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In the darkness, I can see your light and she's beautiful. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Sam 7 Jan - 17:11 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« Shine a light on her. If anybody sees her. »ft MCFLY - Shine a lightPutain. Dans quel merdier me suis-je encore fourrée sérieusement ? J'étais là, assise dans mon nouveau canapé en train de boire un verre et je repensais à tout ce qu'il avait été avec Caliel plus tôt dans la journée. La dernière fois qu'on s'était vus, cela c'était plutôt, voire même très très mal passé. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ? Qui peut le savoir après tout ? Je n'ai jamais été de ce genre de femmes qui a peur d'affronter un homme. Non, moi, j'y vais et je prends le taureau par les cornes. Même si techniquement, cela serait plus la queue. Il finirait par me rendre chèvre même si je je ne le montrais pas. Il finirait par... me buter assurément. Pourquoi lui putain et pourquoi pas un autre ? Il y en avait des centaines, des milliers mieux que lui. Des mecs charmants, des petits cons, des mecs joueurs. ALORS, POURQUOI LUI ? La réponse est simple : Parce que. Parce qu'il est hot. Parce que tu le détestes mais qu'au fond tu le désires. Parce que. Deux mots. Deux putains de mots qui résonnaient dans ma tête et je clignai des yeux pour revenir au moment présent. Je devais avoir l'air débile. Et vu la tête d'Adam, c'était fort probable. Mon bambin m'observait de son parc en tétant son biberon et je soupirai avant de me lever pour aller me préparer. J'irai bien tôt tiens. Vers 17h30. Je devais aller déposer mon fils chez ma mère (qui faisait office de nourrice) et après j'irai chez Caliel. Nerveuse, je passais une main dans ma tignasse avant de prendre la gamin et d'aller le préparer. Fort heureusement, son sac était déjà prêt et je continuais de lui parler tandis que Miss Potatoes mangeait une de mes chaussures Prada. Vie de merde. Je ne pourrais pas en ravoir avant longtemps. Ce n'est pas avec mon misérable salaire de flics que j'allais arriver à m'acheter quelque chose. Je suis passée du haute gamme, au bas de gamme. C'est comme en amour, je suis passée du petit toutou au grand con. Enfin amour c'est vite dit. Je pensais à ça, en relevant mes cheveux maintenant passés au blond pour dégager ma nuque. Un vieux chignon lâche et le tour était joué. Puis, je passais un pantalon (parce qu'on sait tous que les jogging ne sont pas classes) et un chemisier, veste en cuir et clope au bec plus tard... Je suis prête. Je me tourne vers Adam qui mange une cuillère maintenant. Lui aussi. Je le prends dans mes bras, sac sur le dos pour fermer la porte telle une ninja et descendre le mettre dans son siège-auto. […] Me revoilà à Sunset District. Je poussais un soupir d'exaspération au volant de ma voiture avant de me garer juste devant l'antre du diable et de sortir. Je restai un moment devant, à regarder, à fixer la maison sans oser y entrer. Bon allez ma fille, tu peux le faire. C'est ta dernière soirée avec lui et après tu lui fous la paix. Tête baissée, mains dans les poches, je remontai l'allée avant de me positionner devant la porte d'entrée. Puis, je détache d'une main mes boucles blondes avant d'appuyer sur la sonnette. Enfin, je m'accoudais à la porte avant d'attendre qu'il vienne m'ouvrir, un petit sourire narquois sur mes lèvres et une envie de tout envoyer en l'air. Puis quand la porte s'ouvrir je me redressais avant de lancer « Hello, Bad boy. » sauf qu'en voyant la personne qui était en face de moi, il s'evanouit aussitôt et un grognement s'échappa de mes lèvres désormais serrées tout comme mes poings. « T'es qui toi ? » Miss sympathie bonsoir. Si j'commençais à être jalouse on était dans la merde. Too late... I'm jealous. Que dieu préserve cette pute... Elle était morte.
