|
|
IRELAND ★ Je veux croire en nous. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
| |
| | Mar 31 Jan - 3:07 | |
| « T'es sure que c'est une bonne idée, me souffle mon frère au téléphone. » Je grince doucement des dents pour jouer avec le fil de la cabine téléphonique irlandaise, regardant les passants qui continuaient leur balade sans se soucier de la géante rousse qui appelait son jumeau, planquée dans son coin. Je n'avais pas su vers qui me tourner hormis Simon qui était reparti en France après une énième dispute à propos de mon anorexie. « Tu commences tout juste à guérir, peut être devriez-vous ralentir un peu ? Je sais qu'Edward t'aime mais y'a des limites... Un enfant... » J'étais certaine qu'il allait mêler Maman à tout ça et qu'elle allait débarquer pour me faire la leçon comme d'habitude. Il fait chier, mais qu'est-ce qu'il me fait chier. Depuis que Sonny et Ash' sont partis vivre leur amour je ne sais pas où, je me retrouve avec pour autre famille qu'une cousine à moitié hystérique. C'est pour ça aussi que je me suis barrée du jour au lendemain avec Ahren, j'en avais marre des gens, j'en avais marre de ceux qui ne pouvaient pas s'empêcher de me critiquer et de juger ma vie. Merde, j'ai dix-huit ans, techniquement je suis majeure en France et d'ici mes vingt et un ans, je devrais demander la double nationalité (parce que je doute que le grand gaillard m'épouse un jour. Il veut déjà bien me faire un gosse, c'est pas mal déjà.) pour rester dans ce pays de merde. Ah les Américains, mon aversion envers eux grandie de jour en jour. J'ai toutes les raisons de les haïr parce que depuis que je suis dans ce pays pourrave, je me suis tapée une agression de la part de mon meilleur ami, je me suis faite larguer, j'ai perdu mon gosse, je suis devenue anorexique. ENFIN BREF, c'est un bon gros pays bien pourri et quand Apple nous a délégué avec certains d'entre nous pour partir à Washington (la destination de base) j'ai réussi à négocier pour me barrer en Europe. Que je sois présente physiquement ou non, ne changerait pas grand chose. « Ecoute Simon, on va essayer. Ça marchera peut être pas, dis-je la bouche pleine. Je commence déjà tout juste à me goinfrer de cochonneries alors hein. D'ailleurs quelle heure est-il ? » Je regarde l'heure avant de lâcher un juron et de manquer de m'étouffer avec mon gâteau. Merde, de merde de chez merde. Je devais être à l'aéroport dans une heure. Je n'y serais jamais. C'est impossible, je devais rentrer me changer parce que je ne me voyais pas accueillir Edward en tailleur. Faut être complètement tarée. « J'te laisse. Je dois aller chercher l'américain à l'aéropooooooort et j'ai envie de frites. »
Depuis qu'on avait pris la décision commune d'avoir un enfant, je passais tout mon temps à bouffer, boire du café (fumer aussi mais chut, mauvaise habitude moi qui détestais la clope) pis en plus, j'ai encore la gueule de bois de la veille. Foutu whisky irlandais. Bon, mes cheveux sont coiffés, mon pull est mis en place, le legging aussi (truc bizarre qui est désagréable mais je ne vais pas me ramener à poil) puis les talons, une touche de labello et je suis prête à aller voir mon amoureux. A aller chercher mon amoureux. Non, je ne suis pas excitée mais pas du tout. Je cours donc dans la suite pour essayer de chopper les clés de ma voiture de location (je conduis toujours autant comme une tarée pour descendre les marches quatre à quatre, saluant la petite vielle qui venait de rentrer après avoir promenée Médor pour finir dehors et être saisi par le froid. Ok, la voiture est chauffée, keep calm. Tu ne le demandes pas en mariage, tu vas juste le chercher à l'aéroport. Respires, respires. Je monte dans la bagnole (est-ce que les Irlandais savent que je n'ai pas le permis ? Faudrait que j'arrêtes de falsifier mes papiers.) je jure, je m'énerve en attendant de pouvoir déboiter avant de me faufiler dans la circulation irlandaise. Mon portable fraichement acheté (iPhone bonjouuur!) se met à sonner et je vois le nom de ma mère s'afficher. AAAAAAAAHHHHH JE VEUX PAS DECROCHER ! Je finis par lui raccrocher au nez mais elle insiste. Pute ! « Allô ?! » Et là, suivent les engueulades. J'vais me faire couic avant que n'arrive mon mec. « Maman ta gueule, lâchai-je tandis que je cherche une place. » Putain, elle s'est jamais occupée de moi pendant dix huit ans et là, elle me tape sur les nerfs. Je raccroche donc sans brusquer le mobile. Il est tout neuuuf ! Puis, je descends pour me recoiffer une nouvelle fois dans le rétroviseur et me diriger vers la sortie des voyageurs.
