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poke me if you can - Amélia&Clyde i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 26 Mar - 15:45 | |
| Amélia & Clyde Les événements de ces dernier mois avaient changé ma vie entière. Hadryin avait été le premier à m’abandonner suite à ses problème avec la justice il avait quitté San Francisco et probablement les Etats-Unis aussi, je n’avais aucun moyen de le contacté et lui ne prenait même plus la peine de me donner de ses nouvelles, je nous croyais beaucoup plus proche que ça au fond même si je ne l’admet pas ça me faisais mal, surtout quand Leïla sa demi-sœur avais aussi quitté San Francisco, je me doutait qu’elle retournerais chez son père, mais mon instinct me disais qu’elle avait surement dû retrouvé Had je ne sais ou. Je m’étais retrouvé seul du jour au lendemain et je ne savais pas à quel point cela allait être vrai quelque jours plus tard, j’entendais encore la sonnerie du téléphone retentir dans tout l’appartement, la voix de l’infirmière m’expliquant ce qui c’était passé, je me voyais filé à toute allure direction l’hôpital, il me semble que je n’avais jamais courus aussi vite de toute ma vie. Durant plusieurs semaine, j’avais carrément stoppé ma vie, je passais ma vie à l’hôpital, je ne parlais plus à personne je ne donnais plus de nouvelle, plus de signe de vie, je vivais seulement et uniquement pour eux. Un client me tira de mes rêveries en me commandant un Blue Lagoon, cela faisait à peine quelques semaines que je travaillais au Manchester, je connaissais déjà la composition de tous les cocktails sur le bout des doigts et je pouvais même les faires les yeux fermés, il ne me fallait à peine une minute pour servir le Blue Lagoon au client, et les commandes s’enchainaient par la suite. Le groupe de ce soir était plutôt bon, même si la chanteuse enchainait les mauvaises notes, mais personne ne semblait le remarqué. Je regardais l’heure à ma montre, je finissais le service dans un peu plus d’une heure et le temps me semblait long, je dormais peu ces derniers temps et la fatigue se faisait ressentir au travail. Je tournais la tête vers l’entrée est une jeune demoiselle retint mon attention, je connaissais ce visage, mais j’ignore d’où, j’y réfléchis pendant quelques minute et la réponse me sauta aux yeux, la demoiselle de facebook. Facebook ou le nouveau moyen de faire des rencontres haha. Elle s’approchait du bar, je lui souriais « Que puis-je pour vous mademoiselle ? »
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| | | | Lun 26 Mar - 20:35 | |
| J'étais assise par terre depuis environ deux heures pour dessiner les croquis de la collection en connexion Skype avec mon assistante en essayant de lui montrer mes esquisses. Nous devions la rendre avant les prochains défilés parce que sinon les investisseurs ne seraient pas trop contents. « Tu parierais sur les motifs floraux ? Lui demandai-je tandis qu'elle approuvait. J'aurai plus dit du cuir. » Je finis donc par hausser les épaules avant de me lever pour détacher mes cheveux et checker mes sms. Pas d'appels, pas de messages. Fuck ! Quand t'as pas d'amis, prends un curly. Sauf que je suis un peu à court de curly. Non, j'avais plutôt besoin d'un verre ou de la bouteille. Depuis que je suis dans cette ville, je m'ennuyais. Certes, j'avais réussi à monter ma petite affaire mais bon, cela n'irait pas bien loin si on n'arrivait pas à vendre. Ah mais je ne pouvais pas me permettre de faire faillite. Bon faillite est un bien grand mot puisque certaines stars portent mes robes (amen me direz-vous) et que je me relevai constamment. Karl a bien dit que j'avais du talent non ? Allez ma fille, ne lâche rien. Va dans un bar, baise un inconnu et reviens en rampant à la maison avec la possibilité d'avoir attrapée une MST. Sauf que je n'ai pas couché avec quelqu'un depuis... une éternité. Trop coolsme non ? Je finis par défaire mon jogging et mon tee-shirt ample pour passer une robe très courte, très près du corps, des talons et un collier quelconque. Wahoo. J'ai l'air d'une fille. Enfin, j'ai un vagin et des seins donc je suis bel et bien une femme. Séduisante, je crois. Après avoir chopée mon sac, mon blackberry et mon iPod, je me mis en route pour un bar. N'importe lequel.
