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FISTON ϟ I was in the darkness so darkness I became. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Dim 27 Nov - 23:01 | |
| Laisse la vie s'écouler entre tes doigts. Laisse le monde se refroidir, tu t'en fous. T'es plus là. T'as jamais été là. Qu'est ce que t'es devenu Sonic ? Qu'est ce qui t'es arrivé ? L'amour. La haine. La mort. La vie. La folie d'un homme se mesure dans la façon dont il subit les pertes. A ce jeu là, je suis un fou furieux. Il s'attendaient tous à ce que je reste droit. Voulez tous que je ne bouge pas d'un cil. Sonic c'est un roc, Sonic regarde le il est calme, il est zen, ça le touche pas. Sonic … Sonic il s'est recroquevillé si loin, il a érigé des murs si haut qu'il est plus capable de montrer ces émotions. Sonic est un robot. Sonic est en dysfonctionnement. Tout le monde attend quelque chose de moi, j'ai plus le droit de faire ce que je veux, quand je veux. Mes ailes, ma liberté, ma vie tous ça je l'ai perdu dans un spectacle empestant le drame. Je suis ce personnage shakespearien que vous regardez tomber avec un sourire aux lèvres et une larme au coin de l'œil. Je suis cette incarnation de la tragédie dont les veines transporte des immondices, je suis cette entité sans cœur, non pas que j'l'ai perdu. J'l'ai juste trop donné. Je ne m'appartiens plus. Il est grand temps de voir de quoi, au fond, je suis capable. Pantin au service d'un monde sans saveur. Alors ne la cherche pas pas la perfection, elle est effritée. Ne cherche pas son masque. Il l’a perdu. Mon poing se loge dans le miroir face à moi. Cliché le plus profond qui soit. Détruire son image, regarder son reflet se fractionné, attendre que les secondes passent attacher à cette scène suintante de tragédie. Jusqu’à l’instant où la douleur remonte dans mon bras, atroce, horrible, bien trop vive pour un simple coup. L’endorphine comme de nombreuses autres molécules ne font plus leur boulot dans mon corps, alors oui j’ai une apparence pitoyable. Peu avant que le miroir ne finisse en miette l’image que ce dernier renvoyait était désolante. Cheveux noir collé au front par la sueur d’un être visiblement paniqué, lèvres tremblotantes excessivement pâles, traits tirés à l’extrême, cratères sous les yeux eux même explosés, pommette rendu terriblement saillante par le teint blafard du reflet. Le désespoir personnifié. L’auto destruction ça a toujours été dans mes cordes, trop lâche pour me tirer une balle dans le crâne, je préférais la douce et lente chute dû aux drogues, espérant vainement atteindre l’overdose à chaque prise. L’ironie a voulu que le temps passe depuis l’époque de ma première prise, le sort a voulu me faire gouter au bonheur constant, parfait, à la limite du rêve, au paroxysme du réel. L’insatiabilité a voulu que je ne m’en contente pas. Jamais. L’être que j’incarne ne pourra décemment jamais se poser et se dire, tout est parfait. Détruire est devenu à la limite d’un idéal, une façon de vivre, après 36 ans à se contenter de rien, c’est terriblement compliqué de changer. Alors oui j'avais détruit Evelyn. J'avais tué Evelyn. Tout était ma faute. Mes murs ne ressemblaient plus à rien, couvert d'équation, de signes, de formule et d'autre dessin à caractère plus ou moins scientifique, mais tout ça, ça tenait mon esprit loin de la folie, tout ça toute ces conneries ça me gardait vivant. Ça m'empêchait de prendre ce putain de desert eagle et de me foutre une balle dans le crâne. J'oscillais entre des périodes dite d'éveil durant lesquelles je taguais mes murs et mes tableaux et dans cette foutue période de folie, mon corps ne supportait plus le manque de sommeil, la caféine était la seule chose qui me permettait de tenir debout, quand les hallucinations commencèrent a pointé le bout de leur nez j'ai compris que j'allais probablement y passé. Que c'était trop, beaucoup trop. Game Over. Y'a pas de seconde chance. L'envie de vivre elle est tellement loin maintenant. J'suis fini. Juste fini. Amy était sorti pour l'après midi, elle peut plus me supportait, c'est certain y'a pas d'autre raison. Après tout, mon attitude d'insomniaque ne devait pas franchement l'aider à faire son deuil. Le sommeil me manquait mais j'savais que si j'fermais les yeux j'aurais probablement pas la force de les rouvrir. Donc le corps se redresse, les bouts de miroir restent où ils sont c'est pas la première fois que j'en cassais un, espérons que se ne soit pas la dernière. Retournant dans ce qui me sert de salon, j'fixe mon regard sur une suite de nombre et de lettre écrit hier soir à la va-vite, lorsque j'entends la porte s'ouvrir je ne peux m'empêcher de soupirer. « Dégage Amy … Putain tu me casses les couilles ! » Et même si elle en aura rien à foutre. J'aurais au moins essayé.
