Un bruit, une sonnerie, ce son devenait de plus en plus fort tandis que j’émergeais lentement de mon sommeil. Soupirant, je tendis le bras pour foutre un coup dans le réveil. Gémissant lentement allongée sur le dos ne pouvant plus dormir sur le ventre à cause de mon ventre, de mes six mois de grossesses, je me tournais sur le côté tendant un bras vers Peter pour… trouver le vide. Entrouvrant les yeux, je vis sa place totalement vide, mais surtout totalement glacée. Il n’était plus là depuis un moment à présent. Soupirant, je vis une feuille de papier près de son coussin. La prenant, j’essayais d’ouvrir un peu plus les yeux pour lire. Il était parti pour affaire et ne rentrerait que ce soir après son cambriolage. C’était ça de sortir avec un gangster… De la criminel, un bon bad boy… Riant toute seule je posais la feuille en venant à sa place, inspirant alors son odeur, me sentant frémir, ma peau totalement envie par la chair de poule. J’étais excitée ça y est… Frissonnant en me redressant, je grommelais contre mes hormones, caressant alors mon ventre. Souriant en coin, je fermais les yeux. Mon bébé… Restant un moment à me caresser le ventre, plus précisément, mon fils, qui allait naître dans trois petit mois. Me levant totalement nue, je filais à la salle de bains pour prendre alors, une bonne douche bien chaude. Frissonnant longuement de bien être, je pris son savon pour avoir son odeur sur moi, ainsi que son shampoing. Cela faisait à présent cinq mois que nous vivions ensemble, cinq mois de pur bonheur, avec des hauts et des bas comme tout couple mais c’était l’apothéose la plus complète… Une fois bien lavée, et bien rincée, je sortis de la douche, prenant mon temps pour me sécher, faisant attention bien évidemment de ne pas tomber. Une fois bien sèche, je filais dans le dressing, attrapant une robe pour femme enceinte. Je me sentais plus à l’aise avec des vêtements ample que serrer à présent.
Une paire de collant assez épais, une paire de botte et le tour était joué. Enfilant un gilet plus une veste en cuir je pris mon sac et quelques affaires avant de filer à la voiture. Une mini Cooper noir et blanche, acheté par les soins de mon homme Peter… autant dire que j’étais gâtée, plus qu’il ne le faudrait mais je savais que Peter m’aimait et qu’il faisait ça pour me rendre heureuse. Il savait a quel point j’avais vécu dans la pauvreté alors autant dire qu’il devait vouloir me donner gout à la richesse. Une fois bien installée dans la voiture, je démarrais rapidement pour quitter la demeure, ma direction étant alors l’hôpital. Je savais pertinemment que voir Heath ne plaisait pas du tout à Peter, mais je ne pouvais pas l’abandonner, je ne pouvais vraiment pas lâcher Heath, j’avais espoir qu’il se réveille… conduisant prudemment, je me garais assez près pour ne pas avoir à marcher trop longtemps. Je n’étais qu’à six mois mais marcher longtemps me faisait mal au dos. Le monstre que j’avais en moi tenait bien de ses parents… Il me réclamait a manger plus que ce que je n’aurais pu manger avant ! Est-ce que j’arriverai à le sortir ? Peut-être pas… Riant toute seule je pris l’ascenseur montant alors au quatrième étage de l’hôpital. Chambre quatre cent quarante-quatre, je ne pris même pas le soin de toquer… C’était devenu une habitude. Lorsque j’entrais dans la chambre, mon cœur se contracta. Les larmes envahirent mes yeux. Je posais lentement mon sac sur la chaise et m’avançais vers lui, mon frère de cœur. « Coucou Heath… » Déposant un doux baiser sur son front, je caressais ses cheveux en le contemplant longuement. Il me manquait atrocement, et c’était peu dire… Parfois j’allais chez lui, faire un peu de ménage, et dans ces moments-là je ne faisais que pleurer…
Pleurer tous nos souvenirs, nos malheurs un passé douloureux, on était liés… chassant ces pensées, j’entrepris de le raser avec précaution, sa barbe devenant trop longue à mon gout. Une fois fait je pris un peigne et du gel le coiffant comme il l’aimait les cheveux bien en arrière. Une fois bien coiffé je lui coupais les ongles, puis m’installais à ces côtés sur le lit commençant à lui raconter ma semaine. Sans le quitter une seule seconde du regard, je ne cessais de caresser sa joue tout en lui racontant ce que j’avais fait, mais surtout que je voulais qu’il se réveille pour faire son rôle de tonton ! Voyant l’heure tardive, et surtout ayant passé ma journée à ses côtés, je filais à la villa avec des crocs d’enfers. Une fois arrivée dedans je vis Albert, le major d’homme, s’approcher de moi en m’annonçant que mon repas était prêt. Le remerciant je filais rapidement à la cuisine, dévorant littéralement l’assiette non, les trois assiettes qu’il m’avait fait. Totalement repu, je filais dans ma chambre pour me mettre en nuisette quelque peu coquine histoire de plaire à Peter. J’avais toujours cette appréhension qu’il ne puisse pas m’aimer avec ce gros bide… Regardant la télévision en soupirant, me sentant terriblement seule, je m’endormis devant la télévision. Me réveillant en sursaut et en nage, je mis un moment à comprendre que je m’étais endormie devant la télévision. Regardant l’heure, minuit passé, je poussais un faible gémissement posant ma main sur mon ventre. Un coup de pied. Un second, j’avais mal. Fermant les yeux, je me redressais pour filer à la cuisine. Il avait faim, et moi aussi d’ailleurs. J’avais une terrible envie de glace, mais aussi de coulis de framboise mélangé au coulis d’orange et de chocolat ! Je voulais aussi des fraises et de la chantilly ! Ouvrant le congélateur et le frigo, je cru mourir. Pas de fraise. Encore moins de glace. Claquant les deux portes je fouillais les placards attrapant le coulis de Chocolat et un fond de framboise. Non ça n’allait pas le faire… Retournant à la chambre je pris mon téléphone, commençant à pianoter dessus pour envoyer un message à Peter. « Y’a plus de glace à la vanille ! Ni même au chocolat ! J’en veux dépêche-toi s’il te plaît ! Je veux aussi des fraises, je suis en train de mourir… en plus le bébé ne fait que me donner des coups de pieds, j’ai besoin de toi … » Envoyant le message, je retournais en cuisine pour sortir un grand verre et me prendre alors des oranges fraiches. Sortant la machine à faire du jus, je me fis un verre entier avant de le boire d’une seule traite. Prenant le téléphone pour voir si j’avais un message toujours rien. « Peter !!!!!!!! J’ai besoin de glace de suite ! De fraise ! De chantilly aussi ! Allez ! Et du coulis de Framboise ! Et d’orange ! Rentre s’il te plait mon amour… Je me sens seule dans le lit sans toi… Je souffre… » J’abusais un peu mais ce n’était pas faux pour autant, il me manquait atrocement et le bébé n’arrêtait pas de me donner des coups… en général il s’arrêtait quand Peter parlait tout près de moi… Mais ça, Peter lui-même ne le savait pas… Je savais qu’au vu de sa tendresse inexistante vis-à-vis du bébé, il cesserait de me parler s’il apprenait que ça calmait notre enfant… C’était surtout pour cela que je venais souvent sur ses genoux parler avec lui, le faire parler car ça calmait notre petit chou… Allant dans la chambre avec un nouveau jus d’orange et tout ce dont j’avais besoin, je m’installais devant la télévision attendant alors mon homme.
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
Je n’en n’avais vraiment pas l’envie du tout mais il le fallait ! Il fallait vraiment que j’aille bosser et ce, pour toute la journée. Ne pas revoir Evohà de toute la journée, était une chose qui me faisait vraiment horreur mais c’était une chose qui arrivait tout de même de temps en temps. Je faisais toujours en sorte de partir le moins souvent loin d’elle mais parfois, mes absences ne pouvaient être reculées et remises à plus tard. Ce soir là, un cambriolage était planifié et je ne pouvais décemment pas annuler. Quant à ma journée, c’était le jour où, comme toutes les semaines, je devais voir les revendeurs de drogues avec qui je bossais, pour leur vendre les doses qu’ils allaient eux-mêmes se charger de revendre ensuite, aux clients toxico. Bref, pour résumer, cette journée allait me paraître longue … Atrocement longue et véritablement insupportable. Pourtant je ne pouvais pas passer outre et devais donc filer. Ce que je fis assez tôt le matin, après m’être réveillé puis préparer. Vêtu assez chaudement pour cette fraiche journée hivernale, je déposai un mot sur mon oreiller, pour m’assurer qu’Evo le verrait à son réveil. Je contournai ensuite le lit pour venir déposer un lent baiser sur son front. Je la regardai dormir pendant un moment, sans pouvoir m’en empêcher et finis par craquer en déposant un lent baiser sur ses lèvres. Elle frémit à ce contact, ce qui me fit sourire en coin. Mais comme la réveiller n’était pas dans mes objectifs, je finis par quitter la chambre sans un regard en arrière. Sans quoi, j’aurais forcément fais demi-tour. Je quittai ensuite la villa que je partageais à présent avec Evohà et filai à l’entrepôt que j’avais acheté, quelques années plus tôt. Justement pour y dissimuler les drogues et armes que je revendais à de plus petits trafiquants. J’aimais être celui qui se trouvait en haut de la chaine. Cela me faisait me sentir tout puissant. Chose que j’appréciais fortement, je ne pouvais pas le nier. Au final, j’eus droit à une journée parfaitement banale et presque ennuyeuse tant c’était là, de la pure routine. Je dus même prendre énormément sur moi, pour ne pas rentrer sur le champ chez nous. Tout comme je du prendre sur moi pour ne pas appeler Evohà, parfaitement conscient que je risquerais de vouloir rentrer directement chez nous, si j’entendais le son de sa voix. Au final, je du donc me concentrer sur les diverses visites que j’eus, tout au long de la journée. C’était d’un ennuie mortel et j’avais hâte de rentrer chez moi. Mais plus j’y pensais et plus le temps me semblait long. Lorsque le début de soirée arriva enfin, je fus grandement soulagé. Certes il restait encore le cambriolage. Mais cela signifiait que la journée, et donc la torture d’être loin d’elle, touchait enfin à sa fin.
Comme à ma bonne habitude, lorsque j’arrivai au lieu de rendez-vous où je devais retrouver les hommes avec qui je cambriolais d’ordinaire, je repris de suite le rôle de l’idiot de service. J’étais celui qui était doué en informatique et qui avait l’argent. Mais j’étais aussi le crétin qui n’avait rien dans le cerveau, qui n’était pas capable de commander et j’en passe. C’était une tactique comme une autre, pour ne pas prendre trop, si nous venions à nous faire avoir par les autorités. Mais c’était aussi une façon de passer un tant soit peu inaperçu dans ce groupe même. Certes, j’étais un peu le boulet du groupe. Mais ça s’arrêtait là et ça m’évitait d’avoir de quelconques problèmes. Malheureusement, j’allais vite me faire remarquer. Et tout ça à cause d’Evohà. A peine étais-je entré dans la villa que nous comptions cambrioler, que mon téléphone vibra fortement. Ce qui me fit fortement sursauter, au point de rentrer littéralement dans l’un de mes collègues, qui se trouvait juste devant moi. Il se retourna et voulu me foutre son poing en plein visage sous le coup de l’énervement. Poing que je parvins à éviter sans mal et à ignorer superbement. Je ne réagis nullement à leurs vociférations et reproches et récupérai mon téléphone pour lire le message qui ne pouvait qu’être d’Evo. « Y’a plus de glace à la vanille ! Ni même au chocolat ! J’en veux dépêche-toi s’il te plaît ! Je veux aussi des fraises, je suis en train de mourir… en plus le bébé ne fait que me donner des coups de pieds, j’ai besoin de toi … » Je soupirai doucement et levai les yeux au ciel, pendant que je replaçais mon portable dans la poche de mon jean. Je mis un moment avant de réaliser que les trois gars présents avec moi, me regardaient avec insistance. « Quoi ? Mon chien a plus de croquettes ! » Marmonnais-je faiblement avant de détourner le regard pour filer dans une pièce d’à côté. Ce n’était pas comme si nous allions nous faire attraper aussi aisément. Après tout, j’avais pris soin de couper les caméras et alarmes de la villa et la villa était séparée de celle des voisins, par des hautes haies. Ainsi, nous passions totalement inaperçus. Alors que j’étais en train de remplir un grand sac, d’objets de valeur, mon téléphone vibra une nouvelle fois. « Peter !!!!!!!! J’ai besoin de glace de suite ! De fraise ! De chantilly aussi ! Allez ! Et du coulis de Framboise ! Et d’orange ! Rentre s’il te plait mon amour… Je me sens seule dans le lit sans toi… Je souffre… » Je fis claquer ma langue contre mon palet en signe d’agacement. Elle savait parfaitement ce que je faisais ce soir là et le fait que je ne pouvais décemment pas tout arrêter aussi facilement et simplement.
Une fois la villa vidée dans les règles de l’art, je regagnai ma propre voiture sans attendre. Ce n’était pas moi qui gardais les objets de valeurs dérobés dans les logements que nous vidions puisqu’un autre gars avait des contacts, qui lui permettaient de revendre tous les objets sans se faire attraper. Par la suite, nous redistribuions l’argent, entre nous quatre. Encore une chance en moins d’être attrapé en possession d’objets qui n’étaient pas censés m’appartenir. Une fois tranquille dans ma voiture, je filai rapidement en centre ville, pour acheter tout ce que me réclamait Evohà. Je répondais à la plupart de ses caprices, sans faire d’histoire. C’était très certainement du au fait que j’étais complètement gaga d’elle. Je l’aimais comme pas permit, elle était mon tout, ma vie, tout simplement. Et puis elle portait mon enfant alors, selon moi, je pouvais tout lui pardonner et tout lui accorder. Une fois que j’eus trouvé une épicerie ouverte à cette heure tardive, je la dévalisai d’une toute autre façon que celle que j’avais eus de dévaliser la villa, un moment plus tôt. Glace à la vanille, au chocolat, à la pistache, aux fruits rouges … Au final, j’embarquai un total de six pots de glace aux saveurs diverses, ainsi que deux bombes de Chantilly, trois barquettes de fraises, du coulis de framboise, de chocolat et même, plusieurs tablettes de chocolat. Si avec ça, elle n’était pas repue dans ses envies de nourriture suspectes et très étranges, j’ignorais ce qu’il lui faudrait de plus. Elle avait constamment des envies de glace et de fraises. L’un des symptômes de la grossesse. Bien sûr, ce n’était pas tout. Elle avait constamment envie de moi aussi. Evidemment, je ne m’en plaignais pas. Loin de là même ! J’aimais le fait que c’était elle qui, la plupart du temps, me sautait littéralement dessus, sans me laisser le temps de réaliser ce qu’il m’arrivait. Deux sacs bien plein dans les bras, je regagnai ma voiture et filai à vive allure en direction de la villa, peu désireux de la faire trop attendre. Une fois enfin arrivé, je filai sans attendre, dans la chambre que nous partagions. Un franc sourire étira mes lèvres, lorsque je posai le regard sur elle, la regardant de façon amoureuse et attendrie. Sans perdre de temps, je m’approchai, posai les sacs sur le lit et montai dessus pour m’approcher d’elle rapidement. Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je déposai un fort baiser claquant sur ses lèvres puis me redressai pour quitter le lit et retirer tranquillement ma veste. « J’ai rapporté plus que prévu histoire que tu aies des stocks ! » Lui dis-je en riant doucement.
Ma vie avait bien changé, elle n’était plus la même, j’étais passé de cendrillon à la princesse, j’étais une fille comblée, une femme heureuse, qui connaissait le luxe, l’amour, l’argent, et tout ce qui s’en suit. Tout cela comment ? Car j’étais tombée amoureuse de Peter. Même si la rencontre n’était pas franchement celle que j’attendais, je l’avais rencontré et c’était bien ça qui me plaisait atrocement. Peter était comme il était et je ne voulais pas le changer, pour rien au monde même… Comment pouvoir vouloir changer l’homme que l’on aime ? je me le demandais bien… Et même s’il était violent, qu’il s’énervait constamment pour un rien se montrait terriblement brutal lorsque l’on se disputait et qu’il frappait les murs ou claquait les portes, je l’aimais atrocement ! Et même s’il venait à me battre… Je savais que je l’accepterais aussi, par amour pour lui. Regardant mon téléphone sans cesse, je guettais une réponse de sa part mais rien… Et autant dire que ça me rendait nerveuse… J’étais toujours nerveuse quand il faisait un cambriolage. J’avais confiance en lui, mais j’avais toujours peur qu’il se fasse attraper… Que deviendrai-je sans lui ? Et notre fils ? Je ne voulais pas qu’il connaisse son père à travers des barreaux de prison… Je ne voulais pas devenir la femme d’un détenu qui apporte des oranges et vient pour des rendez-vous coquin dans une pièce malheureusement filmé au cas où… Regardant la télévision sans envie, j’avalais tranquillement mon jus d’orange, posant le verre sur la table de nuit avant d’entendre du bruit dans la villa. Mon cœur ayant un raté, puis s’accélérant, je me redressais quelque peu, avant d’entendre la porte et de voir Peter rentrer dans la pièce.
Un énorme sourire se logeant sur mon visage, je le contemplais comme s’il s’agissait d’un mirage le regardant alors s’approcher de moi. Posant la télécommande sur le côté de mon corps, je lâchais un doux rire en le voyant monter sur le lit pour me faire un baiser on ne peut plus pétant. Ronronnant longuement, je fermais les yeux pour me délecter amplement de ce baiser. Dieu qu’il m’avait manqué… Une journée c’était affreusement long ! « J’ai rapporté plus que prévu histoire que tu aies des stocks ! » Tournant le regard vers le sac avant de le tournais vers lui, je le regardais s’enlever la veste en souriant en coin. Parfait ! Poussant le drap et le plateau que j’avais près de moi je me jetais sur le sac avant de le mettre entre mes jambes pour le fouiller. Je pris rapidement la glace à la vanille l’ouvrant pour en mettre trois bonnes grosses cuillères dans mon bol. Je pris par la suite celle au chocolat et fit de même. Un paquet de fraises dans la main, je pris le coulis de framboises et en versa généreusement sur le tout avant de ronronner faiblement sous l’envie grandissant en moi de manger. Cherchant le coulis à l’orange, je vidais tout le contenu des sacs sur le lit en constatant qu’il l’avait oublié. Fronçant les sourcils, mes lèvres ressortant comme une gamine malheureuse, je tournais le regard vers lui, mes lèvres tressautant sous le coup.
« Mais euh, tu as oublié le coulis à l’orange mon amour… le plus important euuuuh… » soufflai-je en mordillant mes lèvres avant de prendre ma cuillère la remplissant de glace et de coulis la portant a ma bouche. Frissonnant de bien être, de plaisir et de contentement, j’avais le contenue en souriant en coin. Frissonnant je me laissais tomber en arrière le bol en main avant de piquer une fraise pour croquer dedans. « Merci en tout cas, j’ai cru mourir de faim… Y’avait plus rien, pourtant j’ai mangé trois grosses assiettes à l’heure, mais ça n’a pas suffi faut croire… » soufflai-je en mangeant une nouvelle bouchée de glace frissonnant sous le froid que la glace créait en moi. Croisant les jambes je m’engouffrais comme si je n’avais pas mangé depuis des jours et des jours avant de le regarder longuement. Dieu qu’il était beau. Soupirant quelque peu je mangeais avec plus de lenteur, prenant le temps de lécher la cuillère lorsque je l’enlevais de la bouche. J’avais faim, mais plus de glace, de lui. J’avais envie de lui sauter dessus et de le violer… Je voulais tout aussi bien qu’il abuse de moi… Sentant le bébé me donner des coups de pieds, je grognais faiblement en posant ma main sur mon ventre comme pour le calmer. Chose qui, malheureusement pour moi, ne marchait pas… « Mon amour ? Tu me racontes ta journée ? Et ton cambriolage ? Dis-moi tout je veux savoir… » Demandai-je d’une petite voix en caressant toujours mon ventre, comme pour dire au bébé que papa était là… Je savais que si je le disais à voix haute, Peter se foutrait de moi, ou ne dirait justement rien… J’avais parfois cette impression qui me faisait mal… Cette impression comme quoi il ne voulait pas de cet enfant, il ne démontrait jamais, non jamais, une seule émotion vis-à-vis de lui et c’était terriblement perturbant… Est-ce qu’il allait l’aimer ce bébé ? J’espérais bien, je ne voulais pas me séparer de lui à cause du bébé… J’aimais bien trop Peter pour le perdre il le savait, je le savais, on le savait… Il savait tout aussi bien que j’avais été prête à avorter pour lui, alors j’espérais sincèrement qu’il n’avait pas changé d’avis entre temps, vu que nous n’en parlions pratiquement jamais, je savais que parler du bébé n’était pas son sujet favoris…
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Sur une échelle de zéro à dix, mon amour pour Evohà, se situait à … Douze ! Et sans doute bien plus encore ! L’avoir dans ma vie était sans doute la plus belle chose qui pouvait m’arriver. Certes, j’avais tendance à toujours être le même homme un peu taré sur les bords, très violents quand j’étais en colère et qui poursuivait ses activités illégales. Néanmoins, je trouvais un certain réconfort dans ses bras. J’étais heureux et j’osais espérer que je la rendais heureuse elle aussi. Et j’osais aussi espérer, que je ne lui faisais pas trop peur, lorsque j’entrais dans des rages noires, pour un simple mot de travers de sa part ou pour une sale histoire au boulot. Je n’étais pas patient, je n’étais pas calme et j’étais loin d’être un type parfait. Mais après tous ces mois passés à mes côtés, si elle était toujours là, c’était qu’elle m’acceptait comme j’étais. Du moins, je voulais le penser avec sincérité et dans l’espoir de ne pas me tromper. Quoi qu’il en soit, même s’il m’arrivait de temps à autre de m’énerver réellement contre elle au point d’en devenir violent, sans pour autant lever la main sur elle, j’étais toujours aussi fou amoureux, au possible. Raison pour laquelle je répondais au moindre de ses caprices d’ailleurs. Et lorsque je posais mon regard sur elle, comme c’était le cas ce soir là à mon retour d’une trop longue journée passée loin d’elle, un réel sourire étira mes lèvres. Amoureux, je l’étais de plus en plus. Raison pour laquelle je ne pris même pas le temps de retirer ma veste et mes chaussures, que je grimpais déjà sur le lit pour déposer un fort baiser claquant sur ses lèvres qui avaient toujours été un appel au baiser, selon moi. Je souris en coin en l’entendant ronronner mais me redressai bien vite pour quitter le lit, le temps de retirer un tant soit peu cet amas de fringues. Je soupirai quelque peu d’aise en me délectant de la vision qu’elle m’offrait en cet instant. Enceinte de six mois, son ventre bien arrondi à présent, elle était toujours aussi belle. Si ce n’est même plus, si tant est que ce soit possible. Son visage rayonnait et resplendissait de beauté et de bonheur. Non, elle rayonnait toute entière. Elle était mon ange personnel, ma raison de vivre, ma déesse, mon tout. Je ne pu m’empêcher de rire lorsqu’elle se redressa pour placer les sacs entre ses jambes et commencer à farfouiller dans tout cela.
