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 Il y a différente forme d'art, comme il y a différente forme d'amour...
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Anonymous
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Jeu 17 Nov - 12:28

Il y a différente forme d'art, comme il y a différente forme d'amour... Tumblr_lulp9s0TRg1qa8lm1o2_500

    Aujourd'hui, je n'avais pas vraiment la tête à aller à l'Elbo Room, ou bien voir ma mère. Je l'avais juste appelé se matin pour prendre de ses nouvelles, quand elle m'avait dit qu'elle passait la journée au centre de Thalasso avec une des infirmière cela m'avait arrangé, même si maman en Thalasso c'est tout un truc. Bref, comme j'étais un peu -voir beaucoup- perturbé en se moment j'avais préféré me retranché dans un endroit que j'aimais plus que tout : le San Francisco Art Institute. C'était surement le seul endroit que où je me sentais le mieux, ici personne ne faisait attention à personne, chacun était occupé à dessiner, sculpter, peindre ou faire n'importe quelle autre forme d'art. J'arrivais donc dans mon endroit favoris la salle de dessin, de là on avait une vu superbe sur le parc qui entourait l'institut. En arrivant j'entendis un bruit au fond de la salle, visiblement il y avait déjà quelqu'un. Je m'approchais pour voir de qui il s'agissait. Un mec, brun, une peau mâte, penché sur un carnet de dessins, concentré sur ce qu'il faisait. Il n'y avait pas de doute, c'était Roméo, mon italien préféré. J'avais remarqué son annonce sur les panneaux de l'université et je l'ai tout de suite contacté, on s'est vu le lendemain et je l'ai trouvé tout a fait bien pour continuer à le revoir. Seulement aujourd'hui je ne m'attendais pas du tout à le voir là et j'avoue que c'était pas plus mal. J'étais tellement perturbé en se moment que de voir quelqu'un que j'aimais bien ne me ferais pas de mal. Je m'approchais doucement de lui et posais mes mains sur ses yeux avant de murmurer doucement à son oreille : "Devine qui est-ce qui a décidé de passer du temps avec toi ??" Je le sentais sourire et cela me fis sourire également. Ce mec était vraiment un autre moi-même, un peu comme mon jumeau ou mon double. Personne pouvait comprendre le lien qu'il y avait entre nous, c'était un truc trop fort et trop complexe pour la plupart des gens. D'ailleurs beaucoup pensais à un couple, ce qui n'était aucunement le cas, je tenais beaucoup trop à sa bouille d'ange pour risquer de le perdre en tombant amoureux de lui et puis maintenant il y avait Bradin...enfin plus où moins. Non, je ne devais pas penser à ça, pas maintenant et pas avec lui. "Tu m'a manqué bouille d'ange tu sais." Je l'embrassais sur la joue avant de m’asseoir à côté de lui. Note à moi-même : Arrêter de me comporter comme une fille...quoi que j'étais comme ça et les gens n'avait qu'à m'accepter comme j'étais.
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Anonymous
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Ven 18 Nov - 17:37


Il y a différente forme d'art, comme il y a différente forme d'amour... 2322829599463244e403499c7f56marlonteixeira003

Roméo && Sevan

Just want to trust in you.


