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 YURI ◎ Wake me up when september ends
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Anonymous
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Mer 1 Fév - 22:41



J’ouvris les yeux au milieu de l’après-midi, après avoir enchaîné presque une journée entière de sommeil. Il faut dire que j’en avais beaucoup à rattraper… cela faisait maintenant 5 jours que ces connards ayant enlevé Yuri, puis Tamara étaient sous contrôle, 5 jours que j’étais à Londres, 5 jours que mon compagnon n’ouvrait plus les yeux. La première fois que je l’ai vu en arrivant à l’hôpital, je n’ai pas pu rester très longtemps dans sa chambre, car il était méconnaissable, et presque impossible à approcher avec tout ce qu’on avait branché sur lui. Bien sûr que ça m’avait fait du mal de voir la personne à laquelle je tenais le plus au monde, en dehors de mon père et de ma fille, dans un état si critique. J’avais peur, terriblement peur pour lui, peur qu’il ne se réveille pas, peur que cet incident réduise encore un peu plus son espérance de vie déjà trop courte. Dans le pire des cas, je le perdrais d’ici trois ans, si ce n’était pas cette semaine. Parallèlement à ça, j’ai appris par Tamara qu’elle avait perdu son bébé dans cette aventure, j’avais l’impression de nager en plein cauchemar. Tout ceci ne pouvait pas être en train d’arriver… pas à moi, pas à nous. J’avais vécus bien des horreurs, mais de cette ampleur-là, jamais. Alors je suis revenu tous les jours, priant à qui voudrait bien m’entendre là-haut de me rendre mon époux et de nous protéger moi et ma famille contre la « fatalité ». J’ai passé plus de nuits blanches que jamais dans cet hôpital, à monologuer dans l’espoir que le jeune homme endormi m’entendrait, mais la fatigue ainsi que les incitation de Kyler m’ont finalement convaincu d’aller prendre du repos. À présent que Yuri était dans un état stable, il n’y avait rien d’autre que je puisse faire si ce n’est m’occuper de moi un minimum. Oh, contrairement à ce que je pensais, il a suffit que je me couche dans mon lit pour tomber dans un sommeil lourd qui dura approximativement une quinzaine d’heures. Au réveil, j’ai paniqué car j’étais seul, et que ce scénario ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Je ne supportais plus la solitude… j’avais besoin de la présence de mon mec pour avoir une raison de me lever chaque matin, mais là… je ne pouvais pas penser à moi. Il fallait que je sois fort, et j’en étais parfaitement capable. Je le savais au fond de moi, lorsque quelque chose me tenait à cœur, j’étais tout à fait en mesure de me blinder afin d’aider mes proches et leur porter assistance. Quelque chose me disait qu’il était l’heure de réveiller l’homme responsable et le mental d’acier qui sommeillait en moi. Oui. Ils avaient besoin de moi, alors je serai là.

Une fois levé, j’enfilais mon jeans ainsi qu’une chemise, puis me dirigeais vers la salle de bain pour me rafraichir. En regardant à deux fois dans le miroir, un très léger changement dans mon apparence attira mon attention et je me rapprochais de mon reflet pour mieux voir. Évidemment… il fallait que je m’y attende: quelques cheveux blancs avaient fait leur apparition, marque irrévocable du stress qui pesait sur mes épaules depuis maintenant une semaine environ. Je ris sarcastiquement, puis ouvris ma boîte de médicament pour avaler mes pilules avant de finir de me préparer pour retourner à l’hôpital.

Comme « d’habitude », je poussais la porte de la chambre à Yuri, puis m’arrêtais en posant les yeux sur lui au fond de la pièce afin de vérifier s’il me regardait, mais non, sa tête était toujours droite sur ses oreillers, et ses paupières closes.

« Hey, bébé… »

Je retirais mon manteau et tout ce qui était de trop avant de m’approcher du lit et d’observer l’apparence du jeune homme. Une fois le bilan fait, je m’assis sagement sur le fauteuil non loin de là. Le russe semblait s’être déjà bien remit de ses blessures, le personnel faisait un travail remarquable avec lui… mais je n’étais par contre pas pressé d’avoir les policiers qui voudraient lui poser des questions sur le dos.