« Mais euh, tu as oublié le coulis à l’orange mon amour… le plus important euuuuh… » Les mains posées sur le bas de l’un de mes pulls, avec l’intention de le retirer, je me figeai en la regardant de façon hésitante. Je ne comptais plus le nombre de fois où elle m’avait fait quitter le lit en pleine nuit, pour aller lui chercher un truc qu’elle désirait ardemment manger et que nous n’avions plus à la villa. Je ne tenais pas vraiment à repartir alors que je venais à peine de rentrer après une interminable journée, loin d’elle. « Ne me dis pas que je dois y retourner … » Marmonnais-je d’une voix où planait largement le manque d’envie que j’avais, de repartir. Je finis par retirer gilet et pull, avant de me retourner à nouveau vers elle pour la regarder en souriant quelque peu en coin. Mélange de glace au chocolat, glace à la vanille, coulis de framboises et des fraises. Au risque de passer pour un type complètement étrange, ce qui était bien le cas dans le fond, j’adorais la regarder manger autant et avec une telle envie. Même si je ne doutais pas que toutes ses faims brutales et inexpliquées, étaient surtout dues à sa grossesse. Mais je n’ignorais pas que même en temps normal, elle avait toujours faim et mangeait comme quatre. Chose que j’aimais terriblement, je devais bien le reconnaître. « Merci en tout cas, j’ai cru mourir de faim… Y’avait plus rien, pourtant j’ai mangé trois grosses assiettes à l’heure, mais ça n’a pas suffi faut croire… » Je souris de façon attendrie et la rejoignis sur le lit où je me laissais tomber tout contre elle. Je récupérai la télécommande pour zapper tranquillement les chaines, croisant mes chevilles sans même prendre le temps de retirer mes chaussures. Je soupirai d’aise en tournant le regard vers elle pour la voir manger avec autant d’entrain. « J’ai l’impression d’être la sorcière dans Hansel et Gretel. Celle qui empiffre le môme pour le bouffer ensuite. » Lâchais-je d’une voix taquine en pinçant les lèvres pour ne pas rire franchement. J’avais faim d’elle, j’avais toujours faim et je rêvais constamment de la dévorer. Mais d’une toute autre manière que cette conne de sorcière. Plutôt quelque chose de…sexuel !
« Mon amour ? Tu me racontes ta journée ? Et ton cambriolage ? Dis-moi tout je veux savoir… » Je soupirai doucement en me collant un peu plus à elle, pour poser ma tête sur son épaule et fermer lentement les yeux. Je posai le bout de mes doigts sur son bras, pour le caresser de son épaule à son poignet, longuement, doucement et tendrement, regardant la chaire de poule apparaître au passage de mes doigts. Ce qui me fit sourire et soupirer doucement d’aise. Je tournai lentement la tête, pour déposer un lent baiser sur son épaule et fermer les yeux pour en profiter plus encore, si tant est que ce soit possible. Je commençai à les mordiller quelque peu, sans pouvoir m’en empêcher, tant son corps tout entier était un appel auquel j’étais toujours aussi incapable de résister. « Journée comme une autre. J’ai vendu la plupart de ma marchandise toute la journée … Hm et le cambriolage s’est plutôt bien passé dans l’ensemble. Je pense qu’on a pris une sacré somme au final. » Répondis-je d’une voix douce en redressant la tête pour la contempler longuement. « Et toi ta journée ? Tu ne t’es pas trop ennuyée j’espère ? » Lui demandais-je ensuite en regardant ses cheveux voleter doucement, son mon souffle sur ceux-ci et son visage. J’étais à peu près persuadée qu’elle était restée ici à s’ennuyer. Ce que je n’aimais que moyennement. Raison pour laquelle je tentais de limiter le nombre de journées comme celle-ci, que je passais loin d’elle.
« Ne me dis pas que je dois y retourner … » Entrouvrant la bouche arrêtant ma cuillère en chemin, j’haussais un sourcil en le regardant. Il était tellement mignon, tellement beau quand il était de la sorte. La peur se ressentait en lui. Il ne voulait pas retourner acheter quoi que ce soit et je pouvais aisément comprendre. Mais je n’allais pas le renvoyer acheter quoi que ce soit, il m’avait bien trop manqué pour attendre encore vingt minutes… Non… « Respire Peter, le plus vital c’était la framboise ! L’orange ça attendra tu peux me rejoindre dans le lit… » soufflai-je en lui lançant un regard amusé avant d’avaler ma bouchée frissonnant sous le froid, attrapant une fraise la trempant dans du coulis de chocolat avant de la porter à ma bouche. Un pur délice, j’étais en train de mourir d’une overdose de bonne bouffe ! Le laissant venir sur le lit et se caler contre moi, je le vis prendre la télécommande pour changer de chaine non-stop. C’était bien Peter cela, ça m’amusait de le voir ainsi. En général lorsqu’il zappait les chaines c’est qu’il s’ennuyait, mais surtout, oui surtout… Y’avait de la baise par la suite. C’était un signe distinct chez lui… Une approche pour venir abuser de moi avec sauvagerie… Il devait surement attendre que je finisse mon bol… Dieu que je l’aimais… « J’ai l’impression d’être la sorcière dans Hansel et Gretel. Celle qui empiffre le môme pour le bouffer ensuite. » Riant doucement en le regardant zapper de chaine, je levais vaguement les yeux au ciel en regardant alors mon bol totalement blindé de glace, de coulis de framboise et de chocolat, plus les fraises. Je m’empiffrais oui et je l’assumais mais je n’y pouvais rien, j’avais terriblement envie de bouffe, j’étais enceinte après tout alors les envies bizarre ça me connaissait !
« Mon chéri ? Avoir une vision de toi en mode sorcière pourrait limite me couper la faim… Mais j’ai tellement faim que ça va… Heureusement que toi tu me mange très différemment de la sorcière… Très, très, différemment… » Soufflai-je l’air de rien d’une petite voix quelque peu coquine l’air de rien. Je voulais le provoquer un tant soit peu, j’aimais terriblement l’exciter et voir ses réactions, car il m’excitait bien évidemment par la suite… Mais il savait que quand je mangeais fallait que je finisse mon assiette, bol ou autre avant que je participe… Sinon lui commençait et moi… je finissais de manger… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je soupirais de plaisir en lui demandant alors si ça journée s’’était bien passé. Le voyant se coller un peu plus à moi, je le laissais faire en souriant en coin me rapprochant de lui à mon tour aimant l’avoir près de moi. « Journée comme une autre. J’ai vendu la plupart de ma marchandise toute la journée … Hm et le cambriolage s’est plutôt bien passé dans l’ensemble. Je pense qu’on a pris une sacré somme au final. » Souriant en coin en hochant lentement la tête, je baissais le regard pour le voir attrapant une bouchée de glace en frissonnant longuement. La glace c’était tellement bon ! J’étais tout de même contente que Peter ait passé une bonne soirée, et puis surtout qu’il ait pu récolter quelques sous. Je m’étais habitué à sa façon de vivre et je l’acceptais entièrement d’ailleurs. Je l’aimais comme il était je n’allais tout de même pas le changer pour si peu non ? Non tout de même, puis c’était Peter ! Le sentant caresser mon bras, je cessais de manger avant de baisser le regard pour le voir faire, déglutissant longuement, sentant mon cœur s'emballer. Non... Ce n'était pas le moment, d’abord manger ! Le sentant s'approcher de moi pour mordiller lentement ma peau, je lâchais un bref gémissement de plaisir, fermant les yeux en riant nerveusement sentant la chair de poule sur mon corps entier. Il allait me tuer, j'étais déjà en train de mourir... Raclant ma gorge, en penchant ma tête en arrière comme pou lui dire de continuer, je pris une bouchée de glace pour me donner la force de ne pas craquer... Non, manger... Manger, manger...
« Et toi ta journée ? Tu ne t’es pas trop ennuyée j’espère ? » Frissonnant en sentant son souffle dans mes cheveux, je tournais un regard vers lui avant de déposer un doux et lent baiser sur ses lèvres, un baiser quelque peu humide et froid à cause de la glace. J’étais en train de m’exciter, j’avais à présent faim, mais plus de glace, de lui. Inspirant longuement, je me détournais comme pour me contenir un minimum. Il fallait à tout prix que je me modère. D’abord la glace, les paroles pour calmer le bébé et après… Bonjour à la partie de jambe en l’air ! Avalant une grosse cuillère de glace, je croquais dans une fraise par la suite en gémissant quelque peu. Paradis de la nourriture, j’étais au comble du comble question bouffe, j’étais vraiment gâtée, il n’y avait pas à dire. « Ah oui ? Tout c’est bien passé ? Bon alors ça va, tu sais que je me fais quand même du souci quand tu cambrioles mon amour… » soufflai-je doucement en lui caressant lentement les cheveux fermant alors lentement les yeux me sentant terriblement bien pour le coup. Passant une main dans son dos, sentant le tissu du t-shirt, je fis en sorte de le remonter pour caresser alors sa peau, mangeant d’une seule main, mon bol tenant tout seul sur mon ventre. Je fis en sorte de ne pas trop bouger, ce serait con que mon bol tombe et que j’en mette partout le lit. « Eh bien, je me suis levée assez tard, j’ai vu ton mot et je suis allée me doucher. Et puis comme j’avais l’après-midi devant moi, je suis allée à l’hôpital m’occuper un peu de Heath puis je suis revenue, j’ai mangé et puis hop au lit…Je me suis endormie devant la télévision puis réveillé et je t’ai envoyé les messages car j’avais terriblement faim… » soufflai-je avant de réaliser mes paroles. Baissant le regard vers lui, je pris une bonne bouchée de glace sachant qu’il allait s’énerver, je me souvenais encore de notre dernière dispute vis-à-vis de Heath… Heureusement que là, je ne lui avais pas dit que j’y avais passé l’après-midi entière… « Demain on fait quoi mon amour ? » Est-ce que j’essayais de noyer le poisson ? bien évidemment ! Mais je ne voulais pas non plus lui mentir, il devait se douter tout de même que j’allais voir Heath pour m’occuper de lui…
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Respire Peter, le plus vital c’était la framboise ! L’orange ça attendra tu peux me rejoindre dans le lit… » Je ne pu m’empêcher de lâcher un bref soupir de soulagement à cette annonce. Je n’avais absolument rien contre le fait de lui rendre un quelconque service, bien entendu. Simplement, je n’avais pas envie de repartir alors que je venais tout juste de rentrer, après une trop longue journée loin d’elle. Je fis mine de lâcher un long soupir tandis que je retirai veste et pulls, tranquillement, pour la rejoindre sur le lit, sans perdre de temps. « Encore un peu et j’en arrivais à t’assommer pour te faire oublier ce coulis. » Marmonnais-je de façon faussement sérieuse, en s’installant bien contre elle, avant de récupérer la télécommande de la télé, pour commencer à zapper tranquillement, sans m’arrêter sur aucune chaine. Je voulais et savais que la suite de la soirée serait bien plus intéressante que n’importe quel autre programme. Et je savais qu’elle le savait aussi. Bref, nous étions sur la même longueur d’ondes sur ce plan là, comme toujours. Alors que je la regardais vaguement en coin pour la voir manger avec appétit et gourmandise, je mentionnai el fait que j’avais l’étrange impression d’être la sorcière dans Hansel et Gretel, qui gavait les gosses pour pouvoir les dévorer par la suite. Bien entendu, pour ma part, je comptais la dévorer d’une toute autre façon. Et elle le savait parfaitement, à n’en pas douter. « Mon chéri ? Avoir une vision de toi en mode sorcière pourrait limite me couper la faim… Mais j’ai tellement faim que ça va… Heureusement que toi tu me mange très différemment de la sorcière… Très, très, différemment… » Je ris franchement sans pouvoir m’en empêcher, en m’imaginant à mon tour, en fringues de sorcière. Non, franchement, ça ne risquait pas de le faire. Je ne tenais clairement pas à me couvrir de ridicule avec un tel costume. Et en effet, je ne la mangeais pas de la même façon que pouvait le faire cette imbécile de sorcière. Dans le fond, nous n’avions rien de comparable l’un et l’autre ! « Et je suis sûr que tu préfères ma façon de me nourrir de toi … » Soufflais-je d’une voix taquine, en lui faisant un clin d’œil avant de regarder à nouveau la télévision.
Me collant un peu plus contre elle, je ne pu m’empêcher de caresser longuement et tendrement son bras, commençant ensuite à mordiller son épaule en racontant brièvement ma journée. Je soupirai quelque peu sous une forte envie d’elle et de son corps et du prendre sur moi pour ne pas craquer pour de bon. Plus encore lorsqu’elle laissa échapper un bref gémissement et ne pu empêcher les frissons et la chaire de poule sur son corps. J’aimais voir que je lui faisais toujours le même effet dévastateur. Tout autant qu’elle-même m’en faisait d’ailleurs. Je n’eus vraiment pas le moindre mal à voir qu’elle luttait avec autant de force que moi, pour ne pas craquer en me sautant dessus. Ce qui était fort loin d’être pour me déplaire d’ailleurs. J’aimais la voir lutter ave une peine infinie. Je posai ensuite mon menton sur son épaule pour lui demander ce qu’il en avait été de sa journée, voyant ses cheveux virevolter faiblement, sous mon souffle. Je soupirai doucement de plaisir lorsqu’elle se redressa pour déposer un lent baiser sur mes lèvres. Sans pouvoir m’en empêcher, j’y passais ensuite la pointe de ma langue pour me délecter du goût sucré de ses lèvres. « Ah oui ? Tout c’est bien passé ? Bon alors ça va, tu sais que je me fais quand même du souci quand tu cambrioles mon amour… » Je souris en coin en hochant faiblement la tête, sans la quitter un seul instant du regard. J’étais tout bonnement incapable de regarder ailleurs, quand elle était là, de toute façon. « Tout se passe toujours bien, je te le promet. Je ne prends pas le moindre risque de trop ! » Soufflais-je d’une voix douce, avant de déposer un lent et tendre baiser sur sa joue. Je fermai les yeux en sentant sa main se poser sur mon dos qu’elle caressa lentement, avant de la glisser sous mon tee shirt. Je soupirai d’aise en fermant les yeux sur le coup. « Eh bien, je me suis levée assez tard, j’ai vu ton mot et je suis allée me doucher. Et puis comme j’avais l’après-midi devant moi, je suis allée à l’hôpital m’occuper un peu de Heath puis je suis revenue, j’ai mangé et puis hop au lit…Je me suis endormie devant la télévision puis réveillé et je t’ai envoyé les messages car j’avais terriblement faim… » Le sourire qui étirait mes lèvres jusqu’à cet instant là, disparut aussitôt que le prénom d’Heath fut prononcé. Pourquoi fallait-il qu’il soit encore en vie lui ?
J’ouvris instantanément les yeux, me figeai franchement et serrai les dents avec force sur le coup, comme si je venais de recevoir une puissante décharge électrique. Je me redressai et m’éloignai quelque peu d’elle, sans un mot. L’amour, l’attendrissement et l’envie sexuelle, venaient de laisser place à une rage totalement incontrôlable. L’imaginer en train de s’occuper d’un type à moitié mort, me foutait hors de moi. Je ne voulais même pas savoir ce qu’elle lui faisait, putain ! « Demain on fait quoi mon amour ? » Le sang qui battait déjà rapidement à mes tempes, sembla redoubler de rapidité à cet instant et je sentis mon visage rougir faiblement sous la colère et l’envie de frapper quelque chose pour évacuer ce trop plein. J’avais la sensation qu’elle attendait que j’aie le dos tourné pour se rendre à son chevet. Et puis merde, pourquoi fallait-il que je ne sois pas son numéro un ? Celui qu’elle choisirait si elle avait un choix à faire ? Je ne serais donc jamais le numéro un de personne. Pas même de celle dont j’étais fou amoureux. Le cœur en miettes pour ne pas changer, je me levai et quittai le lit sans la regarder. « Ensemble ? Rien. J’essaierai de partir toute la journée pour que tu puisses mener ta petite vie tranquillement. Je ne voudrais pas être un frein pour toi ! » Lâchais-je d’une voix sèche et dégoûtée, tandis que je fouillais dans les poches de ma veste, pour tenter d’y trouver mon paquet de clopes. Les mains tremblant fortement sous la colère, je les fis tomber ainsi que mon briquet et sous un coup de rage, j’envoyai valser mon lourd manteau, à travers la pièce, avant de récupérer clopes et briquet. « Bordel de merde fais chier ! » Lâchais-je à travers mes dents serrées, en filant à la fenêtre que j’ouvris en grand, me foutant qu’il fasse froid dehors. Je portai une clope à mes lèvres, l’allumai et tirai fortement dessus en tremblant toujours, tel un drogué en manque. Le tout, sans poser mon regard sur Evohà, une seule fois.
« Encore un peu et j’en arrivais à t’assommer pour te faire oublier ce coulis. » Ecarquillant les yeux, je tournais un vague regard vers lui avant de rire franchement. Quel taré ! Il manquait plus que cela, qu’il m’assomme pour me faire oublier mes envies de bouffe… Quelle violence. Regardant mon bol de glace, je me dépêchais de pendre une bouchée de plus le laissant alors venir à moi. « Tu fais peur, je vais m’en aller… Au secours ! » soufflai-je l’air de rien avant de rire quelque peu en le laissant se coller à moi. M’annonçant qu’il pensait à la sorcière d’un conte pour enfant, je le regardais avant de rire et de l’imaginer en sorcière le lui faisant remarquer l’air de rien avant de l’entendre rire à son tour. « Et je suis sûr que tu préfères ma façon de me nourrir de toi … » Mordillant longuement mes lèvres, je l’imaginais parfaitement me dévorer à sa façon… Une façon douce, délicieuse, terriblement lente et sensuelle… sa langue sur mon corps, ses mains sur ma peau, découvrant tout, absolument tous les moindre recoins, pour me procurer un plaisir immense et sans faille. Rah j’avais envie… « Chut Peter… chut… »soufflai-je l’air de rien pour lui faire comprendre qu’il était en train de m’exciter… Sentant ses caresses sur mon bras, je dus prendre sur moi pour ne pas craquer, sentant malgré tout la chair de poule sur mon bras. Gémissant sans pouvoir m’en empêcher je penchais la tête en arrière en grognant lentement mangeant alors une bouchée de glace pour me contenir, lui demandant alors s’il avait fait attention à lui. « Tout se passe toujours bien, je te le promet. Je ne prends pas le moindre risque de trop ! » Souriant doucement, je baissai le regard vers lui en soupirant lentement de plaisir.
Je savais qu’il faisait attention mais je ne pouvais pas m’empêcher de me faire du souci, c’était ça d’être amoureuse… Que serait un couple sans inquiétude ? Que serait l’amour sans cela ? Pour ma part Peter était à mes yeux trop importants pour que je sois le genre de femme à ne pas se soucier de son homme… « J’espère… Tu sais que sans toi je ne suis rien… Puis notre fils aussi, j’aimerai qu’il connaisse son père hors des barreaux hum… Alors pense à nous si jamais ça devient trop dangereux mon amour… » Murmurai-je lentement en le regardant en coin, comme pour voir sa réaction. Ni plus ni moins à vrai dire… Son baiser sur ma joue me fit frissonner et sourire, fermant les yeux, je profitais un maximum de cette douceur. Lui racontant ma journée en moindre détails, je ne réalisais qu’une fois mes paroles finies, ce que je venais de faire. J’étais allée voir Heath et je savais pertinemment que voir Heath le rendait fou…. Fou de rage… Le sentant se figer, je déglutis longuement avant de lui demander l’air de rien ce que nous ferions demain. J’étais mauvaise d’essayer de noyer le poisson, mais je n’avais pas le choix, même, si à mon humble avis c’était trop tard… Le voyant se lever, je soupirais lentement en tournant un regard vers lui. « Ensemble ? Rien. J’essaierai de partir toute la journée pour que tu puisses mener ta petite vie tranquillement. Je ne voudrais pas être un frein pour toi ! » Surprise de ses paroles, je posais lentement le bol de glace sur mon ventre, peinée et triste de l’entendre me dire ce genre de chose. Il n’avait pas le droit de dire cela… Me sentant mal tout à coup, mon cœur se serrant, je sentis mon ventre faire de même. L’enfant me donnant un coup de pied, je fermais les yeux en posant ma main sur mon ventre.
Je le trouvais injuste… Il était jaloux de Heath, il était jaloux de mon frère, d’un homme dans le coma… Pourquoi n’avait-il pas un peu de compassion ? Ce n’était pas comme si j’étais amoureuse de Heath ! C’était même loin du contraire ! Il était simplement et seulement mon grand frère à mes yeux, ni plus ni moins…Le voyant chercher quelque chose dans sa veste, je le regardais faire tomber son briquet et son paquet de clope. Me sentant encore plus mal, étant moi-même une fumeuse, je détournais le regard. J’avais cessé de fumé pour la grossesse et autant dire que c’était horrible, surtout quand Peter fumait. Il ne me tardait qu’une chose… Accoucher pour me fumer une putain de clope… Déglutissant longuement, je baissais le regard, les larmes aux yeux. Les hormones n’arrangeaient parfois rien du tout… « Bordel de merde fais chier ! » Sursautant faiblement au son de sa voix, je le regardais pour se redresser et jeter sa veste à travers la pièce. Serrant mes mains sur le bol, je n’avais plus faim. Le voyant aller à la fenêtre pour fumer et m’ignorer, je baissais la tête avant de poser le bol à mes côtés pour entreprendre de me lever. Mon dos me faisant mal, je me levais en gémissant faiblement. Attrapant les courses qu’il avait faites sans un mot, je pris le tout pour aller les ranger. Sortant de la pièce je pris mon temps pour aller à la cuisine, le tout dans le noir. Un frisson s’empara de moi, je rangeais le tout à sa place avant de boire un grand verre d’eau pour revenir dans la chambre quelques instants plus tard. Restant contre la porte de la chambre, je le regardais fumer. J’avais tellement envie de le rassurer de lui faire comprendre que seul lui comptait, et que personne n’étais à son niveau… N’avait-il pas compris que si j’allais voir Heath c’était parce qu’il n’était pas là ? Quand il ne bougeait pas j’étais avec lui, pas avec Heath… Pourquoi ne le voyait-il pas ? M’approchant sans un bruit, je posais lentement une main sur son dos avant de le prendre dans mes bras posant mon menton sur son épaule. « Mon amour… Tu ne me freines en rien, pourquoi tu dis cela ? Je t’aime, c’est avec toi que je vis… Je veux passer ma journée avec toi demain, on ne s’est pas vu de la journée… Tu m’as manqué… S’il te plait Peter… Je t’aime tellement… » murmurai-je lentement en le serrant bien contre moi fermant les yeux en priant pour ne pas qu’il s’énerve vraiment…
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Tu fais peur, je vais m’en aller… Au secours ! » Je ne pu m’empêcher de lâcher un bref rire sur le coup. Si elle arrivait à avoir peur lorsque je plaisantais, alors qu’en était-il lorsque j’étais énervé ? Sans doute était-elle totalement terrorisée dans ces moments là. A vrai dire, lorsque j’étais énervé, je ne faisais pas vraiment attention à cela. Tout simplement parce que j’étais trop emporté par la rage que je ressentais, pour penser à quoi que ce soit. J’étais totalement aveuglé par ce que j’éprouvais, dans de tels moments. « Hmpf promis, c’est pas du mal que je compte te faire ! Enfin … Pourquoi pas … Mais d’une toute autre façon que celle à laquelle tu penses … » Dis-je l’air de rien, en lui adressant un regard quelque peu coquin. Au début de notre relation, il était fréquent que nos ébats soient si sauvages, que j’en arrivais toujours à la marquer franchement. Bleus et morsures étaient alors, régulièrement de mise. Mais plus le temps passait et moins cela arrivait. Tout simplement parce que je ne voulais pas prendre de risque, alors qu’elle était enceinte jusqu’aux yeux. Même si je ne montrais pas le moindre signe de tendresse et d’attachement, à l’encontre de l’enfant qu’elle portait, je savais qu’il était là et ne tenais vraiment pas à la blesser elle ou le bébé à venir. J’avais accepté cette grossesse sans trop de mal, ce n’était pas pour que nous le perdions après tous ces mois de grossesse. Par la suite, je me comparai à la sorcière dans Hansel et Gretel et ne tardai pas à lui faire remarquer que contrairement à cette femme, je ne désirai pas me nourrir d’elle pour contenter mon estomac. C’était tout autre chose que j’avais envie de contenter, en la prenant tout simplement. Et je ne doutais pas qu’elle le savait parfaitement. « Chut Peter… chut… » Je ris faiblement, sans pouvoir m’en empêcher. Difficile de ne pas voir qu’elle luttait fortement, pour ne pas craquer. Tout comme moi d’ailleurs. Et résister à notre désir, était une épreuve de tous les instants. Je soupirai doucement en fermant les yeux pour ne pas la regarder de trop. Ce qui risquait de me faire craquer, plus sûrement que n’importe quoi d’autre. « Hm hm … J’essaie chérie, j’essaie … » Soufflais-je d’une voix douce.