Une fois devant, je sors une cigarette (quelle mauvaise habitude bordel. Je fumais pas avant.) avant de la ranger et de planquer mon paquet dans le fond du sac. C'est mon job ça. Ou mon hypéractivité. Et dire que normalement, c'est Drake qui devrait être à sa place. Mais je l'avais envoyé chier parce que je savais comment cela allait se passer et merci mais je ne voulais pas d'un petit Malefoy mais d'un bébé Liebestoll. Parce que voilà, le gamin sera BG et que voilà. J'aime mon mec. POINT. Je soupire avant de m'accouder à un pilier et de fermer les yeux un instant. « Et l'avion en provenance de New-York et ayant pour destination Paris débarquera ses passagers porte B... » Ok, ta gueule Madame, j'ai mal au crâne. Je suis le flot de personne avant d'attendre porte B surplombant tout le monde d'une tête et de voir tout le monde sauter dans les bras de leurs maris, femmes, enfants, trucs bizarres mais où est mon mec ? Quand là, je le vois. « EDWAAAAARD, hurlai-je comme une malade. » Allez et on se tape l'affiche et de courir dans ses bras pour le serrer fort. « Tu m'as manqué ? Ton vol s'est bien passé ? Tu m'as fait peur, enchainai-je à une vitesse affolante, je t'aime. Tu le sais ça hein, hein ? » Totalement paniquée la fille. Et ça allait continuer comme ça jusqu'au coucher du soleil. Ah l'Irlande. Terre fertile. … Ou pas hein. |
| | | | Mar 31 Jan - 18:00 | |
| Lilas & Edward.They say the love is forever, your forever is all that I need. « Bordel, bordel, bordel… »
Là, c’est moi en train de courir à travers la maison pour trouver mes putains de chaussures. Sérieusement. Il ne me restait qu’une demi heure pour me rendre à l’aéroport, dans l’espoir de ne pas rater mon avion. L’avantage était qu’il était près de minuit et qu’il n’y avait pas beaucoup de circulation dehors. J’appelais un taxi tout en rampant dans l’appartement pour chercher mes chaussures sous le canapé, sous le lit, sous les rideaux… Bref, dans tout les endroits possibles et imaginables de l’appartement et sans succès. Je raccrochai, le type serait en bas de l‘immeuble pour venir me prendre dans moins de dix minutes et il ne me manquait plus que mes putains de pompes! Même le chat enfermé dans sa caisse de voyage me regardait impatient. « Putain, c’est pas le moment de faire les connasses, là les copines. » criais-je dans tout l’appartement à l'attention de mes chaussures, en me redressant brusquement.
Tout était là. Ma valise bouclée, le chat dans sa caisse, j’avais ma veste sur le dos, j’avais même eu le temps de ranger l’appart au cas où Felicia aurait la bonne idée de rentrer. Et en rangeant, j’avais pas réussis à mettre la main sur ces chaussures à la con. Tant pis. Je me dirigeai en trombe dans la chambre et enfilai une paire de converses avant de récupérer le chat et la valise au vol. Le billet d’avion dans la poche, mes papiers dans l’autre, je n’oubliai rien. Ce ne fut qu’en quittant l’appartement que je retrouvais mes chaussures, rangées à l’entrée. Après leur avoir fait un doigt d’honneur, je refermais la porte à clé derrière moi et rejoignais le taxi qui m’attendait déjà en bas, au pied de mon bâtiment. Après avoir fourré ma valise dans le coffre et après être monté avec le chat à l’arrière du véhicule, le type ne mit pas une minute à démarrer, sachant déjà où est-ce que je me rendais.
J’avais tellement été pressé durant cette petite heure que je n’avais même pas eu le temps de réfléchir à ce que j’avais dis à Lilas. J’étais prêt à avoir un enfant avec elle. Cette pensée me fit sourire. C’était un peu dingue. On était ensemble depuis tellement peu de temps et pourtant…
Lilas était fragile et l’idée qu’elle tombe enceinte me terrifiait. J’avais peur qu’elle souffre plus encore. J’étais prêt à être là, toujours, tout le temps. Il était certain que je ne la laisserais pas tomber. Ce qui me faisait le plus peur était qu’il lui arrive la même chose qu’à ma mère. J’étais terrorisé à cette pensée et c’était pour ça que l’idée d’avoir un enfant ne me plaisait pas énormément. Lilas avait déjà perdu un enfant une fois et j’étais bien conscient que ce devait être maintenant où jamais pour elle, pour nous. Je devais me lancer, une bonne fois pour toute. J’étais amoureux de Lilas et je voulais ce qu’elle voulait.
Le taxi se stoppa devant l’aéroport et le type se retourna vers moi pour réclamer son argent. Après l’avoir payé, j’ai quitté le taxi en m’apercevant qu’il ne me restait qu’une dizaine de minutes pour embarquer. En essayant de ne pas trop secouer le chat, j’ai marché rapidement jusqu’aux portes d’embarquement et quelques minutes plus tard je pouvais finalement marcher le long du couloir qui me mènerait jusqu’à l’appareil. Dans quinze heures je serais auprès de Lilas et cette pensée me rendait complètement dingue.
