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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH KAYDEN GRAY ✱ Whenever we imagine something, it becomes a reality in another world.   79124 KAYDEN GRAY ✱ Whenever we imagine something, it becomes a reality in another world.   79124

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 KAYDEN GRAY ✱ Whenever we imagine something, it becomes a reality in another world.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Sam 17 Mar - 22:20


Kayden Shayne
Gray


✱ JOB/ÉTUDES : Ex criminel travaillant en collaboration avec le FBI
✱ SITUATION : célibataire
✱ ORIENTATION : bi
✱ ÂGE : 24 ans
✱ ORIGINE : San Francisco, USA
✱ AVATAR : Jared Padalecki
✱ GROUPE : Love


facebook
« enlève ton masque d'anonymous è.é »

✱ NOM/PSEUDO : Lexopedia
✱ ÂGE : Plus vieille que toi
✱ J'HABITE : En France
✱ PERSONNAGE : Inventé de mon petit cerveau
✱ CODE : [validé par nat]
✱ UN PTIT MOT?

JE PRENDS CONNAISSANCE DU FAIT QUE POH EXPLOITE SON JEU ÉGALEMENT SUR FACEBOOK ET QUE ME CRÉER UN COMPTE EST RECOMMANDÉ, QUE MON PERSONNAGE POURRAIT FIGURER DANS LES ARTICLES DE LA BLOGUEUSE TRUE LIE ET QUE J'AI PASSÉ LE TEST PSYCHOLOGIQUE POUR VENIR ICI AU PRÉALABLE
Lex
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 17 Mar - 22:20

this is my story
« Bad things happen fast, but you live through them slow ... and you fall apart for a long time after. »


Entendu parler du film, Il était une fois dans le Bronx ? Vous savez ce film de mafioso, où un gamin protège un ponte de la mafia et obtient son attention ? L'affiche pourrait être presqu'être celle de ma vie, enfin presque. Mais ne nous précipitons pas, ma vie n'a pas été toute rose ou sucrée, mais à la base, elle n’avait pas si mal commencé ! Ouais, j'ai vu le jour dans un quartier miteux de San Francisco, à la réputation pas des plus élogieuses. Mais Bayview reste dans mes veines. Je me pose sur le lit inconfortable de ce petit studio miteux, fourni par les costards cravates de l'agence. Pas comme ci, ils allaient fournir un duplex grand luxe, à un ex taulard encore en probation. Je ferme mes yeux, et je peux voir parfaitement le film de ma vie se déroulait devant mes yeux, les temps forts, les temps de grosses merdes et aussi mes erreurs de parcours, mes choix irréfléchies.

Soyons lucide, je ne me souviens foutre pas de ma naissance, ou des premières années qui ont suivis. Je sais juste ce qu'on m'en a raconté, pour être honnête, mon premier souvenir remontent probablement à mes cinq ans, mon père avait réussi à avoir son samedi pour m'amener voir un match des 49ners, ces derniers jouaient contre les Cowboys de Dallas. J'ai commis ma seule trahison pour ma ville, ce jour là, en tombant amoureux de l'équipe adverse, pleine de punch mais ce n'est pas là l'essentiel de cette journée. Ce qui fait que je m'en souviens avec précision, c'est que je n'avais jamais pu passer autant de temps avec mon père, ce dernier cumulant deux emplois pour pouvoir subvenir à nos besoins. Mais mon père était là, me souriant, un sourire fier sur les lèvres d'avoir pu offrir le luxe d'un match, et d'une glace à son fils. Cette après midi a été un souvenir merveilleux pour moi car un des rares souvenirs que j'ai de mon père. Cet homme fort, peu causant mais qui semblait aimé sa famille plus que tout, ce fils d'immigrés qui avait tant envie de ce fameux rêve américain. Il se berçait d'illusions mais à l'époque, je ne le réalisais pas. Mon père, c'était mon héros, celui à qui je rêvais de ressembler quand je serais plus grand. Pourtant, life is life and a fucking raging bitch et la jolie petite famille idéale bien que pauvre, allait connaitre son premier revers de médaille. Je me souviens de ma mère et de son ventre rebondi qui pleurait avec le téléphone contre elle. Du cortège, alors que la pluie s'abattait sur nous et que nous nous dirigions vers Saint Raymond's Cemetary. Du cercueil descendant lentement alors que ma mère versait toutes les larmes de son corps. Du retour dans notre petit appartement et de ma mère ne prenant pas le temps de m'expliquer que je ne reverrais plus jamais mon père, préférant s'enfermer dans leurs chambres. Je peux comprendre, le choc de perdre l'homme qui partageait sa vie mais à partir de ce moment là, c'est comme ci tout avait changé pour elle, et même l'arrivée, à peine quelques mois plus tard, de Kendall, ma mère ne retrouva pas le sourire. Alors du haut de mes tout juste six années, je me mis en devoir de m'occuper ma jeune sœur. Je veillais des heures sur elle, quand elle gazouillait dans son berceau à peine correct. Lui chantant, maladroitement, les comptines que ma mère m'avait chanté quand elle était heureuse.

- Dis, Kay, pourquoi Maman, elle dort tout le temps ? Ma jeune sœur me regardait avec ses beaux yeux bleus, brillant, et je ne savais pas quoi lui dire. Elle avait trois ans, mais je n'en avais que neuf. Comment lui expliquer que notre mère semblait avoir renoncé à vivre, se contentant à peine de faire les courses pour nous nourrir. Nous regardant avec une distance et presqu'une haine certaine au fond des yeux, surtout moi. Comme on me l'avait souvent dit dans le voisinage, plus je grandissais plus je ressemblais à mon père qui n'était plus. - Maman est juste fatiguée, Kenny. Mais tu vas voir, les choses iront mieux. Et honnêtement, je me mentais à moi même parce que je n'avais pas d'autres options. Je me devais de croire que ma mère finirait par sortir de cette transe. Maintenant, je réalise qu'elle avait sombré dans la dépression, et que nous n'étions que des fardeaux pour son esprit faible et malade. Est-ce que je peux comprendre les raisons qui l'ont fait renoncer à vivre, elle avait perdu l'amour de sa vie mais est-ce que je comptais être aussi faible qu'elle ? Certainement pas. Kendall avait besoin de moi, et quand elle a commencé le jardin d'enfants, je me faisais fort de l'accompagner le matin, et de venir la rechercher le soir. Ne pas laissez Mme Vollosky, la vieille russe un peu rêche qui s'était occupé de moi, s'en prendre à ma sœur, sans raison. J'avais vite réalisé que je n'étais pas non plus comme les autres enfants, différents. Je les trouvais inintéressant, et ils ne comprenaient rien de ce que je leur racontais, de ces livres que je dévorais le soir. Ma petite sœur était ma seule véritable amie, mais elle était différente de moi, peut être parce qu'elle avait toujours connu cette vie, elle s'en sortait avec plus d'optimisme et de naïveté que moi. Elle n'avait aucun de mal à se faire de petits camarades de jeu, alors que je m'enfonçais de plus en plus dans la solitude. J'avais douze ans, quand un de mes professeurs du collège, convoqua ma mère à mon sujet. Il voulait me faire passer des tests, et ma mère accepta avec indifférence, prêt à tout pour retourner se cacher dans notre appartement. J'étais prêt à parier que si je n'avais pas fait tout correctement, ma sœur et moi aurions probablement atterri dans un foyer d'orphelins. Le soir même, ma petite sœur se tenait devant moi, les deux mains sur les hanches et me faisait sa petite moue curieuse - Qu'est-ce qui se passe, Kay ? Je poussais un long soupir désemparé, avant de lui répondre avec bonne humeur, même si je n'avais pas le cœur à ça - Mon professeur à dit à maman que je dois aller dans une école spécialisé - Pourquoi ? - Apparemment, je n'aurais jamais de bonnes notes si je reste dans mon école actuelle. Ma sœur fronce de plus belle, ses sourcils, évidemment qu'elle ne comprend pas, moi même je me demande si j'aurais été apte à comprendre si je n'avais pas grandi plus vite que la moyenne. - Le professeur a dit que j'avais un ... Je tentais de chercher des mots pour expliquer à l'enfant qu'était encore ma jeune sœur - Je comprends les choses plus vite que les autres, du coup, je m'ennuie tellement que mon attention se focalise sur autre chose. Tu comprends ? Elle acquiesce avec une moue sérieuse, qui me met du baume au cœur, Kendall a toujours été le petit clown de la famille. Celle apte à me faire sourire et qui ne laisse rien lui abattre son moral. - D'accord, alors tu dois aller dans cette autre école mais tu dois quand même continuer de m'accompagner à l'école, matin et soir, promis. Je relève les yeux sur elle et lui tant mon petit doigt - Pinky Promess.

