de l'entreprise où je travaillai déjà. Il m'a sourit, et m'a dis de prendre une pause. J'étais gênée, surtout que je ne pouvais pas prendre de pause, et finalement.. il m'a dis que c'était lui mon patron, et qu'il m'autorisais. J'étais assez surprise.. et puis passons les détails, on s'est retrouvés à faire l'amour sur son bureau de milliardaire, et six mois après il me demandais en mariage. Il a appris le jour même que j'avais une fille, mais il s'en moquais, il disait que ça le gênait pas. On s'est vite mariés, très vite, trop vite. On s'est aimés, et puis au bout de peu de temps, sont venus les infidélités de sa part, il couchait en fait avec toutes ses secrétaires, mais il cherchais une femme surtout pour faire bien devant les gros clients, pour réussir à avoir une famille pour rendre fiers ses parents. Alors voilà, je me suis retrouvé en tant qu'une sorte de roue de secours, et puis l'amour pour lui s'est effacés, on ne faisait plus l'amour mais on baisais, on se parlait à peine, on ne s'inquiétait plus l'un pour l'autre, et puis un jour j'ai voulu moi aussi retrouvé mes plaisirs, et je suis sortie pour coucher avec un autre, sauf que j'ai regretté dès le lendemain. En rentrant, j'ai trouvé ma fille pleine de bleu, qui me tendais une lettre écrite de la main de son beau père, une lettre qui disait que si je recommençais, elle n'allait pas avoir que des bleues sur le corps. Ce jour là, je m'en suis voulue terriblement. Le soir, on a parlé, enfin.. il m'a surtout prévenu, pas de divorce, pas de parole, pas de sexe extra conjugale, en gros, j'étais à lui, et il avait tout les droits sur moi, quant à moi.. j'avais le droit de me taire si je voulais que ma fille vivent bien. Alors je suis devenue une femme objet, une femme poupée, une femme à baise, une femme qui se faisait presque violée parce qu'elle ne voulait pas de cette vie, je voulais le quitter, mais impossible. Alors je joue la femme parfaite, je joue la mariée comme je le peux, parce que je n'ai pas d'autre choix, et parce que je le fais pour ma fille. Finalement, l'amour blesse, qu'il soit passionné ou qu'il soit perdu. L'amour. L'amour ça vous ronge, ça vous tue. Ça fait des petits morceaux de vous, comme si vous n'étiez rien qu'un cookie qu'on mange. Ça vous prend, et ça vous détruit. Dans mon cas, ça me fait vivre malheureuse, mais pour ma fille, juste pour elle, Ludmila.