Après avoir pris place dans mon siège, je pensais à Pikachu dans la soute et j’espérais qu’il ne m’en voudrais pas de l’avoir abandonné là bas dedans, tout seul. Des pleurs à ma gauche attirèrent mon attention. Une petite fille se tenait près mon siège et avait éclaté en sanglots en me voyant. Est-ce que j’étais si effrayant que ça? Une hôtesse de l’air l’accompagnait en se baissa à sa hauteur pour la réconforter. « Est-ce que ça va? » demandais-je un peu inquiet.
L’hôtesse se tourna vers moi, confuse. « Charlene voulait se mettre du côté du hublot, mais comme vous… » Sans réfléchir, je me levai et me décalait comme je pouvais de manière à sortir de mon siège. « Hé, Charlie. J’peux t’appeler Charlie? » Elle hocha la tête en essuyant ses larmes avec la paume de ses mains, une petite moue triste sur le visage. L’hôtesse se releva et posa sa main sur son épaule. Je me mis à sa hauteur. « J’ai peur du vide. En général quand je prends l’avion, je ferme toujours le hublot, alors je te laisse ma place de bon cœur. Vraiment, vas-y. » Sans un mot, elle grimpa à ma place. « Merci beaucoup, monsieur Liebestoll. Si tu as besoin de quoi que ce soit, Charlene… Tu appuies sur ce bouton là et je viendrais m’occuper de toi, d’accord? » Elle hocha doucement la tête et se pencha sur le côté pour regarder dans le hublot. L’hôtesse me remercia une fois de plus avant de disparaitre, puis je m'installai du côté de l'allée, sans broncher.
« Tu t’appelles comment? » me demanda Charlene en me dévisageant avec ses grands yeux bleus. « Edward. Comme dans Twilight, tu sais. Le vampire. J’ai les mêmes dents que lui et tout… » Elle se mit à rire quand je me mis à sourire exagérément pour lui montrer mes canines pointues et elle tendit le doigt pour les toucher avant de pousser une exclamation et cacher ses mains dans son dos. « Toi aussi tu viens à Paris? » questionna-t-elle en bouclant sa ceinture. J’en fis de même. « Non, je m’arrête en Irlande. Qu’est-ce que tu vas faire à Paris? » Elle serra son sac à dos en forme de Pikachu contre elle, ce qui me fit encore plus penser au chat dans la soute. Mon cœur se serra. « Je vais voir mon papa. Il y a quoi en Irlande? » Elle replaça maladroitement ses cheveux en arrière, ceux-ci lui venant dans ses yeux, encore humides. Elle était toute décoiffée. « Laisse moi t’aider. » Je retirai son serre tête de ses cheveux et le remettait comme il le fallait en faisant attention de ne pas lui faire mal. « En Irlande, il y a mon amoureuse. Elle est partie pour son travail et elle voulait que je vienne la voir. Voilà pour tes cheveux, c‘est mieux non? Tu parles français? » Elle toucha ses cheveux et se mit à sourire avant de lever les yeux vers moi. « Oui je parle un peu, je sais dire bonjour et merci, mais je sais pas trop quoi dire d'autre, mais Papa m’apprend, pour que je devienne plus forte. »
L’hôtesse commença à parler et à faire ses gestes étranges que Charlene et moi ne pouvions pas voir de là où on était. Je prenais l’avion tellement de fois que je connaissais le rituel par cœur. Et Charlene répétait ce qu’elle disait comme un perroquet en jouant avec les oreilles de son Pikachu. « Moi aussi j’apprends le français. » L‘avion se mit à avancer, Charlene se jeta sur le hublot et regarda dehors avec émerveillement. « Ton Papa est français à toi aussi? » Je me mis à rire en secoua négativement la tête. « Ah ça, non. Mais ma copine oui. » Charlene s’installa dans le fond de son siège et tendit les bras devant elle, comme si elle tenait un guidon et prit un air très sérieux. « Fais comme moi, » m’ordonna-t-elle. Je m’exécutais et tendis les bras dans le vide en serrant les poings tout comme elle. « On va décoller, Ed! Tiens toi prêt et tire le levier à coté de toi à fond, pendant que je ferais accélérer le vaisseau. » J’attrapai un levier imaginaire entre nous tout en la regardant. Délirante, cette petite. L’avion se mit à accélérer soudainement et elle fit mine de tirer vers elle ce qu’elle tenait entre les mains, alors que je remontais ma main dans le vide pour faire comme si je tirais sur le levier. L’avion décolla et au bout de quelques secondes elle relâcha ses mains. « C’est bon, Edward, j’ai mis le pilote automatique, tu peux tout lâcher. » « C’était un excellent décollage, capitaine. » Elle se mit à rire à ma remarque et regarda dans le hublot à nouveau. « On est dans la stratosphère. »