Voilà comment, je rentre dans cette école pour petits génies, bénéficiant d'une bourse spéciale. Oui, un cas de quota sinon avec le peu d'argent que nous avions, je n'aurais plus eu qu'à m'enfoncer dans le système scolaire normale. Ma mère était resté sans emploi, et nous vivions du peu de pension de reversions de mon père, et de la générosité de l'armée du salut. Puis l'alcool que ma mère avait commencé à consommer plus que de mesure, engloutissait le budget à vitesse grand V. J'avais même du à plusieurs reprises faires de petits vols à l'étalage, pour m'assurer que ma sœur est de quoi manger dans son assiette certains soirs. J'étais plutôt devenu doué pour éviter de me faire repérer. L'école en elle même, n'a pas été le paradis, les brimades physiques se rajoutant aux insultes sur mon appartenance à un milieu défavorisé, mais j'avais douze ans quand je faisais la connaissance d'un ordinateur. Rapidement ses machines me fascinèrent, au point que je commis mon premier vrai acte criminel. J'avais tout juste douze ans, quand je m'introduisais dans une des maisons bourgeoises du quartier où se situait mon école, pour dérober quelques bijoux. Ce n’est pas comme ci Joe, le propriétaire du pied monté du coin était très regardant. Je récupérais assez d'argent pour m'acheter un ordinateur pour chez moi, je savais que ma mère serait trop préoccupé par son nombril pour remarquer quoi que ce soit, et si Kendall se révélait curieuse, je lui raconterais un mensonge, elle n'avait que six ans, ce n'était pas dur de la tromper. - Kayden, tu ne quittes plus jamais cette machine, tu ne joues plus jamais avec moi. Je me retourne vers ma sœur qui pleurniche légèrement en se frottant les yeux - C'est parce que tu es un bébé, Kendall. Elle renifle de plus belle, avant de me hurler - Je te déteste, Kayden, t'es méchant comme maman, toi aussi tu m'aimes plus. Puis elle s'enfuit dans sa chambre, et je reste les bras ballants, c'est la première fois que Kendall exprime un sentiment négatif, ou encore qu'elle parle de notre mère ainsi. J'éteins mon ordinateur, et par la rejoindre dans sa petite chambre, pour la prendre dans mes bras - Je suis désolé, ma globule, évidemment que je t’aime, y a rien que je ne ferais pas pour toi, ma petite emmerdeuse de petite sœur. Elle se débat un peu avant de se laisser aller dans mes bras, et de commencer toutes les larmes de son petit corps d'enfant. Elle me brise le cœur, et c'est à cet instant que plus que jamais, je me suis senti investi de la mission de ne jamais la laisser tomber, de ne jamais la mettre de côté, de ne jamais la laisser se sentir seule, une seule seconde. Si j'avais su à l'époque que bien malgré moi, je faillirais à cette promesse, je me serais mis en garde.

- Ellen, Ellen ... Kendall est malade, on doit la conduire à l'hôpital. J'ai franchi le seuil de la porte de la chambre de ma mère, il y a bien longtemps que je ne l'appelle plus maman. Ma sœur a une forte fièvre, et n'arrive plus à se lever de son lit. Je suis désemparé et je ne sais pas quoi faire, je n'ai que quatorze ans. Bordel. Si j'appelle les pompiers, et qu'ils voient l'état de l'appartement dans lequel on vit, qu'est-ce qui va se passer. Mais ma mère, assommée par l'alcool ne me réponds pas. Je la déteste tellement à cet instant précis. - Crève, morue. Je lui jette méchamment à sa face inconsciente avant d'aller chercher de l'aide auprès de la voisine, elle nous conduit à l'hôpital et les médecins prennent en charge ma sœur. Je sais qu’on n’a pas les moyens de se payer ce genre de luxe, mais il s'agit de Kendall, je ne peux pas la laisser malade comme ça, sans rien faire. Je me laisse tomber dans une des chaises en plastique, et ferme les yeux un instant avant qu'une main se pose sur mon épaule. Je relève le regard et aperçoit Mr Danza, qui me regarde. Et je panique, parce que même si personne n'en parle, on sait tous qui est ce type, qui à la cinquantaine, les traits creusés et le cigare à la bouche. Cependant, il m'offre un sourire compatissant et me tends un mouchoir, je fronce les sourcils et accepte. - Tu es le fils de Danny, n'est ce pas ? Le petit génie de l'informatique. Je relève les yeux sur lui, comment il connait mon père, ce type et qu'est-ce qu'il fait dans cet hôpital, cependant je hoche la tête. Il n'a pas tort, j'ai acquis une réputation à me débrouiller avec les ordinateurs, et je m’amuse à craquer les ordinateurs du voisinage, rien de bien méchant. Il se relève et me fait un sourire en coin. Il me tend une carte - Appelle moi, si tu as besoin de quoi que ce soit, en souvenir de ton père. Je prends la carte d'une main tremblante sans rien comprendre, et je le vois s'éloigner. J'oublie rapidement tout cela, tout occupé à me focaliser sur les allées et venues des médecins. Savoir ce qu'à ma petite sœur. Mais quand le médecin revient, il me dit qu'il faut des examens complémentaires, et aussi que ma mère a besoin d'être là pour signer les formalités. Je grogne, impuissant ... Je vais à la cabine la plus proche, appelant en vain chez moi avant de regarder la carte que j'ai entre les mains. Je compose le numéro, en soupirant. - Allo ? La voix résonne à mes oreilles, et je prends mon courage à deux mains, j’explique la situation à Mr Danza et je m'attends à me faire envoyer sur les roses, mais ce dernier émet un rire avant de me dire de ne pas me faire de souci.

Par miracle, ma sœur passe soudainement entre les mains des meilleurs docteurs de l'hôpital, et je ne réalise pas que je viens de mettre un premier pas dans un engrenage sans fin. La nouvelle tombe deux jours plus tard, ma sœur souffre de la maladie de Hodgkin. Un stade II. Une forme de leucémie, mais avec des chances de rémissions. Le problème ont a pas un rond en poche, et ma mère ne semble pas se préoccuper de voir sa jeune fille à l'hôpital. Les soins coûtent chères, et sans travail, ma mère ne bénéficie pas de couvertures sociales. - Je suis désolée, Kayden. Ma petite sœur me regarde, avec les yeux brillants et je la prends dans mes bras - Tais toi, idiote, ce n'est pas ta faute. - Mais, Kay, on va faire comment ? Je sais qu'on ... Je la force à me regarder dans les yeux, en la prenant par les épaules. - Kendall, ne te fais pas de souci, je t'ai promis de m'occuper de toi, et je vais le faire. Ne penses pas à ca, pense juste à aller mieux. Mais j'avais beau dire cela, je n'avais pas la moindre idée de ce que j'allais bien pouvoir faire. Le soir, je quittais l'hôpital, les mains dans les poches, sans la moindre brillante idée traversant mon cerveau, soi disant supérieur à la moyenne. Et une semaine plus tard, je n'avais toujours pas de solution sauf appeler celui qui a été mon sauveur. Et j'ai beau être un gosse, je sais que c'est une mauvaise idée. Je ne devrais pas, comme je n'aurais pas du la première fois, mais il s'agit de ma petite sœur, il n'y a rien que je n'aurais fait pour elle. Pourtant, je décroche le téléphone et compose ce numéro qui s'est imprimé dans ma mémoire, je retiens beaucoup de choses, mémoire photographique qu'ils appellent ça. Le coup de fil est bref, et une adresse m'est dictée. J'ai la gorge qui se serre mais je note sur un papier. Je n'ai pas le choix. Je ne suis qu'un gosse et je sais que j'ai rendez vous avec le diable personnifié. J'ai peur, c'est naturel, non ?

Pourtant l'homme qui m'accueille dans sa belle demeure est tout sourire, malgré cette lueur presque maléfique au fond des yeux, il m'invite à rentrer et se comporte avec moi, avec paternalisme. Il a la chaleur de ses origines méditerranéennes. Et pourtant, je sais bien que son affaire de pressing n'est qu'une couverture. On n'a pas une telle réputation sans un soupçon de fondement. Il se sert un scotch et m'offre un club soda, alors qu'il commence à parler de mon père. Ce soir là, ma vie bascule alors que j'aperçois un autre monde, une autre version de mon père. J'apprends que ce dernier bossait aussi pour Danza, que son deuxième boulot n'avait rien de glorieux, et j'apprends qu'il est mort parce qu'il y avait eu règlement de compte - Alors qu'en penses-tu petit ? Tu es gagnant dans l'histoire, tu venges la mémoire de ton père en m'aidant à faire serrer son assassin par la police, et tu gagnes une jolie somme d'argent qui te permettra de voir venir quelques jours d'hôpitaux pour ta petite sœur. Je baisse les yeux, ce qu'il me demande n'est pas si compliqué au final, m'infiltrer dans un ordinateur, craquer la sécurité pour récupérer des dossiers et il se charge du reste. C'est pas vraiment légal, mais ce n'est pas comme ci, je braquais une banque, rempli d'innocents armes au point. - Marché conclu. Il me fait un sourire qui me fait frissonner, un vrai fauve devant sa proie. J'ai le pressentiment que je me fais avoir, mais je n'ai pas d'autres solutions, right ? Je reviens le lendemain, et je m’occupe de ce qu'il me demande, rapide, efficace, et une tape sur le dos pour me féliciter. Une enveloppe plein de billets que je crispe entre mes doigts. C'était facile, trop peut être et quand je me surprends à revenir plusieurs fois, faire des recherches ou des crackages pour mon nouveau patron, je prends goûts à la facilité de cette vie. Kendall sort de l'hôpital, mais je peux lui offrir une vie de princesse, lui offrir ses robes qui la font tant rêver. Et puis, je peux m'offrir des machines plus puissantes, commencer à élargir mon domaine de compétences. Me faire mes propres petits profits en infiltrant des réseaux bancaires. J'apprends vite comme toujours, mais je reste loyal à mon employeur, et ses tâches restent prioritaires même si je commence à m'apercevoir que mes informations ne sont pas juste utile à mettre des ennemis derrières les verrous. Comme quand je parviens avec difficulté à craquer un dossier de la police, et que je me rends compte que l'adresse que j'ai fourni, se retrouve être la scène d'un crime. J'ai mes doutes, mes angoisses, mais je n'ai plus le choix, je suis complètement baigné dans cet univers, et je ne pourrais pas en ressortir blanc comme neige. L'araignée à tisser sa toile, et il ne me reste plus qu'à gérer avec ma propre conscience. Je n'ai pas appuyé sur la gâchette après tout, c'est ce que je me dis à quinze ans pour me réconforter, à seize ans, je deviens lucide et j'apprends à accepter que ce sang versé est tout autant ma faute. Que je ne peux pas laisser ma culpabilité me rongeait surtout quand Kendall refait une rechute, et que l'hôpital est de nouveau nécessaire. Je quitte l'école, et m'investit pleinement dans ma nouvelle profession. Officiellement, je deviens concepteur de site, officieusement je suis devenu Solid Snake, hacker, un black hat reconnu dans le monde virtuel. M'amusant à des choses moins sérieuses pour distraire mes pensées lugubres. Je ne suis pas le nouveau Kevin Mitnick ou Adrian Lamo, je fais en sorte de rester en dessous du radar à cause de mes activités parallèles.
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Anonymous
Invité
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Sam 17 Mar - 22:23