    Roméo releva la tête pour regarder ce qu'écrivait son professeur au tableau tandis que sa main ne pouvait s'empêcher de gribouiller sur une autre feuille à part, esquissant quelques visages. Son voisin, Adam, lui sourit et lui donna un coup de coude en lui murmurant que dessiner en cours ferait chuter sa moyenne. Mais l'italien ne s'en inquiétait guère; il était très bien vu par ses professeurs et il était certain qu'il avait clairement les capacités d'aller loin dans le domaine de l'art. Il ne s'en vantait cependant jamais mais ses amis aimait le taquiner en lui disant qu'il finirait comme un grand artiste mais seul, dans un grand appartement vide. La sonnerie avertit les étudiants de la fin des cours et le jeune homme rangea donc ses affaires dans son sac avant de descendre les quelques escaliers de l'amphithéâtre pour rejoindre la sortie. Quelques filles parlaient dans leur coin en le regardant tandis qu'il soupirait à cet égard. Il n'était là que depuis quelques jours mais une des jeunes femmes le collait déjà et faisait tout pour obtenir un rendez-vous. D'habitude, il aurait dit oui avec un sourire et un air charmeur, comme il le faisait si bien. Mais Adam lui avait discrètement confier qu'elle n'attendait qu'une fois; l'avoir dans son lit. Ce genre de filles le désespérait et il n'y prêtait donc aucune attention. Il regarda sa montre puis se promena un peu dans les couloirs, cherchant quelqu'un qu'il connaissait. Heureusement, il reconnut un garçon qui suivait également le cours d'histoire de l'art et le suivit de loin. Le sens de l'orientation de Roméo frôlait le néant et il n'avait pas encore habitué à cette grande université luxueuse. Il arriva dans sa salle et s'installa. Pendant une bonne heure, leur professeur leur décrivit le mouvement cubiste que le jeune homme exécrait particulièrement; aussi ne fût-il pas très attentif. Son regard se reporta sur le petit parc non loin. Le prof, voyant l'italien regarder ailleurs, s'arrêta dans son discours sûrement passionnant pour certains et le dévisagea, attendant une quelque réaction. Entendant le silence, il se retourna. La sonnerie le sauva tout juste. Le plus âgé l'intercepta à la descente des escaliers.

    - Mr. Visconti. Je sais que le cubisme ne fait pas partie de votre domaine préféré et que vous aimez d'avantage dessiner sur votre cahier mais faites au moins semblant d'écouter je vous prie. Il me semble que le professeur de peintre tient beaucoup à votre talent. Cela m'ennuierait de devoir vous punir et donc vous priver de quoi que ce soit ici.
    - Oui Monsieur, je ferais attention, je vous le promets.

    Il fit un léger sourire pour lui prouver sa bonne foi et sortit, après tous les autres. A la suite de cette disgrâce, il avait un trou dans son emploi du temps. Il pensa un instant aller dans le parc pour penser au calme mais quand il arriva, une troupe de personnes était déjà éparpillée. Préférant la solitude à la foule, il rebroussa immédiatement chemin et se dirigea vers le hall pour s'acheter un café. Ce professeur lui avait clairement indiquer d'être plus attentif en cours et qu'il pouvait y avoir des conséquences s'il ne le faisait pas. Et il n'était pas du genre à plaisanter, il le savait. Roméo avait tout de suite détesté cet homme qui se prénommait Robert Howard. Un espèce de vieux prof stéréotypé, gagné par la calvitie mais qui croyait encore fort à son pouvoir de séduction et dévouant sa vie à charmer toutes les filles qui passaient dans son cour ou dans les couloirs. Il détestait la plupart des garçons qui n'avaient pour lui aucun intérêt et qui s'y croyaient bien de trop, selon lui. Etant donné qu'il était à l'Université depuis bien des années, il avait par conséquent une forte influence par rapport aux autres professeurs. Et l'italien avait beau être bien vu, voire très bien, de la plupart de ses enseignants, si Howard revendiquait le fait qu'il doive redoubler son année, qu'il doive aller en colle ou quoi que ce soit, personne ne pourrait rien faire pour l'en empêcher. L'italien rumina dans son coin tandis que son café se préparait. Une fois cela fait, il le prit entre les mains, souffla dessus et jeta un coup d'œil à la fenêtre; le ciel était d'un bleu opalescent parfait, les nuages n'étaient que peu nombreux dans cet infini azuré et le soleil brillait comme si l'automne n'avait toujours pas fait son apparition. En voyant cela, son cœur se fit moins terne et il décida d'aller dessiner pour se calmer. Il repartit dans la direction opposée de tout à l'heure et se dirigea vers la salle de dessin. Dans cette pièce, il se sentait toujours bien, comme envahi d'une nouvelle force. Il posa son café, son carnet à dessin et son sac sur une des tables et sortit une feuille.