Par la suite, nous parlâmes de notre journée à l’un comme à l’autre. Et pendant que je répondais à sa question, je caressai son bras du bout de mes doigts, avec extrême lenteur et douceur, souriant en coin devant sa réaction qui ne pouvait pas cacher combien elle prenait sur elle pour ne pas me sauter littéralement dessus. Il était rare que nous nous retenions, l’un comme l’autre et je ne doutais pas que le désir parlerait bientôt de lui-même. J’attendais simplement qu’elle termine son bol de glace. Et je ne doutais pas qu’elle en avait bien conscience d’ailleurs. Je soupirai quelque peu en constatant combien elle semblait s’inquiéter pour moi. Je ne pouvais que comprendre d’ailleurs, puisque moi-même j’étais du genre à toujours m’inquiéter pour elle et sa sécurité. « J’espère… Tu sais que sans toi je ne suis rien… Puis notre fils aussi, j’aimerai qu’il connaisse son père hors des barreaux hum… Alors pense à nous si jamais ça devient trop dangereux mon amour… » Je souris faiblement en coin en redressant la tête pour la regarder avec amour et tendresse. Je n’ignorais pas qu’à présent, je ne devais plus être prudent pour un mais bel et bien pour trois. J’avais une famille à présent et pour eux, je devais me montrer plus que prudent. Sans moi, que deviendraient-ils ? Ce n’était pas de la surestime de moi-même mais bel et bien une conscience du fait qu’ils avaient besoin de moi, comme personne n’avait eut besoin de moi, jusqu’à présent. « Ne te fais pas de souci pour moi mon Evo. » Soufflais-je doucement en souriant quelque peu. Autant j’aimais qu’elle puisse se faire du souci pour moi, autant je ne voulais pas que cela soit aux dépends de sa santé ainsi que de celle de notre enfant. Raison pour laquelle, je tentais autant de minimiser le tout pour la rassurer le plus possible, constamment. Au vu de tout ce que je faisais déjà pour elle depuis quelques mois, je n’étais plus à ça près et ça ne me coûtait rien du tout. Je déposai ensuite un tendre baiser sur sa joue, avant qu’elle ne fasse voler en éclat, ce bonheur et bien être grandissant, en mentionnant une personne, juste une personne, un prénom. Quelqu’un avec qui elle avait passé un moment durant l’après-midi. Ma réaction ne se fit d’ailleurs pas attendre. Je me figeai, serrai les dents et me détournai d’elle sans pouvoir m’en empêcher. Tout en répondant froidement à sa question, quant à savoir ce que nous ferions le lendemain, je quittai le lit et partis à la recherche d’une cigarette avec fébrilité.
Je ne reposai pas une seule fois le regard vers elle, alors que je récupérai cigarette et briquet, balançai ma veste dans la pièce et me rendis à la fenêtre pour y fumer, malgré le froid extérieur. Je ne tournai pas non plus le regard vers elle, lorsqu’elle quitta la chambre pour aller, vraisemblablement, ranger les courses que j’avais fais avant de revenir ici. En son absence, je me contentai de tirer longuement sur ma clope et souffler la fumée au dehors. Lorsque je la sentis revenir pour se coller à moi, je serrai plus encore les dents en me contractant fortement sur place, la laissant ensuite poser son menton sur mon épaule, sans réagir plus que cela. Si elle n’avait pas été enceinte, j’aurais sans doute eut le réflexe de la repousser sans ménagement. Ce qui n’arriva pas, heureusement pour elle et heureusement pour notre enfant aussi bien entendu. « Mon amour… Tu ne me freines en rien, pourquoi tu dis cela ? Je t’aime, c’est avec toi que je vis… Je veux passer ma journée avec toi demain, on ne s’est pas vu de la journée… Tu m’as manqué… S’il te plait Peter… Je t’aime tellement… » Je ris de façon sarcastique, en tirant plus fortement encore sur ma clope, pour la finir rapidement, avant de la balancer par la fenêtre. Sans tarder, je détachai ses bras de moi pour m’échapper de son étreinte et m’éloigner d’elle sans la regarder. « La ferme, putain. La ferme ! » Lâchais-je d’une voix un peu trop forte, en portant mes mains à mon visage, pour en presser les paumes, sur mes tempes, en fermant les yeux et serrant fortement les dents. Je soufflai longuement en commençant à faire les cent pas dans la pièce, sans jamais poser le regard sur elle. « Tu crois que je ne sais pas que tu sautes sur l’occasion pour filer à l’hôpital, dès que je ne suis pas là ? Tu ne peux pas vivre sans lui hein ? Ne cherche pas à me faire croire que tu ne supportes pas quand je suis absent trop longtemps, alors que ça te permet d’aller voir un type en train de crever. Je ne suis pas con, je sais parfaitement que s’il était debout et débordant d’énergie, tu lui aurais déjà demandé de se débarrasser de moi et tu n’aurais pas eus besoin de moi pour vivre. Je suis sûr que t’attends avec impatience, le jour où il se relèvera pour te débarrasser de moi. Tu seras tellement, tellement plus heureuse à ses côtés. Il faut vraiment être désespéré pour supporter Peter. Tellement seul pour décider de vivre avec lui. » Je lâchais d’une voix haineuse et sèche, en continuant de tourner en rond, avant de flanquer mon poing dans un mur, sans pouvoir m’en empêcher. La douleur était vive et violente mais je n’y prêtai pas attention.
« Hmpf promis, c’est pas du mal que je compte te faire ! Enfin … Pourquoi pas … Mais d’une toute autre façon que celle à laquelle tu penses … » inspirant longuement en soupirant fortement par la suite, je baissais un vague regard sur mon bol de glace. Il était en train de me chauffer ? Oui j’en avais bien l’impression, il faisait tout cela pour me faire dépêcher afin de pouvoir venir se glisser entre mes cuisses et me faire franchement l’amour… « Peter, mon amour… Mon ange… Laisse-moi finir ma glace, pitié… » dis-je en riant doucement avalant une nouvelle bouchée de celle-ci. Me parlant de la sorcière de Hansel et Gretel je ne pus m’empêcher de l’imaginer en sorcière alors qu’il m’annonça que de toute façon, lui il me mangeait d’une toute autre façon, je lui fis alors remarquer qu’il devait se taire… Oui sinon j’allais vraiment craquer… « Hm hm … J’essaie chérie, j’essaie … » Riant doucement en frissonnant franchement, je fermais lentement les yeux en raclant alors ma gorge. Ne rien répondre, ne pas ouvrir la bouche pour ne pas craquer tout simplement. Le sentant me caresser le bas, je le laissai faire en frissonnant longuement de bien-être et de plaisir. Il n’avait pas le droit de me faire cela… Non, oh que non ! Sentant la chair de poule envahir mon corps, je soupirais lentement en lui demandant bien évidemment s’il faisait attention à lui puisque je ne voulais pas que notre fils le rencontre derrière les barreaux… Je voulais un homme présent… a temps complet… Je le voulais auprès de sa famille, notre famille… « Ne te fais pas de souci pour moi mon Evo. » Levant vaguement les yeux au ciel, je ne pouvais pas ne pas me faire de souci… J’étais une femme amoureuse, j’étais une future maman, bien sûr que je me faisais du souci.
Du haut de mes dix-huit petites années, j’étais déjà une femme comblée, j’avais ce que certaines de mon âge n’avait pas encore… L’amour, la famille… Moi j’allais l’avoir tout cela… Et très bientôt. Une famille à part entière. Posant lentement ma main sur son bras je le lui caressais avec lenteur tout en souriant en coin. « Une femme se fait toujours du souci pour son homme, et tu sais qu’avec les hormones c’est piiiiiiiiiiire ! » Lâchais-je en lui lançant un regard quelque peu amoureux tout en soupirant, reprenant alors une bouchée de ma glace. Racontant ma journée, je compris que j’avais fait une erreur monumentale. Je lui avais dit pour Heath, mais en même temps je n’allais pas le lui cacher non ? Ce serait encore plus malsain… Le voyant se figer, je compris que nous allions nous disputer encore à son sujet… Le voyant se relever pour prendre clope et briquet, il jeta la veste à travers la pièce. Ses paroles me blessant quelque peu, j’essayais de faire la part des choses… Me relevant en ayant un peu mal, je filais dans la cuisine pour ranger le tout avant de revenir vers lui, pour venir me coller à lui, l’encerclant avant de lui parler, de lui dire que je l’aimais et que je voulais que l’on passe la journée ensemble. Me repoussant brièvement en fermant la fenêtre je compris que tout allait être pire… « La ferme, putain. La ferme ! » Sursautant a ses paroles, je posais lentement mes mains sur mon ventre en déglutissant lentement. Je n’aimais pas quand il s’énervait, je n’avais jamais aimé le voir de la sorte en fait… Et c’était terriblement dur pour moi… qui plus enceinte comme jamais… J’étais peut être qu’à six foutues mois de grossesses mais j’avais pris pas mal de poids. J’étais une bonne mangeuse, et je portais l’enfant d’un bon mangeur, pas besoin de dessin. Le voyant faire les cents pas dans la pièce, je ne bougeais pas d’un seul petit millimètres, ayant peur de le provoquer encore plus. Je n’avais jamais aimé le voir si mal en point.
« Tu crois que je ne sais pas que tu sautes sur l’occasion pour filer à l’hôpital, dès que je ne suis pas là ? Tu ne peux pas vivre sans lui hein ? Ne cherche pas à me faire croire que tu ne supportes pas quand je suis absent trop longtemps, alors que ça te permet d’aller voir un type en train de crever. Je ne suis pas con, je sais parfaitement que s’il était debout et débordant d’énergie, tu lui aurais déjà demandé de se débarrasser de moi et tu n’aurais pas eus besoin de moi pour vivre. Je suis sûr que t’attends avec impatience, le jour où il se relèvera pour te débarrasser de moi. Tu seras tellement, tellement plus heureuse à ses côtés. Il faut vraiment être désespéré pour supporter Peter. Tellement seul pour décider de vivre avec lui. » Me sentant terriblement conne, mais surtout surprise qu’il puisse penser de la sorte, je poussais un bref cri en l’entendant frapper le mur, regardant alors le mur puis sa main. Comment pouvait-il penser une seule seconde que si Heath était en vie je ne serais pas avec lui ? Etait-il fou ? A en juger, oui ! En vie ou dans le coma c’était la même chose, jamais je ne serais restée dans mon coin sans rien faire ! Je serais tout de même venu le voir… peut être pas enceinte, mais je serais venu le voir… Je me sentais terriblement mal, mal de le voir ainsi et du fait qu’il n’ait pas pu comprendre, qu’il ne puisse pas comprendre. Je ne faisais pourtant rien de mal, il n’était que mon frère de cœur, jamais au grand jamais je n’aurais eu une relation amoureuse quelconque avec lui… ça aurait été terriblement malsain… et écœurant… Marchant faiblement pour me tenir contre le mur, je cherchais les bons mots pour le rassurer. M’approcher plus de lui ou pas ? J’avais peur… En temps normal, je m’en foutrais, mais je ne voulais pas qu’il me fasse de mal alors que j’étais enceinte de notre fils… « Peter, tu penses mal ! C’est mon frère putain ! Mon frère ! Ni plus ni moins ! Comment peux-tu croire une seule seconde que s’il était réveillé je t’abandonnerai ? C’est horrible de penser cela, tu ne crois donc pas à l’amour que j’ai pour toi ? C’est blessant ! Je t’aime Peter ! Je t’aime ! Jamais je ne lui aurais demandé de te faire du mal ! Que je sache je n’avais rien fait pendant le mois ou je ne suis pas venue te voir ! Alors pourquoi je le ferais maintenant ? Tu te montes un film chéri, un mauvais film... S’il te plait calme-toi, je suis enceinte… » soufflai-je doucement en sentant le petit me donner des coups de pieds et bouger dans mon ventre. C’était parfois agréable, mais quand il bougeait de la sorte je n’étais vraiment pas pour… Il me faisait plus de mal qu’autre chose… Caressant lentement mon ventre, je soufflais longuement en fermant les yeux. Ne surtout pas me vexer ou me contrarier. Je savais que parfois on pouvait déclencher l’accouchement à cause de ce genre de situation… Rester calme…
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Peter, mon amour… Mon ange… Laisse-moi finir ma glace, pitié… » Je ris sans pouvoir m’en empêcher, en lui lançant un regard franchement coquin et taquin sur le coup. Elle était affreusement craquante et mignonne quand elle était de la sorte. Presque perdue et choquée sous un trop plein de désir violent et puissant, qu’elle était bien incapable de contrôler. Elle était tout bonnement magnifique et envoûtante, lorsqu’elle était de la sorte et cela me plaisait au plus haut point, depuis le premier jour. « Oups, j’ai pas fais exprès … » Lâchais-je alors, d’une voix clairement taquine et moqueuse, tant il était évident que je disais faux là. En effet, j’aimais la provoquer de la sorte et m’en donnais même à cœur joie, très régulièrement. Et j’osais espérer qu’elle ne m’en voulait tout de même pas de trop ! Nous parlâmes ensuite du fait que je prenais évidemment des risques, à sortir ainsi pour aller cambrioler quelques maisons et villas. Et j’étais bien conscient du fait qu’elle avait toujours peur pour moi, même si ça ne m’empêchait aucunement de continuer ainsi. J’étais presque dépendant de toutes ces conneries là et ne voulais et ne pouvais pas m’arrêter. C’était aussi simple que ça ! « Une femme se fait toujours du souci pour son homme, et tu sais qu’avec les hormones c’est piiiiiiiiiiire ! » Je ris à nouveau en levant les yeux au ciel. Je la regardai alors prendre une bouchée de sa glace et vint replacer une mèche de ses cheveux, derrière son oreille, avec délicatesse. Je me penchai ensuite, pour déposer un tendre baiser sur sa joue. Il était rare que je sois tendre et pourtant, avec elle, je l’étais constamment ou presque. Et ce, pour la simple et bonne raison qu’elle m’en donnait totalement l’envie. C’était très certainement du à l’amour fou que j’éprouvais à son encontre. « J’ai bien remarqué oui. Surtout la dernière fois où tu m’as fais du chantage sexuel, pour m’empêcher d’y aller. » Dis-je l’air de rien, en riant doucement sur le coup, au souvenir de ce soir là où elle m’avait promit monts et merveilles pour me retenir, après que ses larmes n’aient pas fonctionnées. Evidemment, j’étais resté. Etait-il vraiment utile de le préciser d’ailleurs ?
Malheureusement, tout empira lorsque j’appris qu’elle avait passé une bonne partie de sa journée, au chevet d’Heath. Je ne parvenais toujours pas à comprendre pourquoi elle perdait son temps avec ce type, alors qu’il allait vraisemblablement crever et en sachant combien ça pouvait me faire mal de la voir avec lui. Je finis donc par craquer et me levai pour récupérer clope et briquet dans ma veste, que j’envoyais d’ailleurs à travers la pièce, avant de me rendre à la fenêtre pour fumer. Je la sentis bientôt se coller à moi en mentionnant le fait qu’elle m’aimait et voulait passer du temps avec moi et j’en passe. Je ne tardai pas à me détacher d’elle et m’éloigner, en pestant et gueulant comme à chaque fois que je m’emportais. Je finis même par donner un violent coup de poing dans un mur, pour tenter d’évacuer un tant soit peu, mon surplus de rage. Je la vis à peine s’approcher de moi et ne me tournai pas vers elle pour la voir venir. « Peter, tu penses mal ! C’est mon frère putain ! Mon frère ! Ni plus ni moins ! Comment peux-tu croire une seule seconde que s’il était réveillé je t’abandonnerai ? C’est horrible de penser cela, tu ne crois donc pas à l’amour que j’ai pour toi ? C’est blessant ! Je t’aime Peter ! Je t’aime ! Jamais je ne lui aurais demandé de te faire du mal ! Que je sache je n’avais rien fait pendant le mois ou je ne suis pas venue te voir ! Alors pourquoi je le ferais maintenant ? Tu te montes un film chéri, un mauvais film... S’il te plait calme-toi, je suis enceinte… » Je lâchai un bref rire nerveux et d’autodérision et tournai un regard à la fois noir et totalement fermé, vers elle. Je l’aimais beaucoup trop pour la quitter et pourtant, je souffrais violemment à la seule idée de ce type. Ce type qui, même s’il était son frère, avait droit à bien plus que moi. La seule chose que je voulais pour ma part, c’était être celui qui comptait plus que tout. Celui qu’elle choisirait si elle avait un choix à faire. Je voulais être son numéro un, tout simplement. Je n’avais jamais réellement compté pour qui que ce soit et à présent que j’étais aimé d’elle, je ne pouvais pas croire que cela serait pour toujours et que n’arriverait pas un jour où elle me laisserait tomber. Pourquoi resterait-elle après tout ? Je n’étais que moi. Je n’étais que Peter. Et ce n’était pas assez pour la garder à mes côtés, je le savais …
« Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse que tu sois enceinte ? On sait très bien que je serai un mauvais père de toute façon. » Lâchais-je d’une voix sèche et haineuse en serrant et desserrant inlassablement le poing, pour tenter de chasser la douleur qui fourmillait dans ma main. « Pourquoi maintenant et pas pendant ce mois ? Peut-être tout simplement parce que maintenant que je me suis attaché à toi, que je me suis habitué à cette vie, ça pourrait être tellement drôle de tout me retirer d’un coup. Terriblement drôle pas vrai ? » Demandais-je ensuite sur le même ton, avant de détourner le regard en serrant les dents. J’avais beau être conscient du fait que mes propos allaient beaucoup trop loin et étaient totalement injustifiés, je ne pouvais m’en empêcher. La haine parlait d’elle-même, la frustration et la rage aussi. « Je sais très bien qui je suis et ce que je vaux. Je sais parfaitement que je ne suis pas un type de qui on peut tomber amoureuse ou duquel on peut s’attacher vraiment. Je ne suis pas un homme avec qui on veut faire sa vie, fonder une famille et épouser. Je ne suis qu’un bref passage dans une vie qu’on peut juger trop longue ou trop ennuyeuse. Tu finiras par partir comme tout le monde. Et tu cherches une issue de secours. Dommage que l’issue en question soit dans le coma hein ? » Ajoutais-je avec moins de haine dans ma voix mais plus de défaitisme qu’autre chose. Je m’avouais vaincu. Je savais que le pire arriverait tôt ou tard. Je le savais mais je ne pouvais rien contre ça. Je grinçai des dents et finis par m’éloigner d’elle. Je ne voulais plus être près d’elle, je ne voulais plus la voir, plus l’entendre. Je filai en direction de la salle de bains et ouvrai la porte d’un geste brusque avant de m’arrêter pour tourner un regard haineux vers elle. « Je ne serai jamais celui qui compte le plus pour toi, tant qu’il ne sera pas mort ! » Terminais-je d’une voix claquante, avant d’entrer dans la salle de bains et m’y enfermer en me collant dos à la porte, le cœur battant la chamade et le souffle court et précipité. Après la colère, la douleur. C’était toujours comme ça. Toujours. Le corps secoué de forts tremblements incontrôlables, je me plaçai face au miroir en fermant les yeux pour tenter de revenir à moi. Lorsque je relevai le regard, se fut pour voir mon reflet dans le miroir. Ce qui suffit à raviver la rage en moi. D’un mouvement rapide et puissant, je donnai un violent coup de poing dans le miroir, qui vola en éclat et s’éparpilla sur le sol et dans le lavabo. Je soufflai longuement et lentement, pour tenter de retrouver mon calme, en vain. Finalement, je donnai un coup de poing dans un meuble, que je fis ensuite basculer pour le regarder tomber et se vider de tout son contenu, au sol. Le poing en sang, je m’assis en boule contre la baignoire en enroulant mes bras autour de mes jambes repliées, pour tenter de me calmer, le corps tremblant toujours sous l’effet de la rage. Je serrai les dents et gardai les poings serrés, malgré la douleur du aux morceaux de verre que je ne pris même pas la peine de retirer de ma main.
« Oups, j’ai pas fait exprès … » Riant doucement en levant les yeux au ciel, je lui fourrageais rapidement les cheveux l’air de rien pour le taquiner. « Je te crois mon enfant ! »[/color] soufflai-je pour me foutre de lui. Parlant alors de mes hormones et surtout du fait que je m’inquiétais toujours quand il partait en « mission » cambriolage, je sentis son baiser sur ma joue, frissonnant en posant alors lentement mes doigts sur sa bouche lui lançant un regard terriblement amoureux, lui faisant comprendre qu’il allait passer la meilleure nuit de toute sa vie s’il se montrait patient. « J’ai bien remarqué oui. Surtout la dernière fois où tu m’as fait du chantage sexuel, pour m’empêcher d’y aller. » Faisant une brève moue, je tournais un lent regard vers lui. J’avais carrément pleuré ce jour-là… Ce n’était pas stratégique, mais mes hormones me travaillaient et j’avais eu besoin de lui, je ne voulais pas qu’il parte… J’avais fait une sacrée crise en m’accrochant à son bras… Pleurant comme une folle. Ce qui m’avait un peu blessée c’était surtout de voir que pleurer ne lui faisait rien, comme s’il s’en foutait de me voir mal. Seul le sexe avait marché pour le retenir… « Ben oui…Je ne voulais vraiment pas que tu partes, j’avais besoin de toi, je te voulais près de moi, je le contrôle pas bébé… Et tu le sais… T’as même pas eu pitié pour moi quand j’ai pleuré… » Fis-je en lui lançant un regard tristounet comme pour attendre des explications sur ce fait là. Puis rapidement lorsque je lui racontais ma journée, il s’énerva. Parler de Heath était horrible. Je n’allais pas le lui cacher que j’allais le voir, mais a chaque fois c’était la même chose et de pire en pire malheureusement. Se levant pour fumer en jetant sa veste à travers la pièce, je vins vite me coller à lui, lui expliquant qu’il pensait faux. Je l’aimais lui et personne d’autre. Me repoussant, je le laissais s’éloigner de moi en le regardant. « Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse que tu sois enceinte ? On sait très bien que je serai un mauvais père de toute façon. » Choquée de par sa phrase, je me sentis tout à coup ailleurs. Mon cœur ralentissant dans sa lancé, je sentis des contractions, mon utérus me faisant affreusement mal pour le coup.