Je marchai depuis un moment dans les ruelles de San Francisco quand je vis un néont lumineux afficher « Le Manchester. » Oh souvenir, souvenir. J'entrai donc pour donner mon manteau aux vestiaires avant d'entrer dans la salle. La musique n'était pas trop mauvaise. Quelques personnes semblaient même s'amuser. Mais qu'est-ce que j'en avais à foutre au final ? Rien du tout. Je me rapprochai du bar pour me hisser sur un tabouret quand le barman vint m'aborder. « Qui puis-je faire pour vous mademoiselle ? » Je levai les yeux pour rencontrer les yeux d'un charmant jeune homme. Je le regardai avant de me dire que je le connaissais. Deux secondes plus tard et son nom me revint en mémoire. « Clyde, dis-je finalement avec un grand sourire, on se rencontre enfin en chair et en os. » J'écartais une mèche qui me gênait pour reporter mon attention sur mon interlocuteur avant de me lever et de glisser près de lui pour murmurer à son oreille. « Pokes moi donc. Et une bonne vodka mais seulement si tu m'accompagnes. » |
| | | | Jeu 29 Mar - 11:37 | |
| Amélia & Clyde J’avais l’habitude de voir des têtes connus ici, après tout le Manchester était le bar à la mode du coin. J’évitais de trop me faire remarquer par les patrons, surtout que j’avais l’impression qui m’avais dans le collimateur pour je ne sais quel raisons, encore que j’avais appris il y a peu de temps que le bar appartenait à ce cher Kyler Hills, le fameux ex de Tamara, celui qui avais réussis à l’éloigné de moi et le même mec qui avais couché avec Denver. Oui, je devais bien l’avouer j’avais une dent contre ce types, je devais surement être jaloux à vrai dire. Ce mec avais réussis à avoir en un claquement de doigt (ou d’autre chose haha) deux demoiselles que j’aurais voulus avoir. Cette réflexion me fit penser à Tam’, depuis la mort de mes parents nous nous étions réconcilié et énormément rapproché, peut-être un peu trop j’affichais un sourire sans m’en rendre compte en pensant à la fameuse nuit ou nous avions couché ensemble et toutes ces nuits où j’avais dormis à l’hôpital parce qu’elle me l’avait demandé. Notre relation était étrange, on n’était pas ensemble loin de là, mais les crises de jalousie à répétition commençais à devenir pesante, selon ces dires j’avais juste l’impression d’être le plus parfait des salops et parfois j’avais juste envie d’en être un. Je gardais cet état d’esprit quand Amélia aka « Mademoiselle je suis une bombe sexuelle ambulante et je le vis bien » d’un coup j’ai eu l’impression que les trois quart du bar avait arrêté de vivre quand cette créature avait franchis le pas de la porte. Elle s’installa au bar et mis quelques secondes avant de me reconnaitre, je souriais deux fois plus quand la demoiselle s’approchais un peu plus de moi pour me faire sa commande. Sur le même ton que la demoiselle je lui rétorquais « Pour la première proposition je finis dans un peu moins d’une heure après je peux faire tout ce que tu veux de toi, pour le reste … » Je sortis deux verre et me saisis de la bouteille de vodka pour remplir les verres. Je fis glisser le shot vers elle « à la tienne ma belle » Avant de boire le verre je regardais autour de moi pour voir si le patron ne traînait pas dans les parages, on était autorisée à prendre un verre avec le client, mais valait mieux éviter.
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