L'Irlande quel fabuleux pays. Nous étions revenus depuis quelques jours avec Edward et je flottais toujours sur mon petit nuage. Je n'en revenais pas de ce qui c'était produit. On avait décidé d'avoir des enfants. Enfin, un. Parce que bon, je suis un peu en lambeaux là mais je trouvais ça cool. Depuis que tout était revenu au calme à mon travail, j'oscillais entre mon lieu de travail et la maison. J'avais déjà fait un test de grossesse mais c'était une fausse alerte. Je n'étais pas enceinte. Tant pis, les bébés ne tombent pas du ciel. C'est vrai, on manque peut être de techniques. Enfin, comment on peut manquer de techniques ? Je lisais tous les livres sur les bébés histoire de savoir dans quoi je m'embarquais en décidant d'en avoir un. Je n'avais plus peur. Depuis l'Irlande, je n'avais plus peur. J'avais pleinement confiance en Edward mais en mes amis... plus vraiment. L'un de mes meilleurs amis allaient mal et je ne savais pas trop comment réagir. Alors, je restais un moment stoïque devant l'ordinateur en regardant ses publications avant de laisser retomber ma tête sur le meuble pour sentir la douleur me lancer. Aïe. Une nouvelle nausée me prit soudainement et je partis en courant à l'autre bout pour aller vomir dans les toilettes et me sentir mal. Ce n'est pas normal. Je mangeai normalement. Je ne prenais plus mes médicaments pour dormir, je ne fumais presque plus. Que se passait-il donc ? Et je ne suis pas enceinte. Je dus rester un moment sur les toilettes avant de me lever tremblante et de décider de rentrer chez moi. Je passais par le bureau de ma patronne pour lui dire que je ne me sentais pas bien. « Oh mon dieu, rentrez chez vous. Vous allez contaminer tout l'étage. » Sympa la nana. Je pris mon sac, mon portable pour appeler Edward avant de tomber sur la messagerie. « Salut bébé, c'est pour te dire que j'suis malade et donc j'vais rentrer à la maison. Bisous, je t'aime. » Depuis notre engueulade, je le prévenais au moindre petit truc. J'avais compris la leçon.

Je décide de prendre l'ascenseur malgré ma claustrophobie et me dépêche de sortir de l'immeuble pour prendre une énorme bouffée d'air frais. Mon dieu, j'ai failli tourner de l'oeil. Enfin, en marchant, je sens que mon ventre arrête quelque peu de faire des bonds et je passe une main dans mes cheveux avant d'hésiter entre prendre le métro, le taxi ou rentrer à pied mais après un petit coup d'oeil dans mon porte-monnaie la question ne se pose plus. Je mets mes écouteurs avant de partir en direction de chez moi. Je marchais depuis une vingtaine de minutes avant de m'arrêter pour m'acheter un Bagel et de changer de chansons quand je relève la tête et vois deux mecs qui s'avancent vers moi, l'air louche. Ok, on bifurque à gauche. Merci mais très peu pour moi les wesh wesh. Sauf que cela se révèle être une impasse. Cliché. Je commence à paniquer avant de tirer sur les fils pour les voir s'approcher de moi. « Allez file tes effets beauté, lance l'un d'eux avant de s'approcher de moi. » Aussitôt un hurlement strident s'échappe de ma gorge et je leur fous une énorme mandale avant de courir pour traverser la rue sans faire attention aux voitures et partir comme un lapin avant qu'un d'entre eux ne me rattrape et ne m'attire de force dans la ruelle à ma droite. Je me débats, je le mords (j'espère que j'ai la rage, connard) mais ils sont plus forts. « Continues de crier et tu finis en tranche de salami. » Charmant. Je lui décoche un coup de pied dans la figure avant de voir quelqu'un derrière eux et de déglutir. Pitié, aidez moi. Mais à peine ais-je pensé ça que le mec essaie de me planter le couteau dans la jambe, ne m'éffleurant que brièvement avant de me laisser tomber au sol, fuyant à toutes jambes. Quelque chose les avait fait fuir. Mais quoi ? Mystère. Je sens ma vision se troubler suite à l'émotion avant de me tenir contre le mur essayant de reprendre ma respiration avant d'essayer de me calmer. Peine perdue. Crise d'angoisse. Passé.
Fuck.