Je savais qu’il s’en foutait que je sois enceinte, mais là, il venait clairement de me le dire… J’étais fixé, il s’en foutait royalement de notre enfant, garçon ou fille, ça ne changerait rien… J’avais envie de m’effondrer. Les larmes aux yeux, je me sentis comme trahis. Comme si dans le fond, je n’étais qu’une paire de cuisses pour lui. Ça ne m’étonnerait même plus. « Pourquoi maintenant et pas pendant ce mois ? Peut-être tout simplement parce que maintenant que je me suis attaché à toi, que je me suis habitué à cette vie, ça pourrait être tellement drôle de tout me retirer d’un coup. Terriblement drôle pas vrai ? » Contre le mur, je le regardais impuissante, totalement dévastée par ses paroles. Ne croyait-il donc pas à l’amour que je lui portais ? Etais-je si peu démonstrative ? Est-ce que je paraissais être une fille sans amour et sans conviction ? Non ! Je faisais tout pour lui, j’étais une fille câline, j’aimais dormir dans ses bras, lui dire constamment que je l’aimais… Que ça soit en face ou bien même en lui envoyant un message quand j’étais en cours et que je pensais à lui… dès qu’il venait me chercher à la fac je lui sautais dessus, tout ceci n’était pas de la comédie, comment pouvait-il oser ? « Je sais très bien qui je suis et ce que je vaux. Je sais parfaitement que je ne suis pas un type de qui on peut tomber amoureuse ou duquel on peut s’attacher vraiment. Je ne suis pas un homme avec qui on veut faire sa vie, fonder une famille et épouser. Je ne suis qu’un bref passage dans une vie qu’on peut juger trop longue ou trop ennuyeuse. Tu finiras par partir comme tout le monde. Et tu cherches une issue de secours. Dommage que l’issue en question soit dans le coma hein ? » Relevant le regard vers lui j’inspirais profondément avant d’éclater en sanglot. Il n’avait pas le droit de me faire ça ! Il n’avait pas le droit de me toucher autant et de me blesser avec des paroles aussi cruelles. Il était immonde, affreux, je ne comprenais pas comment il pouvait tenir des propos de la sorte, sincèrement j’étais vexée. Passant lentement mes mains sur mes joues humides à causes des pleures j’hoquetais en tremblant, tenant à peine debout, ayant tout à coup réellement froid. Je me sentais mal, mon sang coulait tellement vite en moi que ça me faisait mal j’avais comme des picotements dans la peau.
J’étais simplement en train de vivre un putain de sale moment et il fallait que je prenne sur moi pour ne pas laisser mon corps prendre le dessus. Pour notre enfant. « Je savais que tu n’en avais rien à foutre de notre enfant mais pas à ce point… Qui est le plus méchant envers l’autre ? Ce n’est surement pas moi ! Tu pars sur tes propres idées… Moi je sais que tu ferais un bon père ! Je me demande encore pourquoi tu m’as laissé le garder … » Soufflai-je d’une voix basse, n’arrivant pas à parler bien plus fort. Mais ce qui me faisait bien plus mal c’était bien qu’il remettait en question mon amour, alors que je l’aimais ! Je l’aimais putain j’étais prête à donner ma vie pour lui, prête à me sacrifier alors que je savais qu’à tout moment il pouvait se faire chopper lors d’un cambriolage et j’en passe… J’étais prête à mentir ! Ne le réalisait-il pas ? « Comment oses-tu remettre en question l’amour que j’ai pour toi ! Je t’aime Peter, comment peux-tu avoir le culot de dire que je me sers de toi ! Je ne me sers pas de toi je ne suis pas comme ça et si tu prenais la peine de me connaitre, si tu voyais plus loin que le bout de ton nez tu verrais que je pourrais mourir pour toi ! Merde tu vas trop loin ! TROP loin ! Je t’aime comme tu es ! Tu m’entends ? Je t’aime Peter ! »[/color] Hurlais-je cette fois à la fin de ma phrase tellement en colère de pouvoir voir ce qu’il était en train de nous faire, tout cela car j’étais allée voir mon frère. Certes c’était un frère de cœur mais ce n’était pas plus ! Je n’avais jamais vu Heath comme de l’amour… Le voyant partir vers la salle de bains, je le suivais du regard en fronçant les sourcils, croisant alors son regard. « Je ne serai jamais celui qui compte le plus pour toi, tant qu’il ne sera pas mort ! » Sursautant au claquement de sa voix mais surtout de la porte, ma gorge se noua franchement sur le coup, la peine qu’il venait de me faire, me faisait atrocement mal. Les larmes coulaient de plus en plus sur mes joues et le gout salé de celles-ci s’immiscèrent entre mes lèves. Mon nez coulant faiblement, je reniflais en réalisant ses paroles, celles-ci résonnant en moi. M’avançant vers la salle de bains, j’entendis un bruit de verre brisé, et du raffut. Il était en train de tout détruire. Collant ma main sur la porte, je posais mon front contre celle-ci par la suite. « Peter, s’il te plait, calme-toi… Tu comptes à mes yeux, je n’ai d’yeux que pour toi, je t’aime… C’est toi que j’aime, à qui je pense non-stop, celui qui hante mes nuits et qui remplit mon cœur d’amour. S’il te plait mon amour… Mon homme…Tu sais que je t’aime comme tu es, violent, nerveux, froid et mauvais… C’est ce que j’aime le plus chez toi, s’il te plait, ne dit pas que personne ne peut t’aimer, parce que moi je t’aime et je veux faire ma vie avec toi… La preuve on va avoir un enfant… Et plus tard on en aura d’autre, notre petite famille… Mon Peter… » Marmonnai-je commençant à manquer de souffle, sentant une crise monter petit à petit.
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Je te crois mon enfant ! » Je fronçai les sourcils et fis mine de lui lancer un regard mauvais, avant de lui tirer franchement la langue, comme pour confirmer et amplifier le fait que j’étais, soit disant, un gamin, puisqu’elle m’appelait son enfant. C’était son fils qu’elle devait et allait appeler de la sorte. Pas moi, tout de même ! Son enfant, moi ? Et puis quoi encore ? Je pinçai doucement sa joue sur le coup, l’air de rien, avant de continuer notre discussion. Il fut alors question de ses hormones et plus précisément encore, du jour où elle m’avait fait du chantage sexuel, pour m’empêcher de sortir cambrioler, comme j’avais initialement prévu de le faire. Même ses larmes n’étaient pas parvenu à me faire rester. « Ben oui…Je ne voulais vraiment pas que tu partes, j’avais besoin de toi, je te voulais près de moi, je le contrôle pas bébé… Et tu le sais… T’as même pas eu pitié pour moi quand j’ai pleuré… » J’haussai les sourcils en lui lançant un regard quelque peu surpris sur le coup. J’étais surpris de constater qu’elle se souvenait de ce détail et que cela semble réellement l’avoir marqué. A son regard, je compris d’ailleurs qu’elle attendait quelque chose de moi. Des explications sur le pourquoi ses pleurs n’avaient pas suffit à me retenir à ses côtés alors que le fait qu’elle me fasse un chantage sexuel ardu, oui ? Ne me connaissait-elle donc, toujours pas ? « Tu sais bien que je ne suis pas du genre à m’attendrir facilement … Et puis ce jour là, je savais bien que tu pleuras plus par … Caprice qu’autre chose. Ce n’est pas comme si tu pleurais de douleur ou de tristesse ou autre chose de ce genre … » Tentais-je de lui dire doucement, sans la quitter du regard et lui caressant la joue avec tendresse et lenteur. Mais bien vite, elle me fit retomber sur terre avec la force d’un lancement de boulet de canon. Apprenant qu’elle avait encore passé trop de temps à mon goût, aux côtés d’Heath, je me levai pour quitter le lit et aller fumer à la fenêtre. Lorsqu’elle me rejoignit, je me détachai d’elle et eus alors des propos horribles et blessants. Et même si je vis combien je la faisais souffrir, je ne m’arrêtais pas. Après tout, elle me faisait souffrir elle aussi. Alors pourquoi me priver ? J’avais presque le besoin de la faire souffrir tout autant que moi je souffrais, pour me sentir un tant soit peu mieux.
Sans vraiment prendre le temps de réfléchir à mes paroles et à ce que je lui causais, je continuais encore et encore, tantôt la regardant et tantôt tentant de l’ignorer tant bien que mal. Sans même penser à la suite des évènements, je continuais à cracher toute ma haine et à foutre littéralement en l’air, nos mois de bonheur. J’en vins même à remettre en doute son amour pour moi, en affirmant qu’il était impossible qu’elle soit amoureuse de moi. Comment pouvait-elle l’être alors que j’étais le pire homme qui soit ? C’était tout bonnement impossible et j’en étais bien conscient ! Même la voir éclater en sanglots, ne fit pas redescendre toute la haine et la rancœur que je ressentais. J’étais complètement fou d’elle et c’était ce qui, dans le fond, me détruisait autant. Parce que je savais qu’elle ne m’aimerait jamais autant que moi je l’aimais. Et surtout, surtout, je serais toujours le second homme de sa vie et non pas le premier, comme je rêvais pourtant que ce soit. Tout ça, alors qu’elle-même était la seule personne pour moi. La seule que je voulais et la seule que je voulais. Depuis le début et pour toujours. « Je savais que tu n’en avais rien à foutre de notre enfant mais pas à ce point… Qui est le plus méchant envers l’autre ? Ce n’est surement pas moi ! Tu pars sur tes propres idées… Moi je sais que tu ferais un bon père ! Je me demande encore pourquoi tu m’as laissé le garder … » Je lâchai un bref rire en détournant le regard. La raison pour laquelle j’avais accepté cet enfant, me paraissait plus qu’évident. Etait-elle donc trop idiote pour voir que je l’aimais assez pour être prêt à tout accepter pour et par elle ? Que j’étais assez naïf et amoureux pour tout accepter, tout pardonner et j’en passe ? « Tu sais très bien que si je t’ai laissé le garder, c’est pour toi. Si je n’avais pas eus l’impression qu’il comptait déjà pour toi, sans doute même plus que moi je ne compte à tes yeux, tu ne serais plus enceinte à l’heure qu’il est. » Lâchais-je d’une voix clairement haineuse, en lui adressant un regard presque dégoûté sur le coup. J’étais horrible, oui. C’était comme ça … Et il faudrait bien qu’elle s’y fasse, si elle comptait passer le restant de ses joues à mes côtés. Ce dont je doutais fortement d’ailleurs …
« Comment oses-tu remettre en question l’amour que j’ai pour toi ! Je t’aime Peter, comment peux-tu avoir le culot de dire que je me sers de toi ! Je ne me sers pas de toi je ne suis pas comme ça et si tu prenais la peine de me connaitre, si tu voyais plus loin que le bout de ton nez tu verrais que je pourrais mourir pour toi ! Merde tu vas trop loin ! TROP loin ! Je t’aime comme tu es ! Tu m’entends ? Je t’aime Peter ! » Je l’entendais sans l’écouter. Je la voyais parler mais refusais d’écouter ce qu’elle avait à me dire. C’était ainsi lorsque je me murais dans ma propre douleur et dans mes convictions. Sans penser de moi que j’étais un type idiot, inférieur ou inutile, j’étais bien conscient du fait que personne n’avait besoin de moi dans sa vie, plus longtemps qu’il ne le faudrait. Je n’en voulais même pas à Evohà dans le fond. Parce que ça ne venait pas d’elle mais bel et bien de moi. J’étais apparemment le genre de personne dont on n’avait pas besoin. A quoi bon tenter de comprendre ou chercher plus loin que ça ? « Tu as raison oui. Je ne te connais tellement pas et je n’ai jamais cherché à te connaître ! Et que je sache ce ne sont pas tes sentiments que je remets en doute mais le fait que tu ne m’aimeras forcément pas éternellement ! » Lâchais-je en serrant fortement les dents, rendant ma voix à peine audible tant je serrais franchement fort. Filant sans trop tarder vers la salle de bains, je m’arrêtai le temps de lui faire remarquer que je ne serai jamais celui qui comptait le plus pour elle, tant qu’il serait envie. C’était un fait et rien ni personne ne pourrait changer cela. Je n’étais, dans le fond, qu’un bouche trou pour elle. J’étais là parce que son putain de frère était en train de crever et elle se contentait de moi plus qu’autre chose. J’étais dans sa vie parce que je lui avais fais un enfant et qu’elle pensait m’aimer. Elle le pensait mais je ne doutais pas qu’arriverait un jour où elle cesserait de m’aimer pour de bon. Comme tout le monde ! Sans attendre de réponse de sa part, j’allais m’enfermer à clés dans la salle de bains et me postai face au miroir. Devant mon propre reflet, je perdis un peu plus encore, les pédales. D’un coup de poing brutal et violent, j’explosai le miroir avant de faire tomber un meuble dans lequel je venais aussi de flanquer mon poing. Celui-ci totalement en sang et les bouts de verre profondément enfouis sous ma peau, je finis par me laisser tomber à terre et me rouler quelque peu en boule. « Peter, s’il te plait, calme-toi… Tu comptes à mes yeux, je n’ai d’yeux que pour toi, je t’aime… C’est toi que j’aime, à qui je pense non-stop, celui qui hante mes nuits et qui remplit mon cœur d’amour. S’il te plait mon amour… Mon homme…Tu sais que je t’aime comme tu es, violent, nerveux, froid et mauvais… C’est ce que j’aime le plus chez toi, s’il te plait, ne dit pas que personne ne peut t’aimer, parce que moi je t’aime et je veux faire ma vie avec toi… La preuve on va avoir un enfant… Et plus tard on en aura d’autre, notre petite famille… Mon Peter… »
Comme si ses propos avaient pu être douloureux ou méchants pour moi, je me sentis aussitôt éclater en sanglots. Des pleurs que je parvins à contrôler suffisamment, pour qu’ils ne soient pas audibles. Je ne voulais pas qu’elle réalise que j’étais suffisamment faible, pour chialer comme une merde. Elle ne m’avait jamais vu pleurer et ignorait sans doute totalement que ça m’était déjà arrivé deux ou trois fois depuis qu’elle était entrée dans ma vie. A chaque dispute qui finissait mal à la vérité. Et à chaque fois, je regrettais mes pleurs et les noyais sous une douche brulante de laquelle je ressortais l’air de rien. Ses propos avaient beaux être atrocement beaux et plaisants à entendre, ils n’étaient pas ceux que j’attendais. J’attendais d’elle qu’elle m’affirme que je passais avant tout le monde et avant même son foutu frère. Mais je savais que je ne devais pas me faire trop d’illusions. Ca n’arriverait jamais. Si je venais un jour à avoir le culot de lui demander de faire un choix, elle partirait. Or, je n’avais pas le courage de faire un truc aussi con. Ce n’était pourtant pas l’envie de prendre le risque, qui manquait. Mais survivrais-je à sa perte ? Il était clair que non. Et ça me tuait plus que de raison. Je ne pouvais plus vivre sans elle, alors qu’elle-même pouvait vivre sans moi. Je restais totalement immobile et silencieux, à simplement renifler en silence, sans pour autant chercher à bouger. De la paume de ma main, j’essuyai les larmes présentes sur mes joues, avant d’essuyer mes paupières, toujours de la paume de ma main, pour tenter de ne pas foutre du sang sur mon visage. Je grimaçai de douleur en regardant mes phalanges totalement endommagées et en sang et soupirai quelque peu. « Tu dis ça maintenant mais ça ne sera pas toujours le cas. A quoi bon se faire chier avec moi hein ? Je suis un mauvais petit ami, je serai le pire père qui soit … Et j’attends de toi des choses impossibles. Des chose que tu ne peux pas me donner … » Marmonnais-je d’une voix faible, le regard perdu sur mes mains en sang. J’étais presque fasciné par la douleur qui me lançait et par la vu du sang qui coulait …
« Tu sais bien que je ne suis pas du genre à m’attendrir facilement … Et puis ce jour-là, je savais bien que tu pleuras plus par … Caprice qu’autre chose. Ce n’est pas comme si tu pleurais de douleur ou de tristesse ou autre chose de ce genre … » Fronçant les sourcils en lui tournant un regard interrogatoire, je me demandais s’il parlait sérieusement. Ça avait été loin d’être un caprice ! Je l’avais voulu parce que j’en avais besoin. Je savais que j’aurais passé une sale nuit s’il n’avait pas été là… Je ne l’explique pas, mais j’ai parfois des violentes peurs, peur de le perdre, peur de ne plus jamais le revoir… Je savais parfaitement que la vie était mauvaise, Heath me le prouvait depuis qu’il était dans le coma… « Chéri… Ce n’était pas un caprice ! Depuis que je suis enceinte je… J’ai parfois besoin de toi, pas comme au tout début, mais là, j’ai besoin de toi parce que j’ai peur. Je ne saurais pas l’expliquer mon amour… Mais ce soir-là j’avais l’impression que si tu quittais la villa je n’allais pas en survivre… Comme si ma vie dépendait de toi… Les hormones je te jure c’est bizarre… Encore plus quand on est follement amoureuse de son homme ça donne de ces envies… Graou ! » soufflai-je en lui lançant un regard clairement entendu. Parlant trop vite, parlant de Heath la situation se dégrada. Allant fumer après avoir jeté sa veste je le rejoignis me collant à lui avant qu’il ne me pousse et m’annonce des paroles horrible. Il s’en foutait que je sois enceinte. Je m’en doutais mais l’apprendre de la sorte, me faisait tout de même terriblement mal… « Tu sais très bien que si je t’ai laissé le garder, c’est pour toi. Si je n’avais pas eus l’impression qu’il comptait déjà pour toi, sans doute même plus que moi je ne compte à tes yeux, tu ne serais plus enceinte à l’heure qu’il est. » Surprise de ses paroles, je me demandais comment il pouvait encore me surprendre de par sa méchanceté gratuite. Pourquoi était-il comme cela ? Pourquoi ressentait-il le besoin de me détruire à chaque dispute ? De me briser en mille morceaux… Plus les disputes fusaient et plus j’avais du mal à me recoller par la suite. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, ignorant le gout salé de celles-ci, je soupirais lentement en détournant le regard quelques instants avant de le regarder à nouveau.
« Puisque tu ne l’aime pas, à l’accouchement je demanderais à ce qu’il soit transmis dans un orphelinat ! Comme ça tu pourrais enfin constater que je t’aime toi, que c’est toi l’homme de ma vie et personne d’autre ! » Soufflai-je d’une voix claquante, triste surtout d’en arriver là. Des paroles en l’air ? Non. Puisqu’il n’aimait pas notre enfant autant le donner à une famille qui l’aimerait entièrement. Je ne voulais pas que notre enfant ait une jeunesse horrible parce que Peter ne l’aimerait pas… Me faisant clairement comprendre qu’il doutait de mes sentiments pour lui, je fus profondément blessée et lui fit comprendre qu’il était tout de même égoïste pour le coup. De ne penser qu’à lui et de ne même pas s’apercevoir que je l’aimais profondément… Je mourrais pour lui… ! « Tu as raison oui. Je ne te connais tellement pas et je n’ai jamais cherché à te connaître ! Et que je sache ce ne sont pas tes sentiments que je remets en doute mais le fait que tu ne m’aimeras forcément pas éternellement ! » Pleurant de plus belle, je reniflais fortement en laissant les larmes couler le long de mes joues. Il n’avait pas le droit de me parler de la sorte, puis de toute façon si, il remettait aisément mes sentiments en doute ! Que je ne puisse plus l’aimer ça remettait mes sentiments en doute ! Ça voulait dire que je ne l’aimais pas profondément, pas assez pour que ça dure ! Alors que moi je savais que je l’aimais ! Merde j’avais eu le coup de foudre pour lui, je l’aimais depuis le début, comment pouvait-il penser cela ? Nous étions ensemble depuis quelques mois seulement mais je savais que je ferais ma vie avec lui, parce que je l’aimais… J’étais follement amoureuse de lui, je n’aimais personne d’autre. Essuyant rapidement mes joues je soupirais lentement en le regardant longuement. « Peter… J’ai eu le coup de foudre pour toi quand je t’ai vu, ça veut tout dire… Je ne t’abandonnerai jamais. A la vie à la mort… Mon amour s’il te plait, je sais que tu t’en fous du bébé, que tu ne l’aime pas… Mais baisse le ton…Je ne suis pas bien… » Marmonnais-je doucement en le regardant partir vers la salle de bains avant de me dire qu’il ne serait jamais le premier pour moi tant que Heath ne serait pas mort. Blessée de par ses paroles, je pleurais de plus belle, avant de m’approcher de la salle de bain, entendant le raffut qu’il faisait à l’intérieure. On était bon pour changer les meubles. Ce n’est pas l’argent qui manquait, Peter était riche… Essayant de ne pas penser à cela, je caressais la porte, comme pour me sentir proche de lui, lui murmurant mes sentiments, que je l’aimais, oui, je l’aimais lui et personne d’autre, pourquoi ne voulait-il pas me croire ? Ce n’était pas bien compliqué pourtant…
« Tu dis ça maintenant mais ça ne sera pas toujours le cas. A quoi bon se faire chier avec moi hein ? Je suis un mauvais petit ami, je serai le pire père qui soit … Et j’attends de toi des choses impossibles. Des chose que tu ne peux pas me donner … » Caressant lentement la porte à ses paroles, je fermais les yeux, essayant de respirer, sentant ma gorge s’obstruer lentement. Déglutissant lentement comme pour essayer de me contrôler un tant soit peu, j’inspirais longuement de façon calme pour ralentir le processus. Posant bien mon front contre la porte sans faire de bruit, je sentis un coup de pied dans mon ventre, puis deux, puis plusieurs. Mon enfant me faisait comprendre qu’il n’était pas content. Pouvait-il ressentir mes émotions mes souffrances et mes peines ? Peut-être bien que oui, nous étions reliés après tout… Glissant lentement pour m’assoir sur le sol, j’inspirai fortement sentant alors ma gorge se bloquer. Il me fallait de la ventoline rapidement, la contrariété ne faisait pas bon ménage avec mon asthme. « Pourquoi tu ne me crois pas Peter ? Je ne me fais pas chier avec toi, parce que je t’aime… C’est toi que… J’ai … Dans mon cœur… Toi que j’aime… Toi à qui je pense… Le matin… en me levant… Toi à qui… A qui… A qui… Je pense…Quand je ne suis pas bien… Tu es le seul… Seul… qui compte mon amour… » Soufflai-je avec difficulté, mon souffle me manquant. Hoquetant difficilement, je sentis une fine couche de sueur se poser sur mon visage, le froid s’empara alors de moi. Je me connaissais, j’étais un futur médecin, je savais ce qu’il se passait. Toussant faiblement, je frappais lentement la porte la griffant sur le coup en hoquetant encore plus cherchant un peu plus d’air. Fermant les yeux, je me concentrais essayant de prendre sur moi, mon cœur se mettant à battre la chamade. « Peter… Ventoline… » Soufflai-je d’une voix aigu, ma gorge ne me permettant de parler autrement la voix totalement coupée vers la fin de ma phrase. Pleurant sur le coup, non seulement parce que depuis ces paroles j’avais un besoin fou de pleurer et d’évacuer mais aussi, parce que je savais qu’il n’était pas facile à convaincre. Frappant un peu plus fort la porte le trouvant extrêmement long je posais mon front contre le mur en regardant la porte. « J’ai… Besoin…. » Impossible de terminer ma phrase.