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| | | | Dim 8 Jan - 23:06 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« you're killing me, killing me, all i wanted was you»ft 30STM - The kill (live) Elle me saoulait. Envie de meurtre. Mes baguettes tapaient sur ma batterie au rythme de mon énervement, à chaque coup j’imaginais que c’était la tête de cette rousse incendiaire, qui avait foutu un beau bordel dans mon âme. Elle m’obsédait, mais vu la façon dont elle m’avait traité quand nous nous étions vu pour la dernière fois, je ne voulais pas la revoir. C’était sans compter Facebook et les discussions privées, qui nous avaient menés à glisser sur le sentier de la paix –ou pas, j’suis pas suicidaire.- Je ne voulais pas la revoir mais elle devait passer dans la soirée, pour que l’on s’explique. En gros, à première vue c’était pour me dire de l’oublier. Cela pourrait arriver plus vite que prévu. Sortant dans un bar assez branché, je commandais une bière et regardais les filles qui étaient présentes. Une blonde incendiaire me regardait avec sa tête de fille en manque. Elle ferait bien l’affaire. Je pourrais la rendre rapidement jalouse si elle arrivait quand nous étions en pleine action, ou si cette fameuse demoiselle avait revêtu ma chemise quand Jordane arriverait. J’imaginais déjà sa tête de tigresse prête à sauter sur tout ce qui bougeait. L’accostant, je ne retenais que son prénom, parce que ce serait qui me servirait le plus durant les heures qui allait suivre, je n’allais pas l’inviter pour jouer au scrabble non non –quoique ça pourrait être instructif.- Connard comme je l’étais, je n’y allais pas avec le dos de la cuillère et je lui proposais directement de venir chez moi, pour faire des choses pas très catholiques. Elle acquiesçait. Jordane voulait la guerre ? Elle allait l’avoir. Je n’étais pas du genre à oublier ce que l’on me faisait. Elle me rendait fou, j’allais la rendre folle. Elle voulait ma peau, j’allais avoir la sienne, nous nous lancions dans un jeu malsain, et je ne savais même pas comment nous allions nous en sortir. De toutes les manières, j’avais besoin de l’oublier, je devais coucher avec d’autres filles pour pouvoir l’oublier ne serait-ce que l’espace d’un instant. Je ne parvenais pas la plupart du temps à trouver une fille aussi compétente au lit que Jordane, mais elle faisait l’affaire, ne serait que pour une seule nuit, j’arrivais à sortir cette garce tellement attachante de ma tête. (…) Elle dormait comme un loir, je regardais par la fenêtre si elle n’arrivait pas, pourquoi est-ce que je la guettais alors que je ne voulais pas la voir ? J’étais peut-être un connard, mais pourtant je n’en étais pas moins un homme. Je regardais l’horloge et l’aiguille qui avançait, avancer beaucoup trop lentement à mon goût. Laissant la blonde couchait dans le lit, je refilais mon et descendais jouer de la batterie, histoire que le temps passe un peu plus lentement. Le bruit que faisait la grosse caisse m’apaisait. La musique était la seule chose qui pouvait apaiser le chaos dans ma tête. Pour certains ce qui les calment, c’est le silence, le calme en lui-même, regarder le ciel. Moi c’est le bruit que fait ma batterie quand mes baguettes s’attardent dessus. J’aime le bruit. N’importe quel bruit. Arrêtant de taper comme un sourd sur la batterie, j’entendais un bruit de voiture, ce n’était peut-être pas elle mais tant pis. Me relevant, je balançais mes baguettes sur un des fauteuils et remontais les escaliers quatre à quatre. « Hello, Bad boy. » Et merde ! La blonde avait ouvert, les festivités étaient lancées. « T'es qui toi ? » Elle avait l’air d’une humeur massacrante. Apparaissant devant Jordane, je me rappelais mon absence de chemise et en déduisait donc en regardant la blonde de haut en bas, qu’elle ne s’était pas gênée pour la prendre. « Alors Jordane, j’te présente Lydia, c’est ma princesse du jour, puisque je n’ai que sa à foutre de coucher avec des filles, tu te rappelles ? » Vas y ouvre les festivités. Je poussais la fameuse Lydia vers le salon. « Mais elle va aller se rhabiller et prendre ses gentilles petites jambes pour aller chez elle. » Pendant qu’elle disparaissait, je la fixais. « Alors t’as pas quelque chose à me dire ? » Je ne voulais pas passer par quatre chemins avec elle. Elle en avait parlé sur un site stupide, elle devait assumer maintenant.
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| | | | Lun 9 Jan - 0:00 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« Shine a light on her. If anybody sees her. »ft MCFLY - Shine a lightAre you kidding me ? Ok. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il me soit fidèle mais il savait que je venais, non ? Il m'avait fait comprendre que j'étais spéciale. C'est ça le mot non ? Spéciale. Je serrais instinctivement les poings, les dents et un feulement s'échappa de ma gorge. Cette fille, une blonde me jaugeait ne sachant que dire avant de tourner les talons pour aller se changer. Je restai un moment, plantée là à regarder son cul et enfin à écouter ce que mon futur-ex amant avait à me dire. « Alors t’as pas quelque chose à me dire ? » Un rire s'échappa de ma gorge. Il ne me connaissait pas. Mais alors pas du tout. Je ne suis pas le genre de nanas qu'on impressionne avec une petite blonde pathétique au le regard bovin et à la bouche béante. Merci mais le mode Isabella Swan est légèrement dépassé de nos jours. Oh mon diiiiieu, j'ai des gros boobs, une bouche siliconée couverte de gloss et un teint de salope de belle matineuse alors que je viens tout juste de m'envoyer en l'air. LOL. Je passais une main dans mes cheveux avant de me mettre à battre frénétiquement des cils comme une biche. Eh oui on passe du tigre à la biche avant de le regarder et de croiser les bras sur ma poitrine avec un sourire sadique sur les lèvres.
