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The one that got away [Clyde] i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mer 9 Mai - 19:08 | |
| J’avais tant de choses à lui dire. Mes résultats, ma fatigue encore plus importante, mes insomnies… Depuis que j’étais rentrée chez moi plus rien n’allait. J’étais seule, et j’avais l’impression que cela ne faisait qu’empirer ma maladie. Je prenais mes traitements matin, midi et soir et pourtant rien n’y faisait. C’est pour ça que j’étais allée faire ma visite de contrôle hier après midi. L’infirmière m’avait prélevée un peu de sang pour analyser ce qui clochait. Enfin en gros c’était pour voir si ma guérison était sur la bonne ou la mauvaise voie. Et comme je devais m’en douter. Les mauvaises nouvelles commençaient à tomber. J’avais voulu en informer Clyde, il me demanda de passer à la maison. On s’était encore quelque peu fighter sur le sujet Milo et Ciara, mais dès que je lui avais touché un mot sur la vitesse à laquelle ma maladie me rattrapait, il m’annonça que je devais venir chez lui. Enfin chez Ciara et lui. J’avais décidé d’appeler un taxi, vu que je ne pouvais plus conduire, c’était trop dangereux. Je n’avais plus mes capacités, ni ma vitalité… Il ne me restait rien. J’étais enfin devant sa porte, et je toquais péniblement mes trois coups sur le bois. J’avais la gorge serrée et sèche… J’étais mal. Et l’annoncer à Clyde était encore plus pénible pour moi. Je ne voulais pas voir son visage sombrer, il était tellement tout pour moi que je voulais le voir heureux jusqu’à la fin. Jusqu’à ma fin. Même si je savais que c’était impossible. Je serrais la feuille de mes résultats tellement fort que j’aurais pu la briser. Enfin, on vint m’ouvrir. J’avais déjà les yeux brillants, quand je baissais ma tête pour voir Clyde sur son fauteuil, encore. Je lui fis tout de même un petit sourire, parce que ne serait-ce que le voir, ça me donnait rendait heureuse.
« Salut Clyde… »
Il me laissa un espace pour rentrer, et je m’introduisais dans l’appartement, fermant la porte derrière moi. Je me penchais ensuite pour l’embrasser amoureusement. Il devait remarquer ma face blanchâtre et éteinte, mes cernes creusées… Je reculais tranquillement puis j’allais m’asseoir sur le canapé, serrant toujours ma feuille au creux de mes doigts. Je tremblais presque. Je ne savais pas comment le lui annoncer. Déjà que ça avait été un coup dur pour moi, j’avais l’impression de le revivre une deuxième fois en le lui annonçant. Une fois assise, une seule idée me vint à l’esprit. Pas de mots… Juste… Je lui tendis ma feuille. Il ne fallait pas être médecin pour comprendre ce qu’il y avait à comprendre. Il l’attrapa, et je me mis à attendre en silence, voyant ses yeux défilés sur le papier. Mon cœur battait dangereusement contre ma poitrine, et j’eus l’impression qu’il s’arrêta lorsqu’il leva les yeux sur moi. |
| | | | Jeu 10 Mai - 11:41 | |
| Tamara Ҩ Clyde « Near, far, wherever you are I believe that the heart does go on Once more you open the door And you're here in my heart And my heart will go on and on » Après une énième dispute à propos de Milo et Ciara, j’avais demandé à Tam qu’elle passe à l’appartement, la raison première parce que j’avais envie de l’avoir, mais surtout parce que ces résultat étais arrivé, je n’avais pas pu aller avec elle voir le médecin à cause de ma rééducation et aussi parce qu’elle ne voulait pas la plupart du temps. Je fermais mon ordi en soupirant, j’en avais ras le bol que toutes nos disputes en revienne à la même chose alors qu’aucun de nous deux n’avais à s’inquiéter sur l’autre. Je savais que jamais rien ne s’était passé entre elle et Milo et que jamais rien ne se passerais, mais ce type avais le don de me mettre en colère en moins de deux minutes, quand à Ciara sa resterais toujours un sujet épineux surtout après Las Vegas. Je chassais tout ça de mon esprit, une dizaine de minutes plus tard Tam se trouvait devant ma porte, je l’ouvrais et rien qu’a voir sa mine je savais pertinemment que les nouvelles étais très loin d’être bonne. J’affichais tous de même un sourire tandis qu’elle m’embrassait, j’avais toujours l’impression que c’était la première fois, j’avais du mal à me mettre en tête qu’elle était vraiment ma copine, qu’elle était vraiment amoureuse de moi, qu’elle était à moi. J’effaçais ce petit sourire niais tandis que Tam allais s’assoir sur le canapé.