« Désolé de t’avoir laissé, mais on m’a obligé à aller dormir un peu… la vue de l’hôtel est pas mal, si on oublie le brouillard de dehors. T’es sûr de vouloir une maison ici? C’est un peu pluvieux comme endroit, non? […] Je sais que tu as peur… mais il faut que t’ouvres les yeux mon grand. C’est fini tout ça, c’est terminé Yuri… y’a juste moi et toi et on est dans une chambre d’hôpital où tu ne risques absolument rien. Personne ne reviendra te faire du mal… je te le promets. Je t’aime… me laisse pas… je t’en supplie, me laisse pas. »

Depuis le temps, j’étais habitué à parler dans le vide… mais qui ne le ferait pas dans une situation pareille, quand le désespoir vous pousse à vous raccrocher au moindre signe d’amélioration, comme ce soudain signal plus fort de l’encéphalogramme qui me fit lever la tête, puis me redresser sur mes jambes. Je me suis penché sur le lit tout en sachant qu’on m’avait demandé de ne jamais le faire pour le moment, et parce que c’était un geste naturel pour moi, je saisis l’une des mains du jeune homme pour la caresser.
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Anonymous
Invité
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Ven 3 Fév - 6:08





Ça faisait cinq jours que j’étais perdu quelque part dans un univers qui n’est pas le nôtre. J’avais l’impression de me retrouver au purgatoire, mais plutôt que d’attendre le jugement dernier, j’attendais de prendre une décision à savoir si j’avais envie de continuer à me battre ou de simplement abandonner les armes. Ce que j’avais vécu ces derniers jours, je ne le souhaite à personne. En vrai, j’avais peur. Peur d’ouvrir les yeux et de me retrouver de nouveau dans cette pièce sombre, enchaîné au sol. Pourtant, j’avais pris conscience de l’environnement dans lequel je me trouvais, bien que les bruits environnant me foutaient un peu la chienne … Bip bip bip voilà ce que j’entendais en trame sonore toute la journée, ça et le son d’une voix qui me parlait continuellement et me racontait un peu n’importe quoi. Je ne comprenais pas grand-chose pour être honnête, mais je trouvais ça … réconfortant ? Ouais je présume que c’est le mot que je cherchais … en tout cas cette présence ne voulait que mon bien et ça aussi je le ressentais. Alors pourquoi rester ici ? Allons Yuri un petit effort !

Ces derniers jours je dois dire que je m’étais beaucoup accroché à cette personne qui ne me quittait que pour aller aux toilettes. Ridicule à dire, mais lorsqu’elle m’abandonnait, je ressentais de nouveau la souffrance, j’avais envie de me laisser aller, mais hop la voilà qui revenais et tout rentrait dans l’ordre. Je devais me battre pour cette personne et c’est lorsqu’elle m’avait quitté l’espace d’une nuit que j’avais réalisé la chose. Quelque chose me rattachait à elle et il n’était pas encore temps pour moi de couper le contact. La mort attendrait encore un peu … Mais comment faire pour sortir d’ici ? Je veux dire j’étais coincé. Par où je devais aller ? À droite ? À gauche ? Devant ? Et si je commençai simplement par le début, c’est-à-dire me lever de cet énorme canapé blanc rembourré ? Ce que je fis.

