| Sam 4 Fév - 15:23 | |
| My StoryChapitre 1 : Le début de la fin.« Mr.Sanchez, veuillez me suivre s'il vous plait », le dos raide, Juan Sanchez se leva, suivant de près le médecin. Il fut guidé dans une petite pièce propre qui devait être le bureau du médecin Rojos. Le médecin lui demanda de s'asseoir et Juan s'exécuta, non sans une légère angoisse. « Bien, je ne vais pas y aller par 4 chemins. Votre...femme a de multiples blessures et son pronostic vitale est engagé », il fit une pause, histoire que son interlocuteur puisse encaisser le coup. « Au sujet des bébés, ils sont en sécurité pour le moment mais attendre davantage pourrait devenir dangereux. Je vous demande donc de m'autoriser à pratiquer un accouchement dans la journée », Juan avala difficilement sa salive. Il y avait quelques heures de ça, sa femme était interné d’urgence à l’hôpital après avoir était renversé par un chauffard. En son fort intérieur, Juan savait que cela n'avait rien d'accidentel mais il ne pouvait pas parler de ça avec son médecin. Sa femme était enceinte de jumeaux, d'où l'urgence... « Très bien...Allez-y ». Sans attendre, le médecin passa un coup de file et il se pressa de faire sortir son patient avant de se charger de la suite des évènements. Inquiet, Juan patienta ce qui lui parut une éternité dans la salle d'attente. Au bout d'un moment, une sage-femme lui demanda de venir et lui présenta ses enfants : un petit garçon et une petite fille, Juan était gâté. Mais le plus important restait Heaven, sa femme. « Mr.Sanchez je... Votre femme n'as pas survécut à l'opération, je suis sincèrement désolé ». Juan se retrouva seul, penché au dessus des berceaux abritant ses deux enfants. Il avait l'obligation de signaler leurs prénoms. Fébrilement, il griffonna quelques mots : Maël et Micah, un accord qu'il avait avec leur mère. Il leur jeta un dernier regard avant de disparaitre. Chapitre 2 : L'espoir est sauvé...ou pas.Maël s'éveilla enfin, réveillé par des hurlements provenant de la cour. Comme tous les samedi, l’orphelinat de San José accueillait des parents potentiels. Cela faisait bientôt 10 ans que Maël et sa jumelle vivaient à San José. Peu de temps après leur naissance, les services sociaux les avaient transférés pour leur bien, leur père n'ayant pas donné signe de vie. Malgré tout, on leur donna le nom de famille Sanchez, car leur père semblait y tenir, tout comme on conserva leurs prénoms. Maël se pencha par la fenêtre, retrouvant Micah du regard. Elle semblait bien plus épanouie dans ce monde que lui. Elle était souriante, vivante et autour d'elle, les adultes semblaient tomber sous le charme. Maël afficha un pâle sourire avant de descendre la rejoindre. Micah courra vers lui, un sourire franc et angélique sur les lèvres. « Maël ! Il faut que tu rencontre Mr et Mme. Santos ! Ils sont super gentil, je pense que ce coup-çi, c'est la bonne ! », lui dit-elle avec enthousiasme. Comme toujours, Maël tenta de restreindre sa joie, sachant bien que cela n'aboutissait jamais. La plupart de temps, les futurs adoptant désiraient un enfant et non deux. De plus, ils désiraient des jeunes enfants et non des pré-adolescents. Le soir même, Maël trainait dans les couloirs après l'heure du couvre-feu. En passant devant le bureau de la directrice, il surprit une conversation concernant Micah et les Santos. « Voyez vous, Micah a un frère jumeau qu'elle adore et elle ne veux pas être séparé de lui. Maêl est un garçon charmant, je vous assure. Il est un peu secret mais c'est un bon garçon... », mais le couple ne voulait rien savoir. Le coeur serré, Maël remonta dans le dortoir, bien décidé à changer les choses. Dés le lendemain, il se pointe dans le bureau, demandant à parler à Mme.Finley, la directrice. « Vous devez laissé Micah les suivre. Je ne veux pas empêcher ma soeur d'avoir la vie qu'elle rêve. Obligé là s'il le faut, mais elle doit partir vivre chez eux », Mme.Finley semblait abasourdis par tant d'audace de la part d'un si jeune homme, tout comme elle ressentait un profond respect pour le courage qu'il y mettait. L'entretient se poursuivis quelques temps puis se termina. Le soir même, Micah était assise dans le hall, sa valise prête, surexcité. « Mais que ce que tu fou ? Ta valise n'est pas prête ? Ils arrivent dans 10 min ! », Maël s'approcha de sa soeur et la prit dans ses bras. « Je ne