Option 1 : Soit je passe devant lui sans lui accorder un regard, la choppe par les cheveux avant de la descendre de force, reviens vers Caliel, le défonce et lui saute dessus. Option 2 : je défonce Caliel, je la choppe et je reviens pour lui sauter dessus. Option 3 : Je défonce Caliel, je la choppe, je la sors, je le bute à nouveau pour finalement lui sauter dessus.
Toutes les options étaient tentantes. Mais il en est certain que j'allais choisir l'option 3. Je le fixe alors, un sourcil haussé avant de passer devant lui et de laisser échapper un nouveau rire jaune. « Donnes moi deux secondes, veux-tu. » D'un coup, et à une rapidité affolante, mon poing s'abat dans son plexus solaire, le pliant ainsi donc en deux avant de balancer mon sac à main sur le canapé dans le salon, ainsi que ma veste pour la chercher. Bravo Caliel. Je suis de très, très mauvaise humeur. D'un geste, je ôte ma chemise, restant en débardeur avant d'entendre du bruit à l'étage au-dessus. « Fine, murmurai-je comme pour moi-même. » Je décidai de monter les marches quatre à quatre tandis qu'il essayait de reprendre son souffle, rouge comme une tomate. Souffre mon petit, souffre. Je soupire avant de zoner dans les chambres pour l'entendre se plaindre dans celle de Caliel. Je sens la rage monter en moi avant de rugir à nouveau et d'entrer dans la pièce comme une furie. « Tu veux me piquer mon mec ? Demandai-je à la pauvre gazelle, effrayée qui se tenait en face de moi. » Ma main agrippa sa gorge et je la collais au mur avant de réitérer ma question en élevant un peu plus la voix. Une réponse négative sortit de sa bouche et un rictus satisfait naquit sur mes lèvres avant d'approcher mon visage du sien. « Parfait. » Puis, j'attrape ses cheveux avant d'avancer dans le couloir, de la faire faire descendre les marches, ignorant ses hurlements et de la flanquer dehors... lui bottant le cul au passage. « Et que je ne te vois pas revenir, hurlai-je à son intention, ou je te tanne le cuir pour m'en faire un manteau, bitch. »
J'avais clairement la haine. D'un coup, je pivotai vers Caliel avant de le redresser violemment et de me coller contre lui pour lui arracher un baiser. Jordane voulait lui dire de l'oublier ? Jordane change her mind. Il est à moi. A MOI. C'EST MA PROIE. Et la prochaine qui s'approche trop près de lui, je la tue de mes propres mains. Je restais longuement, les lèvres pressées contre les siennes avant de glisser mes mains contre son torse dénudé, gémissant avec envie puis je parvins enfin à y mettre fin au baiser avant de glisser mes lèvres contre sa joue, parvenant jusqu'à son oreille. « Tu sais très bien ce que je voulais te dire, Caliel . » Je ferme un moment les yeux, laissant ma main perdre de l'altitude, se posant sur son important paquetage. « Et la prochaine fois que tu recommences à faire ce genre de choses, soupirai-je sensuellement, tu auras une mort sur la conscience. » Afin de montrer que je ne rigolai pas, je serrai un petit peu ses bijoux de famille, sans pour autant lui faire mal puis me détachai complètement de lui pour aller dans mon sac et en sortir ladite boite de cookies. « Chose promise, chose due. Tu préfères me prendre sauvagement tout de suite ou te remettre de tes ébats avec Blondie en mangeant quelques cookies ? » Puis, je mis ma main sur ma bouche comme si je venais de me rendre compte de quelque chose d'important. « A moins que tu ne préfères aller prendre une douche ? »
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| | | | Mer 11 Jan - 22:21 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« you're killing me, killing me, all i wanted was you»ft 30STM - The kill (live) Je la provoquais comme un fou, j’étais en quelques sortes le tueur libéré qui allait faire un strip-tease devant le commissariat le soir de sa libération. Ou bien le mec complétement accroc à une nana –ce que je ne suis pas- qui couche avec une autre. Je n’étais pas amoureux d’elle, amoureux était un bien grand mot. Je l’aimais d’une façon assez spéciale, mais ce n’était pas de l’amour pur et simple. Nous étions bien trop fier pour cela. Surtout moi, je ne voulais pas assumer le semblant de sentiments que je ressentais pour elle, et puis elle aurait beaucoup trop de plaisir à me voir me plier devant elle. Je n’avais pas pris de plaisir à coucher avec la blondasse qui se tenait dans mon salon quelques minutes auparavant, je ne prenais plus de plaisir. Je prenais du plaisir seulement avec Jordane. Quelle connerie. Elle venait de rire, et maintenant elle me regardait comme si elle avait envie de me bouffer tout cru –dans le sens … osé du terme bien évidemment.- « Donnes moi deux secondes, veux-tu. » « Hum.. ouais. » Les sourcils froncés, je la fixe dubitatif. Je suivais ses mouvement de la tête alors qu’elle avançait et son poing vient s’écraser contre mon plexus, me pliant en deux. Le souffle coupé, je la fixais alors qu’elle montait l’escalier après avoir jeter son sac, sa chemise et sa veste sur le canapé. Je tentais de respirer, avec bien du mal. Sale garce, je la haïssais, je la voulais morte, sa tête sur un plateau d’argent maintenant. Je passais du coq à l’âne. Je passais de l’amour à la haine. Comme quoi qu’il n’y avait vraiment qu’un pas.