Du coup, un bruit qui m’était totalement inconnu se fit entendre. Qu’est-ce que c’était ? Et ces picotements sur ma main qu’est-ce qui les provoquait ? Me voilà paniqué à présent. Premier réflexe, courir je devais m’enfuir, mais où ? Je ne sais pas, tout ce que je sais c’est que le sol était en train de se dérober sous mes pieds et que si je ne trouvais pas rapidement un endroit ou me planquer … il allait m’emporter avec lui… Too late. J’étais en chute libre. Je tombai ainsi dans le vide durant de longues seconde avant d’atterrir dans ce qui est communément appeler la réalité. Mes poumons se remplirent alors d’oxygène, la relâchant dans un râle plutôt rauque et peu agréable à entendre. Mes paupières tant qu’à elles se mirent à cligner et ce même si je n’avais pas encore ouvert les yeux … Putain ça fou la chienne … ‘’ N’ouvre pas les yeux Yuri, n’ouvre pas les yeux ‘’ mais con que je suis, je fini par les ouvrir. Le choc de ma vie lorsque je vis cette personne un peu floue à quelques centimètres de mon visage … panique … où est le bouton panique ??? Partout autour de moi c’était la cohue, les appareils commençaient à s’affoler eux aussi … mais bon sang est-ce que quelqu’un pouvait faire quelque chose pour arrêter ça ?




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Anonymous
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Ven 3 Fév - 17:40



Violent, ce fut violent, et assez effrayant. On aurait dit que Yuri venait de sortir d’un 30 mètres en apnée dans une piscine vu le bruit que faisait sa respiration, et je remerciais le masque à oxygen sur son visage de lui fournir l’air nécessaire à ses poumons endommagés. Sagement, je me suis redressé en gardant les yeux rivés sur lui jusqu’à ce que son regard bleu se fasse enfin apercevoir. Le mot d’ordre dans sa tête semblait bien être « panique », et je comprenais maintenant mieux l’utilité de cette pièce de soins intensifs plongée dans la pénombre pour éviter de « flasher » le patient à son réveil. Je reculais d’un pas et lâchais la main du jeune homme à contre cœur en voyant son angoisse. Oh j’avais redouté ce moment… et pas qu’un peu, car il n’y avait pas le moindre moyen de savoir comment ça allait se passer. J’étais… prit de court, et tout ce qui me restait, c’était mes mots, en espérant qu’ils serviraient à quelque chose. Ma voix s’éleva donc avec douceur pour attirer son attention sur la seule chose qui lui serait familière dans cet environnement inconnu.

« Tout va bien Yuri, calme-toi. Personne va te faire de mal ici. Prends ton temps, respire, doucement… Shhht… calme… c‘est juste moi. »

Je ne fis pas attention à ce qui se passait dans mon dos jusqu’à ce que deux infirmières surgissent de nulle part et que l’une d’entre elle (qui devait faire deux fois et demi ma largeur) me pousse vers l’arrière en me « demandant de sortir ». En réalité, ça ressemblait plus à un ordre, mais comme que je n’avais pas du tout envie d’abandonner mon compagnon dans cet état de détresse, je me suis simplement éloigné de quelques mètres pour ne pas déranger les dames dans leur travail. Mon regard restait rivé sur lui, et je sentais sa panique se déverser en moi dans un flux d’angoisse incontrôlable qui finit par me donner des vertiges. Au moment où j’ai commencé à tanguer, un troisième membre du personnel était entré dans la pièce et m’avait saisit par les épaules pour me tirer à l’extérieur avec plus ou moins de difficulté, car mon inconscient avait prit le dessus sur le reste et refusait tout simplement de laisser Yuri « à son sort » - autrement dit entre les mains de professionnels qui allaient surement lui injecter un calmant pour le tranquilliser. Je m’étais occupé de lui durant ces 5 jours! J’avais plus que le droit de rester ici, bien plus que ces deux bonnes femmes! Qu’il me lâche, celui-là!

Ce n’est qu’une fois derrière la porte de la chambre fermée que je retrouvais mes esprits et expirais enfin l’air que je retenais dans ma poitrine depuis près d’une demi-minute. On me proposa de m’asseoir, mais il n’y avait rien à faire pour me bouger de devant l’entrée de la salle, et même lorsque l’infirmier est parvenu à me faire prendre place, je me suis relevé quand il s’est éloigné pour me repositionner à ma place initiale, les yeux grands ouverts. Mon attention était à son maximum, mais je restais sage, j’attendrais comme imbécile là devant, à murmurer le prénom de Yuri en fixant un point imaginaire devant moi. Et là, un hurlement se fit entendre, mais il ne venait pas de moi.

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YURI ◎ Wake me up when september ends

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