    Soupir. Il ferma les yeux un instant et réfléchit à ce qu'il pourrait dessiner. Aussitôt l'image d'Ange-Deamon, une de ses amies qui l'inspirait fortement, s'imposa à lui. Il décida donc de faire son portrait de mémoire, voir s'il y arriverait. Il prit son crayon de bois, une gomme, analysa l'espace de la feuille et commença à esquisser quelques traits grossiers. Sa main droite s'agitait sur le papier sans qu'il ne fasse plus du tout attention à ce qui pouvait bien l'entourer. L'italien était toujours très concentré et très studieux lorsqu'il dessinait ou qu'il peignait. En même temps que le portrait prenait très lentement forme, il pensait à sa toile posée sur le chevalet, chez lui. Il pensait aussi aux chats qui avait envahi son appartement, qu'il partageait avec Olivia. Il eut un sourire. Depuis qu'il était arrivé ici, il avait véritablement rencontrer des personnes qu'il appréciait énormément. Les deux filles en faisait partie. Roméo n'avait jamais eut réellement d'ennemis et il était plutôt heureux de cette situation. Quand il remarqua que son attention se dispersait, il se concentra à nouveau et retourna à la feuille. Durant les minutes qui suivirent, on entendit juste le son du crayon qui grattait le papier, des oiseaux à travers la fenêtre entrouverte, de la gomme qui venait parfois corriger un trait maladroit ou la conversation d'étudiants qui passaient dans les couloirs. Il fronça les sourcils et éloigna la feuille du bureau pour la regarder à la lumière quelques instants, puis retourna sur son plan de travail. Il n'entendit pas que quelqu'un se dirigeait vers lui et il ne devina même pas qu'il puisse y avoir quelqu'un dans la salle mis à part lui, bien trop passionné par ce qu'il faisait. Ce ne fût que lorsque des mains se posèrent sur ses yeux et qu'il entendit quelqu'un murmurer à son oreille qu'il s'en rendit compte. Il posa le crayon, souriant, ayant reconnu la voix qui lui avait parler. Il posa ses propres mains sur celles de son ami et dit distinctement.

    - Alors franchement je ne sais pas. Un adorable garnement nommé Sevan peut-être ?

    Roméo lâcha les mains et il reçut un baiser sur la joue droite qu'il accepta avec un rire léger. Sevan et lui étaient extrêmement proches. L'italien avait posé des questions pour travailler comme modèle peu après avoir débarqué à San Francisco. Même si ses parents lui donnaient régulièrement de bonnes sommes d'argent, il ne voulait pas devenir trop dépendant d'eux. C'était une ancienne amie à lui, rencontrée en Angleterre, qui lui avait conseillé de faire ça comme petit job car il était soi-disant "parfait" à peindre, dessiner ou quoi que ce soit. Et l'idée n'était absolument pas mal puisqu'elle lui permettait de mettre quelques billets de côté. Au début, il s'était certes senti un peu gêné mais désormais, il n'en avait plus cure et avait prit cette habitude. Bref, Sevan l'avait contacté pour que le jeune homme pose pour lui. Les jours suivants leur première rencontre, ils furent très heureux de se voir et étaient, depuis cela, très proches et très complices. Ils se comprenaient très bien, s'entendaient de même et savaient qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre. Une amitié parfaite. Le plus jeune trouvait en son aîné une âme charitable et drôle. Malgré qu'il soit d'une année supplémentaire, Roméo trouvait également que Sev' était parfois un gosse, ce qui le faisait toujours sourire bien que l'irlandais grognait à chaque fois qu'il le traitait ainsi. Après le léger baiser déposé sur sa joue donc, il s'assit auprès de lui.

    - Tu m'as manqué aussi sale gosse. Qu'est-ce que tu fais dans les parages ?

    Il fit un léger clin d'œil pour bien lui montrer qu'il le taquinait, prenant son crayon entre les doigts pour jouer avec, cessant de dessiner. Il attendit sa réponse en contemplant son œuvre qui ne manquait plus que d'un peu de couleur et de gaieté et sourit à nouveau.