Elle baissa sa tablette et ouvrit son sac pour en sortir un cahier et des crayons de couleurs. Ne vous méprenez pas, elle ne fait pas du coloriage, mais elle dessine. Excellente, je vous dis! Je sortis mon Ipod et choisis une piste au hasard. Elle tira sur l’un de mes écouteurs et le mit dans son oreille. « T’as quel âge Edward? C’est quoi ton métier? Elle s’appelle comment ton amoureuse? T’habite où? » Elle ne décrocha pas son regard de son dessin, l’écouteur dans l’oreille. « Moi j’ai sept ans, je suis dans une école primaire avec une maîtresse qui s’appelle Ann et j’ai trois amoureux. J’habite à New York avec ma maman qui est avocate et à Paris avec mon papa qui fait des gâteaux dans une boulangerie. Et toi, alors? Hein Edward? » Elle leva les yeux vers moi et tira sur ma manche, curieuse de savoir ce que j’avais à dire. « J’ai vingt cinq ans, tu vois, j’suis presque un papi. Je chante dans un groupe de rock et pleins de filles sont amoureuse de moi parce que je suis beau et parce que je chante bien. Mais je suis amoureux d’une seule fille et elle s’appelle Lilas, elle travaille en Irlande pour un petit moment et comme elle me manque beaucoup, je vais la voir. J’habite à dans une grande maison jaune à San Francisco. C’est une grande ville près de la mer, avec un grand pont rouge à L’ouest des Etats-Unis. » Elle me considéra un moment puis resta silencieuse à écouter de la musique, sagement.
Elle me tendit son cahier après dix minutes alors que j‘étais prêt à m‘endormir. « Tu veux bien me faire un dessin des Etats-Unis, Edward? » Elle se mit à bailler et baissa ma tablette. Je pris son petit calepin et commençais à dessiner la forme des Etats-Unis. « Je dessine très mal, alors je vais faire de mon mieux pour que ça fasse pas des gribouillis. » Je fis une petite croix au niveau de San Francisco en écrivant mon prénom et une autre au niveau de New York en écrivant le sien avant de lui montrer. « Voilà. Moi je suis là et toi, tu es là. » Elle traversa tout le territoire du bout de son doigt en faisant la moue. « On habite très loin, pas vrai? » Je hochai la tête puis elle tourna la page. « Je veux dessiner ton amoureuse. Tu me dis comme elle est, Edward? » Je me mis à rire puis me penchai en avant pour regarder ce qu’elle faisait. « Alors, Lilas a des cheveux très longs et ils sont roux. » Elle dessina un rond un peu biscornu pour faire la tête avant de prendre son crayon orange pour lui faire une masse capillaire impressionnante. Un peu comme Toupou. « Elle est un peu maigre et elle a de très longues jambes. Comme moi, elle est très grande. » Elle lui fit des bâtons en guise de jambes et de bras et elle lui dessina une robe violette et bleue. « Elle est très belle quand elle sourit, alors tu peux lui faire un beau sourire. » Elle dessina un large sourire, sans dents et fit trois points, un pour le nez, et deux pour les yeux. A coté, elle refit une tête et ce ne fut que quand elle commença à faire des gribouillis et des traits marrons dressés sur la tête que je compris qu’elle était en train de me dessiner aux côtés de Lilas.
Après m’avoir dessiné et après avoir jouer avec elle a Tic Tac Toe, Charlene et moi nous nous sommes endormis, elle contre mon bras, devant le film que l’avion nous avait passé et tout ça, pendant près de dix heures avant qu’elle ne me réveille en me pinçant les joues. Nous avons mangé la bouffe infecte que les hôtesses ont bien voulu nous distribuer et elle m’a piqué mes pates de fruits rouges en gagnant aux devinettes. Elle m’a forcé à l’accompagner au toilettes et je suis resté pendant près d’un quart d’heure devant la porte avant qu’elle ne termine de faire ce qu’elle avait à faire. Elle s’est ensuite approprié mon Ipod et elle a écouté de la musique pendant des heures en me demandant de lui écrire le titre de certaines chansons sur son cahier, pour que son père les lui télécharge quand elle serait à Paris. Elle m’a donné son adresse pour que je lui écrive et avant que l’avion ne se pose en Irlande. Pour finir, elle m’a donné le dessin qu’elle avait fait de Lilas et moi en me disant que je lui manquerais beaucoup.