Je pouvais lire dans son regard que les nouvelles n’étaient pas bonnes. Elle me tendit la feuille, je la fixais pendant une secondes avant de lire les résultats, je lisais attentivement un peu trop. Sans m’en rendre compte j’avais les larmes aux yeux, je relisais une deuxième fois puis une troisième fois en espérant que j’avais mal lu, mais non. Je relevais mes yeux humides vers ma belle, je me contentais de la regarder dans les yeux pendant une minutes sans rien dires, je ne pouvais rien dires de toutes manière. Je tendis ma mains pour qu’elle la prenne et la tirais vers moi afin qu’elle puisse s’asseoir sur mes genoux.
« Dit moi que ce n’est pas vrai … que c’est un cauchemar … Ca peux pas être vrai … »
Je chuchotais ces mots tout en la serrant contre moi. Dans d’autre circonstances, si je n’étais pas à moitié handicapés j’aurais tapé tellement violemment dans le mur que ce dernier se serais effondrés.
« Je t’aime »
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| | | | Jeu 10 Mai - 19:22 | |
| J’étais lâche. Je n’avais pas pu trouver les mots qui auraient pu convenir dans ce genre de situations. Mais personne au monde n’aurait voulu vivre un jour cette terrible vérité : qu’un jour, quoi que nous avions pu décider, on s’en allait… Et ce à jamais. Laissant les personnes qu’on aimait le plus dans ce bas monde, seules et isolées. J’avais peur pour moi-même, mais j’avais aussi peur des réactions des autres personnes. Et surtout celle de Clyde, le mec que j’aimais le plus au monde. Et c’est cette peur que je lu dans ses yeux lorsqu’il releva sa tête du morceau de papier. Rien que de voir ses yeux briller, ça me tordait le ventre. Je commençais à avoir la gorge nouée aussi. Bordel, la vie était trop dure. Il me tira sur lui, et je pris la peine de m’asseoir confortablement sur ses genoux tandis qu’il me demandait si c’était un cauchemar, si ça allait en finir. Je ne répondis rien du tout. Je me perdis dans ses yeux, alors que mes mains s’attardaient à lui caresser doucement ses cheveux. Là, je me sentais bien. Même avec cette foutue maladie et ma fin trop proche, je voulais rester là jusqu’à que mon cœur s’arrête. Son je t’aime me provoqua même des frissons, et pourtant il me le disait souvent. Mes doigts glissèrent sur sa joue que je me mis à toucher simplement. Mes lèvres s’étirèrent pour lui offrir un petit sourire en coin, léger mais sincère, alors que je le fixais amoureusement.
« Je t’aime… »
Et tout ça dans un souffle. Mais la tristesse se fit sentir dans ma voix. La tristesse de me dire que bientôt, je ne serais plus avec lui. Le nœud dans ma gorge était monté d’un cran. Je n’arrêtais pas de faire la fille forte, mais là, je n’en pouvais plus. Je sentis mes yeux me piquer, et je me mis à entourer son cou de mes bras et poser ma tête sur son épaule, arrêtant de le regarder pour regarder en face de moi. Ca y’est je commençais à pleurer. Mais en silence, et calmement. Je m’étais mise de cette façon pour ne pas qu’il me voit. Je pouvais dire au revoir à toutes les choses que je m’imaginais vivre un jour avec lui : avoir des enfants, une belle famille, partir à l’étranger… me marier. C’était fini. Mes doigts se resserraient sur son t-shirt, tandis que j’essayais de calmer le flot de larmes sur mes joues. Je ne savais même plus quoi dire. Moi qui avais toujours de la tchatche… La seule chose qui sortit de ma bouche et qui me sembla vraiment pathétique fut :
« Je veux pas te laisser… » |
| | | | Jeu 17 Mai - 20:52 | |
| Elle tentait tant bien que mal de dissimuler les larmes qui coulaient sur ces joues, j’essayais de retenir les miennes. Elle n’avait pas besoin de ça, pas besoin que je craque devant elle, ça allait lui faire plus de peine qu’elle n’a déjà. De plus, elle savait très bien mon point de vue la dessus, elle savait très bien que je me vois pas vivre sans elle ma vie n’aurais simplement aucun sens. Je voulais changer de sujet ou tout du moins lui remonter le moral, mais dans ces cas que dire ? C’est rien ça va passer ! Tsss, stupide monde. Ça se dit médecins et ce n’est même pas capable de soigner une maladie. J’étais en colère, tellement en colère contre le reste du monde, contre ceux qui était heureux et qui pouvait et allait vivre longtemps, ceux qui était amoureux et qui n’avaient aucune peine, je l’es détestais tous ces gens qui avais droit au bonheur pour toujours. Alors que moi, mon bonheur j’allais être contraint de le laisser partir. Depuis le temps que je l’attendais, on allait me l’enlever. Je caressais les cheveux de la belle « mon non plus je ne veux pas que tu me laisse … ». Je la faisais se redresser pour que je puisse voir son visage, j’essuyais ces larmes qui coulaient encore et souriais, ensuite je l’embrassais « Je te promets que je te ferais de ces prochains mois de ta vie un vrai contes de fée, fais-moi confiance » |
| | | | | | | | The one that got away [Clyde] | |
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