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♠ It's the start of something new ♠ i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Jeu 24 Nov - 23:09 | |
| 22h. Lunhabee quitte tout juste la loge qui était la sienne pendant la durée de son spectacle au War Memorial Opera House, où elle venait de donner une représentation. Les choses devenaient plus sérieuses et plus concrètes pour elle ces derniers temps, et son spectacle faisait un tabac, à tel point qu'une tournée de 6 mois était prévue.
« Tu étais vraiment magnifique ce soir Lunha ! »
Lui dit alors Steph' alors qu'elle le croise dans les couloirs du théâtre. Stéphane était son partenaire de danse dans ce spectacle, accessoirement "secrètement" amoureux d'elle. Bon nombre de ses amies lui disait de tenter sa chance : il était beau, gentil et vraiment très attentionné, mais Lunha n'avait que très peu la tête aux histoires de coeur en ce moment, surtout depuis l'histoire avec Duke et Jordane...
Ces derniers temps, elle était particulièrement fatiguée et stressée. Elle avait l'impression que rien n'allait bien pour elle, mis à part sa carrière. Elle pensait retombé amoureuse de Duke, mais s'était retrouvée dans une histoire qui la mettait dans une position plus que délicate. La belle ne supportait pas les situations conflictuelle, et la, elle était servie. Et puis il lui fallait prendre une décision plutôt rapide quant à la tournée...Trop de stresse. Le médecin de la troupe lui avait conseillé de se reposer, mais ce n'était pas une tâche aisée.
Après avoir remercier le jeune homme et décliné une fois de plus son invitation à aller boire un verre chez lui, la belle quitte le théâtre par la sortie des artistes, en s'emmitouflant dans son manteau et en enroulant son écharpe autour de sa nuque. Ce n'était pas le moment de chopper un mauvais rhume ou quoi que ce soit du genre, il fallait qu'elle ait une santé d'enfer ! Au bout de quelques pas, une voix masculine inconnu retenti derrière elle.
« Excusez moi...Heu, bonsoir »
Elle arrête donc sa progression, avant de faire volt-face pour identifier la personne qui s'adresse à elle. S'était un jeune homme brun, plutôt grand, et assez mignon à première vue. Un peu inquiète par cette intervention, elle reste un peu en retrait attendant de voir ce qu'il lui voulait exactement.
« Bonsoir... »
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| | | | Sam 26 Nov - 17:34 | |
| Une nouvelle rencontre, pour un nouveau départ Un peu dépité par le récent double revirement de ma colocataire, à savoir un : je deviens lesbienne, deux : je kiffe Jordane et je retourne ma veste comme la sale traitre que je suis, j'avais décidé de passer le plus de temps possible hors de l'appartement en attendant d'en trouver un autre et de déménager. Je pourrais dire que je m'étais orienté vers ce spectacle de danse au War Memorial Opera House par pur dépit, ayant ces derniers jours passé mes soirées en solitaire au cinéma. Mais en réalité, mon choix ce soir là relevait d'avantage d'un souvenir d'enfance, quelques bribes de ces soirées où ma mère m'avait avec elle, et m'emmenait voir quelques balais dont je n'ai que de vagues souvenirs... Après les films d'actions de ces derniers temps, j'avais envie de calme, de grâce, de musique d'un autre genre, et d'un mode totalement étranger à celui qui me rebutait temps aujourd'hui.
Pendant près de deux heures, assis dans le noir parmi une centaine d'autres spectateurs aussi muets et respectueux que moi, j'avais observé évoluer danseurs et décors, et oublié chacun de mes problèmes jusqu'au plus tenace. Une danseuse en particulier m'y avait aidé, la première de toute. La star du balai. Elle avait un talent inouï et une prestance telle qu'elle occultait toutes les autres danseuses le pied à peine posé sur scène. A la fin du spectacle, j’apprenais le nom de chacun des danseurs, et donc le sien : Lunhabee Wellington. Encore un peu dans les vapes après la qualité de la représentation à laquelle je venais d'assister - pas étonnant que le spectacle face un tabac - Je sortis dans la rue et m'assis sur un muret, toujours pas décidé à rentrer chez moi. J'ignore le temps que je restais là, mains dans les poches à me les geler sur ces vieilles pierres, mais toujours est-il que je sursautais stupidement au claquement de la porte du théâtre.
Une jeune femme en descendait les marches, le visage a demi caché derrière une grosse écharpe. Pourtant à sa démarche alerte je la reconnus aussitôt : la première danseuse du balais ! Je bondis sur mes pieds et l'interpellais sans même avoir le commencement des félicitations que j'avais à lui adresser. Bien sur je sens qu'elle va ou me prendre pour un imbécile heureux, ou pour une espèce de fan malsain et obsessionnel. D'ailleurs je dirais qu'elle penche pour la deuxième solution vu son attitude raidie et inquiète. Mea culpa.