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Anonymous
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Dim 20 Nov - 20:53

    En m'asseyant je jetais un rapide coup d'oeil au dessin de Roméo. Il représentait une jeune fille surement de notre âge avec des traits absolument magnifique et quand je dis ça pour une fille c'est forcément qu'elle est très belle, sinon je ne le dirais pas puisque je n'aime pas les filles. Elles sont trop prétentieuses à mes yeux. Bref, je regardais un moment le dessin de mon ami. Il ne restait plus qu'à lui mettre des couleurs et elle serait magnifique, enfin encore plus qu'en noir et blanc. Je félicitais Roméo pour son travail avant de lever les yeux au ciel à cause de sa remarque. J'avais horreur qu'il fasse ça ! J'avais quand même un an de plus que lui ! Mais c'est vrai que je faisais jeune, cela avait toujours été le cas. Parfois je me faisais presque recalé à l'entrée des boîtes de nuits parce que je faisais trop jeune d'après les videurs. C'était très pénible surtout quand on est gérant d'un bar. Bref, passons ce détail et retournons dans la salle de dessin. Je réfléchis cinq minutes avant de répondre : "Hum...je me sens pas en grande forme en ce moment, alors je suis venu ici pour essayer d'oublier et c'est là que je t'ai trouvé." Je lui fis un magnifique sourire avant me retourner sur son dessin, je lui pris le stylo des mains avant de me mettre à dessiner son portrait. Il avait des traits tellement fins et tellement beau, parfois je me disais qu'il portait vraiment bien son prénom : Roméo. Shakespeare avait sans aucun doute pensé à son visage quand il avait écrit sa pièce. Je levais les yeux pour regarder encore ses traits, même si je les connaissais par coeur. "Au fait c'est qui cette fille que tu dessine ?? Une futur Juliette ??" Je savais que le jeune homme était bi et je savais aussi que l'on dessinait souvent une personne qui nous plaisait. C'était un moyen d'apprendre à le connaître. Je continuais d'esquisser les traits de son visage, non sans lui jeter des coups d'oeils de temps en temps. Parfois je me dis que ce mec est juste parfait, pourquoi il avait personne dans sa vie ?? Je veux dire moi encore, c'était presque normal, je n'étais pas aussi beau que lui et je n'attirais pas autant les regards, lui tout le monde se retournait sur son passage : filles et garçons. Je soupirais avant de lever mon regard vers lui : "Comment tu fais pour être aussi beau mec ?? Sérieux, c'est rabaissant, déjà que j'ai pas beaucoup de succès." Je rigolais avant de retourner sur mon croquis, puis finalement y ajoutant une touche finale je le regardais avant de lui montrer. J'avais rajouter un effet de tatouages tribal qui faisait de lui un vrai guerrier de Nouvelle-Zélande. J'espère que ça te plaît, t'es très sexy comme ça baby." Je rigolais de nouveau avant l'embrasser sur la joue pour me faire pardonner, même si je n'avais rien fais de grave. C'est alors que j'entendis crier derrière moi. En me retournant je remarquais une fille, que je n'avais jamais vu d'ailleurs. Je l'a regardais sans comprendre, elle s'approcha de nous me demandant de quel droit j'embrassais son Roméo. Je tournais la tête vers mon ami toujours aussi perdu, il me fit un signe négatif de la tête. Hm...je vois encore une fan du jeune homme qui prenait ses fantasme pour des réalités. Je levais les yeux au ciel avant de regarder le jeune homme à côté de moi et de lui faire signe. Va-y, montre lui comment on remballe une fille en moins de deux minutes.
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Anonymous
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Dim 20 Nov - 21:54


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Roméo && Sevan

Just want to trust in you.