M’allongeant sur le canapé, j’enfonçais ma tête dans un coussin, même si je cherchais de l’air, j’avais besoin de réfléchir avec une tête dans un coussin. Pourquoi est-ce que je lui ai demandé de venir ? Pourquoi est-ce que j’ai couché avec miss monde siliconée ? Je ne savais pas et je n’avais pas envie de savoir. Quelle connerie. Des hurlements se faisaient entendre à l’étage. « Tu veux me piquer mon mec ?» Son… mec ? Elle rêvait ou quoi ? Elle… non. J’avais envie de monter comme un cinglé en haut et de lui dire de laisser la pauvre fille tranquille, mais non. Ce qu’elle venait de dire était beaucoup trop intéressant. Peut-être qu’elle continuerait. Plus rien ne me parvenait du premier étage. Je soupirais. Entendant les talons de Jordane claquait sur le sol, je me relevais ayant repris toute la respiration nécessaire pour ne plus être rouge comme une tomate. « Et que je ne te vois pas revenir ou je te tanne le cuir pour m'en faire un manteau, bitch. » J’écarquillais les yeux. « Sérieusement ? Une crise à la con ? »
La porte venait de claquer et je continuais de la fixer. Elle m’impressionnait, je ne l’avais jamais vu énervée comme cela, des fois elle était énervée mais ce n’était pas aussi fou que cela. La porte venait de claquer et elle arrivait rapidement devant moi. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes, mes yeux se ferment automatiquement. Ses mains se baladaient sur mon torse dénudé ce qui me déclencha des frissons. Elle gémissait, elle me rendait dingue. Ses lèvres glissaient sur ma joue, puis s’attardait près de mon oreille. « Tu sais très bien ce que je voulais te dire, Caliel . » « Non… » Je bluffais. Sa main descendait rapidement, je restais les yeux clos et serrais les dents. « Et la prochaine fois que tu recommences à faire ce genre de choses, tu auras une mort sur la conscience. » Je grognais. Elle jouait avec moi la garce. Sa main serrait mes bijoux de famille, je serrais un peu plus les dents, gémissant légérement de douleur. « Petite garce… » Elle se reculait pour aller vers son sac et sortir une boîte. « Hum ? » « Chose promise, chose due. Tu préfères me prendre sauvagement tout de suite ou te remettre de tes ébats avec Blondie en mangeant quelques cookies ? » Elle était jalouse. Je l’aimais jalouse. C’était une preuve d’amour « OH WAIT ! Une preuve d’amour. Faut vraiment que j’arrête. Je me déteste. Je me hais. Quel con. QUEL CON. JE NE SUIS PAS AMOUREUX D’ELLE. » J’avais envie de me frapper, de me frapper jusqu’à ne plus penser à elle. « A moins que tu ne préfères aller prendre une douche ? » Je souris en coin. « Oui tu as raison. JE vais aller prendre une douche, pendant que … tu fais ce que tu veux, mais je ne coucherais pas avec toi ce soir. Tu peux toujours rêver Jordane. » Je lui souriais, de ce sourire qu’elle détestait, un sourire narquois se dressait sur mes lèvres. Je montais rapidement les escaliers et m’enfermait dans la salle de bain. Je savais qu’elle allait râler. Mais tant pis.
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| | | | Mer 11 Jan - 23:34 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« Shine a light on her. If anybody sees her. »ft MCFLY - Shine a lightIl voulait vraiment que je sorte de mes gonds ou quoi ? Il est rare que je m'énerve autant. Je garde toujours mon calme et si mes souvenirs sont exacts, la dernière fois où j'ai sauté un câble, c'était au Ruby Skye. En effet, des groupies étaient venues me faire chier alors que j'étais complètement bourrée et l'une s'est retrouvée avec mon talon lui transperçant la main. Il ne fallait jamais m'énerver. Jamais ou je ne sais pas trop ce que je pourrais faire. Certains avaient raison en disant que j'étais une vraie tigresse et une fois que j'avais ma proie, je ne la lâchai pas de sitôt. Caliel était ma proie. Il était mon gibier et il avait eu le malheur d’atterrir entre mes griffes, ce qui voulait dire que plus personne n'avait le droit d'y toucher. Je passais donc à côté de lui pour le déshabiller du regard, bien qu'il ne porte pas beaucoup de vêtements et lui flanquer un coup de poing dans le plexus solaire. J'ai toujours su bien viser. Je ne loupe jamais ma cible et j'espère qu'il ne l'oubliera pas parce que cela serait bien dommage pour lui. Quand j'avais une idée dans la tête rien ne m'en détournerait et la suite des événements se passa si vite que je n'eus pas le temps de tout analyser.