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Chéri… Ce n’était pas un caprice ! Depuis que je suis enceinte je… J’ai parfois besoin de toi, pas comme au tout début, mais là, j’ai besoin de toi parce que j’ai peur. Je ne saurais pas l’expliquer mon amour… Mais ce soir-là j’avais l’impression que si tu quittais la villa je n’allais pas en survivre… Comme si ma vie dépendait de toi… Les hormones je te jure c’est bizarre… Encore plus quand on est follement amoureuse de son homme ça donne de ces envies… Graou ! » Je soupirai doucement et fermai un instant les yeux. Lui faire du mal n’était aucunement mon but. Pas à cet instant là en tout cas. Il était vrai que lors des disputes, c’était plus fort que moi, j’éprouvais presque le besoin de lui faire du mal, continuellement. Mais à cet instant là, je ne voulais pas la blesser et encore moins la vexer. Et pourtant, j’avais la sensation que c’était bien ce que je faisais d’ailleurs. « D’accord, désolé. Mais je n’avais pas l’impression que tu avais réellement physiquement et moralement, besoin de moi. Je pensais que c’était vraiment un caprice. Juste l’envie que je sois là, tout simplement et non pas autre chose. Je ferai plus attention à tes envies et crises de larmes, la prochaine fois » Soufflais-je doucement, en espérant m’être un tant soit peu rattrapé. Je ne voulais vraiment pas que nous nous disputions. Et pourtant, cela arriva, lorsque j’appris qu’elle avait passé un bon moment avec Heath. Aussitôt, je m’emportai et quittai le lit pour aller fumer une clope à la fenêtre. Je perdis un peu plus les pédales quand elle osa venir vers moi et me détachai une nouvelle fois d’elle, pour aller cogner un mur de mon poing, avec brutalité et sans penser un seul instant à la douleur qui me traversa pourtant bien la main. Concernant sa grossesse et le fait que nous allions bientôt avoir un enfant, je lui fis remarquer que si elle l’était toujours à l’heure d’aujourd’hui, c’était parce que je l’avais accepté pour elle et uniquement pour elle.
« Puisque tu ne l’aime pas, à l’accouchement je demanderai à ce qu’il soit transmis dans un orphelinat ! Comme ça tu pourrais enfin constater que je t’aime toi, que c’est toi l’homme de ma vie et personne d’autre ! » Je serrai les dents et lui lançai un regard noir. A l’écouter, j’avais la sensation d’être un monstre, d’être celui qui remettait en doute ses sentiments et le fait qu’elle affirmait que j’étais l’homme de sa vie et j’en passe. Même s’il était vrai que je n’étais pas totalement sûr qu’elle ne finirait pas par me quitter tôt ou tard, je n’allais pas jusqu’à dire qu’elle ne m’aimait pas. Ce qu’elle semblait pourtant bel et bien penser. Chose qui ne faisait que décupler davantage encore, la rage en moi. « Tu fais ce que tu veux. C’est ton bébé après tout. » Lâchais-je d’une voix sèche en la vrillant du regard. C’était son bébé oui. Mais c’était aussi le mien et j’en étais bien conscient. Je n’étais peut-être pas le père le plus parfait qui soit, capable de considérer cet enfant comme tel, alors qu’il n’était pas encore né, mais j’étais conscient que cet enfant était le mien. Et même si je ne le montrais jamais, j’étais ravi d’être prochainement père, tant que c’était avec elle dans le rôle de la mère. La dispute continua, s’amplifia de minute en minute et je la regardais d’un regard noir, sans pouvoir m’en empêcher, devant le fait qu’elle affirmait que je remettais ses sentiments en doute. Alors que, dans le fond, ce n’était aucunement le cas. La voir pleurer toujours plus, ne me fis même pas réagir. Au lieu de cela, je ne la quittais pas de mon regard presque haineux. Et ce, alors que je l’aimais plus que de raison. « Peter… J’ai eu le coup de foudre pour toi quand je t’ai vu, ça veut tout dire… Je ne t’abandonnerai jamais. A la vie à la mort… Mon amour s’il te plait, je sais que tu t’en fous du bébé, que tu ne l’aime pas… Mais baisse le ton…Je ne suis pas bien… »
Je lâchai un bref rire nerveux, en détournant le regard, incapable de la regarder tout simplement. Cela pouvait paraître étrange et j’en étais bien conscient. Mais dans de tels moments, j’étais tout bonnement incapable de la regarder. Comme si je craignais de craquer et me calmer derechef, en posant simplement mon regard sur elle. Parce que même si je n’avais pas de cœur, elle parvenait généralement à me faire craquer en un simple regard. Incapable de répondre quoi que ce soit, je me détournai d’elle sans un mot, pour aller m’enfermer à clé, dans la salle de bains. Là, je ne tardais pas à exploser le miroir de mon poing, avant de m’en prendre à un meuble qui se trouvait là. C’était toujours ainsi lorsque je perdais le contrôle sous le coup de la rage. J’avais le besoin de frapper des endroits qui me feraient mal. Extérioriser la rage et m’en débarrasser, dans la douleur. Ni plus ni moins ! Une fois plus calme, je me roulai en boule, assis par terre et l’entendis derrière la porte. Ses mots d’amour me firent plus craquer qu’autre chose et j’éclatai silencieusement en sanglots, faisant tout mon possible pour qu’elle ne m’entende pas. Je ne supportais pas cette situation dans laquelle je ne parvenais pas à obtenir la place que je désirais, aux côtés de celle que j’aimais. Certes, j’étais l’homme de sa vie selon elle et elle m’aimait terriblement. Mais de là à me dire qu’elle m’aimait plus que tout … Je savais que ce n’était pas le cas. Et ce, pour la simple et bonne raison que je ne faisais apparemment pas le poids face à Heath. Est-ce que ça me surprenait ? Pas le moins du monde, non. Je comprenais parfaitement le fait que je comptais moins qu’un autre. Après tout, je n’étais que moi. « Pourquoi tu ne me crois pas Peter ? Je ne me fais pas chier avec toi, parce que je t’aime… C’est toi que… J’ai … Dans mon cœur… Toi que j’aime… Toi à qui je pense… Le matin… en me levant… Toi à qui… A qui… A qui… Je pense…Quand je ne suis pas bien… Tu es le seul… Seul… qui compte mon amour… » Ces paroles avaient beau être exactement le genre de choses que j’aimais entendre de sa bouche, je ne parvenais pas à réagir. Les larmes laissèrent bien vite place à une lassitude sans bornes et je demeurai totalement silencieux, laissant les minutes s’écouler sans que je n’ouvre la bouche pour répondre quoi que ce soit. « Tu ne m’écoutes pas … » Soupirais-je d’une voix lasse, avant de retomber dans un silence complet, sans plus chercher à parler. « Peter… Ventoline… » Totalement léthargique et presque dans un état second, je ne réagis même pas à son appel. Et lorsque je réalisai sa détresse, ce fut uniquement pour songer qu’elle ne m’avait fait toutes ces déclarations d’amour, que parce qu’elle avait besoin que je sorte de la salle de bains et lui donne sa foutue Ventoline. C’était sans doute complètement con de penser de la sorte et de voir le mal de partout. Surtout lorsque ça concernait Evohà. Mais c’était plus fort que moi. Plus encore, lorsque j’étais dans un tel état. « J’ai… Besoin…. » Je soupirai doucement et me levai, pour aller farfouiller dans le bordel que j’avais moi-même fais. Rapidement, je retrouvai sa Ventoline et m’approchai de la porte. Là, je m’assis au sol et entrouvris à peine la porte. Juste de quoi sortir ma main ensanglantée, pour poser sa Ventoline près d’elle. Je laissai ensuite la porte à peine entrebâillée, histoire de pouvoir l’entendre si ça venait à ne vraiment pas aller pour elle. A aucun moment je n’ouvris la bouche et lentement, je m’essuyai le visage pour être certain de ne plus avoir la moindre trace de larmes, préférant rester encore hors de sa vue, en sachant que mes yeux devaient être encore rouges.
« D’accord, désolé. Mais je n’avais pas l’impression que tu avais réellement physiquement et moralement, besoin de moi. Je pensais que c’était vraiment un caprice. Juste l’envie que je sois là, tout simplement et non pas autre chose. Je ferai plus attention à tes envies et crises de larmes, la prochaine fois. » Secouant doucement la tête de façon négative, je lui lançais un regard clairement amoureux avant de poser ma main sur sa joue. J’aimais ces moments-là, ou l’on se rapprochait, ou l’on se découvrait encore un peu malgré le fait que l’on soit ensemble depuis quatre mois. Quatre mois déjà… « Tu sais, dans le fond, je ne suis encore qu’une adolescente de dix-huit ans… Je suis encore un peu perdue, je suis enceinte, follement amoureuse et j’ai des violentes crises de panique parfois… Ou j’ai vraiment besoin de toi. Ça m’arrive parfois la nuit quand on dort, je me réveille en pleure puis je te vois et… Je souris, me colle à toi et m’endors comme un bébé. Je ne sais pas pourquoi j’angoisse comme ça. J’ai sincèrement peur de te perdre… » soufflai-je doucement en souriant faiblement. Par la suite on en vint alors à se disputer juste parce que j’avais mentionné Heath. Se levant pour aller fumer, je le suivis me collant à lui avant qu’il ne me repousse et m’annonce qu’il ne voulait pas de l’enfant. Blessée, je lui fis la remarque que puisqu’il ne voulait pas de l’enfant, je le ferais transférer en orphelinat à sa naissance ! « Tu fais ce que tu veux. C’est ton bébé après tout. » Déglutissant sous ses paroles on ne peut plus vexantes et blessantes, j’essayais de me contenir, de ne pas pleurer encore plus alors que putain, ses paroles étaient terriblement méchante. Quelles filles resteraient ici à le supporter ? Aucune ! J’étais bien la seule et ça il ne s’en rendait même pas compte ! Il ne se rendait pas compte que je l’aimais d’une force phénoménale et que j’étais toujours là. J’aurais très bien pu partir à notre première dispute et pourtant je ne l’avais pas fait !
Pourquoi n’ouvrait-il pas les yeux ? Je ne voulais qu’une chose qu’il soit plus présent pour le bébé. Il ne me touchait jamais le ventre, non, aucune attention pour le bébé c’était bien pour cela que je m’étais gardé de lui dire que sa voix le calmait. Sauf quand il s’énervait bien évidemment. La bien évidemment dans ces cas-là, le bébé s’agitait me donnaient des coups et j’en passe, comme il était exactement en train de me faire ! « Ouais bien sûr, c’est mon bébé… Je l’ai fait tout seule c’est bien connu ! Je suis la réincarnation de Marie ! Et toi tu es Joseph, tu ne m’as jamais fait l’amour, je suis tombée enceinte par le saint esprit ! Ben tiens ! Merci Peter ! Merci de montrer à quel point tu veux de Notre enfant ! Parfois je me demande si tu as un cœur. On a dû oublier de t’en donner un à la naissance ! » soufflai-je en lui assénant un regard franchement noir pour le coup. C’était totalement déplacé et irrespectueux ce qu’il venait de dire ! Parlant en essayant de plus en plus de lui faire comprendre que je l’aimais lui et personne d’autre, il ne prit même pas la peine de répondre allant s’enfermer dans la salle de bains après m’avoir clairement annoncé que sans la mort de Heath il ne serait jamais le premier. Chose fausse ! Le rejoignant en restant derrière la porte j’essayais de lui faire alors comprendre que je l’aimais et qu’il n’y avait que lui dans ma vie, je me devais de le lui dire, c’était lui que j’aimais bon sang ! « Tu ne m’écoutes pas … » Comment ça je ne l’écoutais pas ? N’importe quoi ! Je l’écoutais ! Je ne faisais que cela l’écoutais, et j’essayais tant bien que mal de le réconforter mais ça ne marchait pas, rien ne marchait et ça me mettait dans une folle rage ! Je voulais lui faire comprendre que je l’aimais que rien ni personne ne pourrait passer devant lui, mais je ne savais pas comment faire. Que dire ? Que faire qu’attendait-il de moi ? Je ne le savais pas, et sans le savoir j’aurai du mal à le lui faire comprendre, à le lui prouver. J’essayais tant bien que mal de parler, de lui dire mais j’avais réellement besoin de ma ventoline de suite, j’étais en pleine crise et ça n’allait pas partir aussi facilement que c’était venue malheureusement… Frappant la porte je lui demandais la ventoline.
L’entendant faiblement dans la salle de bains, je sentis la porte s’ouvrir à peine. Voyant sa main en sang et la ventoline se posant au sol, je me sentis encore plus mal. Je n’étais donc rien ? Juste ça. Une personne à qui on donne sa ventoline sans se soucier de quoi que ce soit ? Mes larmes montèrent à nouveau, et coulèrent sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Attrapant le tube, je l’ouvris avant de le porter à ma bouche appuyant un coup, puis un second, inspirant alors profondément. Je me sentais revivre, tellement mieux. Fermant les yeux, je posais bien la tête sur le mur avant d’appuyer une troisième fois, gardant la ventoline en bouche, ayant une sensation de revivre pour le coup. Restant longuement silencieuse, j’enlevais avec douceur le tube de ma bouche avant de le garder sur mes cuisses posant lentement mes mains sur mon ventre, le bébé s’étant plus ou moins calmé. Relevant ma nuisette, découvrant mon ventre, je me regardais souriant en coin en sentant cette fois ci un coup doux, plutôt une sorte de reconnaissance. Et c’était tellement, tellement… Inspirant doucement je fermant les yeux avant de pencher ma tête en arrière. « Je t’écoute Peter… Je suis juste perdue, je ne sais pas comment te faire comprendre que je t’aime que rien ni personne ne pourra te remplacer…Tu me fais perdre tous mes moyens quand tu t’énerves et tu le sais, le fait que je sois enceinte n’arrange rien mon ange… Peter, t’es le premier dans mon cœur, le seul et l’unique ! C’est quoi que tu veux que je te dise ? Que Heath passe après toi ? Qu’il n’est pas le premier dans mon cœur ? Peter, Heath n’est pas le premier dans mon cœur ! C’est toi le premier ! Toi que j’aime ! Il ne passera jamais avant toi ! Ni personne d’autre d’ailleurs ! Comment je pourrais aimer quelqu’un d’autre que toi ? Je sais que tu as du mal à me croire mais moi je t’aime et les autres j’en ai rien à foutre… » soufflai-je doucement en tournant faiblement la tête pour regarder la porte sans le voir pour autant. Soupirant lentement, je passais ma main dans l’encolure de celle-ci, cherchant un contact avec lui. Ne serait-ce que m’attraper la main, je voulais le toucher. « Peter Théodden Vanswooger, je t’aime et tu es le premier en tout. Tu passes avant lui ! Avant notre enfant, avant mon boulot, avant ma fac avant mes propres envies… » Murmurai-je doucement en tendant un peu plus la main, tremblant d’hésitation, sachant que s’il ne me l’a prend pas, j’aurais l’air conne…
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Tu sais, dans le fond, je ne suis encore qu’une adolescente de dix-huit ans… Je suis encore un peu perdue, je suis enceinte, follement amoureuse et j’ai des violentes crises de panique parfois… Ou j’ai vraiment besoin de toi. Ça m’arrive parfois la nuit quand on dort, je me réveille en pleure puis je te vois et… Je souris, me colle à toi et m’endors comme un bébé. Je ne sais pas pourquoi j’angoisse comme ça. J’ai sincèrement peur de te perdre… » Je soupirai longuement et gardai les yeux fermés un moment, avant de sourire faiblement en coin. Même si pour elle tout ça pouvait paraître très handicapant et embêtant, à mes yeux c’était clairement magnifique. Constater qu’elle pouvait m’aimer à ce point, au point de s’en mettre dans un tel état … Oui, c’était foutrement beau bon sang. Et je voulais que ça reste toujours ainsi. « Et moi je l’aime cette ado un peu capricieuse, un peu paumée dans sa tête, qui a constamment besoin de se rassurer et d’être rassurée. Et j’aime quand tu viens te coller à moi, à toute heure du jour ou de la nuit. » Soufflais-je d’une voix douce, en la regardant amoureusement, pour ne pas changer. Malheureusement, elle fit voler en éclat, ce moment de quiétude, en mentionnant les heures passées avec Heath. Je ne tardais pas à quitter le lit et à faire exploser une véritable dispute entre nous, qui alla de mal en pis et qui fis rapidement monter le ton entre nous. J’en arrivai même à lui dire clairement, que je ne voulais putain de pas du tout de ce gosse, avant de plus ou moins accepter, l’idée qu’elle le foute dans un orphelinat à l’accouchement. J’acceptais sans réfléchir, alors que cette idée me tuerait, aussitôt que j’aurais bien réfléchis à nouveau, à tout ça, tous nos propos. « Ouais bien sûr, c’est mon bébé… Je l’ai fait tout seule c’est bien connu ! Je suis la réincarnation de Marie ! Et toi tu es Joseph, tu ne m’as jamais fait l’amour, je suis tombée enceinte par le saint esprit ! Ben tiens ! Merci Peter ! Merci de montrer à quel point tu veux de Notre enfant ! Parfois je me demande si tu as un cœur. On a dû oublier de t’en donner un à la naissance ! »
Je lui rendis son regard noir et grinçai longuement des dents, en l’observant d’un air mauvais, pendant un temps qui sembla s’étirer encore et encore. Ses propos étaient méchants mais je ne pouvais décemment pas lui en vouloir. Après tout, c’était bel et bien moi qui avais commencé, même si je refusais de l’avouer ouvertement, même si je préférais me taire plus qu’autre chose sur ma culpabilité dans tout ça. « Non c’est vrai, je ne t’aie pas fais l’amour pour te mettre enceinte. Je t’ai violé. Tu l’as déjà oublié ? » Demandais-je sur un ton le plus méchant qui soit, mon regard brillant presque de haine. Il m’arrivait parfois, de me demander comment elle faisait pour ne pas me fuir tant je devais tout de même lui faire un tant soit peu peur, de temps à autre. Je devais reconnaître que je devenais vite incontrôlable tout de même … Et ça avait toujours été ainsi. « L’homme nait bon. C’est la société qui le corrompt et le rend mauvais. Tu devrais savoir ça Miss Je-sais-tout. » Lâchais-je d’une voix sèche et claquante, avant de m’enfermer dans la salle de bains. Après avoir tout détruit sous mon passage, je l’écoutais sans trop lui prêter attention, alors qu’elle affirmait m’aimer, encore et encore. Ses mots étaient plaisants mais ne m’apaisaient aucunement. Les larmes ne tardèrent pas à faire leur apparition et à couler sur mon visage, dans la barbe que j’entretenais depuis des années et descendaient dans mon cou. Je soupirai et lui fis remarquer qu’elle ne m’écoutait pas, demeurant silencieux un long moment, avant qu’elle ne me demande sa Ventoline. Sans doute était-ce pure cruauté de ma part, mais je fus aussitôt intimement convaincu du fait qu’elle s’était sentie obligée de me faire toutes ces déclarations, uniquement pour récupérer sa putain de Ventoline. Ses supplications finirent par arriver et je me levai pour aller lui chercher ça, avant de la lui apporter. Après tout, je ne voulais pas avoir sa mort sur la conscience. Et l’idée qu’elle puisse physiquement souffrir, me tuait plus qu’autre chose. Je n’aimais pas cela, vraiment pas. Malgré tout, j’ouvris à peine la porte. Juste de quoi laisser passer ma main ensanglantée, que je vins replacer tout aussi vite, dans la salle de bains, incapable d’affronter son regard maintenant.
« Je t’écoute Peter… Je suis juste perdue, je ne sais pas comment te faire comprendre que je t’aime que rien ni personne ne pourra te remplacer…Tu me fais perdre tous mes moyens quand tu t’énerves et tu le sais, le fait que je sois enceinte n’arrange rien mon ange… Peter, t’es le premier dans mon cœur, le seul et l’unique ! C’est quoi que tu veux que je te dise ? Que Heath passe après toi ? Qu’il n’est pas le premier dans mon cœur ? Peter, Heath n’est pas le premier dans mon cœur ! C’est toi le premier ! Toi que j’aime ! Il ne passera jamais avant toi ! Ni personne d’autre d’ailleurs ! Comment je pourrais aimer quelqu’un d’autre que toi ? Je sais que tu as du mal à me croire mais moi je t’aime et les autres j’en ai rien à foutre… » Le corps secoué de brefs tremblements qui se firent bien vite, plus présents et insistants, je repliai mes jambes contre mon torse et enfouit mon visage entre, pour tenter de me contrôler. En vain. Les larmes revinrent rapidement et je du serrer les dents pour ne pas sangloter vraiment. Je ne voulais pas qu’elle réalise combien j’étais un homme faible, qui en arrivait à pleurer devant de telles déclarations. Elle me disait ce que je rêvais d’entendre et pourtant je souffrais. J’étais jaloux sans raison, trop possessif, trop étouffant, trop stupide, crétin, aveugle et égoïste. Je la faisais souffrir et l’obligeais à me dire toutes ces choses. Pourquoi restait-elle avec moi ? J’avais toujours pensé que je n’étais pas une personne de laquelle on pouvait sincèrement s’attacher. Et je m’étais fais à l’idée d’ailleurs. Mais depuis quatre mois qu’elle était dans ma vie, je me sentais totalement perdu. Je ne comprenais pas qu’elle puisse sincèrement m’aimer et rester à mes côtés, malgré tout ce que je lui infligeais entre mon caractère, mon comportement et ma façon de vivre et de gagner ma vie. Le souffle court et précipité à cause des pleurs que je tentais de contrôler et gardais en moi, je tournais le regard vers la porte, même si j’étais conscient que je pouvais la voir puisque je m’étais arrangé pour cela. « Tu dis ça parce que c’est ce que je veux entendre. Tu le dis, contrainte et forcée … Je n’ai pas le droit de t’en vouloir de ne pas m’aimer autant que moi je t’aime. Je n’ai pas le droit de te reprocher le fait que je n’ai pas autant d’importance dans ta vie, que toi tu en as dans la mienne. Je le sais et pourtant je ne peux pas m’empêcher d’agir comme ça, d’extérioriser … Te dire que je vais faire des efforts, serait inutile, parce que j’y arrive pas … » Soufflais-je d’une voix à peine audible, tant ma gorge était nouée. Je baissai le regard sur sa main et fronçai les sourcils, hésitant à la prendre. Je craignais qu’elle ne prenne cela pour une invitation à entrer. Or, je ne voulais pas qu’elle entre et voit les larmes qui coulaient encore et la faiblesse que cela indiquait clairement. « Peter Théodden Vanswooger, je t’aime et tu es le premier en tout. Tu passes avant lui ! Avant notre enfant, avant mon boulot, avant ma fac avant mes propres envies… » Le cœur battant la chamade tant je craignais qu’elle ne me voit ainsi, je finis par glisser ma main dans la sienne autour de la sienne. Je grimaçai de douleur lorsque je voulu la resserrer, sentant quelques bouts de verre me rappeler à l’ordre, sous ma peau couverte de sang. « Pour toujours ? » Demandais-je doucement en levant nos mains liées, pour poser la sienne, sur ma propre joue. Je soupirai d’aise et y déposai un lent baiser. « Je t’aime Evo … »
« Et moi je l’aime cette ado un peu capricieuse, un peu paumée dans sa tête, qui a constamment besoin de se rassurer et d’être rassurée. Et j’aime quand tu viens te coller à moi, à toute heure du jour ou de la nuit. » Souriant en coin en tournant un regard vers lui, je me penchais pour déposer un lent baiser sur ses lèvres, faiblement humide et frais sous la glace que je dévorais avec envie. Il ne pouvait pas me faire plus plaisir que là… « C’est vrai ? Tu l’aimes ? Elle n’est pas chiante à force ? Promis ? Sinon faut que tu l’as punisse sous la couette ne te gêne pas ! J’aime aussi venir me coller à toi ! Surtout quand tu es dans ton bureau en train de bosser … comme hier quand je t’ai rejoint pour m’assoir sur tes genoux… tu m’as parlé en grommelant que tu bossais et pouf… Je me suis endormie sur toi… Finalement avoue tu as aimé me bercer et bosser en même temps même si c’était que d’une main ! » soufflai-je l’air de rien en lui lançant un regard taquin. Puis malheureusement tout vola en éclat quand je mentionnais Heath dans ma journée. Allant fumer a la fenêtre je le rejoignis avant qu’il ne me repousse pour parler de notre enfant, comme quoi, il ne le voulait pas et ne l’aimait pas. Et surtout que c’était mon gosse et pas le sien. Il ne se rendait pas compte à quel point il me blessait… « Non c’est vrai, je ne t’aie pas fais l’amour pour te mettre enceinte. Je t’ai violé. Tu l’as déjà oublié ? » Recevant comme une claque en pleine gueule, mon cœur se serra avec violence. Je le trouvais terriblement méchant de me dire ce genre de chose. On ne parlait en général jamais de ces moments-là. Je lui pardonnais, il le savait aisément mais c’était encore… Le terme viol me faisait encore mal. Pourquoi ? Je ne le savais pas, il me fallait encore un peu de temps, je préférais qu’il dise amour que viol.