this is my story
« You shouldn't have to sacrifice who you are just because somebody else has a problem with it. »


Ma vie ne ressemblait pas à un conte de fées, loin de là mais j'avais de l'argent pour ma soeur, et je faisais quelque chose qui me plaisait. Evidemment, je passais encore plus de temps sur mon ordinateur, et je m'enfonçais un peu dans ma solitude. Je n'étais pas à l'aise en société, et ma vie sociale inexistante, limitait ma vie amoureuse. Je n'étais pas franchement le roi de la drague, mais j'avais parfaitement conscience d'un point de vue esthétique, que les garçons me plaisaient tout autant que les filles. J'avais échangé un baiser avec une fille quand j'étais encore à l'école, et j'avais su après que c'était un pari qu'elle avait fait, le freak faisait toujours se bidonner les foules. Je ne prenais pas particulièrement soin de mon physique et j'avais subi une forte poussée de croissance. Mon corps trop grand et trop fin, me rendait maladroit. J'étais un inadapté. Mais je ne pouvais pas dire que cela me manquait, j'étais bien trop en prise avec mes autres problèmes pour me soucier de ne pas m'envoyer régulièrement en l'air comme les autres jeunes de mon âge. Pourtant, j'ai eu quelques baisers plus réels, quand j'ai muri un peu. Mais rien de concret ou physique, je n'arrivais pas à parvenir à trouver une connexion assez intense avec quelqu'un pour me livrer corps et âme. J'étais naïf et légèrement puéril peut être ou alors j'étais un romantique désespéré. Pourtant, un jour tout à changer, pour le meilleur ou pour le pire, ce fut une rencontre qui transforma ma vie à tout jamais. Le geek solitaire que j'étais. J'allais apprendre à grandir, à murir, à ressentir, à souffrir.

J'allais bientôt avoir vingt ans, et ma vie était une routine compulsif sans saveur, Victor, oui j'en étais venu aux prénoms avec mon boss, m'assigna une mission routinière. Détourner quelques pare-feux pour m'introduire dans le système d'une société et y récupérer quelques documents. Pourtant, je ne m'attendais pas à rencontrer une telle difficulté, si prévisibles d'habitude, je rencontrais un adversaire à ma taille. J'employais tous les moyens que je connaissais et rien n'y faisait, il parait toutes mes astuces. Je me surpris à sentir un sourire orné mon visage, chose rare face à mon ordinateur, je me sentais stimulé, mis au défi et pour la première fois de ma vie, je ressentais ce frisson d'exaltation, cette envie d'apprendre à connaitre quelqu'un. Mais quand mon adversaire m'envoya un message, je me sentais envahi d'une nausée, si derrière un ordinateur, j'avais une assurance qui frisait l'insolence, dans la réalité, j'étais désespérant. Je finissais par accepter devant sa provocation. Me rendant dans ce bar, et ne sachant pas à quoi m'attendre. Certainement pas à poser mes yeux sur le plus beau spécimen de l'espèce masculine que j'avais jamais rencontré dans ma vie. Je l'avais observé un instant, désinvolte, jouant au billard, et parlant avec ce sourire charmeur sur les lèvres à une jeune femme. Il semblait avoir l'insouciance de la jeunesse et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de voir plus que ce rôle de play boy. Oui, Kylian m'avait fasciné dès le premier regard mais ce n'est bien plus tard que je me rendis compte de ce que voulait dire ce nœud que j'avais à l'estomac. Il n'avait pas été en demi mesure, mais moi je m'étais mis à bredouille, cafouiller, jusqu'à ce qu'il me mette à l'aise en parlant de choses que je connaissais, je partais alors dans mes discours sans fin, rougissant un peu et m'interrompant dans mes monologues quand je me rendais compte que je partais dans mes délires, mais jamais il ne me faisait un reproche ou me regarder comme ci, j'étais la créature la plus étrange qu'il est rencontré sur cette planète. Finalement, je me détendais à son contact, et apprenait à devenir un peu plus à l'aise. La vérité c'est que je n'avais jamais vraiment eu d'amis non plus, et quand Kylian m'invitait à venir tester ses nouveaux jeux vidéos, je sautais la tête la première sans me méfier, sans me douter que je laissais loup m'appâter. A plusieurs reprises, il renouvela ses invitations, et je finissais par m'ouvrir, par savourer de trouver quelqu'un qui ne me trouve pas bizarre, j'apprenais qu'il partageait pas mal de mes goûts et je laissais mon côté renfermé au placard. Le plus déroutant, c'est que je devenais de plus en plus conscient de mon trouble, de mes désirs pour la première fois, j'avais des envies, des besoins mais je résistais, inconfortable, et novice.

- Qui c’est le meilleur ? Allez allez dis le ... Je suis ton dieu vivant. J'étais surexcité, je venais de battre Kylian à un jeu vidéo, et j'avais mis de côté toutes mes hésitations habituelles, je crânais et le narguais, et il se tenait à mes côtés dans le canapé, arborant un faux air boudeur. Et comment puisse-t-il être aussi adorable malgré ses tendances arrogantes, c'était un mystère intriguant. Je ne sais pas ce qui me prit mais je lâchais ma manette, et me penchais pour déposer un baiser sur ses lèvres, juste une fraction de secondes avant que je ne me rende compte de mon geste, et que je me recule, le rouge au joue et bafouillant - Désolé, euh ... Il agrippa ma nuque, plongea son regard dans le mien murmurant un - Shhhh ... Enfin de m'embrasser, dans un baiser qui n'avait plus rien de timide. Un baiser enivrant dont je me souviens de toutes les couleurs avec la moindre clarté. Ce n'était pas mon premier baiser mais dans un sens, je savais que c'était le premier qui comptait vraiment. Mes doigts s'enfonçaient dans ses avants bras, compensant mon inexpérience par mon enthousiasme. Nous n'avons pas été plus loin que l'échange de quelques baisers, ce soir là mais ce fut le début d'un changement radical dans notre relation, et dans ma vie. J'étais désormais à l'écoute de mes émotions. Je comprenais que j'étais entrain de tomber amoureux de cet être, que je déposais tous mes espoirs en lui, et que pour la première fois, je me sentais aimé. Je n'avais pas l'impression à l'époque que c'était un leurre. Je me laissais complètement aspiré par cette relation. Je découvrais tout un pan nouveau de mon existence, je sombrais sans espoir de me relever, mais j'étais heureux, vraiment heureux. Evidemment, je m'occupais toujours de Kendall, je trempais toujours dans mes magouilles et je savais que Kylian n'était pas le prince charmant, qu'il avait sa part d'ombre mais ce que nous étions semblait si parfait que j'en oubliais tous les désagréments pour savourer ma première vraie relation amoureuse. Et j'avoue sans embarras, celle que je croyais être la seule mais les choses changent, les gens ne sont fait que pour vous décevoir, right ? Même si vous vivez avec, que vous vous croyez invisible, comment une telle chose à pu se passer après deux ans ensemble et plusieurs mois de vie commune, encore aujourd'hui, je ne comprends pas. Peut être qu'au final, je me suis toujours leurré, peut être que Kylian n'a jamais été entier avec moi comme je l'étais. Je ne sais pas, je ne sais plus mais je me souviens parfaitement de l'arrestation déroutante, je couvrais pourtant mes traces à la perfection, au regard rempli de désarroi de mon amant quand je me suis fait menotté. Quel incroyable comédien, il était. Si je ne connaissais pas la suite, si je n'avais pas eu les aveux de sa bouche, j'aurais presque pu croire qu'il ne voulait pas qu'on m'arrache à lui.