Elle a presque pleuré quand je suis parti. Et moi, j’ai carrément fondu en larmes en sortant de l’avion. L’idée de revoir Lilas me réchauffa le cœur et soudainement, je me pressais pour sortir et la rejoindre. Après avoir récupéré mes affaires et le chat, je me suis précipité vers la sortie. Etant plus grand que là plupart des gens, ce qui présentait un avantage, je cherchais la tête rousse de ma copine à travers la masse de gens qui retrouvaient déjà leurs proches. Soudainement sa voix m’interpella et là voilà qui courrait en ma direction, je fis quelques pas puis posait le chat au sol et ma valise avant de faire les quelques mètres qui nous séparaient pour la prendre dans mes bras et la serrer fort, comme si ma vie en dépendait. J’étais tellement content de la revoir que je l’ai soulevé du sol pour la faire tourner dans les airs quelques secondes avant de l’embrasser comme si on avait été séparé pendant des années. « Tu m'as manqué ? Ton vol s'est bien passé ? Tu m'as fait peur, je t'aime. Tu le sais ça hein, hein ? » J’explosai de rire à ses paroles puis je l’embrassai de nouveau avant de soupirer doucement de contentement. « Je suis content de te voir, t’es tellement belle mon cœur. » Je souriais largement en l’admirant longuement. « J’ai passé un très bon vol, tout s’est très bien passé, tout. J'étais à côté de quelqu'un... C'était. C'était bien. » Répondis-je en caressant sa joue, repensant à Charlie et ses dessins que j'avais glissé dans mon passeport avant de coller mon front à celui de Lilas en riant. « Je t’aime aussi, je t’aime, je t’aime, je t’aime… »
Je glissai lentement ma main dans la sienne avant de l’attirer quelques mètres en arrière pour récupérer ma valise et la caisse du chat. « Regarde qui j’amène… » Dis-je en passant ma valise par-dessus mon épaule, tout sourire. J’étais tellement heureux de la revoir, elle, ses cheveux, ses jambes et son… Son pull. Comment est-ce que j’avais pu penser une seule seconde laisser tomber mon histoire avec elle? J’étais fou d’elle, bordel. Complètement fou d'elle. |
| | | | Mar 31 Jan - 19:52 | |
| Quand on y repense, ma vie a été une succession de catastrophes. Par exemple, je suis une batarde. Bon, c'est vite, c'est méchant comme terme mais ce n'est que la pure vérité. Sinon enfin, j'ai eu une enfance pas malheureuse du tout. Petite rousse, j'ai vécu avec mes grands parents, j'avais des amis ignorant que j'avais un jumeau. Je pouvais passer des heures à grogner, lire des livres et maintenant, je ne lisais plus. Le pire étant que je détestais la technologie alors que maintenant, je passe tout mon temps sur un macbook a essayé de contrer Anonymous. Des fois, je ne comprenais pas réellement ce qui se passait sur la toile. Non mais fermer Megaupload. Ah je vous jure, en plus j'étais à fond dans un épisode de Once Upon A Time et là, bim, ça coupe. Quelle horreur ! C'est comme quand ton monde s’effondre. Quand je me suis retrouvée à l’hôpital après mon agression, j'ai passé tout mon temps sur ce site à rattraper mon retard au niveau cinématographique. Et là, c'est fini. Je soupirai en pensant à ça. Mais bon, il y en avait encore quelques uns sauf qu'ils sont tous en Américains. Cette langue où tu as l'impression qu'ils ont constamment un chewing-gum dans la bouche. C'est moche, c'est affreux, le français c'est tellement plus beau. Sauf que personne n'arrive à prononcer mon prénom. Lilas. Li comme un lit et las comme un la, une note de musique. Pas compliqué non ? Mais non, il s'évertue à dire de la merde. J'en ai marre. Avec ces putains d'Irlandais qui puaient le whisky. Franchement, j'avais beau rester sur mon iMac à rentrer des codes binaires tous plus compliqués les uns que les autres en enchainant les tasses de cafés pour me maintenir éveillée, il y avait mes voisins du dessous qui foutaient le bordel. Putain mais putain. Vivement que Edward soit là parce que même s'il me distrayait à cause de son corps et de ses cheveux (je kiffe ses cheveux) au moins, il pourrait aller les tabasser. Quoique... je voulais pas que ces brutes abiment mon nounours. C'est moi ou je venais d'atteindre mentalement sa virilité ? Surement. Oh il a l'habitude. Simon aussi. Lui qui n'a toujours pas rentré mon amoureux. Faudrait qu'on aille dans ma famille un jour. Un jour. Dans genre trente ans. Je n'étais pas pressée à ce qu'il rencontre ma mère. Non, non, pas du tout. Elle me gave celle-là. Bien que je considérais Lunha comme ma mère, c'était un délire. Elle n'est pas réellement ma maman. Ma mère biologique est quelqu'un infâme qui essayerait en prime de me voler mon petit ami. Non alors et non. Enfin, elle ne l'a jamais fait mais je dis juste qu'elle en serait capable. Je soupirai en soulevant une épaisse mèche de cheveux avant de sortir de la cabine. Il venait de se mettre à neiger sur l'Irlande et je sentais que notre voyage à tous les deux allait être magique. Je levais les deux mains pour capturer les flocons et me mettre à rire comme une idiote pour finalement marcher jusqu'à mon hôtel. Bref, je devais ranger mon bordel et toussa. Alors, je sortis mon iPod avant de mettre la BO de Raiponce et partir en dansant dans la suite ramassant mes affaires pour les fourrer -ranger- dans une armoire, essayer d'arranger mes cheveux en passant devant le miroir, jeter les fringues que j'avais sur moi, me brosser les dents, me surprendre même à chanter en secouant mes mèches rousses, admirer la neige en fumant une cigarette pour ventiler et faire partir. Bon, je devais prendre un bonnet parce que voilà.