« L’homme nait bon. C’est la société qui le corrompt et le rend mauvais. Tu devrais savoir ça Miss Je-sais-tout. » J’avais l’impression d’être en face du Peter que j’ai connu chez Matthew. Comme si tout recommençait à zéro. Déglutissant longuement je baissais le regard cachant plus ou moins mes larmes en soupirant lentement. Je le détestais pour me faire autant de mal. Il n’avait pas besoin de me violer ou de me battre pour m’anéantir, il avait une bouche parfaite pour cela et des mots claquant… « Ouais tu m’as violé ! Tu devrais peut être recommencé après tout tu ne sais faire que ça ! Me violer je me demande à quoi je te sers, finalement qu’un trou parmi tant d’autre ! Miss je-sais-tout comme tu dis t’emmerde ! Tu fais ton beau là, tu te crois intelligent de sortir ce genre de phrase, de parole ! tu vaux pas grand-chose ! T’as qu’à me battre ouais vas y va prendre ta machette et remet toi à me taille, ou claque moi, fou moi des coups de poings ! Apparemment c’est ce que tu kiffes hein ! Me battre et me violer ! » Le laissant aller s’enfermer dans la salle de bains après mes paroles, je me collais contre la porte essayant de lui faire comprendre ce que je pensais et de lui faire surtout comprendre que Heath ne passait pas avant lui ! Ayant besoin de ma ventoline je l’a lui réclamais avant qu’il ne me l’a donne apercevant sa main pleine de sang. Une fois mieux j’entrepris donc de lui dire tout cela, Heath passait loin derrière lui oh que oui, bien loin même ! « Tu dis ça parce que c’est ce que je veux entendre. Tu le dis, contrainte et forcée … Je n’ai pas le droit de t’en vouloir de ne pas m’aimer autant que moi je t’aime. Je n’ai pas le droit de te reprocher le fait que je n’ai pas autant d’importance dans ta vie, que toi tu en as dans la mienne. Je le sais et pourtant je ne peux pas m’empêcher d’agir comme ça, d’extérioriser … Te dire que je vais faire des efforts, serait inutile, parce que j’y arrive pas … » Soupirant lentement en secouant la tête je fermais les yeux, essayant de chercher les bons mots pour lui faire comprendre qu’il se trompait dans tout ce qu’il disait… Il ne pouvait pas penser réellement de la sorte, il n’avait pas le droit ! Comment pouvait-il en venir à penser cela ?
C’était tout de même assez bizarre, pour ma part je ne doutais pas… Il fallait dire qu’il n’y avait pas de fille dans sa vie, autre que moi… Donc je ne pouvais surement pas comprendre, puis je n’étais pas jalouse pour un sous, je savais qu’il ne me tromperait pas. Jamais… « Tu te trompes Peter. Je le dis parce que je le pense, tu sais très bien que je suis franche et sincère, jamais je ne dirais cela si ce n’était pas vrai. Tu es l’amour de ma vie, l’homme de ma vie, j’ai eu le coup de foudre quand tu m’as enlevé, j’ai jouis quand tu m’as violé, je t’ai aimé malgré tes coups, malgré que tu m’ais battu ! Chéri, rien ni personne ne passera avant toi ! Tu es loin devant très loin. Tu es le seul que je vois, je ne jure que par toi… De qui j’ai une photo dans mon portefeuille ? Toi ! De qui j’ai une photo dans ma voiture ? Toi ! Qui sait que j’ai en fond d’écran sur mon téléphone ? Toi ! Toi et toujours toi ! Bébé même sur ma table de nuit, j’ai une photo de nous deux ! Sur l’ordinateur j’ai une photo de toi en train de te baigner dans la piscine… Je ne vis et ne jure que par toi… » soufflai-je doucement en frissonnant quelque peu. Sentant sa main s’emparer enfin de la mienne, je souriais doucement en la serrant comme je pus avant de lui dire que je l’aimais affreusement et que jamais rien ne passerait avant lui c’était une certitude ! « Pour toujours ? » Souriant faiblement en le laissant poser ma main sur sa joue, je fronçais les sourcils en la sentant humide. Il pleurait ? Mon cœur s’emballant avec violence, je restais inerte avant d’attraper ma ventoline me la calant franchement en bouche appuyant pour en inspirer une goulée me préparant en avance au cas où. Il pleurait ! Il… Pleurait… La plus belle preuve d’amour à mes yeux. « Je t’aime Evo … » Frissonnant longuement en reposant lentement la ventoline, un sourire s’étira longuement sur mes lèvres pour le coup. J’étais heureuse pour le coup. « Pour toujours Peter, pour toujours et à jamais… » Soufflai-je lentement en sentant son baiser sur ma main. Frissonnant en poussant un faible gémissement je serrais lentement sa main avant d’hésiter de longues, très longues seconde. « Je vais venir d’accord mon amour ? » Sans attendre de réponse de sa part, attendant tout de même quelques secondes, je poussais la porte pour entrer, rampant sur le sol avant de le regarder. Son visage détournait du mien, je ne dis rien, comprenant parfaitement. C’était un homme. Regardant sa main le sang ayant coulé, j’attrapais son autre main en voyant les morceaux de verres enfouit dans sa peau. Il avait besoin de point de suture. Déposant de lent baiser sur ses mains, me fichant de me mettre du sang partout, je les lâchais avec douceur. « Je vais m’occuper de tes mains chéri… Je n’aime pas quand tu te blesses… » Me relevant lentement en essayant de ne pas marcher sur les bouts de verres en vint, j’ignorais finalement ceux-ci avant d’attraper la trousse d’urgence qui me servait en général pour l’après dispute… Venant m’installer à ces côtés j’enlevais rapidement un bout de verre de sous mon pieds totalement moindre à ses mains avant de prendre sa main la posant sur ma cuisse nue, la pince à épilé en main je m’activais alors à enlever lentement les bouts de verre. « Tu as besoin de points de suture, tu voudras que je fasse ça à vif ? Ou je t’endors un peu avec de l’alcool ? » Bien sur quand je disais alcool, c’était de l’alcool à boire. Une bonne rasade d’alcool lui donnera chaud et lui ferait oublier plus ou moins la douleur…
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« C’est vrai ? Tu l’aimes ? Elle n’est pas chiante à force ? Promis ? Sinon faut que tu l’as punisse sous la couette ne te gêne pas ! J’aime aussi venir me coller à toi ! Surtout quand tu es dans ton bureau en train de bosser … comme hier quand je t’ai rejoint pour m’assoir sur tes genoux… tu m’as parlé en grommelant que tu bossais et pouf… Je me suis endormie sur toi… Finalement avoue tu as aimé me bercer et bosser en même temps même si c’était que d’une main ! » Je souris en coin en la contemplant de façon clairement amoureuse sur le coup. C’était dingue comme je pouvais l’aimer vraiment, moi, cette ado capricieuse. J’avais beau avoir trente ans, ça ne m’empêchait pas d’être fou amoureux d’elle et de vouloir faire toute ma vie avec elle, fonder une famille et j’en passe. « Oh si, elle est affreusement chiante ! Mais putain je l’aime comme ça ! Hm j’ai grommelé mais j’ai aimé t’avoir dans mes bras. J’aime toujours t’avoir dans mes bras mon amour … » Soufflais-je d’une voix douce, en déposant un nouveau tendre baiser sur ses lèvres. Bien sûr, se fut avant qu’elle ne foute tout en l’air en mentionnant Heath. De suite, je perdis les pédales et quitter le lit pour aller fumer à la fenêtre. De mauvais mots en mauvais mots, j’en arrivais à lui rappeler que personnellement, je n’en voulais pas de son mioche. Acceptant presque son idée de le foutre à l’orphelinat. Quand elle émit l’idée que je ne sois pas né avec un cœur comme tout le monde, je me montrai plus cruel encore, en la traitant de Miss Je-sais-tout. Je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir la rabaisser quelque peu à chaque dispute, tant je ne supportais pas l’idée qu’elle puisse m’être supérieure en quoi que ce soit. « Ouais tu m’as violé ! Tu devrais peut être recommencer après tout tu ne sais faire que ça ! Me violer je me demande à quoi je te sers, finalement qu’un trou parmi tant d’autres ! Miss je-sais-tout comme tu dis t’emmerde ! Tu fais ton beau là, tu te crois intelligent de sortir ce genre de phrases, de paroles ! tu vaux pas grand-chose ! T’as qu’à me battre ouais vas y va prendre ta machette et remet toi à me tailler, ou claque moi, fou moi des coups de poings ! Apparemment c’est ce que tu kiffes hein ! Me battre et me violer ! »
Totalement choqué par ses propos, je restai con à la regarder, pendant un bon moment. Lui avais-je vraiment déjà laissé à penser qu’elle n’était qu’une foutue paire de cuisses pour moi ? L’avais-je battu une seule fois depuis que nous étions ensemble ? Considérait-elle que je n’avais fais que la violer ? Etait-ce donc tout ce qu’elle pensait de notre relation ? Moi qui m’étais toujours contenu, même lors de mes grosses crises de rage. Moi qui n’avais plus levé la main sur elle depuis que nous étions ensemble … Et je ne valais pas grand-chose. Non, je ne valais pas grand-chose. Mais j’avais pensé lui être un tant soit peu utile durant ces quatre mois passés ensemble. « Je ne sais faire que ça ? Te violer ? Je n’avais pas l’impression de t’avoir violé en quatre mois. Mais si tu considères nos rapports comme des viols … » La gorge soudainement nouée tant j’étais encore sous le choc et dérangé par ses propos, j’entrouvris et fermai la bouche à plusieurs reprises, sans savoir que dire ni comment terminer ma réponse. « Et je n’ai jamais prétendu valoir quoi que ce soit. » Marmonnais-je en détournant le regard, pour filer dans la salle de bains. Là, j’éprouvai le besoin de tout démolir sur mon passage, me blessant aux mains sans que cela ne me ralentisse. Après quoi, je du lui faire passer sa Ventoline mais refusai d’ouvrir la porte pour qu’elle ne voit pas que je venais de pleurer et que je pleurai d’ailleurs à nouveau lorsqu’elle m’affirma que j’étais le premier. Je réalisai alors combien je la forçais à me dire ce genre de choses. Alors même que ce n’était très certainement pas ce qu’elle pensait réellement. « Tu te trompes Peter. Je le dis parce que je le pense, tu sais très bien que je suis franche et sincère, jamais je ne dirais cela si ce n’était pas vrai. Tu es l’amour de ma vie, l’homme de ma vie, j’ai eu le coup de foudre quand tu m’as enlevé, j’ai jouis quand tu m’as violé, je t’ai aimé malgré tes coups, malgré que tu m’ais battu ! Chéri, rien ni personne ne passera avant toi ! Tu es loin devant très loin. Tu es le seul que je vois, je ne jure que par toi… De qui j’ai une photo dans mon portefeuille ? Toi ! De qui j’ai une photo dans ma voiture ? Toi ! Qui c’est que j’ai en fond d’écran sur mon téléphone ? Toi ! Toi et toujours toi ! Bébé même sur ma table de nuit, j’ai une photo de nous deux ! Sur l’ordinateur j’ai une photo de toi en train de te baigner dans la piscine… Je ne vis et ne jure que par toi… »
Je soupirai faiblement en fermant les yeux et me passant la langue entre les lèvres, avec lenteur. Le souffle totalement coupé, je souris faiblement en fermant les yeux, avant de regarder sa main puis la prendre dans la mienne. Je grimaçai faiblement de douleur lorsqu’elle la serra mais fis mine de rien pour ne pas trop l’alerter. « D’où tu la sors cette photo dans la piscine ? » Demandais-je faiblement, pour tenter de faire montre d’un minimum d’humour, le sourire apparaissant peu à peu sur mon visage. Sans vraiment réfléchir, je posai alors sa main sur ma joue en fermant les yeux et lui soufflant que je l’aimais. Je déposai ensuite un tendre baiser sur sa peau, en soupirant doucement de bien être. « Pour toujours Peter, pour toujours et à jamais… » Je souris et déposai de tendres baisers sur la paume de sa main et remontai sur l’intérieur de son poignet que j’embrassai avec tout autant de douceur, en soupirant de bien être. « Je vais venir d’accord mon amour ? » Je me figeai sur le coup, en réalisant le pourquoi du comment, j’avais refusé qu’elle entre plus tôt. Sans attendre, je repoussai faiblement sa main, pour m’essuyer le visage et les yeux, de la manche de mon pull, espérant qu’elle n’avait pas sentis les larmes sur ma peau, lorsque j’avais posé sa main, contre. Le cœur s’emballant à l’idée d’être découvert, je détournai le regard lorsqu’elle entra sans attendre de réponse de ma part. Je baissai le regard sur mes jambes, alors qu’elle regardait mes mains et y déposait de lents baisers, me faisant faiblement frissonner de douleur. « Je vais m’occuper de tes mains chéri… Je n’aime pas quand tu te blesses… » Je soupirai doucement en posant le regard sur mes mains totalement en sang et les bouts de verre parfois visibles sous ma peau. « Tu devrais plutôt t’inquiéter pour le meuble, son contenu et le miroir. » Marmonnais-je faiblement, sans relever le regard vers elle, encore une fois. Je la suivis du regard lorsqu’elle se releva pour aller récupérer la trousse de secours. Malgré ses cinq mois de grossesse et le fait qu’elle avait prit les kilos qui allaient avec, je ne pouvais m’empêcher de la trouver chaque jour un peu plus belle encore. Enceinte, elle me paraissait épanouie et lumineuse. Et ce, malgré le fait que, dans le fond, je lui pourrissais la vie plutôt qu’autre chose. Réalisant ce fait douloureux, je baissai à nouveau le regard, avant même qu’elle ne se soit retournée vers moi.
Je la laissai s’asseoir près de moi et prendre ma main pour la poser sur sa cuisse, entreprenant alors de retirer tous les bouts de verre, à l’aide d’une pince à épiler. Je la regardai faire d’un air distrait, totalement perdu dans mes pensées, ailleurs. « Tu as besoin de points de suture, tu voudras que je fasse ça à vif ? Ou je t’endors un peu avec de l’alcool ? » Paupières à demi closes et la tête contre le mur, je regardai ma main puis les siennes, à plusieurs reprises et songeai aussitôt, que souffrir un peu plus physiquement, ne pourrait pas me faire de mal. Je n’étais plus à ça près. Et le fait d’avoir mal, me permettait d’évacuer un peu. Tout comme le fait de hurler à m’en faire mal aux cordes vocales, d’ailleurs. « Fais le à vif. Je suis pas à ça près … » Soupirais-je d’une voix lasse, en fermant les yeux pour la laisser faire. Je n’entrouvris les yeux que lorsque je sentis l’aiguille entrer dans ma peau et serrai les dents sous le coup de la douleur, sans pour autant faire ou dire quoi que ce soit. Au lieu de cela, je me perdis dans la contemplation de son visage aux traits parfaits et souris tendrement, devant son air si concentré et appliqué. Elle était un excellent moyen pour penser à toute autre chose qu’à la douleur qui traversait ma main. « Tu peux y aller plus franchement, hm … » Soufflais-je doucement, sans la quitter du regard.
« Oh si, elle est affreusement chiante ! Mais putain je l’aime comme ça ! Hm j’ai grommelé mais j’ai aimé t’avoir dans mes bras. J’aime toujours t’avoir dans mes bras mon amour … » Riant doucement en soupirant d’aise, je fermais les yeux en mordillant longuement mes lèvres. Il me rendait affreusement heureuse, et ça je l’en remerciais de pouvoir faire de ma vie un pur bonheur depuis que nous vivions ensemble. Posant lentement une main sur sa cuisse je l’a lui caressais en souriant en coin entrouvrant les yeux pour le voir à nouveau. « Et moi j’aime mon Bad boy ! Oh que oui je l’aime quand il est mauvais et grognon ! Je le sais chéri… Puis me réveiller contre toi ça n’a pas de prix, ta façon de me bercer et tes baisers quand je me réveille, j’ai l’impression d’être une princesse… » soufflai-je lentement avant que tout n’éclate en dispute. Tout cela à propos de Heath. Allant le rejoindre quand il partit fumer, il me repoussa avant de dire qu’il ne voulait pas de cet enfant et qu’il en vienne à parler de viol. Je ne pus m’empêcher de me montrer méchante à mon tour avec lui. Trop. « Je ne sais faire que ça ? Te violer ? Je n’avais pas l’impression de t’avoir violé en quatre mois. Mais si tu considères nos rapports comme des viols … » Soupirant faiblement, j’évitais alors son regard. La conversation, ou du moins la dispute partait vraiment loin cette fois. « Et je n’ai jamais prétendu valoir quoi que ce soit. » Soupirant faiblement, je passais lentement mes mains sur mon visage en évitant soigneusement son regard. C’était dur, très dur. « Chéri… Tu les as cherché ces mots, tu donnes le bâton pour te faire battre… » Marmonnai-je lentement sans le regarder, me sentant tout à coup mal à l’aise de la situation. Le laissant aller dans la salle de bains, je vins me coller à la porte de celle-ci lui ouvrant mon cœur avant de lui demander la ventoline sous la crise qui m’envahit. Une fois fait, je passais lentement ma main entre le mur et la porte qu’il avait a peine entrouverte, et je le rassurais sur le fait que c’était lui qui passait en premier, lui que j’aimais atrocement de tout mon cœur.
Je l’avais partout en fond d’écran ! Je l’avais même en photo avec moi sur ma table de nuit c’était pour dire… « D’où tu la sors cette photo dans la piscine ? » Souriant en coin en serrant un peu plus sa main je fermais les yeux, me souvenant parfaitement de ce moment. Nous étions ensemble depuis peu et j’avais bossé toute la nuit à la fac sur un corps pour savoir la cause de sa mort, un examen comme tant d’autre… Et du coup Peter m’avait laissé dormir plus que nécessaire et quand je m’étais levée, sans qu’il ne le sache je l’avais surpris dans la piscine en train de nager, ni plus ni moins. J’aimais le contempler ça me rendait tellement heureuse… « Tu te souviens quand j’ai aménagé chez toi ? La fois où j’avais un travail sur un cadavre je me suis levais tard et je t’ai vu dans la piscine… Je n’ai pas pu m’empêcher de te prendre en photo… Tu es tellement beau tout mouillé… » soufflai-je doucement en le sentant m’embrasser la paume de la main. Le laissant faire, je lui annonçais alors que j’allais venir dans la salle de bains. Me relâchant, j’attendis quelques instants avant d’arriver et de lui dire que j’allais m’occuper de lui car je n’aimais pas le voir blessé. « Tu devrais plutôt t’inquiéter pour le meuble, son contenu et le miroir. » Fronçant les sourcils en tournant un vague regard vers la salle de bains je levais les yeux au ciel avant de rire faiblement. Il n’avait pas idée comme je m’en foutais, je n’étais pas une femme matérialiste, loin de là même ! Je vivais dans le luxe simplement parce qu’il était riche, j’avais quand même grandi dans un vingt mètre carré… « Chéri ? J’en ai rien à foutre des meubles, détruit la maison si ça te chante, je m’en moque, c’est toi qui m’inquiète, toujours. La maison passe après toi ! » Soufflai-je doucement avant de lui dire qu’il avait besoin que je le soigne. Me levant pour aller chercher la trousse de secours, je revins rapidement avant de lui prendre une main et lui demander s’il voulait boire un peu avant que je ne m’attaque à la suture. « Fais-le à vif. Je suis pas à ça près … » Soupirant faiblement en relevant vaguement le regard vers lui, je pris sa main avec précaution pour la rapprocher de mon visage lui enlevant totalement les bouts de verres avant de prendre une aiguille à suture la plus fine avant de passer le fil faire un nœud puis commença alors à lui faire les points.
De façon lente et douce j’essayai de ne pas lui faire mal pour autant. Me concentrant parfaitement, en essayant de faire les points de façon serré pour ne pas qu’il ait de cicatrice, surtout sur ses mains. J’aimais terriblement ses mains et le fait qu’il les abimes me faisait de la peine… J’aimais les caresser les tenir et il le savait ! Surtout quand on regardait un film avachit dans le lit, je prenais souvent une de ses mains pour la caresser tout le long du film… soupirant lentement des mèches de cheveux me tombant sur le front, j’essayais de ne pas penser au fait qu’il était là, courageux, et que ça m’excité. « Tu peux y aller plus franchement, hm … » Souriant en coin, je relevais le visage vers le sien, m’approchant pour déposer un faible baiser sur ses lèvres avant de finir sa main. Coupant le fil, je pris son autre main lui enlevant alors les morceaux de verres le désinfectant avant de le coudre avec précaution mais avec plus de rapidité. « Demain j’irais acheter de la pommade pour te soulager les démangeaisons à cause du fil. » Marmonnai-je sans le regardant finissant de le suturer avec douceur avant de ranger le tout dans la boite désinfectant bien l’aiguille ne prenant pas le temps de la jeter. Un coup de briquet et le tout serait désinfecter pour la prochaine fois. Fermant lentement la boite je soupirais longuement sans le regarder hésitant quelques secondes. « Un jour, j’ai appris en cours, que pleurer était l’une des plus belle preuve d’amour… Je t’aime Théodden… » Soufflai-je avant de me rapprocher osant le regarder pour l’embrasser. Capturant ses lèvres entre les miennes je posais ma main sur sa joue, tirant lentement les poils de sa barbe en grognant lentement avant de pousser un petit cri et me reculer. Posant mes mains sur mon ventre je fermais les yeux en sentant les nombreux coups que m’infliger le bébé. Il ou elle serait bien comme son père… Avec une sacré force ! Je n’en doutais pas une seule seconde. Gémissant sous un nouveau coup, je pris une main de Peter la posant sur mon ventre au même moment ou le petit me donna un nouveau coup. « Tu le sens ? Je suis sûre que notre bébé sera aussi fort que toi, vu comment il me mitraille de l’intérieur… Il ou elle sera aussi forte que son papa… Que toi… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard on ne peut plus amoureux en souriant en coin. Je savais qu’il allait retirer sa main, mais au moins il aurait senti son enfant bouger en moi…
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Et moi j’aime mon Bad boy ! Oh que oui je l’aime quand il est mauvais et grognon ! Je le sais chéri… Puis me réveiller contre toi ça n’a pas de prix, ta façon de me bercer et tes baisers quand je me réveille, j’ai l’impression d’être une princesse… » Je ris quelque peu en lui lançant un regard à la fois taquin et à la fois innocent. Faussement innocent, bien entendu. Je soupirai d’aise et caressai son visage de plus bel, avant de déposer un énième baiser sur sa joue douce à souhait et plus ronde que lorsque nous nous étions connus. Chose qui était loin de me déplaire d’ailleurs. « Surtout quand je me réveille en grommelant et fini par être d’excellente humeur, quand tu t’occupes … Admirablement bien de … Hm moi ? » Demandais-je d’une voix coquine, en sous entendant bel et bien le fait qu’il était fréquent que j’ai droit à une petite mais délicieuse sucette, au réveil. Tout comme il m’arrivait fréquemment, d’enfouir mon visage entre ses cuisses, bien conscient du fait qu’elle aimait tout autant ça, que moi. « Et tu es un princesse … Tu es ma princesse ! » Soufflais-je d’une voix douce, en souriant franchement, tandis que je la contemplais avec un amour non dissimulé et une admiration sans bornes. Malheureusement, elle parvint à tout faire capoter, quand elle mentionna les heures qu’elle avait passées avec Heath. Une violente dispute éclata alors entre nous et je ne me privais pas pour hurler franchement sur elle et avoir des mots terriblement méchants. Même si je les regrettais déjà, j’avais trop de fierté pour le lui dire. De plus, en pleine dispute, impossible de revenir sur mes mots. Se fut pire encore, lorsqu’elle parvint à me blesser furieusement, en avançant l’idée que je ne savais rien faire d’autre que la violer et la frapper. A croire que je l’avais violé pendant tous ces mois … Je fus plus blessé encore, lorsqu’elle m’apprit que je ne valais absolument rien. Elle avait parfaitement raison. Mais depuis le début de notre relation, j’avais eus tendance à penser que je valais quelque chose pour elle. Apparemment, je m’étais lourdement trompé. « Chéri… Tu les as cherché ces mots, tu donnes le bâton pour te faire battre… » Je grinçai longuement des dents et détournai le regard, incapable de la regarder plus longtemps. « T’inquiète pas va. T’as tout à fait le droit de dire ce que tu penses. » Lâchais-je d’une voix froide, avant d’entrer dans la salles de bains où je m’enfermai à clés.