    Roméo se sentait bien près de Sevan. Tous deux se connaissaient depuis peu mais il avait une confiance extraordinaire en ce garçon véritablement adorable. Certaines personnes étaient faites pour s'entendre, c'était certain. Il avait cette impression très familière de le connaître depuis toujours alors qu'en réalité cela ne faisait, que tout au plus, quelques semaines. San Francisco s'avérait être une ville accueillante et chaleureuse; il n'avait aucune envie de la quitter quand il avait des personnes comme lui à ses côtés. Quand il était en Angleterre, il était plutôt mal vu. Il attirait pas mal les filles et s'attirait donc, par la même occasion, la jalousie des garçons qui l'entourait. Combien de fois s'était-il fait insulter parce qu'il avait répondu gentiment à l'une d'elles ? Combien de fois s'était-il fait menacer parce qu'il avait affirmer à une de ces belles anglaises qu'ils iraient prendre un café ensemble ? Combien de fois s'était-il fait limite tabasser parce qu'il avait juste fait un léger sourire ? Il ne s'en souvenait même plus. Il avait toujours fait preuve de politesse envers les autres, même envers les garçons ainsi ne comprenait-il pas cette haine que la plupart lui vouait. Il trouvait même cela complètement stupide puisque, du coup, les filles prenaient son parti et les autres gars étaient en rade. Il était conscient qu'il était plutôt mignon mais rien de plus, jamais il ne se serait permis une once de narcissisme, l'italien était d'ailleurs pourvu qu'une grande modestie que ce soit envers son caractère qu'il jugeait instable, son physique donc ou son travail dans lequel il était tout de même plutôt doué. Heureusement, il avait réussit à trouver quelques personnes sympathiques dans le lot. Mais ici, tout semblait différent. Jusqu'à présent, aucune personne qu'il avait put croiser n'avait été haineuse, irrespectueuse ou quoi que ce soit. Non, vraiment. Les quelques connaissances qu'il côtoyait déjà étaient plus que sympathiques et il était heureux que le scénario de la Grande-Bretagne ne se reproduise pas. Ici, il n'avait pas besoin de jouer, d'éviter certaines personnes ni quoi que ce soit et il se sentait heureux,d'être juste là, comme aujourd'hui, avec son ami à ses côtés dans une salle de dessin, à faire ce qu'il aimait plus que tout au monde. Quand il entendit que Sevan ne se sentait pas en force, il leva un sourcil et arrêta de griffonner.

    - Il t'est arrivé quelque chose de désagréable ?

    Roméo le regarda attentivement, tentant vainement de percer à jour les émotions qui traversaient son ami mais, tandis qu'il l'analysait, le plus vieux lui fit un magnifique sourire qui le fit également sourire. Avant qu'il ne puisse rien faire, l'irlandais lui retira le crayon des mains, prit une feuille et dessiner son portrait. Il eut un léger rire et le laissa faire sans ne rien ajouter de plus; il devait commencer à connaître son visage par cœur tellement il avait posé pour lui. Pourtant, il continuait à lever les yeux pour le regarder comme pour se souvenir éternellement de chaque trait, chaque ride, chaque mouvement du visage. Sev' reprit la parole et lui demanda qui était la jeune fille qu'il dessinait, affirmant visiblement qu'elle lui plaisait puisqu'il la prénomma Juliette. L'italien le regarda avec un nouveau rire, leva sa main et lui donna un coup de poing léger sur son front, le touchant à peine en réalité.

    - Non, pas du tout. C'est une amie à moi; je la dessine très régulièrement. Elle a, comment dire, quelque chose dans ses traits qui m'inspire.

    Il regarda à nouveau le dessin, remarquant alors les traits qui n'allaient pas puis se saisit de sa gomme. Par la même occasion, il saisit ses crayons de couleur dans son sac et les étala sur la table. Il commença à crayonner, gardant un œil attentif sur son ami qui continuait de le dessiner en le regardant; cela ne dérangeait pas Roméo d'être observé, il commençait à en avoir l'habitude, surtout depuis qu'il posait. D'habitude, il n'aimait pas trop cela, mais là, puisque c'était un ami proche qui le faisait, il n'en avait cure. La salle était silencieuse, seuls les crayons qui dessinaient se faisait entendre, faisant un son léger et clair. Le plus jeune se leva soudainement et se dirigea à pas souples, comme avec une allure de félin, vers la fenêtre pour aérer un peu dans la pièce dans laquelle il commençait à avoir sérieusement chaud; l'italien supportait très peu la chaleur. Même s'il savait que la Californie était l'un des états les plus chauds, il avait voulu venir ici pour une seule raison; l'université d'art qui s'y trouvait et qui avait visiblement comblé ses attentes. Une fois cela fait, il passa la tête quelques instants à l'extérieur pour respirer l'air frais, remarquant que les gens qu'il avait vu tout à l'heure parlaient toujours dans le parc; il abandonna donc l'idée de pouvoir s'y rendre aujourd'hui. Il prit quelques secondes pour contempler le ciel et les immeubles qui poussaient non loin de là avant de faire marche arrière et de retourner s'asseoir près de son ami sans qu'il ne dise rien. L'attitude du garçon pouvait parfois paraître étrange mais de cela aussi, il s'en moquait parfaitement. Ce que pouvaient penser les gens de lui n'avaient désormais plus aucune influence; il avait simplement décidé de vivre sa vie comme il la souhaitait et non plus selon les préjugés ou selon ce que désiraient les autres. Les seules personnes qui gardaient encore un peu d'influence sur lui étaient ses parents, qu'il aimait plus que tout. Il leur écrivait souvent; il avait véritablement eut de la chance d'avoir une famille pareille, même s'il aurait, il était vrai, aimer avoir un grand frère, une grande sœur ou une personne pour lui tenir compagnie.