C'est donc avec un hideux bonnet blanc avec un pompom -assorti au pull- que je sortis de la maison. Et je viens de me rendre compte que pour la première fois de ma vie (si on exclue mes quinze premières années) je suis bien habillée. Je suis même fashion. Dans l'ascenseur on me demande d'où vient mon pull, tandis qu'on lorgne mes longues jambes. « Et sinon que faites vous dans la vie, me demande une petite vieille qui sortait son chien. » Je me mis à éclater de rire avant de descendre un étage avant pour aller voir un de mes collègues afin de savoir où en étaient les recherches, ensuite, je prendrais les escaliers. « Je suis assistante chez Apple et je suis en Irlande pour affaires avec ma patronne. » La mémé se rembrunit avant de rétorquer que je devrais être mannequin ou quelque chose comme ça. Je ne comprends pas tout et je la laisse avant de la saluer poliment pour courir jusqu'à la chambre de ma boss et toquer. Elle m'invita à entrer avant de me juger de la tête aux pieds. « C'est bien, vous faites un effort. » J'ai parfois l'impression de travailler pour Miranda Priesley dans le Diable s'habille en Prada. Je souris en coin avant de lui demander ce que je devais faire. « Ce soir, il faudra renforcer les pares-feu. Je me demande toujours comment une aussi jeune personne s'y connait en informatique mais... bon. » J'acquiesce au compliment avant de partir et de sautiller sur place. C'est décidément une bonne, une très bonne journée. Je rajuste mon bonnet que j'avais retiré la saluer avant de resserer les pans de mon manteau pour prendre les escaliers et croiser la petite dame qui m'avait salué dans l'ascenseur. « Je tiens une agence de mannequins à Londres. Appelez moi, lança-t-elle en me donnant sa carte » Je suis restée à la fixer un moment avant de la mettre dans mon porte-carte et de la saluer. « Vous savez, je ne fais pas ce genre de choses. » Elle me sourit. Ça change de ma patronne et je m'appuie contre le mur. « On recherche toujours des informaticiens pour les défilés. Si un jour, vous en avez marre d'Apple et des États-Unis, appelez moi. » J'acquiesçai d'un signe de tête avant de consulter mon téléphone pour voir que j'allais être en retard. « Merci Madame, je vais y réfléchir mais je dois y aller. Mon ami m'attend à l'aéroport. » Puis, je remets mes écouteurs avant de courir et saluer le portier qui devait être mort de froid. Enfin, je me dirige vers ma voiture et gratte le pare-brise pour retirer le surplus de neige. Une fois dedans, je colle le chauffage à fond et démarre manquant de partir en aquaplanning.
C'est ça qui est étrange avec la neige, ça glisse. Je rage, je sers les dents et j'accélère passant rapidement la quatrième pour prendre le périphérique et me rendre jusqu'à l'aéroport. Par chance, je trouve une place assez rapidement. Mais c'est la galère pour descendre. Nous n'allions pas nous éterniser dedans parce que sinon, on serait coincés ici. Une fois à l'intérieur, j'ôte le surplus de neige qui habille mes chaussures et retire mon bonnet que je range dans mon sac pour attendre qu'on nous donne la porte et de suivre tout le monde comme un bon petit mouton. J'étais tellement impatiente de le revoir que je ne réalisais pas que je poussais tout le monde pour être dans les premières à l'attendre. Heureusement, il est très grand comme ça, il reste facilement repérable. Sans mentir, quand je l'ai vu, j'ai cru que mon cœur allait faire un arrêt et je me suis mise à sourire comme une débile avant de me frayer un passage parmi les abrutis situés juste devant moi. Face à lui, je le regarde sans bouger avant de me jeter dans ses bras pour le serrer aussi fort que je le pouvais comme si ma vie en dépendait. « Je suis content de te voir, t’es tellement belle mon cœur. » Je ne trouve pas mais bon. Je ne prends pas le temps de le contredire pour une fois, mettant ma tête dans son cou un instant pour y déposer un doux baiser. Puis, je finis par relever la tête avant de rougir tandis qu'il caressait ma joue, décrivant son vol. « Tant mieux. Moi, j'ai la gueule de bois. Enfin, on a réussi à faire un truc très très compliqué hier du coup, on a fêté çaaaa. » Quand son front se colle au mieu, je me tus, ne le quittant pas du regard, la bouche entrouverte. Ouais, je suis comme Bella, j'ai la bouche entrouverte et le regard bovin. C'est tous les Edward qui nous font ça, c'est normal. « Je t’aime aussi, je t’aime, je t’aime, je t’aime… » Je ferme alors les yeux, frissonnant à ses paroles et à cet accent que j'aimais tant. C'est bien le seul Américain que je supporte. Pendant l'espace d'un instant, j'en oublies notre objectif, mon boulot, la neige. Puis, je finis par atterir doucement sur terre à nouveau comme Mary Poppins.