viens pas avec toi Micah. Les Santos sont des gens bien, ils seront de très bons parents », Micah versait des torrents de larmes. A l'arrivé de ses adoptants, elle refusa de partir, tordant presque le coup à son frère de peur d'être séparé de lui. A force de consolations, elle céda, bien que son coeur désirait resté auprès de son jumeau. Quand elle monta dans la voiture, Maël fit un petit signe de la main, avec la promesse d'un simple au revoir, le coeur gros, il monta dans sa chambre et fondit en larme. Chapitre 3 : Aux grands maux, les grands remèdes.Il faisait nuit noire et un froid méconnus dans la région sévissait. Maël claqua des dents, remontant sa veste sous son menton. Il aurait dut réfléchir d'avantage avant de filer en douce comme il venait de le faire ! La foret recouvrait presque toute sa vision et il était hors de question qu'il fasse machine arrière. Avançant le tête baissée, il priait pour trouver vite une issue à son problème, soit une route ou un village. Il avait fêter ses 14 ans la veille, il était plutôt solide pour son âge malgré une allure chétive. Il était peu sortit du domaine de San Jose durant tout ce temps à l'orphelinat, il ne savait pas sur quoi il allait tomber une fois dehors. Remontant son sac à dos, il continua à marcher avant de retrouver l'espoir : la lune venait d'éclairer une portion de route et un peu plus loin, il devinait les néons d'une ville. Soulagé, il marcha un moment avant d'entrer dans l'agglomération, silencieuse à cette heure de la nuit. Une fois sur place, il chercha un endroit où dormir et dénicha un vieux entrepôt laissé à l'abandon. La fatigue eut vite fait de l'envoyer au pays des rêves. Le lendemain, il constata que sa fuite avait était prévenu et que la police le recherchait. Alors qu'il c'était réfugié dans à l'arrière d'une camionnette, le conducteur de l'engin monta au volant et démarra. Il lui fallut plusieurs kilomètres avant de démasquer son passager clandestin. « Bordel de merde ! Que ce tu fous là toi ? Sors de là tout de suite avant que je t’embroche, sale morveux ! », Maël frissona de terreur mais ne bougea pas. « Je suis désolé de m'être introduit dans votre voiture mais j'avais besoin de quitter la ville. S'il vous plait déposé moi à la prochaine ville », implora t'il. « Mais c'est toi le goss qu'ils cherchent partout ! T'est gonflé gamin, la police fouille de partout et c'est pas bon pour les affaires ça, pas bon du tout ! », mais le viel homme ne semblait pas trop méchant. Il laissa passer Maël à l'avant et lui posa quelques questions. Au bout d'un moment, il bifurqua vers la gauche où le panneau annonçant la frontière avec les Etats-Unis s'affichait. « Tu sais quoi gamin ? Je crois que j'ai trouvé du boulot pour toi ». Et c'est ainsi que Maël quitta définitivement le Méxique pour les USA. Chapitre 4 : J'ai peur de rien...sauf peut être de mourir en homme bien « Ah Maël le grand justicié ! T'est de retour parmi nous ? », demanda à la rigolade Danny tout en s'allumant sa énième cigarette. Maël lui répondit d'un sourire mauvais avant de s'approcher du bar et de commander une bière. « Garde tes sarcasmes pour toi Danny ! Il me semble bien que le grand patron n'était pas très content de tes dernières...performances. Si j'étais toi, je l’écraserai, ma réputation est inexacte, je ne suis pas cruel, je suis pire », le menaça t'il en le fixant droit dans les yeux. Le fameux Danny ce cilla pas mais n'ouvrit plus la bouche. Maël jouissait d'un pouvoir un peu particulier au sein de la bande. Il avait commencé ce travail alors qu'il avait à peine 16 ans, et sa jeunesse avait longtemps était source de moquerie auprès de ses "collegues". Seulement, l'année de ses 20 ans, il avait commit un coup tellement brutal, que la plupart des agents le tenait avec un grand respect. Devenir agent spécial avait quelques avantages, comme être doté d'un compte en banque qui faisait palir les hommes d'affaires, voyager partout dans le monde, se croire invincible en étant plusieurs homme à la fois... Mais il y avait aussi quelques inconvénients. « Tu a vraiment tuer sa femme d'une balle en pleine tête ? Je ne savais pas qu'elle faisait partit du contrat... », commença Jeffrey, l'un des supérieurs de Maël. En vérité, Jeffrey était son instructeur et c'était lui qui avait fait de Maël le jeune homme tant craint et redouté de la profession. « Je n'avais pas le choix, elle en savait beaucoup trop pour risqué de la garder en vie, j'ai fais mon boulot, point barre », Maël se leva, refusant de parler d'avantage. Maël n'avait pas toujours ainsi, il n'avait pas toujours était aussi froid et incontrôlable. Mais la vie avait était cruelle avec lui. Sa meilleure amie et agent, Ivana, était morte, tué par un fanatique russe. Depuis, Maël n'y allait pas de main morte. Même ses supérieurs avaient du mal à le tenir en place. Chapitre 4 : Délivrance.