-Pardon, je ne voulais pas vous faire peur ! M'excusais-je en sortant les mains de mon blouson pour montrer patte blanche, ou tout du moins que je n'ai pas l'intention de l'étouffer avec un mouchoir imprégné de chloroforme pour ensuite la trainer je ne sais ou. Je prend également soin de ne pas m'approcher plus d'elle, et reste donc sagement à quelques pas à la recherche de mes mots :
-J'ai assisté au spectacle, c'était la première fois que je le voyais, et que je vous voyais vous. Euh... Je ne suis pas un amoureux transit ni même un fan barjo hein ! Tentais-je de la rassurer en m'y prenant comme un manche. Je veux juste vous féliciter pour votre performance, vous dire que vous avez beaucoup de talent, et une belle énergie. Au point que même un mec comme moi pourtant pas très porté théâtre et danse a su apprécier le spectacle. Alors... bravo, vraiment. Conclus-je en me balançant mollement d'avant en arrière, un sourire avenant aux lèvres toujours pour l'assurer de mes bonnes et platoniques intentions.
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| | | | Sam 26 Nov - 19:37 | |
| Décidément, son métier lui faisait faire de sacré rencontre ! Tout d'abord Step', qui n'avait pas l'air décidé à lâcher l'affaire, puis Nathan Steffenson, qui lui aussi avait décidé de l'attendre à la sortie du théâtre et qu'elle avait laisser poiroter ayant prit peur, puis qui l'avait retrouvé au Bronze et qui depuis, tentais de la mettre dans son lit, et maintenant, ce charmant inconnu qui l'interpelait. Un peu inquiétée, la belle conservait une certaine distance entre le jeune homme et elle. Il était tard après tout, et le fait que quelqu'un l'attende de cette façon avait le don de l'effrayer. En général, il y avait toujours quelqu'un qui repérait les "intrus" et qui l'en informait afin qu'elle s'échappe d'une autre façon...Il semblerait que ce jeune homme ait réussit à passer à travers les mailles du filet. Les mains dans les poche, elle le salut, attendant la suite des évènements.
« Pardon, je ne voulais pas vous faire peur ! » Une léger sourire en coin apparut sur ses lèvres en entendant ces paroles. Sa crainte se voyait tant que ça ? Elle devait sans doute passer pour une femme totalement paranoïaque...Il fallait qu'elle se détende. Elle lui répond alors rapidement
« Vous ne me faites pas peur » Elle sortit également ses mains de ses poches afin de se monter ouverte à ce que cet inconnu avait à lui dire.
« J'ai assisté au spectacle, c'était la première fois que je le voyais, et que je vous voyais vous. Euh... Je ne suis pas un amoureux transit ni même un fan barjo hein ! Je veux juste vous féliciter pour votre performance, vous dire que vous avez beaucoup de talent, et une belle énergie. Au point que même un mec comme moi pourtant pas très porté théâtre et danse a su apprécier le spectacle. Alors... bravo, vraiment. »
Le rouge lui monte alors aux joues. Ce genre compliments était toujours plus qu'agréable à entendre pour une danseuse. S'était une des raisons qui avait pousser la belle à choisir cette profession. Non seulement, elle se sentait transcendée quand elle dansait, mais le plaisir que ses quelques mouvements pouvaient provoquer chez les autres était toujours une vraie joie pour elle...S'était sans doute le lot de tout les artistes. Entendre ce genre de paroles dans la bouche de quelqu'un qui se dit très peu intéressé par la danse était une vrai satisfaction pour elle. Une sourire touché s'affiche alors sur ses lèvres alors qu'elle réduit un peu la distance qui la séparait de l'inconnu. En faisant ces quelques pas, une chose étrange se produit : sa vue se trouble quelque peu, et elle entend comme une sorte de bourdonnement dans ses oreilles et se sent subitement faible. Elle connaissait cette sensation désagréable : un malaise se préparait. Elle aurait mieux fait d'écouter le médecin et de prendre ces fichus somnifères afin de se reposer un peu, mais non, elle n'en avait fait qu'a sa tête comme à son habitude ! Elle lance alors un regard affolé au jeune homme avant de se sentir défaillir. Ses jambes la lâchent et le choc de ses genoux sur le bitume est douloureux, mais elle ne peut réagir. Elle sent les bras du jeune homme l'entouré et puis plus rien.