Rapidement, après que je lui eus donné sa Ventoline, elle me fit une franche déclaration d’amour, en répétant inlassablement, le fait que j’étais le premier en tout, dans son cœur. Elle m’énuméra alors toutes les photos qu’elle avait de moi et, souriant quelque peu en coin, je lui demandais d’où elle pouvait sortir la photo de moi dans la piscine. Je ne me souvenais pas qu’elle ait pu prendre une telle photo. A mon insu, donc ? De toute évidence, oui ! « Tu te souviens quand j’ai aménagé chez toi ? La fois où j’avais un travail sur un cadavre je me suis levée tard et je t’ai vu dans la piscine… Je n’ai pas pu m’empêcher de te prendre en photo… Tu es tellement beau tout mouillé… » Je ris faiblement à ce souvenir, fermant un instant les yeux en me projetant dans cet instant qui avait été foutrement heureux, je devais bien le reconnaître. Je soupirai longuement de bien être, en me passant faiblement la langue sur les lèvres, sentant leur goût encore salé, de mes larmes passagères. « C’est le soir où je suis allé te chercher ? Hm je me souviens t’avoir vu, avoir quitté la piscine, totalement trempé et t’avoir rejoint pour te prendre dans mes bras et te tremper à ton tour. C’est ce jour là ? » Demandais-je d’une voix douce, en souriant quelque peu à ce souvenir qui faisait parti de tous ces beaux moments de simplicité et de complicité, que nous partagions. Je du m’essuyer rapidement le visage et les yeux, de ma manche, avant qu’elle n’entre et mentionne le fait qu’elle devait s’occuper de mes mains ensanglantées et blessées. Je mentionnai alors faiblement, le fait qu’elle devrait sans doute davantage s’occuper du meuble et du miroir, que j’avais brisé. « Chéri ? J’en ai rien à foutre des meubles, détruit la maison si ça te chante, je m’en moque, c’est toi qui m’inquiète, toujours. La maison passe après toi ! » Je soupirai d’aise en posant mon menton sur mes genoux et fermai les yeux, sans rien répondre. Que répondre à cela de toute façon ? Il me semblait que tout était dit sur ce point. Et autant dire que ça me rendait foutrement heureux. Je rêvais de l’entendre me dire ce genre de choses, encore et encore. A vie, bon sang ! Un sourire fini même par se loger sur mon visage, avant qu’elle ne me demande si je voulais de l’alcool avant qu’elle ne s’attaque aux points de suture dont ma main avait besoin. Je lui répondis simplement que non. Après tout, je n’étais plus à ça près, au niveau de la douleur.
Je finis par poser mon regard sur son visage, alors qu’elle était en train de recoudre les plaies trop profondes et admirai inlassablement, son visage aux traits parfaits et ses lèvres que je rêvais d’embrasser. D’une voix taquine, je lui fis remarquer qu’elle pouvait y aller plus franchement. Je la regardai relever la tête pour plonger son regard dans le mien, avant de déposer un tendre baiser sur mes lèvres. Je frissonnai de bien être en entrouvrant lentement les lèvres sur le coup, tandis que je continuais de la détailler du regard. « Demain j’irais acheter de la pommade pour te soulager les démangeaisons à cause du fil. » J’hochai faiblement la tête, sans jamais quitter son visage de mon regard. Pas même une toute petite seconde de rien du tout. « On en n’a plus ? » Demandais-je d’une voix à peine audible, mon regard se posant à nouveau sur ses lèvres. Je la regardai terminer les points, avant de laisser retomber mes mains sur mes cuisses, pendant qu’elle rangeait le tout. Je fronçai faiblement les sourcils en voyant qu’elle évitait mon regard et eus à peine le temps de m’inquiéter quelques secondes, avant qu’elle n’ouvre la bouche. « Un jour, j’ai appris en cours, que pleurer était l’une des plus belles preuves d’amour… Je t’aime Théodden… » Je me figeai faiblement en réalisant qu’elle avait bel et bien sentis l’humidité suspecte sur ma joue, un moment plus tôt. Elle avait parfaitement saisit la raison de cette humidité et compris que j’avais pleuré. Et pourtant, elle ne l’avait pas mentionné avant cet instant, sans doute bien consciente du fait que j’avais une fierté et qu’avouer mes larmes, ne serait pas chose aisée. Tout au contraire même. Je soupirai d’aise en sentant ses lèvres sur les miennes, et posai une main sur sa joue, pour la caresser avec lenteur, tout en lui rendant son tendre baiser. « Je t’aime aussi ma princesse. Plus que tu ne le penses. » Soufflais-je tout contre ses lèvres en entrouvrant les yeux pour la regarder amoureusement, alors qu’elle tirait faiblement sur ma barbe et laissait échapper un bref grognement, ce qui me fit franchement sourire sur le coup. Je sursautai faiblement lorsqu’elle lâcha un bref cri en se reculant. Je me redressai en lui lançant un regard inquiet et baissai la tête pour voir si elle ne s’était pas faite mal avec un bout de verre. Si tel était le cas, je risquais de franchement culpabiliser ! Je sursautai à nouveau, avant de me figer, lorsqu’elle prit l’une de mes mains, pour la poser sur ventre. Je baissai le regard vers celui-ci, lorsque je sentis le coup que venait de donner notre enfant.
« Tu le sens ? Je suis sûre que notre bébé sera aussi fort que toi, vu comment il me mitraille de l’intérieur… Il ou elle sera aussi forte que son papa… Que toi… » Je finis par lever un regard franchement émerveillé ver selle, les yeux brillant d’amour et de bonheur, un franc sourire étirant alors mes lèvres. « Je … Il … Je suis sûr que ce sera un garçon avec la force qu’il a ! » Lâchais-je d’une voix clairement enjouée et émerveillé. C’était sans doute la première fois que je réalisais vraiment le fait que notre enfant grandissait en elle. La première fois que je réalisais vraiment sa présence et le fait qu’il était réel. Notre bébé, notre enfant. Lâchant un bref gémissement, je me penchai pour déposer ma joue et mon oreille contre son ventre, enroulant un bras autour de celui-ci pour poser ma main dessus et l’autre, dans son dos, que je caressai avec lenteur. « Je l’aime lui aussi, tu sais ? Je le pensais pas quand j’ai dis … Tout ça tout à l’heure. C’est notre enfant. Le notre … » Soufflais-je doucement, avant de me redresser, pour plaquer fermement mes lèvres contre les siennes et l’embrasser avec insistance.
« Surtout quand je me réveille en grommelant et fini par être d’excellente humeur, quand tu t’occupes … Admirablement bien de … Hm moi ? » Gémissant lentement, je soupirais longuement en lui lançant un regard clairement envieux et désireux. J’étais en train de m’exciter… Je sentais mon corps… « Et tu es un princesse … Tu es ma princesse ! » Soupirant lentement en lui lançant un regard amoureux, je soupirais en déposant un baiser claquant sur ses lèvres. « Tu sais que j’aime terriblement passer sous la couette le matin, je suis très câline… Rah, chut… Tais-toi… J’ai très chaud mon prince… » soufflai-je d’une voix remplit de désir. Rapidement on se disputa car j’avais osé aller voir Heath dans la journée, chose qu’il ne supportait pas. Le suivant quand il partit fumer il me repoussa avant de m’annoncer clairement qu’il ne voulait pas de notre enfant et ne l’aimait pas. Parlant du viol et tout ça, j’en vins à être aussi blessante que lui, pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas le droit de me faire cela… « T’inquiète pas va. T’as tout à fait le droit de dire ce que tu penses. » Soupirant lentement en fronçant les sourcils, je détournais longuement le regard en mordant franchement ma lèvres. Bien sûr que j’avais le droit de dire ce que je voulais, mais moi contrairement à lui, je n’aimais pas le blesser je n’aimais vraiment pas le voir si mal à cause de mes propos… « Peter s’il te plait… Tu sais que je ne le pensais pas… » soufflai-je doucement avant de le voir s’enfermer dans la salle de bains. Allant le rejoindre me collant contre la porte, je lui demandais ma ventoline en ayant besoin pour ma crise d’asthme. Une fois passé, je passais ma main entre la porte et le mur et me mis alors à le réconforter longuement, sur le fait que je l’aimais lui et personne d’autre et qu’il était le premier en tout… Je lui expliquais alors comment j’avais eu une photo de lui dans la piscine. « C’est le soir où je suis allé te chercher ? Hm je me souviens t’avoir vu, avoir quitté la piscine, totalement trempé et t’avoir rejoint pour te prendre dans mes bras et te tremper à ton tour. C’est ce jour-là ? » Souriant longuement en serrant faiblement sa main de la mienne, un frisson s’empara alors de mon corps. Il avait bonne mémoire oui, et j’aimais terriblement qu’il puisse se souvenir de ce genre de chose.
« Oui c’est ce jour-là, rah je ne voulais pas être toute trempe moi… Heureusement tu m’as vite enlevé les vêtements, coquin… » Soufflai-je l’air de rien en me souvenant parfaitement comment avait fini la séquence. Lui annonçant que j’entrais dans la pièce, je m’activais alors à lui suturer les mains, prenant soin de faire le plus possible de points assez serrés de façon à ce que la cicatrice soit fine et moins visible. Plus les points étaient serrés et mieux c’était. Puis j’en vins à lui dire alors que demain j’irais lui acheter de la crème histoire qu’il n’ait pas à se gratter non-stop les mains, vu que le fils donnait des envies de gratter… « On en n’a plus ? » Secouant faiblement la tête, je m’occupais de faire les dernières sutures avant de tout ranger dans la boite, caressant alors ses mains avec envie. Je ne comptais plus le nombre de fois que je l’avais recousu, il avait quand même un peu de chance d’avoir une femme qui faisait médecine comme étude… « Je l’ai fini la dernière fois, tu te souviens ? Tu es rentré dans la chambre après une réunion assez énervé… Je n’ai pas pensé à en racheter sur le coup, mais demain promis j’irais t’en acheter sinon tu vas gratter et arracher, je te connais depuis le temps ! » soufflai-je l’air de rien en lui lançant un regard taquin, avant d’éviter son regard, tout en marmonnant que les pleures étaient l’une des plus belle d’amour. Ne lui laissant pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit, je l’embrassais fortement, plaçant ma main sur sa joue en soupirant longuement de plaisir. « Je t’aime aussi ma princesse. Plus que tu ne le penses. » Soupirant lentement et longuement de bien être, je l’embrassais avec plus de lenteur, juste mes lèvres contre les siennes, les humidifiant avec douceur souriant en coin, sans pouvoir le quitter du regard une seule seconde. « Je sais que tu m’aimes comme un fou…Je m’en rends compte chaque jour qui passe… » soufflai-je doucement en caressant encore nos nez avant de pousser un cri de douleur sous les coups du bébé. Posant mes mains sur mon ventre sentant les coups, j’attrapais la main de Peter la posant là où il donnait des coups en lui faisant remarquer qu’il ou elle avait de la force. Le voyant surpris puis interceptant son regard émerveillé et heureux, je boguais sur place. C’était la première fois que je le voyais aussi… Epanouit.
Le voyant sourire, je souris à mon tour totalement ailleurs sous sa réaction. « Je … Il … Je suis sûr que ce sera un garçon avec la force qu’il a ! » surprise, ne m’attendant sincèrement pas à cette réaction de sa part, mais plus le fait de fuir encore une fois le bébé. Je sentis les larmes me monter aux yeux, n’arrivant à rien contrôler, c’était plus fort que moi-même, tant j’étais heureuse de le voir agir de la sorte. Et je sentis le bébé se calmer, me faire comprendre qu’il aimait aussi. J’étais lié à lui, et je m’étonnais moi-même de pouvoir ressentir ses envies, comme si nous n’étions qu’un. Nous l’étions surement. « Si c’est un garçon, je veux l’appeler Théo… » Murmurai-je doucement la gorge enrouée par tout ce bien être qui m’envahissait, totalement au paradis de vivre enfin ce moment. Le sentant coller sa jour et son oreille sur mon ventre, mon cœur s’emballa et les larmes se mirent alors à couler sans que je ne puisse rien contrôler essuyant rapidement mes larmes, je sentis son bras s’enrouler autour de mon dos l’autre du ventre me caressant lentement. Soupirant d’aise, je plongeais mes mains dans ses cheveux le caressant lentement. « Tu entends son petit cœur ? » Demandai-je doucement d’une voix totalement coupée par les larmes de joies. « Je l’aime lui aussi, tu sais ? Je ne le pensais pas quand j’ai dit … Tout ça tout à l’heure. C’est notre enfant. Le nôtre … » Hoquetant autant de plaisir que de surprise, je sentis une sorte de soulagement en moi, mon cœur s’emballant encore plus avant que je ne sente ses lèvres sur les miennes. Gémissant franchement me fichant de pleurer, je l’embrassais à en perdre haleine, n’arrivant pas à cesser mes pleures. Soupirant d’aise, je glissais ma langue dans sa bouche, la pressant bien contre la sienne, poussant doucement ses jambes pour qu’il les déplie, je vins m’assoir sur lui sans gêne sans cesser le baiser soupirant longuement en tirant lentement les poils de sa barbe. « C’est vrai ? Oh chéri, je suis tellement contente de t’entendre me dire ça… Je l’aime aussi notre bébé, je ne pourrais jamais le laisser… Je ne le pensais pas aussi mais si… S’il l’aurait fallu pour toi, pour nous alors je l’aurais fait tu sais… Tu sais que je ferais tout pour toi mon amour… » Soufflai-je en collant lentement mon front au sien en frottant nos nez avec lenteur soupirant de bien-être. Mordillant lentement mes lèvres en gémissant faiblement, j’enfouissais mon visage dans son cou en lui mordillant alors la peau avec envie en soupirant de plaisir. « Peter … » Soufflai-je doucement sans rien dire de plus, mes mains se mettant alors à le caresser longuement avant de venir attraper le bouton de son jean, totalement excitée, n’ayant qu’une envie, qu’il aille nous mettre au lit pour faire des cochonneries comme prévus.
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Tu sais que j’aime terriblement passer sous la couette le matin, je suis très câline… Rah, chut… Tais-toi… J’ai très chaud mon prince… » Je souris franchement sur le coup, en lui adressant un regard on ne peut plus coquin et taquin, sur le coup. Je ne pouvais pas nier que j’avais tout aussi chaud qu’elle et tout autant envie d’elle, qu’elle-même semblait avoir envie de moi ! Impossible de mentir sur ce point, je dirais même … Je ne répondis rien, peu désireux de nous exciter plus que de raison, trop rapidement. Elle devait d’abord terminer sa glace, elle avait raison ! Je prenais grand soin à ce qu’elle mange toujours plus que de raison, comme elle aimait justement à le faire. Mais une violente dispute éclata et j’allai loin dans mes propos, très loin. Jusqu’au moment où je me pris le revers de la médaille en pleine gueule, quand elle parvint à m’atteindre de façon vraiment douloureuse. Apprenant que pour elle, durant ces quatre mois, nos rapports étaient comparables à des viols, j’en pris un sacré coup. Tout comme d’apprendre que je ne valais rien, même à ses yeux. Ca faisait un mal de chien ! Et le fait qu’elle ne parlait jamais sans réfléchir, en ajoutait à la douleur qu’elle parvint à m’infliger à cet instant. Elle savait que moi, sous un coup de colère, je pouvais dire tout et n’importe quoi. Mais elle ? « Peter s’il te plait… Tu sais que je ne le pensais pas… » Incapable de poser le regard sur elle, je restai silencieux un long moment, sans tourner la tête vers elle. Je finis par soupirer doucement en pinçant les lèvres. « Tu ne parles jamais à tort et à travers … » Marmonnais-je alors, avant de m’engouffrer dans la salle de bains, en fermant à clés derrière moi. Après avoir détruit la pièce, à coups de poings, je lui fis parvenir sa Ventoline, pour ne pas avoir sa mort sur ma conscience. Elle me fit alors une longue et terriblement touchante, déclaration. Même le plus insensible des hommes que j’étais, craque. Les larmes coulant sur mon visage, je pris sa main dans la mienne en parlant du jour où elle était parvenue à me prendre en photo dans la piscine, sans que je ne m’en sois rendu compte un seul instant. « Oui c’est ce jour-là, rah je ne voulais pas être toute trempée moi… Heureusement tu m’as vite enlevé les vêtements, coquin… »
Je ris faiblement en frissonnant fortement, au souvenir de cette soirée. Et de toutes les autres soirées du même genre, d’ailleurs. Le simple fait de me rappeler, suffisait à me plaire et m’exciter plus que de raison. Comment tout cela ne pouvait-ce pas être, d’ailleurs ? « Et je t’ai fais l’amour contre la baie vitrée. Ton corps en sueur laissant des traces sur le verre … » Murmurais-je d’une voix devenue rauque, à ce souvenir tout bonnement plaisant et excitant. Une époque où son ventre nous permettait encore ce genre de positions. A présent, même si son tour de taille n’était pas non plus encore si conséquent que cela, certaines positions n’étaient plus possibles. Et d’ici à un ou deux petits mois, se seraient pire encore. Et je n’osais même pas penser à ses deux ou trois dernières semaines de grossesse, tant j’étais bien conscient que nos rapports allaient être limités, pour ne pas dire à proscrire totalement. Après avoir posé sa main sur ma joue puis y avoir déposé de tendres baisers, je m’essuyais le visage pour effacer toutes traces de larmes, la laissant alors entrer dans la pièce, en prenant grand soin d’éviter son regard. Même si je n’avais pas une honte horrible, de mes pleurs, je n’étais pas non plus très fier. Pour elle qui aimait mon côté bad boy, elle risquerait den e pas vraiment apprécier de voir, que j’avais des faiblesses. Qu’elle, elle était ma faiblesse. Autant qu’elle était ma force d’ailleurs … Pendant qu’elle recousait, encore une fois, mes mains, je fus surpris qu’elle ait besoin d’aller racheter de la pommade. Faisant abstraction de la douleur, je lui demandais alors, s’il n’y en avait donc plus. « Je l’ai fini la dernière fois, tu te souviens ? Tu es rentré dans la chambre après une réunion assez énervé… Je n’ai pas pensé à en racheter sur le coup, mais demain promis j’irais t’en acheter sinon tu vas gratter et arracher, je te connais depuis le temps ! » Je plissai le nez à ce souvenir et hochai la tête avec lenteur. Je me blessais, généralement de façon volontaire, si souvent les mains, que j’oubliais vite les fois précédentes. Dans le fond, j’étais un bon moyen pour elle, de s’entrainer et se perfectionner, sur ses points de suture. Non ? Même si je n’ignorais pas qu’elle n’aimait pas quand je me blessais. Surtout mes mains, qu’elle semblait réellement aimer. Fétichiste ! « Oui je me souviens. Oh … Tu dis ça parce qu’au début je les arrachais tout le temps et m’abimais plus les mains qu’autre chose ? » Demandais-je l’air de rien, en lui lançant alors un regard totalement innocent et taquin.
Quand elle mentionna le fait que les larmes étaient une preuve d’amour, je compris qu’elle s’était rendue compte du fait que j’avais bel et bien pleuré. Même si je fus d’abord gêné, je ne la détrompais pas. Au lieu de ça, je mentionnai le fait que je l’aimais bien plus que ce qu’elle pensait. Parce que j’étais conscient que lorsque nous nous disputions et que je lui en foutais plein la figure, il lui arrivait de remettre légèrement en doute, les sentiments que j’avais à son encontre. Ce que je ne pouvais pas me pardonner, je devais le reconnaître. Mais je ne parvenais pas à changer cela. Pas encore du moins. Je soupirai longuement d’aise sous ses baisers et sous salive sur mes lèvres, qui me fit longuement frissonner de bien être. « Je sais que tu m’aimes comme un fou…Je m’en rends compte chaque jour qui passe… » Je souris en coin en la regardant amoureusement. J’aimais atrocement l’idée qu’elle puisse avoir autant conscience de mes sentiments à son encontre. J’étais heureux de voir que malgré toutes mes sautes, terribles, d’humeur, elle savait que mes sentiments restaient inchangés, à son encontre. Je sursautai doucement, lorsqu’elle se recula en lâchant un bref cri, avant de m’attraper une main, qu’elle posa sur son ventre. Je sentis alors le coup sous ma main et levai un regard totalement heureux et émerveillé vers elle. Pour la première fois, je réalisai vraiment le fait que j’allais être père, que nous allions avoir un enfant et qu’il était en train de grandir en elle, lentement mais surement. Je ne réagis pas vraiment aux larmes dans ses yeux, tant la seule chose que je pensai à leur sujet à cet instant, c’était le fait qu’elle était heureuse. A cause de notre enfant ? Plutôt que de me poser davantage la question, j’affirmai qu’il s’agissait forcément d’un garçon, au vu de sa force. J’aimais l’idée d’avoir un petit bonhomme, moi. « Si c’est un garçon, je veux l’appeler Théo… » Je souris plus encore, en la détaillant amoureusement du regard. Je posai ensuite mon visage sur son ventre et fermai les yeux, tandis que je posai une main sur son ventre et l’autre, dans son dos, pour la caresser avec tendresse. « Théo, c’est parfait, mon amour … » Soufflais-je d’une voix douce, en continuant de la caresser avec douceur. Notre enfant était redevenu calme mais il était là, bel et bien là. Je soupirai d’aise lorsqu’elle enfouit ses mains dans mes cheveux et songeai que je pourrais bien m’endormir de la sorte, tête contre son ventre, tant j’étais bien. « Tu entends son petit cœur ? » Je souris en hochant la tête avec lenteur. « Hm … Oh oui … Il est là … Difficile de le manquer. » Remarquais-je d’une voix douce, avant de rire quelque peu sur le coup. Je finis par lui rappeler combien j’aimais aussi cet enfant, malgré mes propos dur, avant de me redresser pour bien plaquer mes lèvres, sur les siennes.