« Maël tu dois quitter cette fille ! Elle devient trop dangereuse et le gouvernement commence à avoir peur des répercutions que cela pourrait avoir », Maël écrasa sa cigarette. Il savait que cela était la seule chose à faire. De toute façon, leur histoire ne pouvait mener à rien. Dans la soirée, il en termina avec ça et quitta la ville pour exécuter un nouveau contrat. Alors que Maël venait d'abattre froidement un dénommé Diego, une jeune femme qui se tenait caché dans un coin de la pièce lâcha un sanglot. Armant son pistolet, Maël s'approcha de sa cache et envoya voler la porte du placard. A sa grande surprise il y trouva une femme superbe malgré un visage ruisselant de larme. Elle devait avoir son âge, peut être un peu moins. Il savait ce qu'il avait à faire, il connaissait la règle. Il pointa le viseur sur son visage et soudain, l'expression de la femme changea et elle se jeta sur lui. A califourchon sur lui, elle envoya valser son arme et lui donna un violent coup dans les cotes avant de s'enfouir à toutes jambes. Maël aut tôt fait de la rattraper au volant de sa Jeep. Conscient du danger, il percuta de plein feu sa voiture et celle-çi s’écrasa sur la barrière de sécurité avant de tomber de plusieurs mètres dans le fleuve. Une bonne chose de faite... Mais son visage, ces yeux... Conscient du risque qu'il prenait, Maël sortit de son véhicule et plongea. Le courant était léger, heureusement et Maël plongea en direction de la carcasse de la voiture. La jeune femme était inconsciente, Maël arracha la ceinture qui bloquait sa sortie et la remonta. Une fois à la surface, il fit le nécessaire pour qu'elle s'en sorte. Quand elle revint à elle même, il l'abandonna sur la rive, sachant bien que laissé un témoin en vie était très dangereux... Le lendemain, Maël avait bouclé son sac et s’apprêtait à quitter la ville. Mais une jeune femme l'attendait, adossé au capot de sa Jeep. « Vous sauvez les jeunes femmes et vous disparaissez ? Vous êtes une sorte de super-héro ? », lui demanda t'elle en plongeant ses yeux clairs dans les siens. Maël se sentit stupide et se contenta de poser son sac a l'arrière de sa voiture. « Vous devriez partir. Et je vous conseil de garder pour vous ce que vous avez vu, sinon je serais obligé de revenir et cette-fois çi, je n'hésiterais pas a vous laissez vous noyez », dit-il d'un ton froid en montant au volant de sa Jeep. « Si ça vous fait revenir, je risque surement de parler », dit-elle en s'éloignant. Chapitre 5 : Bonheur.C'était idiot tout ça, vraiment idiot. Tout en jetant un coup d'oeil au corps de la jeune femme endormis à ses côtés, Maël sentit son cœur s'emballer. Pourquoi était-il resté ? Pourquoi était-il entrain de dormir à ses côtés plutôt que de reprendre la route et mener à bien sa mission ? Cette fille lui avait tapé dans l'oeil et il risquait de le payer très cher. Pourtant, il n'arrivait pas à se détacher d'elle. « Que ce qui se passera demain ? Et la semaine prochaine ? Et dans un mois ? », Lexie fixait la route tout en caressant tendrement la main de Maël. « Je croyais que tu aimais l'aventure ? », lui dit-il avec un clin d'oeil tout en embrassant la paume de sa main. Cela faisait déjà deux mois qu'ils sillonnaient les routes, ne se posant que deux jours dans un même endroit. Maël se savait recherché mais ne voulait pas mettre Lexie en danger, d'où leur exode constante. « Je pourrais t'épouser... », commença t'il en tournant la tête vers elle. Il n'avait jamais était aussi sérieux. « Alors je deviendrais Lexie Sanchez... Sa sonne bien. Je serais fugitive aussi, ça peut être drôle », concéda t'elle. Aussitôt dit, aussitôt fait. Maël fit un crochet par Vegas où il épousa Lexie en toute discrétion. Ils auraient put continuer ainsi leur vie si un incident prévu n'avait pas bouleversé leurs projets. « Maël je...je suis enceinte ». Dans leur chambre d’hôtel, Maël fixait le test de grossesse d'un oeil craintif, comme si il avait peur que celui-çi le morde. Cette grossesse allait tout compliquer, ils ne pourraient plus fuir avec un nouveau né sur les bras. « Je vais faire le nécessaire Lex', sa va aller. Tout se passera bien », lui promit t'il tout en la prenant dans ses bras. Il ne savait pas encore comment s'y prendre, mais il allait devoir trouver une solution et vite. Chapitre 6 : Idylle.