A son réveil, elle est dans une chambre d’hôpital aseptisée comme elle les déteste. Elle jette un coup d'oeil inquiet autour d'elle avant de tomber sur un jeune homme assis à son chevet qui la regarde avec intérêt. Elle avait déjà vu ce visage...le jeune homme d'hier soir ! Elle était déboussolée, et ça se voyait sans soucis sur son visage
« Qu'est-ce qui s'est passé ? »
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| | | | Sam 26 Nov - 20:48 | |
| Une nouvelle rencontre, pour un nouveau départ Aussi maladroit puis-je être, la jolie danseuse semble un peu plus rassurée à mon égard lorsqu'elle esquisse quelques pas à mon encontre. Mais je n'ai guère le temps de m'en réjouir, car voila qu'elle titube et flanche littéralement sous mes yeux. Alerte, je me précipite vers elle et la rattrape de justesse avant qu'elle ne heurte le trottoir glacé et ne se blesse.
Mes "mademoiselle ! mademoiselle !" restent sans réponse, elle a clairement viré de l’œil. Du revers de la main j'effleure ses joues, elles sont anormalement froides. Je balaie quelques secondes la rue des yeux, à la recherche d'une aide quelconque, mais il n'y à personne pas même du côté du théâtre. Faute d'être formé aux premiers secours, je sors mon téléphone portable et appelle en m'efforçant au calme une ambulance qui arrive quelques interminables minutes plus tard. Ma danseuse évanouie respire néanmoins régulièrement, mais elle est toujours aussi pâle. Les ambulanciers l'embarquent, un masque à oxygène sur le visage, et se tournent vers moi. Je vis alors un très grand moment de solitude. Si je veux venir ? Qui suis-je pour l'accompagner à l’hôpital ? Mais plus encore, quel genre de type suis-je si je la laisse se faire embarquer sans pouvoir prévenir personne pour être à son côté lors de son réveil ? Pour être franc, ils m'offrent là une occasion en or de ne pas rentrer chez moi et donc rester loin de ma colocataire.
Une poignée d'heures plus tard, je suis là, assis sur une chaise à veiller une danseuse inconnue en plein cœur de la nuit. Je suis en train de me masser le front, anxieux de sa réaction quand elle se réveillera, lorsqu'un faible mouvement du côté du lit réveille mon attention et décide pour moi.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? » Me demande-t-elle d'une voix faible, tandis que l'inquiétude transcende par ses yeux. Je me redresse, un fiable sourire navré aux lèvres :
-Vous avez fait un malaise trente secondes après notre rencontre. J'ai appelé les secours, je ne savais pas qui prévenir pour vous, alors je vous ai accompagnée. Vous allez bien, il semblerait que vous soyez simplement épuisée. A moins que ce ne soit moi qui vous ai fait défaillir. Ajoutais-je avec une pointe d'humour en me recalant contre le dossier de ma chaise pour réchauffer mes muscles dorsaux ankylosés. Je m'appelle Lucan à propos, et je suis toujours ravis d'avoir fait votre connaissance malgré les circonstances.
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| | | | Sam 26 Nov - 23:39 | |
| Allongée, que dise, étendue dans les bras de cet inconnu, la seule chose qui lui passe furtivement à l'esprit avant de perdre connaissance est " au mon Dieu, il doit me prendre pour une de ces danseuses camées ou un truc du genre "...Original c'est vrai, mais il faut dire les choses, avouez que c'est étrange comme situation. Le pauvre garçon n'avait vraiment rien demandé et pourtant il se retrouvait avec une femme inconsciente sur les bras...Si elle avait été consciente, elle s'en serait sérieusement voulue !
A son réveil donc, la présence de cet inconnu à ses côtés l'avait tout d'abord un peu inquiété...Décidément, à croire qu'il était destiné à lui faire peur ! Heureusement, pour elle, les explications ne sont pas longues à venir
« Vous avez fait un malaise trente secondes après notre rencontre. » Ses yeux s'agrandissent en entendant cette nouvelle. La dernière fois qu'une telle chose lui était arrivé, s'était pendant son adolescence. Après un gros chagrin d'amour (pas relié à Keenan je vous le jure!) elle avait cessé de s'alimenter durant un temps certain et avait bien évidemment atterrie à l'hôpital. Alala c'est ado ! Cette annonce la renvoie donc loin, en arrière, d'où ce regard apeuré.
« J'ai appelé les secours, je ne savais pas qui prévenir pour vous, alors je vous ai accompagnée. Vous allez bien, il semblerait que vous soyez simplement épuisée. A moins que ce ne soit moi qui vous ai fait défaillir. » Elle s'apaise alors un peu en entendant la suite du récit du jeune homme...Épuisée ? Oui ça elle le savait, et elle aurait vraiment mieux fait d'écouter ce fichu médecin ! Un petit sourire plein de fatigue s'affiche alors sur le visage de la belle en entend la dernière partie de sa phrase, alors qu'elle tente de se redresser sur son lit.