Je perds facilement le contrôle quand je suis haineuse. Je pourrais tuer quelqu'un. Il avait eu tord de me provoquer ainsi et je me demandai ce que cela voulait dire. Qu'est-ce que je ressentais qui faisait ressortir un tel trait de caractère pourtant si bien refoulée ? J'étais JALOUSE PUTAIN. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Totalement désorientée, j'étais comme un lion en cage. J'ai déjà ressentie ça avec Duke, et cela c'était très mal terminé. Je ne voulais pas que ça recommence. Je ne voulais vraiment pas. Je feulais de hargne et de frustration tandis que mes mains se resseraient autour de la carotide de cette minable blondasse qui tentait de prendre ma place. Je voyais son regard s'agrandir de terreur. C'est là que je me ressaisis. Ouais, je pris mes clics et mes clacs pour la descendre de force et la coller dehors mon pied au cul. Je n'eus même pas le temps de répondre que sa voix parvint à mes oreilles. « Sérieux ? Une crise à la con ? » Mon poing se serra instinctivement et un nouveau rugissement sortit de ma gorge. Tu ferais mieux de fermer ta gueule ou toi qui va finir en charpie. Je tremblai de tous mes membres de colère, ivre de hargne avant de faire volte-face.
En trois enjambées, je scellai nos lèvres pour le caresser doucement, me collant le plus près de lui, embrassant sa mâchoire pour lui susurrer quelques paroles à l'oreille. Je savais qu'il était réactif à mes dires vu ses frissons et je souris donc en entendant sa réponse négative. « Tu mens, argumentai-je, sinon tu n'aurais pas couché avec elle pour me tester. » Je connaissais bien les hommes. Mais je ne peux retenir un énième avertissement en plaçant ma main sur son paquetage, et serrant un peu. Je ne voulais pas lui faire mal et son petit couinement montrait que j'y avais été un peu fort. Merde. « Petit garce. » Ouais, j'y avais vraiment été trop fort. Il allait me jeter et ce n'était pas l'effet escompté. Pour reprendre mes esprits, je me dégageai de son étreinte et en sortis la boite de cookies pour lui balancer dans la tronche, ne pouvant m'empêcher de plaisanter. Merde, mais ta gueule Jordane. J'attendais qu'il me réponde. Et je fus jetée. Putain mais ma pauvre fille, tu es vraiment une ratée. La bouche entrouverte, je le regarde partir et me laisser plantée là.
Bon, qu'est-ce que je fais ? D'ailleurs pourquoi je suis venue moi ? Je m'assois un moment avant de fouiller dans mon sac, en sortant mon paquet de clopes. Par automatisme, j'en allume une et commence à réfléchir tandis que j'entendais la douche couler au-dessus. Je siffle alors, frémissant rien qu'à l'idée de son corps dénudé à quelques mètres de moi. « Ravales ta fierté ma pauvre fille. Constance te l'a dit que c'était la première fois qu'il s'attachait, chuchotais-je pour moi-même avant de me lever. » Je jette le mégot dans le cendrier et détache mes cheveux que je laisse pendouiller pour finir par emprunter le même chemin que lui, me guidant au son jusqu'à sa salle de bains. Une fois devant, je tentais doucement de l'ouvrir pour la trouver verrouillée. Tu n'es pas décidé à me faciliter la tâche n'est-ce pas Caliel ? Un sourire apparaît sur mon visage et je m'agenouille donc pour fouiller dans ma poche, sortant tout mon attirail pour crocheter une serrure. Je suis motivée, moi. Puis j'entends le cliquetis de la porte, avant d'avoir un sourire victorieux pour l'ouvrir sans bruits. La refermant en silence à double tour, je distingue ses contours sous la douche avant de me mordiller la lèvre et de retirer le peu d'affaires qui me restait pour me glisser jusqu'à lui, une main sur son épaule et embrassant sa nuque sur la pointe des pieds. « Je suis désolée – putain, je m'excuse mec, note-la dans les annales – mais tu devais bien te douter de ma réaction non ? » Je laissais ma phrase en suspens, le forçant à me faire face pour l'embrasser sauvagement à nouveau, fourrant ma main dans ses cheveux, le collant contre le paroi. « Je sais pas ce que tu veux, Caliel. Faudrait être plus... précis. » Je levai les yeux pour le fixer, suspendue à ses lèvres attendant qu'il me flingue à nouveau comme il savait si bien le faire. Putain, des fois, je devrais me taire. J'allais encore finir briser en mille morceaux. Comme d'habitude... Shit.