- Kay ... - Sors d'ici - Ecoutes m ... - JUST GO ! Mes doigts se crispent sur le formica de la table alors que je n’ose même pas regarde Kylian dans les yeux. Ses aveux me bourdonnent encore aux oreilles. Je n’arrive pas à comprendre, c'est lui qui m'a envoyé dans cet enfer. Pourquoi m'a-t-il fait ça ? J'ai envie de pleurer, de casser quelque chose mais je suis figé, bloqué. Je sens le goût de la trahison envahir ma bouche comme un goût amer, me brûlant le palais. Il veut mon pardon, c'est ça ? Et bien qu'il aille se faire voir cet enfoiré, il prétendait m'aimer ! Tout ce que je sais c'est qu'à cause de lui, je ne peux plus m'occuper de ma petite soeur, qu'à cause de lui, je vis un calvaire, maltraité par des détenues beaucoup moins blanc. Il a achevé la dernière par de naïveté de mon existence - Et ne t'avises plus de te représenter un jour devant moi, je te tuerais de mes propres mains. Je lève un regard sombre, rempli de haine et de dégout sur l'homme à côté duquel, je comptais finir mes jours. Mon ton est froid, distant et c'est comme ci quelque chose, c'était brisé, comme ci il venait de réveiller une nouvelle personne qui j'ignorais se trouvait au fond de moi. A partir de ce moment là, je redeviens renfermé mais plus par timidité mais par cynisme. Je commence à prendre conscience de mon physique, et je l'entretiens, le développe, je ne me laisse plus intimider par quiconque, et je laisse les mois défilés dans cet endroit sans lumière. Ma soeur me téléphone, m'écrit régulièrement mais sa santé l'empêche de pouvoir faire le déplacement jusqu'à la prison d'état où je suis enfermé. Et c'est peut être une bonne chose, je ne suis pas sur qu'elle apprécie l'être ignoble que je suis entrain de devenir, je me mets à fumer parce que c'est le seul passe temps valable, j’arnaque, j’escroque, je me fonds dans le moule. J'oublie ma conscience et mes remords, et je n'hésites pas franchement à me battre si j'en ai besoin. La prison fait de moi, un autre homme et je n'ai qu'une idée, me venger de Kylian, une fois que je serrais libérer, serrer son cou, et lui faire perdre son petit sourire arrogant. Serrer mes doigts si forts autour de la chair, que je visualise à la perfection, la nouvelle teinte que prendrait son visage. Ses doigts cherchant à m'agripper dans l'espoir de soulager la pression sur sa trachée. Peut être que je lui briserais les doigts, peut être que je prendrais mon temps pour enfoncer le couteau dans sa peau, que je lui ferais comprendre à quel point, il a eu tort de me prendre pour un pauvre petit agneau stupide. Même si je dois attendre les sept années de ma condamnation, je ne perds pas de vue que j'accomplirais tôt ou tard, cet acte salvateur parce que j'en ai besoin, j'ai besoin de lui rendre coup pour coup, de lui faire aussi mal qu'il m'a fait, et ce ne sera fait que lorsque son sang coulera sur mes doigts.

Seize putains de long mois que j'étais enfermé là dedans, quand ce type en costard, c'est pointé. Je me suis installé avec méfiance et quand il m'a dit qu'il faisait parti du FBI, j'ai voulu décampé aussi sec. - Ne soyez pas stupide, Monsieur Gray, cet arrangement est tout autant à votre avantage que le notre. Je pose un regard noir sur ce type avec ce sourire un peu trop sur de lui, comme ci j'allais vraiment accepter de collaborer avec le gouvernement. Il semble voir ma détermination, et un sourire de requin déforme ses lèvres. - J'ai entendu dire que l'état de santé de votre petite soeur ne s'améliorait guère. L'enflure, je ne fais qu'un bond et l'agrippe au col de sa foutu chemise avant que les gardiens n'interviennent pour me rasseoir de force sur ma chaise. Je grogne furieusement, tel un animal blessé. Kendall est mon point faible et ces salauds semblent parfaitement au courant. Ma mère a quand même eu la décence de m'appeler pour me dire que ma soeur avait fait une nouvelle rechute et que les médecins ne semblaient pas être optimiste. Je sais parfaitement ce que cela veut dire. Il m'expose les faits avec calme, comme ci mon comportement n'était rien d'autre qu'une poussière sur le revers de sa veste. En échange de mettre mes compétences au service du FBI, je bénéficie d'une remise en liberté conditionnelle, et d'une remise de peine, je ne serais à leur service que pour les trois ans et demi à venir au lieu des sept années que je ferais si je restais dans ce trou miteux. - Bien évidemment, vous aurez obligation de porter un bracelet de surveillance et une réunion obligatoire avec votre agent de liaison toutes les semaines. Mais en échange, vous serez dehors. Au moindre faux pas, par contre, c'est retour à la case prison. Je suis désespéré mais c'est une opportunité en or, je pourrais de nouveau prendre soin de Kendall, je pourrais l'accompagner dans cette nouvelle épreuve. Je pourrais peut être même faire en sorte de me créer un nouveau double pour m'assurer des frais d'hôpitaux avant qu'ils ne se tarissent. - D'accord. Je dis le mot des bouts des lèvres, mais il sait qu'il a gagné, il suffit de voir son sourire goguenard pour me filer envie de prendre une arme et de lui coller une balle entre les deux yeux. Cette colère sourde, cette haine que j'ai accumulée au fil de ses longs mois. Il me tend un papier, je n'ai pas besoin de lire pour savoir qu'il s'agit des termes de notre accord mis noir sur blanc, je n'ai pas besoin de lire pour savoir que je me fais probablement entubé sur toute la ligne. Mais après tout, je suis lucide et assez intelligent pour savoir qu'ils m'offrent une opportunité en or. La promesse d'un casier vierge, effacé comme par magie pour me permettre de me réinsérer une fois, ma condamnation terminée. Et puis, j'ai une vengeance à accomplir. Et avoir de nouveau accès à des ordinateurs m'aideront à mettre un plan plus pragmatique en place, que d'aller sonner à toutes les portes jusqu'à tomber sur la bonne. Il me faudra patienter de ne plus être sur les radars du FBI, mais ne dit on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid.

Voilà, six mois que je suis sorti de taule, l'état de Kendall ne s'améliore guère et je crains qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre, une fois qu'elle aura fermé les yeux, je n'aurais plus rien à perdre. Je tente de m'intégrer parmi ses bureaucrates mais on ne peut pas dire que mon sale caractère et ma nature solitaire m'aide. Et puis, je ne parviens pas à leur faire confiance, même si j'en étais encore capable, ils restent des membres du gouvernement, de cette organisation qui m'a mit derrière les barreaux. Je coopère mais je ne perds pas de vue que je ne suis là que temporairement, j’essaye de ne pas laisser mon ancien moi ressurgir à la surface, celui qui serait capable d'empathie envers toutes ses victimes innocentes. Je ne veux plus me laisser attendrir, je ne veux plus me laisser apprivoiser. Je me contente juste d'une nouvelle routine ennuyante mais ma vie reste parfaitement en ordre. - Kayden ... S'il te plait, redevient comme avant. Malgré les suppliques de ma cadette, de ses longs regards tristes, je ne démords pas. Elle a beau tenté de m'expliquer que je me trompes de voie, que je vais juste finir seul et qu'elle ne veut pas ca pour moi, qu'elle ne peut pas quitter ce monde en sachant cela, je ne démords pas. Je lui dis de ne pas se faire de souci pour moi, de penser à guérir avant toute chose, même si nous savons qu'il n'y aura probablement pas de guérison cette fois ci. Je dois me raccrocher au moins à une chose, pour ne pas perdre l'esprit.
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Anonymous
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Sam 17 Mar - 23:00

this is my story
« And then... something happened. I let go. Lost in oblivion, dark and silent and complete. I found freedom. Losing all hope was freedom »


J'avais les poings fermement serrés dans mes poches, face à cette porte en bois. Je poussais un soupir agacé par mes propres actions, bon sang, qu'est-ce que je foutais là ? C'était stupide ! Encore une fois, j'avais accepté la compagnie de Kylian à mes côtés alors que nous avions visités le chevet de ma petite soeur. Elle s'était réveillée, et tentait de faire front avec le sourire mais je savais lire au fond de ses prunelles, le doute, l'incertitude et irrévoquablement la peur. Cela me collait la nausée, car je ne voulais pas lui mentir, je savais que c'était inutile. Elle savait qu'il lui restait si peu de temps et je ne pouvais que mettre mon plus beau masque et tenter de plaisanter avec une fausse légereté. Mes nerfs ne me quittaient plus, j'avais horreur d'être devenu si dépendant de Kylian, de nouveau. Je me refusais à l'être, malgré la trève passagère que nous avions signé tacitement et sans un mot échangé. Et il m'avait invité ... J'avais amplement le droit de refuser, et je savais qu'il ne m'en tiendrait pas rigueur. Il était conscient des barrières que je m'étais instauré mais j'avais hoché la tête, faisant une vague promesse. Rien pourtant ne m'engager à la tenir, j'avais réussi à me donner le répit nécessaire, prétextant d'avoir besoin de prendre une douche, de changer de vêtements. Honnêtement, j'aurais pu resté dans le noir de mon minable appartement et y rester. Mais j'avais échoué dans ma mission, visiblement puisque je faisais face à la porte de l'appartement de mon ex petit ami. J'avais pertinement conscience qu'aller chez lui, me mettait dans une position de vulnérabilité. J'entrais sur son terrain, je lui laisser l'avantage et je n'avais qu'à m'en mordre les doigts si je perdais cette partie. Résolument, je m'assurais que la manche de ma chemise couvrait bien le bracelet de cuir, qui avait rapidement regagné sa place habituelle. La force de l'habitude, rien de plus, c'était ce que je tentais de me répéter encore et encore. Je levais un poing tremblant, et frapper promptement avant de laisser mon instinct me guider à prendre la fuite. Si je passais cette épreuve du feu, je saurais lui prouver que je n'étais plus son docile petit animal, right ? Oui, inspire, expire, tout ira bien, Kayden.