Je gémis fortement devant sa réponse franche et immédiate, à mon baiser et l’embrassai avec plus de fougue encore, ma langue trouvant et caressant inlassablement la sienne, tandis que ma main se logeai sur l’arrondi de sa joue. Je soupirai d’aise contre ses lèvres, en caressant sa peau humide de larmes, de mon pouce. Je me reculai lentement et plaçai mes jambes bien à plat par terre, pour qu’elle vienne s’asseoir sur moi, ce qu’elle fit rapidement, pour mon plus grand plaisir. « C’est vrai ? Oh chéri, je suis tellement contente de t’entendre me dire ça… Je l’aime aussi notre bébé, je ne pourrais jamais le laisser… Je ne le pensais pas aussi mais si… S’il l’aurait fallu pour toi, pour nous alors je l’aurais fait tu sais… Tu sais que je ferais tout pour toi mon amour… » Je gémis faiblement, en posant lentement mon front contre le sien, pour plonger mon regard dans le sien et posant mes mains sur ses joues, sans la quitter du regard. Je frottai lentement son nez du mien, puis nos lèvres, avant d’y déposer de tendres baisers humides et sonores. « Jamais je ne te demanderai une chose pareille ma princesse ! J’aime trop cet enfant ! Je t’aime trop toi ! Je vous aime, vous êtes ma famille. Tu me rends heureux Evo … Hey … Les larmes sont une preuve d’amour hm ? Et de bonheur aussi … » Soufflais-je d’une voix douce, contre ses lèvres, que j’embrassai ensuite avec ardeur, à nouveau, incapable de me contenir. Je souris en coin lorsqu’elle enfouit son visage dans mon cou, pour mordiller ma peau avec insistance et fermai les yeux en penchant quelque peu la tête en arrière, sur le coup. « Peter … » Je grognai faiblement en sentant sa main sur le bouton de mon pantalon. Feu vert ! Je l’attrapai fermement par les hanches, pour me relever avec elle, glissant ensuite un bras dans son dos et un autre sous ses jambes, pour la soulever de terre. Je filai dans la chambre sans tarder, pour la poser sur le lit, avec lenteur. Je vins ensuite tout contre elle, pour reprendre franchement le baiser, ma main se plaçant sur sa cuisse, pour remonter avec lenteur le long de son corps. Je repoussai sa nuisette au passage, caressant lentement son ventre, sans m’arrêter. « Je t’ai dis combien j’aimais cette nuisette ? » Demandais-je d’une voix rauque, tout contre ses lèvres.
« Tu ne parles jamais à tort et à travers … » Claquant faiblement ma langue contre mon palet, je détournais lentement le regard. Il n’avait pas tort, mais quand j’étais énervée et vexée, je parlais souvent sans réfléchir… Comme je l’avais fait quelques minutes plus tôt. Il l’avait cherché ! « Tu sais très bien que quand je m’emporte je ne réfléchis pas ! J’attaque parce que tu m’attaques… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard agacé avant qu’il n’aille s’enfermer dans la salle de bains. Allant contre la porte me donnant ma ventoline, je lui déclarais ma flemme, une belle flemme des preuves d’amour comme jamais avant de parler de photo et de la foi ou je l’avais pris en photo à la piscine à son insu. « Et je t’ai fait l’amour contre la baie vitrée. Ton corps en sueur laissant des traces sur le verre … » Gémissant faiblement, je déglutis longuement en fermant les yeux, me souvenant parfaitement de ce moment-là. Ma main sur la vitre glissant sous une jouissance extasiante… Nos corps claquant au plus haut point, mon évanouissement presque certains… Je m’en souvenais comme si c’était hier, non seulement parce qu’il m’avait épuisée comme jamais, mais surtout parce que nous n’avions plus quitté le lit par la suite et que ce fut l’une des dernières fois que l’on fit l’amour debout… « Comment oublier ? Je glissais sur la vitre et se fut notre dernière fois debout… Mon ventre est trop gros maintenant… Tu sais que dans quelques mois on pourra peut-être plus… Faire l’amour ? » soufflai-je doucement pour voir sa réaction. Entrant dans la salle de bains par la suite, je m’occupais de ses mains cousant les plaies, avant de parler de la crème que je lui appliquais en général par la suite pour qu’il ne se gratte plus. « Oui je me souviens. Oh … Tu dis ça parce qu’au début je les arrachais tout le temps et m’abimais plus les mains qu’autre chose ? » Essayant de ne pas rire, je me pinçais les lèvres en caressant doucement ses mains. J’étais percé, pas besoin non plus de le cacher, je fantasmais sur ses mains. Il avait des mains parfaites, des mains que je regardais à longueur de temps surtout quand il les bougeait… J’en rêvais j’en fantasmais, j’en bavais…
« Fait pas l’innocent chéri ! Je sais que tu sais ce que j’aime… Tes mains sont si… Hmpf ! Je prends précaution pour que tu ais le moins de cicatrice possible ! Parce que vraiment tes mains… Mais tes mains… Sont un fantasme ! » soufflai-je doucement avant de lui dire pour les pleurs, essayant de lui faire comprendre que je ne le jugerai pas et que je l’aimais fortement avant de l’embrasser longuement et fortement sous l’envie bien trop grande. Me donnant un coup de pied, je me reculais en criant le bébé faisant des siennes. Attrapant sa main je l’a posais sur mon ventre pour lui faire sentir, le voyant alors émerveillé et totalement heureux. M’annonçant qu’il ne pouvait s’agir que d’un garçon, je lui fis part de mon idée de prénom. « Théo, c’est parfait, mon amour … » Fourrageant lentement ses cheveux, je souriais en coin en mordillant mes lèvres. « Théo, parce que Théodden…Parce que c’est ton fils et que… Je veux vraiment qu’il ait tout de toi… » soufflai-je doucement en le regardant de façon attendri avant qu’il ne pose sa tête sur mon ventre et ne caresse mon ventre. Je lui demandais donc s’il entendait son petit cœur. « Hm … Oh oui … Il est là … Difficile de le manquer. » Gémissant doucement je fermais les yeux, totalement envouté par ce moment, totalement heureuse, oui je l’étais affreusement ! Il entendait son cœur battre, il écoutait notre enfant… Peter était présent pour lui… « Tu sais il ou elle t’aime énormément… » Marmonnai-je doucement sans entrer dans les détails, je ne savais pas si lui avouer que quand Peter parlait, ça calmait l’enfant lui ferait réellement quelque chose… J’avais toujours eu peur qu’il ne parle plus trop à cause de cela… M’annonçant qu’il l’aimait et qu’il n’avait pas pensé une seule secondes les paroles dite tout à l’heure je fis de même avant qu’on ne s’embrasse. Venant m’assoir sur ses genoux, je souriais en me collant bien contre lui. « Jamais je ne te demanderai une chose pareille ma princesse ! J’aime trop cet enfant ! Je t’aime trop toi ! Je vous aime, vous êtes ma famille. Tu me rends heureux Evo … Hey … Les larmes sont une preuve d’amour hm ? Et de bonheur aussi … » souriant franchement en frottant lentement mon nez du sien j’inspirai longuement essayant de contrôler les battements de mon cœur. J’étais terriblement heureuse, l’entendre me dire tout cela, savoir tout cela me plaisait affreusement oui.
Savoir qu’il aimait notre enfant, moi, mais surtout que nous étions bel et bien sa famille… Sa nouvelle famille puisqu’il était le dernier des Vanswooger. Il les avait tués… Je n’avais même pas peur qu’il puisse avoir envie de me tuer, moi-même, ou le bébé, je lui faisais une confiance aveugle pour cela. Pour toujours même. « Oui on est ta famille, nous trois… Et plus tard on sera quatre, cinq, six, autant que tu voudras mon amour… On va repeupler la terre des Vanswooger ! Et oui les larmes sont des larmes de joies, d’amour, de bonheur… Peter tu me rends heureuse, tu me combles, je t’aime… et t’aimerai toujours… » soufflai-je lentement avant de l’embrasser sans plus pouvoir me retenir. L’embrassant franchement en tâtant son corps, avant de ne défaire le premier bouton de son jean tout en murmurant son prénom. Pas besoin de dire autre chose. Un bras sous mes jambes, un dans mon dos, il me porta jusque dans la chambre pour me poser sur le lit et se glisser entre mes cuisses, relevant alors ma nuisette. Ses mains se posant sur mon ventre, je me figeais plus ou moins surprise qu’il les pose là, j’avais envie de l’embrasser comme jamais, chose qu’il fit doucement. « Je t’ai dit combien j’aimais cette nuisette ? » frissonnant longuement en entrouvrant la bouche, je fermais les yeux, comme pour profiter pleinement de ce moment. Sa main sur mon ventre, c’était la seconde fois que de lui-même il l’a posé là. Je l’embrassais doucement posant alors mes mains sur ses joues avant de les monter dans ses cheveux le caressant en léchant ses lèvres avec envie. « Non, mais je sais que tu l’aimais… Quand on est allé faire les boutiques y’a quinze jours pour mes sous-vêtements je t’ai vu l’a regardé… Alors je me suis dit que tu l’aimerais sur moi… » soufflai-je lentement en lui lançant un regard bien amoureux, soupirant avant de baisser une regard sur son corps. Je le voulais totalement nu contre moi, je ne voulais plus aucun rempart entre nos deux corps, ni même ma nuisette. Soupirant lentement, ne sentant plus le bébé bouger, comme s’il avait compris qu’il ne fallait plus me faire de mal dans ces moments-là, je vins mordre avec lenteur ses lèvres. « Bébé a compris que papa et maman allaient faire des cochonneries, il est sage… » Grognai-je en donnant un franc coup de langue sur ses lèvres allant alors sur son nez que je me mis à mordiller.
This is life It's a test It's a game Did you pass? Play again In the hope That you see Where you've been It's the fame It's the drugs It's the social circle that you're not part of It's the fear It's everybody else, it can't be me You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself You're the reason I can't control myself You are the reason I can't control myself I can't control myself I am done With this war I will spit right in the face of all you whores In the hope That you see. Where you've been. It's the fame. It's the drugs. It's the social circle that you're not part of it's the fear. It's everybody else, it can't be me. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. It's the world. On its knees. It's the heaven that everyone seems to need. It's the light. It's the focus that you cannot seem to find. The fame, the fear, the social circle that you can't get near. The drugs. It's everybody else, it can't be you. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself. You're the reason I can't control myself. You are the reason I can't control myself
« Tu sais très bien que quand je m’emporte je ne réfléchis pas ! J’attaque parce que tu m’attaques… » Je grinçai des dents et lui lançai un regard noir, sans lui répondre quoi que ce soit. Je préférai l’ignorer pour aller m’enfermer dans la salle de bains. Pièce que je ne tardai pas à mettre sans dessus dessous, me blessant cruellement les mains, lorsque je brisai le miroir et fis tomber l’armoire. Mais de façon tout à fait contradictoire, la douleur me faisait un bien fou. C’était même un doux euphémisme, pour dire combien ça me plaisait de souffrir un peu extérieurement, pour évacuer la douleur intérieure. Je finis par craquer à ses appels répétés et lui donnai sa Ventoline à travers la porte à peine entrouverte. Je mentionnai alors la fois où elle était revenue et m’avait pris en photo alors que je sortais de la piscine après une brève baignade. Pour ma part, je mentionnai l’instant où je l’avais prise contre la baie vitrée. Instant forcément marquant, selon moi. Je souris en coin à son gémissement, et retrouvai le silence sans rien ajouter à ce sujet là. « Comment oublier ? Je glissais sur la vitre et ce fut notre dernière fois debout… Mon ventre est trop gros maintenant… Tu sais que dans quelques mois on pourra peut-être plus… Faire l’amour ? » Je souris faiblement en coin en fermant les yeux et hochant à peine la tête. Je haussai doucement les épaules, avant de lui répondre. « Et ? Tu as une bouche … » Lâchais-je alors l’air de rien, pour la taquiner plus qu’autre chose. Je ris faiblement avant de rouvrir les yeux. « Je n’ai pas besoin qu’on couche ensemble, pour être heureux et amoureux … » Soufflais-je alors doucement, en souriant légèrement en coin. J’ignorais vraiment, si elle réalisait à quel point j’étais capable de l’aimer. Je l’aimais comme un fou et plus encore. J’étais totalement dingue, gaga, d’elle. Je la laissai ensuite entrer dans la salle de bains et détournai le regard, gêné à l’idée qu’elle puisse voir les larmes qui venaient de couler presque toute seules, sur mes joues. Chose très rare, je devais le reconnaître. Elle entreprit de me recoudre les mains et de mentionner la crème qu’elle utilisait, pour la cicatrisation.
« Fais pas l’innocent chéri ! Je sais que tu sais ce que j’aime… Tes mains sont si… Hmpf ! Je prends précaution pour que tu ais le moins de cicatrice possible ! Parce que vraiment tes mains… Mais tes mains… Sont un fantasme ! » Je ris quelque peu sur le coup, en lui adressant un regard clairement amoureux et fasciné. Je ne comprenais pas son fantasme de mes mains … Mais ne pouvais pas nier que c’était pour me déplaire. A la vérité, j’aimais terriblement le fait qu’elle était capable d’aimer des choses aussi basiques et banales. Même s’il s’agissait de mains tatouées et sacrément abimées à présent et de plus en plus au fil du temps. « Je comprendrai jamais ton fantasme sur mes mains … » Lâchais-je d’une voix taquine, en souriant franchement tant j’étais amusé par cela. Bien vite, sans crier gare, elle attrapa ma main, qu’elle posa sur son ventre. Là, je sentis notre enfant donner un coup dans son ventre et souris franchement, lorsque je levai un regard émerveillé et heureux, vers elle. Nous parlâmes alors quelque peu du prénom qu’il pourrait porter et je souris franchement, à son idée terriblement plaisante. « Théo, parce que Théodden…Parce que c’est ton fils et que… Je veux vraiment qu’il ait tout de toi… » Je soupirai doucement et, totalement heureux et ravi, posai ma joue sur son ventre bien arrondi, mes mains s’enroulant autour d’elle, avec une extrême douceur et grande tendresse. « Et pour une fille ? Evahà ? » Demandais-je l’air de rien, avant de rire doucement sur le coup. Je soupirai de bien être et restai plus attentif encore, à la présence de notre bébé, en elle. « Tu sais il ou elle t’aime énormément… » Je souris en coin et caressai son ventre d’une main, avec lenteur et tendresse. « Et je l’aime tout autant … » Soufflais-je d’une voix douce, en souriant quelque peu, sans pouvoir m’en empêcher, tant j’étais foutrement heureux. Et ce, de plus en plus, d’ailleurs.
Il fut quelque peu question de nous deux, nous trois, notre famille, pendant un moment. J’aimais pouvoir dire que je fondais ma propre petite famille, ma merveille … « Oui on est ta famille, nous trois… Et plus tard on sera quatre, cinq, six, autant que tu voudras mon amour… On va repeupler la terre des Vanswooger ! Et oui les larmes sont des larmes de joies, d’amour, de bonheur… Peter tu me rends heureuse, tu me combles, je t’aime… et t’aimerai toujours… » Je soupirai doucement d’aise et la laissai m’embrasser sans tarder, lui répondant avec fougue et insistance, sans pouvoir me retenir. « Je t’aime … » Soufflais-je d’une voix tendre, contre ses lèvres, avant de gémir faiblement lorsqu’elle entreprit d’ouvrir le bouton de mon jean et ne tardai pas à me relever et la soulever de mes bras, pour filer dans la chambre. Là, je la déposai sur le lit, avec délicatesse, sans la quitter un seul instant du regard. Je me plaçai entre ses jambes et l’embrassai avec tendresse, pendant que mes mains se logeaient d’elles mêmes, sur son ventre, pour la caresser avec lenteur. Taquin, je lui demandai si je lui avais déjà dis combien j’aimais sa nuisette. Je soupirai d’aise à son baiser et la laissai faire en lui répondant doucement, tandis que ses mains se glissèrent dans mes cheveux. « Non, mais je sais que tu l’aimais… Quand on est allés faire les boutiques y’a quinze jours pour mes sous-vêtements je t’ai vu la regarder… Alors je me suis dit que tu l’aimerais sur moi… » Je ris doucement sur le coup et l’embrassai avec plus d’insistance, le cœur battant la chamade. « J’ai une femme terriblement parfaite rien que pour moi … Tu as remarqué ça … Bon sang ! » Soufflais-je doucement contre ses lèvres, en souriant en coin. Je donnai ensuite un bref coup de langue sur ses lèvres, l’air de rien. Je grognai doucement lorsqu’elle entreprit de me mordiller les lèvres et la laissai faire sans la quitter du regard. « Bébé a compris que papa et maman allaient faire des cochonneries, il est sage… » Je ris doucement sur le coup et la laissai me mordiller doucement le nez, avant que je ne lui vole un baiser, puis un autre et encore un autre. « Et si on cessais de parler du bébé, pour ne penser qu’à nous ? » Demandais-je doucement, puis me redressais ensuite, l’air de rien, pour me déshabiller totalement et abandonner mes vêtements au sol. Je vins ensuite me replacer au dessus d’elle, pour l’embrasser avec douceur. « Ne m’en veux pas mais j’ai rêvé de ce moment, toute la journée. » Soufflais-je contre ses lèvres, avant de basculer sur le lit, et l’entrainer avec moi, pour qu’elle se retrouve assise, à califourchon, sur moi. Je m’assis pour l’embrasser avec insistance, et la prendre dans mes bras. « Cette position est plus pratique. » Soufflais-je en souriant en coin et glissant une main entre nos corps, pour caresser son intimité du bout des doigts.
« Et ? Tu as une bouche … » Haussant les sourcils en boguant, je me mis alors à rire franchement pour le coup. Je ne m’y étais vraiment pas attendu et ça me fit un bien fou de l’entendre me dire cela. Surtout que j’aimais tout autant que lui faire ce genre de pratique. Le voir prendre autant de plaisir me rendait malade, et j’aimais le lui faire avec délectation. « Je n’ai pas besoin qu’on couche ensemble, pour être heureux et amoureux … » Frissonnant lentement à cette phrase, je fermais lentement les yeux, en serrant alors sa main de la mienne. Ça me plaisait atrocement d’entendre cela. Voir qu’il n’y avait pas que le cul dans tout ça. Voir qu’il pouvait parfaitement se retenir et attendre sagement. Ça me rassurait tellement que j’avais envie de pleurer de bonheur. « ça tombe bien mon amour, parce qu’après l’accouchement tu vas devoir attendre un moment… » Soufflai-je l’air de rien avant de me mordre les lèvres. « Et oui j’ai une bouche… Elle me sert bien pour manger t’as vu ça ? » Marmonnai-je l’air de rien pour le taquiner. Le prévenant que j’allais entrer, je vins le soigner et faire les points de suture sur ses mains avant de parler de ses mains, du fait que j’irais acheter des crèmes pour les cicatrisations vu qu’on avait déjà fini l’autre tube, avant de parler de mon fantasme sur ses mains. « Je comprendrai jamais ton fantasme sur mes mains … » Passant ma langue sur mes lèvres, je soupirais lentement en les prenant avec délicatesse en main pour les poser sur mon visage et inspirer profondément. Ses mains étaient un fantasme comme jamais je n’en avais eu. Je pouvais me retrouver exciter en le voyant simplement manger, ou se laver… C’était tout de même abuser ! Ou même le voir travailler… Ses mains me rendaient folle et je pouvais littéralement partir en vrille.
« Je ne saurais pas l’expliquer chéri, mais ça me tue… Tu n’as pas idée comme ça peut m’exciter ! Quand tu travailles et que je regarde tes mains j’en suis toute… Hmpf ! J’y peux rien, ça me fait un effet fou… » Marmonnai-je lentement avant de l’embrasser avec envie sans pouvoir me retenir. L’enfant me donnant des coups, je me reculais pour poser la main de Peter sur le ventre et le voir tout émerveillé. Moi qui m’était attendu à ce qu’il se rétracte. Parlant du fait qu’il pensait que c’était un garçon, j’annonçais mon idée de prénom, Théo, et fut contente de voir que ça lui allait bien. Je voulais que notre enfant ait une vraie part entière de son père… « Et pour une fille ? Evahà ? » Plissant le nez sous mon prénom changeait d’une lettre, je ris faiblement en secouant alors la tête de façon négative. « Non, c’est moche ! Hummm, on verra, s’il faut tu me feras que des petits mâles… »[/color] Soufflai-je lentement en le regardant écouter mon ventre avec admiration. Sans perdre de temps, je lui annonçais alors que notre enfant l’aimait énormément. Je pouvais le ressentir, une femme pouvait ressentir ce genre de chose, c’était tellement beau… « Et je l’aime tout autant … » Fourrageant lentement ses cheveux je le regardais avec amour, contemplation et admiration. J’étais tellement amoureuse de lui, il n’avait pas idée, comme je pouvais être gaga de lui. Soupirant faiblement en déposant de long et lent baiser sur ses lèvres je vins m’installer sur ses cuisses en lui murmurant que je l’aimais et que mes larmes étaient des larmes bien évidemment de joie, de bonheur et j’en passe. « Je t’aime … » Soupirant lentement en caressant mon nez du sien, je déposais de lent baiser sur ses lèvres avant de murmurer son prénom, défaisant alors le bouton de son jean l’air de rien. L’entendant grogner, il nous amena rapidement sur le lit, ou il m’allongea avec précaution pour me relever la nuisette et la mettre sur mon ventre, le laissant me caresser celui-ci, totalement aux anges de le voir me caresser le ventre.
« J’ai une femme terriblement parfaite rien que pour moi … Tu as remarqué ça … Bon sang ! » Souriant en coin, en lui lançant un regard clairement amoureux, je caressais alors ses joues. « Tu ne le savais pas ? Je suis parfaite, sache-le ! » Soufflai-je plus pour le taquiner qu’autre chose. Le laissant m’embrasser, je soupirais de bien être avant de lui dire que le bébé avait compris que papa et maman allaient s’amuser à leur façon et qu’il était calme. « Et si on cessait de parler du bébé, pour ne penser qu’à nous ? » Souriant en coin en hochant la tête, je le regardais se relever pour se déshabiller totalement, poussant un faible petite cri à cette vue si fantasmagorique. Malgré le temps je ne m’étais toujours pas habituée à son corps, et chaque fois que je le voyais nu, j’étais à deux doigts de m’évanouir. Peut-être les hormones. Mais en tout cas, son corps était parfait. Léchant rapidement mes lèvres je le laissais revenir sur moi le laissant m’embrasser, ma tête me tournant. Le sang affluait en moi le plaisir me dévastant. « Ne m’en veux pas mais j’ai rêvé de ce moment, toute la journée. » Grognant lentement en mordillant ses lèvres, je me retrouvais rapidement sur lui, assise, alors qu’il se mit assis lui aussi. Sentant ses bras autour de mon corps, je frottais mon nez au sien. « Cette position est plus pratique. » Lui lançant un regard totalement fou et amoureux, je me figeais en sentant sa main sur mon intimité, penchant alors ma tête en arrière. Des frissons s’emparèrent de moi, me faisant trembler avec violence. Empoignant lentement ses cheveux je les lui tirais avec lenteur avant de passer ma main entre ses pectoraux, le caressant lentement avant de le pousser pour l’allonger déposant de franc baiser sur ses lèvres en grognant d’impatience. « Laisse-toi faire ! » Glissant comme je pouvais sur son corps, je donnais un long coup de langue toujours entre ses pectoraux avant de glisser vers son membre pour m’amuser de ma langue avant de le prendre avec précaution et envie entièrement en bouche. M’amusant, me délectant de celui-ci, je fis de lent vas et vient, avant d’en faire des rapide, des fort, ma langue, mes dents s’amusaient dessus. Je savais qu’il aimait cela, et ne le nier pas. J’aimais tout autant le lui faire. Restant un long moment à le sucer longuement, je me redressais lorsque je sentis qu’il était totalement en transe sous le plaisir avant de venir m’assoir sur lui pour unir nos corps. Poussant un long cri de plaisir, je le regardais avant de bouger circulairement sur lui, très lentement pour le tuer, un sourire provocateur aux lèvres.
Spoiler:
HS: Entre les pectoraux et le creux de ses mains, sont ses zones érogènes.