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| | | | Dim 15 Jan - 16:17 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« you're killing me, killing me, all i wanted was you»ft 30STM - The kill (live)J’allais péter un plomb, elle allait me faire péter un plomb avec ses crises. Nous n’étions pas en couple, mais pourtant elle était jalouse comme une folle. Je ne savais pas ce que cela signifiait, mais je savais que connard comme j’étais j’allais la pousser jusque dans ses derniers retranchements pour qu’elle me dise ce qu’elle avait sur le cœur. Je ne voulais pas jouer au plus méchant mais j’allais sûrement être obligé. Je savais qu’elle allait venir ce soir, mais pourtant je m’étais sentie obligé de la provoquer. Nous jouions l’un de l’autre, nous nous provoquions pour savoir lequel de nous allait craquer le plus vite. J’étais certes peut-être plus fort qu’elle mais je ne savais pas jusque ou elle allait aller pour me faire craquer. Peut-être allait-elle jouer sur la jalousie qui naissait en moi. Peut-être pas, je la connaissais mais pas assez pour anticiper ses réactions. Peut-être qu’après j’allais savoir comment elle allait réagir, ce qu’elle allait dire. La preuve que je ne la connaissais pas vraiment puisque je m’étais retrouvé par terre comme un pauvre soumis après l’avoir chauffé devant chez elle, et mon caractère avait été tel que je l’avais envoyé balader. Alors c’était pour cela que j’avais entrepris cette vengeance. Pour qu’elle connaisse enfin la souffrance, même si je savais qu’elle avait souffert en apprenant que Duke avait fait le connard et avait couché avec tout le monde pendant qu’elle était en prison.
J’avais vu son regard, j’avais vu comment elle avait regardé la blonde, de haut en bas, d’un regard dégoûté qui m’avait fait sourire de satisfaction, elle était comme une lionne qu’on provoquait et qu’on laisse enfermer. Elle feulait et moi je souriais, jusqu’à ce qu’elle me fasse me calmer en me donnant un coup qui me tordait de douleur. Je n’avais jamais ressenti pareil douleur que quand elle m’avait frappé sur le palier de sa maison. Je me tordais de douleur en me jetant sur le canapé. C’était une vraie garce mais je ne pouvais pas lui en vouloir. J’entendais les cris provenir de ma chambre, je soupirais, au moins elle je pouvais être sûr que je ne la reverrais pas. Elle devait être traumatisée, elle pleurait de douleur et gémissait comme un chien malheureux. Une fois la porte fermait, elle s’approchait de moi pour m’embrasser avant de me dire que je savais ce qu’elle voulait dire, ce que je me contentais de répondre par la négative. Elle allait répliquer je le savais. « Tu mens sinon tu n'aurais pas couché avec elle pour me tester. » « Je n’ai pas couché avec elle pour te tester. Arrête d’être parano. » Je niais, je voulais la rendre dingue, je voulais qu’elle me supplie d’arrêter. Mais c’était moi qui la supplier d’arrêter alors qu’elle serrait mon paquet. Elle y allait trop fort, la garce. Je ne me privais pas de lui dire ce que je pensais. Elle essayait de m’amadouer avec une boîte de cookies, mais je n’allais pas me laisser faire, je la plantais donc la, avec ses cookies et lui intimait de rester dans le salon pendant que je prenais ma douche. Seul. Même si au fond je voulais qu’elle soit avec moi. Mais je ne pouvais pas plier.
Montant dans la salle de bain, je verrouillais , même si je savais que si elle le voulait , elle arriverait tout de même à rentrer, mais peut-être qu’elle ne voulait pas monter. Cela m’arrangerait, parce que je pourrais réfléchir en paix. Cela n’arrivait pas souvent que je sois dans d’intenses réflexions mais la j’en avais besoin. J’avais besoin de réfléchir sur ce que je ressentais. Laissant couler l’eau sur mon corps après m’être déshabillé, je tendais l’oreille, peut-être que je l’entendrais –ou pas-. Je n’avais rien entendu jusqu’à ce qu’elle arrive derrière moi, sa main sur mon épaule et ses lèvres sur ma nuque. Je fermais les yeux par automatisme. Quand elle voulait quelque chose elle pouvait l’obtenir. « Je suis désolée mais tu devais bien te douter de ma réaction non ? » Je ne répondais rien, mon esprit avait envie de répondre mais non. Je me taisais. Elle saisissait mes lèvres avec hargne , mon dos se retrouvant contre la paroi. « Je sais pas ce que tu veux, Caliel. Faudrait être plus... précis. » Je voulais tout lui dire, sur le fait que je pensais à elle tout le temps, qu’elle m’obsédait. Je voulais lui dire que je ne voulais plus qu’elle couche avec quelqu’un d’autre que moi. Je voulais qu’elle m’appartienne. Mais ce n’était pas chose facile, dans la mesure ou son ex était un de mes meilleurs potes. Mais pourquoi je pensais à Duke maintenant moi ? Je n’avais pas pensé à lui quand je couchais avec elle. « La vérité c’est qu’il faudrait que tu arrête d'hant … PUTAIN ! » L’eau chaude coulait sur nous, mais l’eau froide venait de la remplacer et la lumière venait de s’éteindre, nous étions dans le noir. « Fuck c’est quoi ce bordel ? » La repoussant, je cherchais à tatons une serviette que j’enroulais autour de ma taille. Cette coupure m’avait sauvé la mise, mais je savais au fond, qu’elle ne lâcherait pas l’affaire comme cela.