- Fichue connerie de panne hein ? On y voit presque rien… Le pied dans sa main, retombant doucement au sol. Son air grognon et presque meurtrier posé dessus, m'arrachèrent malgré moi un pâle sourire. Je le laissais me céder le passage et rentrer dans son antre. Mes yeux, involontairement se promenant sur le mobilier. C'était différent de l'endroit que nous avions partagés quelques années auparavant. Je ne prolongeais pas trop longtemps ma rapide inspection visuelle, de peur de tomber sur des souvenirs involontaires et bien trop douloureux. Je reposais mon regard sur lui - Un conseil fais gaffe aux meubles ils attaquent quand il fait sombre ! Je penchais ma tête sur le côté, prenant le temps de prendre dans son apparence. Il semblait ... nerveux et je savais qu'il l'avait été plus que je ne l'avais noté depuis notre première rencontre mais ici, il était chez lui, je n'en comprenais pas les raisons. - ça a pas été trop la galère pour venir ? Si tu veux je te laisserais mon lit ce soir hein parce que… c’est pas pratique pour enfin la nuit quoi… euh pardon vas y entres entres hein.. Mes yeux se plissèrent rapidement à l'implication de dormir dans son lit, ma méfiance à son égard et à ce qu'il avait prévu en m'invitant, renaissant avec une virulence qui me faisait légèrement tremblé. Je sentais mon poing se crispait de nouveau, et je me contentais d'un léger hochement de tête alors que je le suivais dans son salon. - Assieds toi hein… tu peux prendre la couette si t’as froid, je viens de mettre le chauffage mais il est pas génial et euh… tu as mangé ? Tu veux une bière ? Une tisane euh… enfin t’as soif ? Il ne me laissait pas vraiment le temps de répondre qu'il disparaissait dans ce que je présumais être sa cuisine. Etrangement, plus je le sentais nerveux, plus je me sentais confiant. Peut être serais je en mesure de relever ce défi, peut être que je pourrais proclamer une fois pour toute mon indépendance. Peut être que c'était la seule vengeance que je désirais réellement, la seule que je pouvais m'offrir pour le moment en tous les cas. Lui prouver que Kayden avait grandi. Je me laissais tomber dans le canapé, et me laisser bercer par la musique qui s'écoulait dans l'air.

- Tu peux changer si tu veux hein. Sa voix me tirèrent de ma réflexion alors qu'il avait pris à mes côtés. Je lui jetais un regard rempli d'incompréhension alors que pour la première fois depuis que j'étais arrivé, j'ouvrais la bouche - Non, j'ai toujours aimé Daughtry. Je secouais la tête avant de reposer mon regard sur ce qu'il avait posé sur la table. Je ne comprenais guère sa réaction à cet instant précis. Ce n'est pas comme ci, il pouvait sincèrement se relier à cette chanson. Pas dans mon esprit en tous les cas. Je supposais qu'il attendes de moi, un minimum d'effort de politesse et de conversation, après tout j'avais accepté son invitation mais je ne semblais pas m'y résoudre. Je maltraitais l'intérieur de la jour, et le laisser mariner dans son jus d'inconfort. Quelque part, j'en jubilais peut être même un peu. C'était si cruel de le laisser languir sans savoir quoi attendre de moi, mais il avait fait tellement pire, je n'étais pas assez lucide pour ne pas prétendre que lui rendre ne serait ce qu'un centième de ce qu'il m'avait fait subir, ne m'apporter pas un peu de réconfort. Les minutes s'allongeant et je me contentais juste d'attraper un soda, bien décidé à garder pleinement le contrôle de mes émotions, et ne pas me laisser bercer par la chaleur réconfortante d'une bière. Elles ne me rendraient probablement pas ivre, mais certainement plus ouvert et potentiellement stupide. Finalement, je le sauvais de cette torture en ouvrant ma bouche d'un ton monocorde - Je ne vais pas y dormir ... dans ton lit, je veux dire. J'espère que ce n'était pas dans tes plans. Le cynisme et la froideur était tranchantes, j'en avais parfaitement conscience mais je me barricadais. Parce que j'avais peur ... Je lui avais déjà laissé reprendre trop de place dans ma vie, et si j'étais totalement honnêtement, je me reposais de nouveau un peu trop sur lui, la réalisation me donner envie de partir dans l'autre sens à toute vitesse. Mais je devais lui prouver ma force, je ne l'avais guère fait à l'hopital, bien trop vulnérable quand je n'étais pas visible de Kendall.

Mes mains se crispaient sur le tissu de mon jean, je me forçais à renoncer à cette impulsion de le prendre dans mes bras alors que son visage se décomposait au fil de mes mots. J'avais horreur de le voir souffrir et encore plus horreur d'être la cause de cette souffrance. Avais-je été si naïf de croire qu'une quelconque revanche sur lui, fusse possible. Il suffisait de me voir à cet instant précis. Je lui faisais des adieux, nécessaire. Il n'y avait aucun moyen de corriger nos erreurs, c'était la seule chose à faire, pour notre propre bien. J'aurais pu être égoiste et me leurrer mais je savais que c'était la seule issue possible. Dire adieux à ceux que nous avions été un jour. - I…I…I..am..so..sorry…. Je posais un regard, que je savais rempli d'une tristesse infini sur lui. - She tooks this bullet for me… this damn bullet was mine.. that was for me… she wanted to protect me… i should die… not her.. I don’t want to anyone protect me.. i don’t.. i can’t.. i just can’t endure it… if i was die… you was never hurt.. you might had a better life.. Je ne pouvais caché le choc de cette révélation, Kylian ne m'avait jamais expliqué dans les détails ce qui était arrivé à sa jumelle et je ne pouvais m'empêcher de sentir mon coeur se briser un peu plus. Pour lui, pour elle, pour moi, pour nous tous. Nous n'avions été que les victimes d'une destinée peu clémente. Nos douleurs n'étaient que le fruit d'une suite d'évènements sur lesquels nous n'avions probablement aucun contrôle. - Come here… please…J'hésitais un instant pas vraiment sur que cette option aille dans le sens de mes résolutions, mais je lui devais au moins cela alors j'accéder à sa requête et pris place à ses côtés, gardant une distance relative entre nous. Une barrière pour garder mes mains avec moi. J'en mourrais un petit peu, j'avais envie de le bercer et de lui arracher cette douleur profonde au sein de ses entrailles. - That i’m trying to say to you is… I was wrong maybe.. I didn’t think to consequences.. i didn’t want you to die… i prefer to see you alive even if you hate me… even if you choose another guy.. enven if you… Je baissais le regard, murmurant entre mes dents avec une lassitude extrême et peut être une pointe de regret que je ne pouvais pas cacher - Death had be a better alternative. Je ne faisais qu'exprimer la vérité criante et la pensée qui m'avait hanté à plus d'une reprise au cours de ses précédentes années. Et si Kendall n'avait pas été mon garde fou, j'y aurais probablement succombé, une issue bien simple et beaucoup moins douloureuse, plus de peurs, de doutes, d'angoisses. Je passais ma langue sur mes lèvres, et crispaient mes poings dans les manches de mon sweat.

- I did a lot of mistake, i didn’t let you help me.. maybe beacause i didn’t want to be help… ‘cuz i alway took easy way….I know that I can’t fix up what i’ve done… but let me help you.. support you because I know what is to be alone.. and how it’s hard to get out of this crap… I don’t wan’t that you become… like me.. or someone else with… Et soudain la pensée frappante m'envahit que j'étais peut être la seule chose dans ce monde qui faisait qu'il n'avait pas été seule. A ma connaissance, il n'avait guère beaucoup d'amis, pas de véritables. Et encore moins une famille. Sa soeur morte, il s'était retrouvé si seul qu'il avait eu besoin de ma présence. Et si je m'éloignais de nouveau, il serait de nouveau seul, réellement seul. Il n'aurait même plus eu Kenny de qui il s'était rapproché pendant mon séjour en taule. La révélation explosant dans ma tête, et m'assomant de par sa force. - You’re the best I’ve ever had… Je passais une main de nouveau sur mon visage, et je murmurais comme coincé sur le mode repeat d'un lecteur - I can't, I'm sorry I just can't ... be like that with you anymore. Je me détestais de lui faire du mal, mais j'avais besoin de dire adieu à ce fantôme de mon passé. A celui qui s'était raccroché à moi par dépit, par défaut d'autre chose. Je ne pouvais plus être au côté de ce type parce qu'il me rappellait avec trop de clarté, tout ce que je préférais oublier, enfoncer au plus profond de mon inconscient. Je l'achevais, et peut être que c'était libérateur, une espèce de meurtre psychologique nécessaire, comme Freud parlait dans ses bouquins, à propos des hommes qui avaient besoin de tuer mentalement leur géniteur pour pouvoir surmonter leur Oedipe profond. C'était probablement une idée que la folie m'inspirait mais cela semblait être l'évidence même. La seule solution possible pour me sortir de ce dédale de confusion perpétuel quand j'étais au côté de Kylian. Ce n'était peut être juste qu'un beau mensonge, une belle illusion de plus ... mais soudain c'était libérateur.