« Joyce, chérie, viens par là », appela d'une voix mélodieuse Lexie sous le regard amusé de Maël. La petite venait de fêter son premier anniversaire. Joueuse, elle s'approcha de sa mère avant de tourner maladroitement les talons et venir dans les bras de son père. Maël la souleva dans les airs avant de l'embrasser sur le front. Il avait fait tant de sacrifices pour en arriver là, il avait donné tant pour qu'elle se porte bien et pour la protéger ,elle, et sa mère. Lexie lui souria, embrassant son époux d'un léger baiser. Maël avait dut se présenter à New-York, là où ses patrons portaient audience. Jeffrey était là, visiblement déçu de l'attitude de son poulain favoris. Malgré tout, il c'était tenu près de lui lors de sa convocation, il l'avait soutenu. Le conseil l'avait alors chargé d'une dernière mission. Si il en venait à bout, il pourrait se retirer du programme de défense du gouvernement et sa famille serait hors de danger. Maël avait accepté la mission. Envoyé en Colombie, il avait était arrêté par des trafiquant d'arme et avait était retenu en otage une semaine avant de s'enfouir, ne manquant pas de régler ses comptes avec es ravisseurs. Il avait faillit y rester lorsqu'il se prit plusieurs balles à même le corps. A ce moment là, le visage de Lexie enceinte et rayonnante l'avait convaincus de se battre et d'en terminer. Ainsi, après deux mois d'absence, il était rentré chez lui, à San Francisco, où il avait rejoint sa femme, attendant impatiemment la naissance de leur fille. Grâce au CV sur mesure que lui avait fournit Jeffrey, Maël fut recruté par une société chargé de protéger les célébrités ou toutes personnes demandant une présence rapproché. Il était devenu garde du corps et menait une vie parfaite, une vie qui semblait presque idyllique... Chapitre 7 : AngoisseUn cri réveilla brusquement Maël. Alerté, il sortit du lit sans faire de bruit et descendis à la cuisine. Celle-çi était plongé dans le noire mais quelque chose clochait. Alors que Maël allait monter prévenir Lexie, il reçut un violent coup à la tête, chancela et tomba au sol. La lumière s'alluma alors sur un visage cagoulé. « On a perdu ses vieux réflexes on dirait...» , claironna la voix. Maël se releva mais un second type le força à s'asseoir, braquant une rame sur sa tempe. « Alors Mr.Sanchez, on ne reconnait pas ses vieux amis ? », la premier gars ôta sa cagoule et Maël se débâtit en reconnaissant son agresseur. « Que ce que tu veux Dick ? je t'avertis, n... », mais le dit Dick lui entama l’ordre de se taire. « Belle maison que tu à là. Le quartier à l'air sympa...Il parait que tu a une femme charmante... », Maël sentit son sang bouillir en lui. Rouge de rage, il secoua violemment ses nerfs. A l'étage, il espérait que lexie avait comprit ce qui se tramait et qu'elle avait fuit avec la petite. « Je suis venu récupérer ce que tu me dois... », Maël devint blême. Quelques années plus tôt, il avait fait tuer Cynthia, la complice de Dick et également sa petite-amie. En comprenant la situation, il sentit son sang froid disparaitre tandis que le sourire acerbe de Dick grandissait. Il se dirigea à l'étage devant l'air accablé de Maël. « Non je t'en pris...Je te donnerais tout ce que tu veux. J'ai de l'argent Dick, beaucoup d'argent, ne touche pas à », à cet instant, Lexie sortit de la chambre en peignoir et se figea. Elle trembla avant de courir dans la chambre de Joyce. Très vite, Dick la rejoint. Maël ne réfléchit pas et donna un violent coup de chaise à l'homme qui le tenait en joute, dégageant l'arme. Il assena un violent coup contre la tempe du type et grimpa 4 à 4 les escaliers. Lexie c'était réfugié contre le mur, tenant fermement le petite dans ses bras qui hurlait à pleins poumons. Alors que Maël s’apprêtait à tirer, il vit le viseur de Dick pointait en direction des filles. Par automatisme, il abaissa son arme et