« Regarde qui j'amène. » Je me baisse devant la cage pour voir Pikachu. « Oh mon petit chat, lançai-je complètement gâteause. » Je lui prends la caisse des mains avant de me relever pour surprendre des mecs qui mataient mon cul et leur faire un doigt d'honneur, sortant mon téléphone pour photographier Edward. « Nouveau fond d'écran. Allez suis-moi, moi aussi, j'ai une belle surprise pour toi, petit Américain. » Puis, j'attrape sa main avant de filer dans l'aéroport à vive allure, zigzaguant entre les passants, en poussant certains, évitant de secouer le chat comme un prunier pour atterrir devant la porte, sortir mon bonnet et le remettre sur le sommet du crâne, en tirant un autre pour le mettre à Edward, doucement, lui faisant un bisou sur le nez. « Protégeons cette chevelure divine, chuchotai-je à son oreille avec mon lourd accent à couper au couteau avant de me pincer la lèvre infèrieure et lui faire signe de me rejoindre dehors. Il neigeait à gros flocons et je mis les deux pieds dedans avant de regarder ses pompes. « Tu vas avoir froid aux pieds, on va aller t'en acheter ? Mais avant, allons déposer tes bagages. Tu conduis ou je le fais ? »
|
| | | | Sam 4 Fév - 18:25 | |
| Lilas & Edward.They say the love is forever, your forever is all that I need. En levant les yeux, prêt à quitter l’aéroport, je surprends des types regarder le postérieur de ma copine avec instance, cette partie de son corps m’appartenant intégralement, comme tout le reste d’ailleurs, de la racine de ses cheveux jusqu’aux ongles de ses orteils. Elle est à moi donc à tout ces connards qui relookent mon amoureuse, un doigt d’honneur, un! Et puis comme elle est de tout cœur avec moi, elle leur en fait aussi un avant de me mitrailler avec son iPhone. « Nouveau fond d'écran. Allez suis-moi, moi aussi, j'ai une belle surprise pour toi, petit Américain. » Son iPhone? « Où t’as eu ce truc? » demandais-je avant de me rappeler qu’elle travaillait pour la compagnie qui les fabrique. Elle m’entraine brusquement vers la sortie, alors que je manque de lâcher mon sac, un peu inquiet pour le chat dans sa caisse qu’elle secoue un peu en courant. « Une surprise, tu dis? »
Je la laisse mettre le bonnet sur ma tête, comme si j’étais un enfant et fait la moue en l’ajustant alors qu’elle embrasse le bout de mon nez, déjà complètement glacé par la température ambiante. « Protégeons cette chevelure divine. » Je souris à ses mots avant de lui voler un baiser. Je me tournai ensuite vers la sortie pour voir la neige tomber. Ce spectacle me rendit complètement euphorique. C’est tellement rare de voir autant de neige. Il n’y en a pas autant en Amérique. C’est magnifique et c’est pour ça que j’adore venir travailler avec le groupe en Europe. Les saisons sont très marqués et c’est toujours bon pour l’inspiration que de voir tout le temps les mêmes horizons.
« Tu vas avoir froid aux pieds, on va aller t'en acheter ? Mais avant, allons déposer tes bagages. Tu conduis ou je le fais ? » Soudainement, je me rappelais à quel point j’avais lutté pour trouver mes chaussures et je regrettais de ne pas les avoir prise, puisque je les avais trouvé au dernier moment. Quand mes Converses furent en contact avec le sol enneigé, le tissu ne résista pas longtemps et elles furent trempés avant même que Lilas et moi arrivions au près de la voiture. « Tu es venue ici en voiture? Toute seule? C’est toi qui a conduit? Avec ce temps là? Mais t’es complètement dingue! C’est moi qui conduit. » Aboyais-je en lui arrachant les clés des mains. Puis je l’embrassais de nouveau un court instant, comme pour me faire pardonner de l’avoir engueuler. « C’est quand même trop mignon que tu prennes autant de risques pour ton amoureux. Mais il faudrait que tu songes à passer ton permis, Madame la Rebelle de la Société. Vraiment. » Puis je montais dans la voiture après avoir mis ma valise à l’arrière. Une fois dans mon siège, ceinture bouclée, je mis le contact de manière à mettre en marche le chauffage à fond dans l’espoir de réchauffer mes pieds glacés avant de commencer à conduire.