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| | | | Mar 29 Nov - 22:32 | |
| Depuis maintenant plusieurs semaines, j’étais dans un cruel dilemme avec moi-même. Il y a une grande partie de mon petit cœur qui voulait être heureuse et qui exposait au monde entier cette volonté avec plus ou moins de succès, et puis il y avait l’autre partie. La réalité. Celle qui me rappelait que j’étais à deux doigts de perdre bien plus qu’une de mes amies. Il y avait un nuage opaque au-dessus de moi, et j’étais très anxieux quand au moment où l’orage allait se déclarer. Evelyn était morte. Morte. Et ça ne pouvait pas être sans conséquences. Mon père n’avait déjà plus le moral depuis… trop longtemps… et ça… je crois que c’était la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Ma famille n’allait pas bien. Yuri pouvait dire ce qu’il voulait, me rassurer autant que bon lui semblait, il ne pourrait rien changer à ça. Oui, je vais vous le dire honnêtement, je suis malheureux. Pas triste, juste malheureux, et plongé dans un sentiment d’impuissance plus que total. Le mur qui s’était construit avec le temps était en train de s’écrouler, j’avais l’impression que les fondations sur lesquelles je reposais n’existaient plus. C’était… quasiment insupportable. Bon, okay, il était temps de se bouger le cul. J’aime pas les problèmes, je les explose, les problèmes, je les crée, aussi, parfois, mais bref. Je ne pouvais pas rester passif devant ce qui était en train de se passer, on ne m’avait pas éduqué comme ça, et je n’allais pas changer mes habitudes maintenant. Surtout pas alors qu’il s’agissait de mon père. Si ce qu’on a construit était sur le point de s’écrouler, alors ajoutons un peu de ciment en attendant de trouver une solution définitive. J’étais posé devant la télé quand mes jambes se sont mises en marche toutes seules vers l’entrée. Il ne m’a pas fallut plus d’une minute pour être habillé et mit en route vers Russian Hill à pied. C’était toujours très très très délicat de communiquer avec une personne comme Sonic, mais je pense que j’étais encore le seul dans cette ville qui pourrait apaiser son esprit un minimum. Il avait perdu énormément ces temps-ci… je pense que même un type comme lui avait besoin qu’on l’écoute et qu’on soit attentif à ses besoins. Solitaire et renfermé ne voulait pas dire insensible… Aujourd’hui, je ne pris même pas la peine de toquer à la porte et l’ouvris simplement comme si j’entrais chez moi. L’intérieur de l’appart était encore plus « accueillant » que d’habitude. Chouette. J’entendis la voix du trentenaire s’élever depuis l’une des pièces et m’y dirigeais automatiquement pour l’y retrouver. Oh, boy… qu’est-ce que c’était que ça…? On se serait cru dans un film psychotique avec tous ces trucs écrits sur les murs. Il était sur le point de craquer et essayait de se canaliser, c’était plus que visible, là. Mais papa, il faut parfois que les choses sortent, intérioriser ne faisait qu’empirer le tout. « J'ai peut-être un nom de fille, mais c'est pas Amy. » Je me débarrassais rapidement de ma veste tout en me rapprochant de l'homme. Il avait sa manière de parler. J'avais la mienne. Et okay, elle ressemblait un peu à la sienne. Normal. En m'arrêtant, je lâchais un soupir en posant une main sur ma hanche pour mieux observer les équations écrites partout. « On peut vraiment pas te laisser tout seul, hein? » |
| | | | Dim 11 Déc - 21:50 | |