« C'est sans doute ça » Malgré son état, elle n'en perdait pas son sens de l'humour. Alors qu'elle tente de se redresser, elle remarque qu'elle n'a plus ses vêtements, mais plutôt une de ces affreuses blouses d'hôpitaux. Et mince, ce qu'elle avait horreur de ces trucs ! Elle soupire alors, remontant la couverture sur son buste.
« Je m'appelle Lucan à propos, et je suis toujours ravis d'avoir fait votre connaissance malgré les circonstances. » Elle sourit alors légèrement, se rappelant rapidement de la conversation qu'ils avaient eut un peu plus tôt. Elle entreprend alors de se présenter à son tour
« Moi c'est Lunhabee... » Elle n'était pas très loquace c'est vrai, mais en même temps, elle venait tout juste de se réveiller, et il fallait le temps que les connexions neuronales se fassent de nouveau... Malgré son esprit embrumé, une question lui trotte dans la tête, question qu'elle ne peut retenir
« Pourquoi hum...pourquoi vous m'avez accompagné ?... » Ben oui, vous en connaissez beaucoup vous des inconnus qui non content de prévenir les secours, passeraient une partie de leur soirée à l'hôpital au chevet de quelqu'un qu'ils ne connaissent même pas ? Non il est vrai que c'est plutôt rare.
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| | | | Dim 27 Nov - 14:14 | |
| Une nouvelle rencontre, pour un nouveau départ
« Moi c'est Lunhabee... » Je hoche la tête et lui souris, soulagé de l'entendre se présenter plutôt que de me hurler de sortir de sa chambre. Après tout c'est une danseuse à succès, je ne suis pas à l'abri d'un caprice de star. Son prénom a une sonorité très particulière, qui n'est pas sans me faire penser à "Lullaby". Je me demande brièvement si c'est son vrai prénom ou son nom de scène.
Lentement, elle émerge de son malaise et je garde le silence pour lui laisser le temps de retrouver le fil de ses pensées. Moi même je ne suis pas très réactif au réveil, je comprends donc ce que c'est. Puis la question fatidique arrive, et me prend au dépourvu malgré le fait que je m'y était préparé, puisqu'elle est légitime. Oui, pourquoi l'avoir accompagnée ? Comment l'expliquer ? Quels mots utiliser au juste ? Au pied du mur, je passe une main dans ma chevelure corbeau décoiffée et réfléchis en vain à ce que je devrais dire. Finalement je fais le choix de sauter sans parachute, et de ne pas aller par un chemin autre que celui de la vérité :
-Pour tout vous dire... euh... J'ai du mal à réagir de façon rationnelle lorsqu'on me prend à froid comme vous l'avez fait en vous évanouissant devant moi sans crier gare. J'ai dans un premier temps paniqué, et ensuite... Il y a eu cet ambulancier qui m'a pris pour un de vos ami ou je ne sais quoi, et qui m'a regardé d'un air pressant avec ce "alors, vous venez ou quoi ?!". Je me repasse la scène en tête et souris soudain : ce type était sacrément balèze, j'ai pas réfléchis et j'ai obéis, instinct de préservation. Répondis-je en riant.
Je m'arrête un instant sur les néons bourdonnants au dessus de son lit et me rappelle soudain à quel point je hais les médecins, les infirmières, et leur antre : l’hôpital.
-Je déteste les hôpitaux, je sais, c'est vraiment classique, mais je vous ai imaginée vous réveillant ici, toute seule parce que je ne savais pas qui prévenir pour venir à votre chevet... J'ai pas trouvé ça correct, alors je me suis dit qu'il valait encore mieux avoir un parfait inconnu à son réveil que rien d'autre que ces murs blancs et cette odeur de détergeant de mes deux pour toute compagnie.
Je m'étire, toujours sans bouger de ma chaise et me trouve un peu idiot de lui avoir débité ces bonnes paroles de samaritain. Il ne faut pas qu'elle me prenne pour une bonne âme de A à Z tout de même,
-Et avec ça... disons que je n'avais rien de mieux à faire ce soir. Avouais-je sans trop m’étaler sur le sujet. Vous m'avez offert un spectacle visuel d'exception, je ne pouvais pas juste vous balancer dans une ambulance et m'en laver les mains. Comme ça on est quittes non ? Continuais-je, toujours dans le but de m'expliquer sur l’inexplicable. Je n'avais pas voulu abandonner cette fille aux mains d'inconnus, disons d'encore plus inconnus que moi, mais je ne parvenais pas réellement à exprimer que je l'avais fait par pur bon cœur, sans rien attendre en retour. Ce qui pourtant était le cas.
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