« Où est-ce qu’on va? » Demandais-je en retirant le bonnet de ma tête avant de passer une main dans mes cheveux. Lentement, mes pieds commençaient à retrouver des sensations alors que je me débrouillais pour sortir du parking, malgré ces ploucs d’Irlandais qui roulaient à 10km/h, affolé par trois flocons de neige, pour finalement, après une bonne quinzaine de minutes, m’éloigner de l’aéroport, suivant avec attention chacune des indications de Lilas pour retourner jusqu’à son hôtel. |
| | | | Lun 20 Fév - 19:23 | |
| J'avais tellement eu peur de le perdre que j'ai failli le laisser partir. Je ne comprenais pas pourquoi on se prenait la tête comme ça en ce moment. Un manque de communication était certain entre nous et je l'ai laissé me hurler dessus sans même chercher à me défendre. La peur, la peur de l'engagement sans doute. Je n'avais que dix huit ans et depuis ma récente crise de paranoïa – merci mais je me fais soigner pour ça – j'ai pris sur moi et appris ce qu'il fallait que je fasse. A savoir accepter le fait qu'Edward et moi étions parfaitement bien ensembles et que je l'aimais plus que ma propre vie. C'est pour ça que je tournais en rond depuis hier, que je n'arrivais pas à dormir. Je devais avoir des cernes malheureux mais Edward était trop 'amoureux' pour me dire quoi que ce soit. D'ailleurs, je me jette sur lui voracement pour lui dévorer les lèvres. Il m'avait tellement manquer, cela en était dingue. Edward était tout pour moi. Mon oxygène, mon tout, ma vie. Presque ma vie. Comment avais-je pu ? Je caressais ses cheveux pour me perdre dans son regard. Puis, je le laissai à nouveau respirer et le mitraillai avec mon téléphone, tellement contente qu'il soit là aux anges. « Où t'as eu ce truc ? » J'éclatai de rires avant de hausser les épaules et de rabaisser un peu mon pull en battant des cils. « C'est un petit lutin qui me l'a amené. » Je ris avant de m'élancer vers la sortie en bousculant les mecs au passage. « Une surprise tu dis ? »
Je me retournai vers lui avec un grand sourire pour lui mettre le bonnet et déposer un baiser sur le nez. « T'es le plus beau de tous les hommes de la Terre, lançai-je avant de me reculer et de sortir. » La neige tombait à gros flocons et je restais un moment dessous pour voir mon manteau devenir tout blanc. « Regaaaardes, je suis un bonhomme de neige. » Je posais délicatement le chat par terre en faisant attention et attirai Edward avec moi sous la neige et l'embrasser doucement, plantant mon regard dans le sien. « C'est magique la neige, lançai-je en mettant ma tête dans son cou. » Etant française, j'avais l'habitude de faire du ski depuis mon plus jeune âge et j'adorais la neige. J'étais tarée quand il en tombait, tout le monde pouvait l'attester. Puis, je posais ma tête sur son épaule avant de baisser les yeux vers ses chaussures. « Tu vas avoir froid aux pieds, on va aller t'en acheter, lançai-je perdue dans mes pensées, si bien contre lui, mais avant allons déposer tes bagages. Tu conduis ou je le fais ? »
Je me retirai de son étreinte à contre cœur pour reprendre le chat et aller jusqu'au gros bolide que je n'avais pas eu trop de mal à conduire. Bien que je n'avais pas le permis, je savais maitriser les voitures à la perfection. Bon d'accord, j'avais eu un accident ce qui m'avait couté le petit papier rose mais quand même, si l'automobiliste ne m'avait pas foncé dedans. Je pestais mentalement contre moi-même avant d'entendre Edward hausser la voix. « … Mais t'es complètement dingue. C'est moi qui conduis. » Je n'eus même pas le temps d'objecter qu'il me prit les clés avant de déposer un furtif baiser sur mes lèvres comme pour s'excuser. « C’est quand même trop mignon que tu prennes autant de risques pour ton amoureux. Mais il faudrait que tu songes à passer ton permis, Madame la Rebelle de la Société. Vraiment. » Je levai les yeux au ciel avant d'attendre qu'il ne mette sa valise et de me mettre à gauche puisqu'il conduisait à droite. « J'ai eu le permis. On m'a juste rentré dedans et du coup les flics ont trouvé bon de me le confisquer. Tss. Et bon courage pour conduire à droite et dans la neige, petit Américain. » Je me penchai pour l'embrasser avant de jouer avec mes cheveux. « Où est-ce qu'on va ? » J'étais tentée de lancer une réplique et je le regardai avec un immense sourire tandis qu'il galérait à conduire. « Dans les étoiles, dis-je en français avant de me répéter en anglais. » Petite référence à Titanic qui allait lui mettre la puce à l'oreille sur ce qui l'attendait. Et comme je n'étais pas assez claire, je relevais un peu mon pull pour lui montrer l'orée de mes bas et me mordiller la lèvre inférieure. Je me penchais en avant pour allumer le GPS. « La madame va te guider jusqu'à l’hôtel. » Puis, je sortis mon appareil pour prendre le paysage en photos et m'extasier devant les immenses flocons. |
| | | | | | | | IRELAND ★ Je veux croire en nous. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|