| « J'ai peut-être un nom de fille, mais c'est pas Amy. » Soupire. Pourquoi diable fallait-il qu'il débarque ? Comme si c'était le moment. Me concentrant sur mes chiffres je ne me retourne pas vers lui. Préférant l'ignorer en espérant qu'il comprenne que j'avais tout sauf envie de le voir là maintenant. C'était sans compté sur ma vivacité d'esprit et sa tendance à non seulement résoudre l'équation en moins d'une demi seconde mais en plus à faire attention au soupire et aux paroles du garçon derrière moi. « On peut vraiment pas te laisser tout seul, hein? » Les yeux se ferment. Bien sur que si tu peux. Tu devrais même. Fuis gamin avant de finir comme ton vieux père. Écrivant rapidement la solution, je me retourne vers le châtain. Un silence s'abat quelques secondes dans la pièce. Mon regard le détaille de haut en bas. Trouver une porte de sortie en parlant de ces problèmes plutôt que des miens c'était tout ce qu'il me fallait là maintenant. Problème. J'étais son problème ou la mort d'Evelyn l'était, dans les deux cas c'était pas bon. Descendant du canapé, je m'approche de lui, j'avais toujours détesté le fait que j'lui arrive à peine à l'épaule, mais aujourd'hui ça avait tendance à m'irriter encore plus. Soupirant à la vue de son regard déterminé, j'comprends que j'risque pas de m'en débarrassée rapidement. « Écoute Robbyn, j'suis occupé là maintenant. Retourne chez toi, c'est sérieusement pas le moment de rester dans mes pattes. » Inutile cette phrase ? Complétement. Il restera. J'lève les yeux au ciel tout en me dirigeant vers la cuisine. Il fait chier. J'ai pas envie qu'il me voit comme ça. J'ai pas envie de craquer devant lui. Il est pas censé avoir cette image de moi. Mon poing se sert, mon bras tremble, le bourdonnement dans mes oreilles n'annonce rien de bon et encore moins les palpitations anormalement rapide de mon cœur. Nan, décidément c'était pas du tout le moment pour voir Robbyn. Il fallut que j'trouve quelque chose pour le faire partir. Lui faire peur ? Nah. Ça marchera jamais il me connait trop et il sait bien qu'il est probablement la seule personne au monde sur qui je ne lèverais jamais la main. Pour m'en débarrasser, faut que j'lui fasse croire que tout va bien. Idée encore plus stupide vu le point où mon corps me trahis. Nouveau soupire. Arrivé dans la cuisine, l'idée de reprendre un café ne me semble pas mauvaise, il faut que j'booste encore un peu plus mon cerveau et mon corps histoire que le fiston se rende compte que ça va pas si mal. Tiens en parlant d'aller mal, j'lui demande de la cuisine. « Au faite, comment ça va ton bras ? » Ouais.. Bon je changerais pas non plus quoi. Dire qu'avant qu'Eve ne passe l'arme à gauche j'avais limite préparer tout un arsenal au cas où le gamin venait se plaindre de douleur. Passant une main sur mon visage, je sors une tasse de l'armoire – enfin de ce qu'il reste de l'armoire - « Tu veux un café ? » ouais autant lui demander vu qu'il semble pas décidé à lever le camps. Sauf qu'a peine eu-je pris la tasse en main que je l'écrase contre ma paume dans un craquement de mort. Je tic. Hypertonie. J'aurais du m'en douter. Soupire. Génial. Pour le coté, tout va bien, tout est normal j'pouvais pas MIEUX rater le coche. J'reste bloqué sur les restes de porcelaine par terre, la main en sang. « YOU BREAK EVERYTHING YOU TOUCH ! ». Je cligne des yeux. C'est pas le moment pour les hallucinations auditive. Encore moins pour les hallucination auditive de ce sale enfoiré. Inspire. Expire. Tout va bien.
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