Je me relevais mais au lieu de prendre la porte comme il s'y attendait probablement, je me tournais vers lui, et lui tendait ma main comme pour le saluer, lui offrant un sourire incertain. - Hi, my name is Jayden Gray. I'm twenty four, socially awkward and I love me some video games and candies. Je n'étais pas sur de sa réaction, et c'était probablement la chose la plus stupide au monde mais j'avais une petite lueur au fond de moi, inexplicable mais viable. Je poursuivais sur ma lancée sans lui laisser, un véritable temps de réaction, avant de savoir si j'allais me faire jeter misérablement, si il allait téléphoner à l'hopital psychiatrique le plus proche, convaincu que j'avais bel et bien perdu l'esprit - I kind of a geek, well, not just a kind. Je laissais un petit rire franchir mes lèvres - I have bad taste in men, my ex was a total asshole and put me in jail ... Long story here. Je roulais des yeux, à ma propre tentative d'humour qui tomberait probablement à plat si il avait décidé que j'étais totalement inepte. Et à cet instant, je me sentais encore maladroit, et mal à l'aise. Aucune idée de ce qui était acceptable ou non par la société qui m'entourait. - Well, to be honest, I'm a pretty major fuck up and probably kind of crazy. I kind of hang up on this said ex and my baby sister is living her last days. I'd really could use a friend, whataya say ? Je me mordais la lèvre avec une nervosité évidente. Recommencer à zéro. Oublier notre passé au moins le temps de pouvoir vaincre nos démons. Parce que je ne pouvais pas mentir plus longtemps, nous nous faisions tellement de mal, mais il avait besoin de moi, même si ce n'était juste que pour éviter la solitude, il avait besoin de moi. Et ce sentiment, c'était la chose que j'attendais depuis le premier jour où j'avais poser mes yeux sur lui. J'avais initié le premier baiser, j'avais été le premier à dire je t'aime, j'avais été celui qui avait rompu, c'était la seule chose évidente j'étais le seule à pouvoir faire table rase de this hurtful bullshit. D'une manière comme d'une autre, la balle était toujours dans mon cour, pour la première fois, je réalisais que peut être que c'était la clé de quelque chose, ces petites révélations. Le chemin serait long mais ... Je posais mon regard sur lui, espérant faire passer ce que je ressentais.

- HEIN ?! NON ! I mean.. euh… not now… enfin pas déjà si ? Et puis… euh.. il est pas tard.. enfin je crois… j’arrêtes de te bousiller les oreilles avec ma guitare si tu veux….Si tu voulais refaire une partie t’étais pas obligé de faire du cinéma hein ! or sinon j’ai pleins de films sur mon pc… t’es fatigué p’tet un film c’est sympa hein pas besoin de lutter contre super Kylian le roi de C.O.D ! It's so not fucking fair, Kylian. Non mais tu peux me proposer de gravir l'Everest à ce moment précis que j'en aurais rien à foutre, je le ferais probablement. Pitié je veux juste pouvoir me sortir de ton emprise mais si tu me sors l'arme fatale, comment je suis censé dire non ? Tu me le dis. Là, j'écoutes même plus ce que tu me racontes, tu le sais ? Je suis juste perdu dans ma contemplation de ton visage. Pourquoi tu dois être so fucking adorable ... It's really so not fair. Je le sais, je me fais pas d'illusion, c'est une bataille que je vais perdre, mais tu pourrais me laisser le répit d'un sursis avant d'enchaîner les coups fatals. Et quand je sens la bière arrivait sur mon sweat, c'est pas aussi efficace qu'une véritable douche froide, mais ca à le don de m'empêcher de faire une boulette. - HAN MEEEERDE !! désolé… euh… attends… Je le regarde partir, plus vite que speedy gonzales, ouais et mes métaphores, elles craignent un max mais on peut pas me demander mieux, même si je suis un petit génie, il m'a complètement retourné la cervelle là. Et je dois avoir des moments ou je déconnectes parce qu'il est déjà de retour, il se mets à genoux, et éponge les dégâts. What the fuck ? Vive la ballade des souvenirs, avec une image aussi incitante au péché. Ma respiration se bloque, et le cerveau qui fait camping dans mon pantalon se réveille plus vite que celui dont je suis censé me servir. Mais arrête de me toucher, pitié, arrête de .... Cette position me tue, et j'avale l'air qui m'entoure avec rapidité alors que le désir me parcoure directement le long de la colonne vertébrale. Shit, il va le noter, c'est pas que je me vantes, mais je suis loin d'être mal équipé, et surtout quand j'ai un Kylian à ses genoux qui N'ARRETES pas de me toucher. - Merde t’es trempé.. p’tain excuses… tu veux que… euh.. attends je vais t’en passer un à moi.. Bon tu vas être un peu serré j’crois mais bon.. le temps que.. enfin j’te le laves s’tu veux et j’te le rend plus tard ?

Quoi ? Qui me parles ? Ah oui, Kylian, il dit quoi, non mais je peux peut être me concentrer genre deux secondes, ca pourrait faire effet. Et pourquoi je me courbes autant pour me rapprocher de lui, alors qu'il relève son visage, ses lèvres si pleines vers moi. MERDE ! Mayday maydey, crash en flamme imminent !!! Il va m'embrasser là ? Hein, il est pas con, il me connait par coeur, il sait lire parfaitement mon visage et tout ce que j'essaye de réprimer. Comme je peux le faire, et je le sais qu'il veut m'embrasser. Pourquoi je dois refuser déjà ? Je sais qu'il y a une bonne raison, faut juste que je m'en rappelle. Genre maintenant, ca pourrait être sympa. Le temps parait interminable, alors que je suis sur qu'il n'y a que quelques secondes de passé avant qu'il ne détourne les yeux, qu'il ne brise la connexion. T'essaye de me rendre barge, ou tu respectes juste mes désirs. Ouais, ben pour le moment, tu fais super fausse route sur ce que je désires. Mais j'en profites, le sort est temporairement rompu, sauf qu'il est toujours entre mes gens, tel le pécheur qui se repentit de ses actions. Et wow y a un peu d'amélioration dans ma façon de choisir mes métaphores, right ? Ou pas. - Yeah ... Ma voix tremble, et je peines à la reconnaitre. - No, it's good, I'll just ... J'enlèves mon sweat, et mon tee shirt aussi parce que la bière à traverser les deux couches. Et où j'avais prévu de me lever pour le poser sur un chauffage, je me contentes juste de le poser à côté de moi sur le canapé et faire quoi ? Oh continuer ma stupidité maladive qui semble s'être emparé de moi, et replonger mon regard sur ce visage intense qui ... Ouais okay, me mettre à moitié à poil, c'était peut être pas l'option la plus sage si je voulais limiter les dégâts. Parce que là, il me regarde comme un bon morceau de steak saignant, quoi Kylian a toujours été un carnivore qui aime bouffer ... Et la vérité, j'aime le regard qu'il porte sur moi.

- We probably shouldn't ... D'accord, c'est ma voix ça, voilà maintenant qu'elle a pris trois octaves dans la catégorie baryton. Et on ne devrait pas quoi ... C'est que mon corps entier ne semble pas vraiment d'accord avec le programme que je suis censé tenir. Juste une petite fois ... Hop après ce sera comme se débarassait d'une idée fixe ? Juste le petit shoot pour me rappeler en quoi tout cela n'est pas bon. Yeah, comme ci, c'était la façon de voir des drogués repentis. Putain, je suis trop accroc à lui, au désir intense qu'il est le seul à pouvoir créer juste avec un putain de regard. UN SEUL PUTAIN DE REGARD. - Okay, fuck ... I don't care. Je poses ma main sur sa nuque et je le redresses pour plaquer mes lèvres contre les siennes. Oh et que dieu que c'est bon ... autant que c'est mal. Autant mais putain que c'est bon de me laisser tenter par le mal. Je comprends mieux l'attrait de certains à la tentation. Mes poumons me brûlent, et là c'est peut être signe qu'il faudrait penser à respirer ... Okay quelques petites secondes encore et je le relâches ... J'halètes pire que si je venais de me taper une course de fond de quarante kilomètres. - Oh god, I just don't fucking care ... Je le repousses mais sans violence, juste pouvoir me relever, ajuster la ceinture de mon jean, qui aurait cru que ca aurait pu être aussi douloureux de porter un pantalon. Je marche un peu dans le salon, paumé. Je le tournes la tête et le regarde par dessus mon épaule. - Dude, don't stay like this, where is your fucking bedroom ? Je m'impatiente, je me consumes sévèrement - Cause we should go like FUCKING yesterday. Oui, je joue peut être au lunatique qui changes d'avis comme de chemise, mais c'est sa faute après tout, pourquoi il a fallu qu'il se mettes à genoux comme ci ... Yeah, Kylian was pretty good at blowjob and it's one of a memory I'm pretty fond.