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| | | | Jeu 19 Jan - 14:47 | |
| ❝ Caliel - Jordane ❞« Shine a light on her. If anybody sees her. »ft MCFLY - Shine a lightÊtre près de lui, sentir sa peau contre la mienne. C'est bizarre parfois la vie. Je me disais ça en crochetant la serrure de la salle de bains. Quel pourcentage, quelle chance pour que je tombe sous le charme de cet être immonde ? Bon pas si immonde que ça mais quand même. Je n'en savais rien. Je n'en avais aucune idée. C'est vrai déjà en tombant sous le charme de Duke, je me suis étonnée moi-même. Nous étions si différents, si incompatibles tous les deux et pourtant j'y ai cru. Pourtant j'y ai réellement cru et il ne se passe pas un jour sans que je me dise « et si. » il ne se passe pas un jour sans que je regrette ce qu'il s'est passé entre nous. Comment tout s'est fini mais le passé est le passé, non ? Je ne peux pas passer mon temps à le remuer. Duke ne m'aimait pas autant que j'aurai pu le croire et j'avais été blessé de sa manière de réagir. Je savais qu'il ne m'attendrait pas, je savais qu'il était parti sans se retourner me laissant anéanti, me laissant comme une moins que rien. MAIS JE SUIS JORDANE PUTAIN. Je me suis faite une promesse ce jour-là, encore une certes, mais une quand même. J'ai promis que plus jamais, je ne laisserais un mec qu'il soit musicien ou Président des Etats-Unis d'Amérique profiter de moi ainsi. Duke a pris mon cœur et l'a broyé. Il en a bien profité et si jamais je tombais sur lui maintenant, demain, dans quinze jours, je savais que je lui mettrais ma main dans la figure. Que je le tabasserai jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter. Je pensais à tout ça en crochetant cette fucking serrure. Qu'est-ce qui me poussait à faire ça ? Pourquoi ne laissais-je pas Caliel en paix ? C'est vrai. Qu'est-ce qu'il en avait à foutre de moi ? Ma pauvre fille, tu aimes passer pour une conne auprès des mecs, tu aimes souffrir. Surement. Plaisir masochiste. Mais je le voulais. Alors, j'allais entrer, j'allais le rejoindre et le confronter à cette putain de réalité. Je soupire, je me lasse, je pose l'outil pour réfléchir un moment. Caliel était tout ce que je détestai. Il ne m'apporterai rien de bon et pourtant je suis là. J'allais encore en ressortir complètement brisée mais peut être...
Munie de mes « peut-être », démunie de ma raison, j'entre dans la salle de bains où j'entends l'eau couler. Une épaisse buée à envahir le miroir et je m'avance à pas de loup. Je sais que ne pas faire de bruit est vital. Je retire mes affaires, je pose tout à terre dans un coin, histoire de ne pas les tremper quand on sortira et de m'approcher pour coller mes mains doucement contre la paroi pour prendre une bonne inspiration. Allez vas-y Charlie, you can do it. J'entre en silence avant de me coller contre lui caressant du bout de mon index sa colonne vertébrale, déposant un baiser dans sa nuque. Je le sentis à nouveau frissonner sans doute parce que je devais être glacée. J'avais froid, j'étais gelée. Je me collais à lui, juste pour profiter de sa présence, me rendant compte que l'eau coulait sur mon corps, trempant mes cheveux à moitié, le forçant à se relever pour le regarder, hésitante. Que devais-je dire ? Que devais-je faire ? Je cligne donc des yeux avant de murmurer quelque chose. Puis dans un accès de folie sans doute, je me saisis de ses lèvres dans un fougueux baiser, transmettant toute ma rage, toute mon incompréhension, toutes mes envies, tous mes espoirs. Je voulais qu'il reste près de moi. Il était le seul qui me comprenait même à sa manière. Même si c'était un con, j'étais une belle garce aussi. On se comprenait. On était pareils. Qui se ressemble s'assemble, n'est-ce pas ? Je me détache donc pour reprendre ma respiration et me coller un peu plus à lui, ma tête contre sa poitrine, tandis qu'il commence à me dire quelque chose. L'espoir est un foutu sentiment qui nous crispe les entrailles mais comme on dit, sauvé par le gong. Comme si j'avais prévu le coup, comme si on me pouvait pas avoir un moment à nous, la lumière se coupa subitement. Je relevai la tête, alerte ne sentant pas l'eau qui coulait sur nous, désormais gelée. Un feulement s'échappa de nouveau de ma gorge tandis que Caliel me repoussa violemment, me faisant mal au passage. La rage, l'envie d'étriper celui qui avait fait ça me donnait la force de sortir et d'attraper une serviette au passage pour m'essuyer au passage.