Dick se déplaça vers Lexie et la petite. Maël le suivait des yeux, prêt à bondir. « Donne moi la petite chérie... », demanda Dick en fixant Lexie. Celle-çi resserra encore d'un cran son étreinte, figée de terreur. « Je ne lui veux pas de mal, si tu ne me donne pas l'enfant, vous mourrez toutes les deux...», chantonna t'il d'une voix gai et enjouée. Maël fixait l'arme, réfléchissant à toutes les options qui s'offrait à lui. Lexie le questionna du regard, paniqué, tandis que Joyce continuait de hurler, terrorisé. C'est alors que Lexie, se rapprochant de la fenêtre, s'approcha à toute vitesse de celle-çi et le coup partit... Chapitre 8 : VengeanceL'ambulance avait déchiré le silence de la nuit. Très vite, une armada de policier avait investit la maison. Les voisins étaient tous sortir dehors pour comprendre ce qui se passait. Une civière passa avec à son bord le corps inconscient de Lexie et à sa suite, une seconde civière portait Joyce, entouré de deux médecins. « Mr.Sanchez est ce que vous...», mais Maël n'écoutait pas. Tout était arrivé si vite. Quand il vit Lexie se précipiter vers la fenêtre, il avait fondu sur Dick, profitant de cette diversion pour le désarmer. En une seconde, il avait tiré et la balle creusa son chemin entre les deux yeux de l’assassin. Dick tomba sans retenu sur le sol, tandis que la main de Maël se mettait à trembler. Sa respiration était saccadé tandis qu'il dévalait les escalier et se retrouvait dehors. Gisant à terre, Lexie avait gardé ses bras protecteur autour de sa fille mais ni l'une ni l'autre ne respirait. Très vite, les secouristes étaient arrivés et Maël avait été prié de leur laissé la place. Cela faisait 5min que l'inspecteur lui posait des questions auxquelles Maël n'avait pas envie de réponse. Il suivit les deux civières des yeux et sauta dans l'une des ambulances. L'attente lui parut une éternité. D'après les médecins, sa femme avait échappé de peu à un traumatisme crânien serieux. Elle était inconsciente mais ils avaient bon espoir qu'elle se réveille très vite. Pour Joyce, le pronostic était plus grave : la balle avait perforé son poumon droit. Cela faisait des heures qu'elle se trouvait en salle d'opération. « Mr.Sanchez, votre femme vient de se réveiller », Maël sauta sur ses pieds et rejoignit la chambre de Lexie. Celle-çi ouvrit péniblement les yeux mais parut rassuré en voyant son mari bien vivant. Pendant 10 bonnes minutes, elle se mit à pleurer dans les bras de Maël. « Elle vas s'en sortir ? Maël je t'en prit, dit moi qu'il vont sauvé notre bébé, dit moi qu'elle s'en sortira ! », la berçant, il sentit sa détresse et lui même se retint de hurler sa rage et son chagrin. Finalement, deux médecins entrèrent dans la pièce. « Non... », devant leur têtes, Maël comprit. Dans ses bras, Lexie se mit à trembler et joignit ses mains à son visage. Leur petite Joyce venait de mourir. Chapitre 9 : Sursit.Deux semaines après l'enterrement de Joyce, Maël décida de vendre la maison. Lexie était partit s'installer chez une amie et refusait d'entrer en contact avec qui que ce soit. Son chagrin était devenu trop dur à supporter, toute comme la haine incontrôlable de Maël. Même si Dick était mort, il se sentait habité par une une colère féroce, par un besoin de vengeance que seul le sang pouvait résoudre. Une fois assis au volant de sa voiture, il composa le numéro de Lexie. Son portable tomba directement sur sa messagerie. Depuis la mort de Joyce, ils n'avaient presque pas parlé. La police continuait de venir leur poser des questions, et Maël avait décidé de laisser Lexie en dehors de ça. Finalement, un soir, elle l'appela, lui demandant de venir la voir. « Comment tu te sens ? » , lui demanda t'il en s’approchant d'elle. Elle avait le visage tiré et avait maigris, c'était évident. « Je veux qu'on divorce Maël », dit-il d'une voix blanche. Maël baissa les yeux, il s'y était attendus. Pour sa part, il y réfléchissait depuis un moment mais n'avait pas osé lui en parler. « Tu est sur ? », demanda t'il comme dernier recours. Lexie tourna sa tête vers lui, plongeant son regard dans le sien. « Je ne peux pas me reconstruire si on reste ensemble. Joyce te ressemble tellement...», et sa phrase se perdit dans un murmure de souffrance. Quelques semaines plus tard, le divorce fut prononcé. |
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