She can't be gone. She just can't. I don't want to be alone. Pourquoi, je ne peux pas prendre sa place ? Elle a tellement plus de valeur que moi. Elle a une vie merveilleuse qui l'attends. Oui, je fais juste un mauvais rêve. Toute cette soirée n'est qu'un mauvais rêve. Je vais me réveillé, et sa peau sera chaude et douce. Pourquoi, ta peau était elle si froide, Kenny ? Pourquoi tu ne parles plus ? Fais moi sourire. J'ai besoin de toi, j'ai perdu Kylian. Je ne peux pas te perdre toi. Et pourquoi ses infirmières n'arrêtent-elles pas de faire des allées et venues, en me jettant ses regards remplis de pitié. Je n'ai pas envie de leur parler. Elles n'ont pas ta voix, pleine de rire. Pourquoi tu ne sers pas mes doigts ? S'il te plait, petite soeur. Et pourquoi ce médecin pose sa main sur moi, pourquoi n'arrête-t-il pas de dire que je dois partir, qu'il faut que les infirmières s'occupent du corps. Quel corps ? Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprendre. Parce que tu vas ouvrir les yeux d'un instant à l'autre, me crier "gotcha" et tout sera comme avant. Parce que tu es la seule chose que j'ai au monde. Ma respiration est douloureuse, je ne veux pas les croire mais tu restes étendue là, inerte, pâle et si froide. - Monsieur Gray, je suis vraiment navré mais il faut vraiment que vous quittiez les lieux. Non, je ne veux pas, je m'empares de ta main, ils ne peuvent pas t'arracher à moi. - Nous comprenons votre douleur mais si vous ne partez pas, nous serons contraint d'appeler la sécurité. Je ne réponds rien, ils n'ont qu'à faire ça, je refuses de t'abandonner. Pour seule réponse, je m'allonges à tes côtés et sert ton corps contre le mien. J'entends le soupir de cette femme, rempli d'une pitié dont je n'ai pas envie.

Le temps passe mais je ne sais pas si quelques minutes ou quelques heures se sont écoulés. Ils sont entrain de m'arracher à toi, que font-ils ? Je me débats de toutes mes forces - Kendall. Ton nom sors de mes lèvres dans un cri d'agonie. Je frappes, je luttes mais ils sont plusieurs. Je ne suis pas assez fort, pourquoi je ne suis pas assez fort ? - Nooooooooooon. Je hurles alors que cette femme recouvre ton si beau visage d'un drap blanc. Pourquoi cache-t-elle tes traits si délicats au monde. Je n'ai plus de force, je me laisses tomber sur le sol, et ils me trainent dans ce couloir. Ses odeurs aseptisés me frappant de plein fouet. Chaque parcelle de mon corps est affreusement douloureuse, mon coeur se contracte avec force, mes poumons explosent et mon estomac se crampe. Une effluve pestilentielle m'entoure soudainement, un choc me ramenant dans le monde présent, mes habits parsemés de mon vomi. La bile attaquant mes narines, son odeur rongeant mon odorat, et déclenchant une autre crise de spasme.I can't breath ... Pourquoi cette femme s'arrête devant moi, son visage rempli d'une fausse compassion me révulse, réveille en moi ce sentiment d'amertume. Ses traits, indiquant sa quarantaine, ses cheveux blonds coupés au carré. Elle ressemble tellement à celle qui n'a pas été là pour toi. Mes poings se crispent, et je me relèves brutalement. - Nous pouvons vous prêtez un change ? Mon regard s'amenuisent, et mes pupilles doivent avoir pris la couleur d'encre des ténèbres qui me remplissent. Je n'ai pas besoin d'elle. Je n'ai besoin de personnes. Je vais aller achever celle qui a ruinait les derniers instants de ma cadette. Celle qui lui a arraché le droit de partir en paix.

Je repousse sans ménagement la femme, et avec violence je m'attele à détruire un chariot de soin se trouvant à porter. J'ai besoin de cette destruction, j'ai besoin d'évacuer cette douleur insoutenable. J'ai besoin d'oublier et de me concentrer sur la colère. Je ne veux pas penser, je ne veux pas réaliser. Je refuses la réalité que je me vantais de tant vouloir, quelques heures auparavant. I'm such an hypocrite. Les regards pesants sur moi, ne sont rien de plus que des brûlures inconscientes sans conséquences. Mettre à sac un hopital n'est en rien une bonne chose pour ma liberté conditionnelle, mais aucune once de moi ne s'en soucie. Je peux aussi bien crever, sur le champ, que je m'en contrefiche, au contraire ce serait un soulagement. Mon ange est partie. La seule part de mon humanité déjà vacillante. Ma béquille qui devait m'épauler à traverser les ténèbres d'une vie sans l'amour de ma vie. La seule chose qui me console, c'est de savoir que je n'ai eu le temps de rien lui dire, qu'elle a cru qu'elle ne me laissait pas seule. Elle s'en serait tellement voulu, elle si loyale et généreuse. Toujours à penser à moi, avant elle. Je sens des bras s'emparait de moi, et je me retournes brusquement pour me retrouver face au mec de la sécurité, il tente de me maitriser, mais il ne fait pas le poids. Je peux l'assomer en quelques secondes, il a la chance que mon regard soit diverti par autre chose, un visage que je mets quelques secondes à reconnaître, perdu dans ma folie temporaire. Pourquoi est il là ? J'arbores mon masque le plus méprisable avant de crier, ma voix cassé par les heures passés à pleurer - Le spectacle est assez divertissant à ton goût ? Qu'est-ce que tu veux, Kylian ? Je croyais que tu ne voulais plus de moi dans ta vie, et bien je te retournes la faveur. Il me regarde, probablement choqué, je ne sais pas, et je ne cherches pas vraiment à analyser sa position, je n'en ai pas envie, et je n'en ai pas la force. Tout ça ne fait que me ralentir dans mes projets. - T'es venu faire ta bonne action du jour ? Tu t'es dit que j'aurais besoin de quelqu'un parce que tu n'as eu personne. J'ai besoin de personne. Pas de toi et ta pitié. Mes mots ne sont que des aboiements incohérents. Je ne supportes pas sa présence, parce que j'ai trop peur de recommencer à croire. Je dois me souvenir que je suis seul, que le reste n'est que chimère. - Tu peux repartir, j'ai des choses à faire ... Un corps à enterrer. Je me fais horreur d'employer de tels termes, mais il ne s'agit pas de ma soeur, parce qu'ils se trompent tous. Alors ne vient pas ici, pour me dire la même chose qu'eux. D'ailleurs, je dois te détromper, il ne faut pas croire ses oiseaux de mauvaises augures- Je ne sais pas ce qu'ils t'ont dit mais ce n'est qu'un tissu de mensonges. Elle va revenir. Mais je dois m'occuper de préparer son retour, je ne veux plus de cette tristesse au fond de ses yeux.

Je n'avais pas prononcé ses mots que dans un autre but que de partager un souvenir chaud, doux et brillant de ma petite soeur. Je ne mentais pas, je voulais vraiment me souvenir des bonnes choses et pouvoir faire la paix un jour, mais les larmes qui envahirent le visage de Kylian à ce moment là, me bouleversèrent avec puissance. - I will miss her too… La boule dans ma gorge enflant avec violence. Je n'étais pas le seul à perdre quelqu'un, ce soir ? Je l'avais accusé de jouer avec ma petite soeur, même si j'avais été soulagée, qu'elle ne fut pas seule pendant ses années mais la vérité c'était qu'il avait fini par s'y attacher. Oh mon dieu, j'étais si stupide par moment, que je me serais probablement donner des gifles. J'étais tellement aveuglé par notre histoire que j'avais complètement mis de côté, la relation qu'ils avaient établis. Je me mordais la lèvre, et soudain, je me disais que peut être que si j'acceptais son aide, ce serait l'aider aussi, ne pas le laisser seul, face aux réminescences d'une autre perte. Je ne savais que trop bien ce que c'était que de voir les gens que nous aimions disparaitre sans avoir aucun pouvoir dessus. - I’m sure that she don’t want to see me at… ‘cuz she will slap me to see her in her bad day… Un fin sourire tremblant esquissa mes lèvres alors que je soufflais - She' s such a girl... - but you know that I’m stubborn as a mule hein Kenny ? Je sentais la vague d'émotion qui m'envahissait si palpable à cet instant précis, je n'avais pu jamais nier, peu importe mon état d'esprit, l'amour que j'avais pour lui mais à ce moment alors que son regard se dressait vers le ciel, qu'il parlait au vent, j'avais l'impression de retomber encore une fois amoureux, comme dans un cycle infernale et sans fin. Comme ci c'était la seule chose que j'étais capable de faire de mon existence. - I will be here… and you know what? Not a lot of people, only the guys who she loved and who love her too… It’s only that she needs.. true love… Mon regard hanté de chagrin s'allumait probablement d'une grande vague de tendresse et d'amour à son égard, comme ci il domptait mes craintes les plus insensés et alors que ses lèvres se posèrent en douceur contre les miennes, je laissais la douleur s'échappait un peu, au lieu de la garder prisonnière au fond de mon coeur. Il avait raison, peut être que je choississais le mauvais chemin, peut être qu'accepter nos sentiments respectifs étaient la meilleure solution mais il y avait encore tellement d'angoisse de le voir disparaitre de nouveau, certain de ne pas m'en remettre, tellement de choses que je ne lui avais pas dit, honteux et inepte. - don’t worry I’ll keep some love for you too… Je laissais une larme coulait le long de ma joue, mélange doux amer de joie et de douleur au même moment, cet état confus me rendait si faible. Faible au point de ne pas m'arrêter alors que je glissais mes bras autour de sa taille, pour nicher mon visage au creux de son épaule.