Les connexions, mon instinct se réveillèrent instantanément et j'attrapai mes vêtements pour me rhabiller en vitesse. Qu'est-ce qui se passait ? Un cambriolage. C'était mon mode opératoire. Je coupais le courant et je savais que beaucoup d'autres de mes anciens collègues utilisaient cette méthode. Je ne réponds pas à Caliel, passant mon débardeur et secouant mes cheveux trempés que je finis par nouer à la va-vite. Je n'avais pas ma lampe sur moi, elle était au rez-de chaussée. « Reste ici. Et cette conversation n'est pas finie, on la reprendra plus tard, lançai-je d'une voix froide qui ne ressemblait en rien à la sensualité dont j'avais fait preuve quelques secondes plus tôt. » Puis, je sors de la salle de bains avant d'essayer de me rémemorer mentalement le plan de sa maison restant pantoise un moment. Puis, je me laisse guider dans le noir complet. Ce n'est pas normal. Les lampadaires de la rue auraient du éclairer la maison et ne pas nous laisser comme ça. Noir le plus total. Heureusement pour moi, je peux voir dans le noir. Alerte, je me saisis de la rembarde d'escalier pour inspirer un bon coup et sauter par-dessus, priant pour bien retomber. Ce qui ne fut pas le cas bien sûr, sinon ce n'est pas drôle. Je sentis ma cheville craquer sous mon poids et lâchai un gémissement de douleur. « Putaiiiiin. » Je me remets debout avant de m'orienter en tâtant le mur jusqu'à mon sac et de mettre ma main dedans. Ma lampe. Où est cette salope ? Je finis par toucher le métal froid de cette dernière et la sort pour l'allumer. « Voilà qui est bien mieux. » Connaissant la maison pour l'avoir cambriolée, il a quelques mois, je me rends jusqu'au tableau d’électricité et descendre à la cave.
Vive cette machine parce que si je n'avais pas éclairée, je me serai probablement tué dans les escaliers tellement ils étaient raides. Je parvins jusqu'au tableau et colle la torche dans la bouche pour l'ouvrir et regarder un peu ce qui clochait. Qu'est-ce que c'est que... ? Rien. L'interdif n'avait pas sauté. Je reste soucieuse pour essayer de l'enclencher à nouveau. Sans succès. Putain. C'est quoi ce bordel ? Je fouille dans mes poches pour sortir mon téléphone et voir que le réseau était absent. « Non sérieux, ils se foutent de ma gueule. » Je remonte en vitesse, le téléphone à la main en espérant trouver une ou deux barres de réseaux. Rien. Sans résultat. Alors, j'ouvre la porte d'entrée et sors à l'extérieur. Toujours rien. La rue, les maisons tout était dans le noir complet. « C'est pas vrai ! Chuchotai-je avant de voir les autres habitants sortir de chez eux aussi. » Je finis par ranger mon mobile et rentrer chez Caliel avant de rester plantée dans l'entrée. « Coupure de courant générale. » Une ville sans électricité allait vite être plongée dans la panique. Je prends donc ses clés pour fermer la porte à clés, essayer de fermer les volets mais ils étaient sans doute électriques. Haha, la bonne blague. Je me laisse tomber contre la porte avant de soupirer. What's the fuck ? Je tire une cigarette de la poche de mon jeans que j'allume, remontant les marches jusqu'à Caliel. « Cali, la ville est plongée dans le noir, lançai-je. T'aurais pas une ou deux bougies ? » J'étais certaine qu'il avait bougé depuis le temps. Bon s'il n'en avait pas, on devrait aller en acheter comme faire des réserves de boites de conserves et autres choses qui se mangent sans conservateur. Bref, on est dans la merde quoi. Et dire que je voulais juste passer un moment avec lui entre ses draps. Compromis. AGAIN. J'ai la cheville foulée, je suis dans le noir et j'allais me faire jeter dehors dans quelques secondes. COOL. VIVE MA VIE. Je crois que je vais me tirer une balle. Ouais, ça me semble être une bonne option. Fuck.
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| | | | | | | | In the darkness, I can see your light and she's beautiful. | |
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