- You know, I always suspect she had a kind of gigantic crush on you ... Mes mots des murmures contre sa peau, je m'imprégnais de la chaleur de sa présence, ne reniant pas ce dont j'avais besoin l'espace de quelques secondes tout au moins. - But I couldn't blame her ... You, Kylian, always be the perfection even with your so many imperfections. The first and only human being who catch my eyes, my heart and all of me. I just wish that one day I could be the same. Je concluais ma phrase, en laissant mes lèvres déposaient un baiser au creux de la section entre son cou et son épaule, repoussant légèrement son tee shirt avec mon visage pour pouvoir le faire. Je fermais les yeux avant de les réouvrir et de me redresser mon visage, plongeant mon regard dans le sien. - I really have to go but maybe you can give this ride you suggest ... L'hésitation dans ma voix, je ne savais pas comment lui dire, c'est okay si tu es là pour moi, si je peux l'être pour toi. C'est okay si je peux m'effondrer et me glisser au creux de tes bras, si tu te sens assez libre de le faire avec moi aussi. J'étais déjà soulagé qu'il accepte de venir à l'enterrement, même si je me doutais que cela serait probablement un moment pénible pour lui. Non seulement à cause de ma soeur que nous enterrions, mais parce que j'étais presque certain, qu'il n'avait jamais assisté à un autre enterrement depuis celui de sa soeur. Mais peut être que cette fois, il accepterait mon aide, peut être que nous en étions arrivé à ce croisement décisif. Celui, où nous n'étions plus des enfants prétendants être des adultes, mais des adultes, conscient de leurs décisions. Et je savais qu'aussi peu agréable, la conversation soit en perspective, nous devrions parler à coeur ouvert, mais pas ce soir, pas maintenant alors que mon coeur saignait encore de la perte de ma cadette. Bientôt, cependant ... Nous ne pouvions pas continuer à nous balader comme des pantins ... Nous étions au seuil de notre destin, ils nous fallaient le prendre en main. - Just one thing, no matters what you think, let me do what I have to do. Okay ? It's my decision to take, and I just want you to respect that. Parce que franchement aller régler mes comptes avec ma génitrice, la bannir une fois pour toute de ma vie, c'était la seule chose qui me restait pour pouvoir me bâtir un futur. Un précaire où mon petit ange ne veillerait pas sur mes arrières mais je ne pouvais pas m'enfouir la tête dans le sable indéfiniment. Je passais une main dans mes cheveux - I have to do this for Kenny ... and maybe a little for me. Prenant une profonde inspiration, je lui disais avec calme et sans m'étaler. - I have to go to see her ... Je ne précisais pas que je parlais d'Ellen, mais il connaissait assez de mon histoire personnel et familiale pour faire la connection par lui même. Je lui en voulais un peu d'avoir atténuer l'incendie flamboyant de ma rage, mais cela m'éviterait probablement une action à laquelle ma conscience n'aurait jamais survécu. Ce n'était pas dans mon sang que de me répandre dans la violence pour résoudre mes conflits, même si a plus d'un titre j'avais du sang sur les mains. C'était si simple de l'oublier parce que je n'avais pas été celui qui avait pressé la détente, mais j'avais souvent été celui qui avait signé l'arrêt de mort. Mais maintenant, ce passé était derrière moi, et je n'avais aucune intention d'y retourner. Ma raison de ma délinquance venait de mourir, et ce n'était pas une chose à laquelle j'avais pris goût.

- When will you understand that you’re stronger than me and… so not weak.. Je grimaçais à ses mots, mes propres insécurités encore bien trop présentes pour que je ne puisses leur donner foi, même malgré la sincérité dont il semblait faire preuve à cet instant précis. Mais je ne pouvais pas rejetter ce petit filet d'intimité et de bonheur qui m'envahissait alors qu'il se penchait vers moi, un petit sourire flottant sur mes lèvres, alors que j'esquissais la même caresse avec mon visage. - Do you want learn to me to dream again? Mon coeur se logea précipitamment dans ma gorge, et mes yeux humides ne se défilant pas malgré le tremblement évident de ma voix. - More than anything ... Le son était comme un secret n'appartenant qu'à nous deux, et je fermais les yeux, sous le frôlement de ses doigts sur ma peau. Savourant, comme un animal blessé, l'attention. - oh gosh.. how can you be so cute… too cute.. that’s disturb me… Je sentais mes joues s'enflammaient sous le compliment, comme je l'avais toujours fait, j'avais du mal à me voir avec une image positive, et ses mots m'embarrassaient plus qu'autre chose. Je n'y accordais pas vraiment beaucoup de crédit même si je les savais sincère. Cela avait toujours été une grande question sans réponse, que cet homme si magnifique puisse m'avoir choisi moi. - I can’t blame you.. you’re so…It’s not the time to think about me ok? Can you juste think about you? Your own happiness… it will be ok… Un petit rire voilé, teinté d'amertume et de tristesse m'échappa alors que je soufflais en réponse - You still don't get it, he ? Able to make you happy, it's what's makes me happy. Well, you and Kendall, but she's not here anymore so ... It's let just you for me. Je détournais le regard, et reposais mon regard sur la vitre, je n'avais pas prévu de lui faire de tels aveux, je n'avais pas prévu de me raccrocher à lui avec tant de force, dans la douleur qui était la mienne. Mais je n'étais pas stupide, je savais pertinement que même si mon deuil avait été le déclencheur, il n'était pas la seule raison de ce retour de flammes qui ne s'étaient jamais vraiment éteintes.

- I just don’t wan’t to be the guy… the bastard… qui profite de la situation ok? I don’t want that ok ? I’m, i will… here for you ok… but I just will wait that you’re sure and you’re not hang on me only because you’re desperate.. because that would be a wrong choice.. understand? Je me mordais la lèvre, et acquièsçais - Yeah you right, we need to talk about this, and this isn't obviously the right time. Je lui adressais un sourire incertain, et me demander si il pensait vraiment qu'il n'était que cela à mes yeux, je ne pouvais visiblement pas le punir pour avoir de telles pensées, après l'avoir éloigné avec tant de force de moi, depuis nos retrouvailles, il y a quelques mois de cela. - lets go? - Yeah. Je le laissais redémarré la voiture, mais comme un gosse, je le privais d'une de ses mains, pour la serrer dans la mienne, gardant nos doigts entrelacés contre ma cuisse, mon pouce caressant le dos de celle de Kylian. Je préférais garder le silence, plutôt que que de briser ce stade confortable que nous avions atteints. Je ne savais même pas ce que cela faisait de nous ?

Il nous fallu une bonne vingtaine de minutes pour atteindre la maison de mon enfance, plus délabré qu'autre chose ... J'avais essayé de faire de mon mieux pour l'entretenir quand j'y vivais encore mais depuis ma sortie de prison, je n'avais pas vraiment eu le loisir de faire les travaux nécessaires. Kylian se garait et couper le moteur, et j'avais quelques hésitations à le quitter, comme ci tout retournerait à la normal, une fois que nous serions séparés. Et puis avec lui, j'arrivais à contrôler cette douleur, et il m'empêchait de sombrer trop bas. - I even don't know what I will tell her ... Je laissais un rire amer franchir mes lèvres. Je ne cherchais pas vraiment de réponses, je cherchais juste à briser le silence qui soudain devenait inconfortable. Je déglutissais péniblement, je devais pourtant le faire et je n'avais d'autres choix que de laisser Kylian derrière moi. - I ... Mais j'étais incapable de prononcer la moindre parole cohérente. Je relevais le regard sur lui, mes dents maltraitant ma lèvre inférieure avec force. La peine et le chagrin me submergeant de nouveau, mes yeux s'emplissait de larmes que j'avais pu refoulé jusque là. - I'm scared ... Et vu le regard que je lui lançais, il était plus qu'évident que je ne parlais plus de ma mère mais de nous deux. De ce qu'il allait advenir de cette douce trêve, une fois que j'aurais franchi la porte de cette voiture.
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 17 Mar - 23:58

mon kaykay frsfds dfasda un bisous? /PAN/ je sors pousses pas
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 18 Mar - 0:06

Pousses pas trop ta veine, jeune ami :siffle: je te serres la main si tu veux, ca reste terrain neutre /PAN/
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 18 Mar - 10:15

MON KEUPINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN yipiii

heureusement que je me suis déjà tapé ta fiche ->




Parfait, t'es validé[e], babe!

Bienvenue, nouveau POHien !

Ça y est, tu es désormais chez toi ! Nous avons trouvé que ta fiche était de qualité satisfaisante pour figurer dans les fiches validées.

Avant de commencer à rp, nous t’invitons à faire réserver ton avatar ici, puis à venir nous rejoindre sur le réseau social facebook; nous te conseillons vivement de le faire, car cela aide beaucoup à l'intégration de ton personnage, mais aussi, de toi, joueur, dans notre grande famille ! Ensuite tu devras aussi créer un formspring, un téléphone et éventuellement un e-mail à ton personnage dans la partie communication.

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