    - Comment tu fais pour être aussi beau mec ?? Sérieux, c'est rabaissant, déjà que j'ai pas beaucoup de succès.

    Roméo s'arrêta de colorier et le regarda avec étonnement; il savait que Sevan devait le trouver au moins assez beau pour qu'il soit son modèle mais c'était la première fois qu'il disait cela comme ça. Aussi, passé la surprise, il ne put s'empêcher de rire et ne trouva donc rien à répondre. Il posa les yeux sur son portrait et remarqua que l'irlandais avait ajouter un tatouage tribal sur son corps, qui faisait très guerrier maori. Une nouvelle fois, il rit et ce, encore plus lorsqu'il entendit la phrase que prononça son ami après.

    - T'es irrécupérable ! Mais c'est plutôt pas mal en fait, je vais ptète me faire tatouer qui c'est ?! Et puis, tu sais, j'ai beau avoir quelques prétendants, je suis toujours célibataire tu sais. A croire que les gens préfèrent les plan cul que le vrai amour. Je vais devenir désespéré.

    Il ajouta un nouveau sourire à la longue liste de sourires qu'il avait déjà put faire à son ami. Il sentit d'ailleurs un léger baiser se poser sur sa joue; c'était une sorte d'habitude entre eux, embrasser comme ça, juste sur la joue, sans aucune intention pour se faire excuser ou juste pour l'envie. Et il aimait cette habitude entre eux d'ailleurs. Il n'y avait aucune ambiguïté entre eux bien que certains croyaient en deviner. Cela lui faisait toujours plaisir de voir qu'il était aimé par des gestes aussi simples qu'un bisou sur la joue.Il lui fit un clin d'œil joueur quand il entendit un cri strident qui brisa le silence installé depuis quelques secondes. Intrigué, il regarda dans la provenance du son et aperçut une jeune fille de son cours de l'histoire de l'art. Elle arriva en hurlant, demandant pourquoi Sevan l'avait embrassé. Le plus jeune resta abasourdi devant cette intervention soudaine, ne sachant que dire. La fille se nommait, s'il avait bonne mémoire, Anita. C'était une grande brune avec un sourire habituellement très beau et des yeux pétillants mais là, sur le coup, elle paraissait beaucoup moins belle que d'habitude. L'italien ne comprenait pas très bien pourquoi elle faisait cela et fit un geste négatif à son ami lorsqu'il tourna la tête vers lui, lui faisant comprendre qu'il ne comprenait pas trop ce que voulait cette fille. Elle était apparemment jalouse et devait sûrement croire que les deux étaient en couple, ce qui n'était ma foi pas une idée absurde d'après la scène qu'elle avait observé. D'ailleurs, l'italien se demandait depuis combien de temps cette Anita les regardaient puisqu'elle ne venait pas d'arriver, il en était certain. Roméo regarda Sev' qui lui indiqua qu'il valait mieux la rembarrer pour qu'elle ne prenne pas son fantasme pour une réalité. Le plus jeune était plutôt décontenancé de par cette situation; il se sentait toujours extrêmement mal à l'aise devant ce genre de personne. Il soupira.

    - Ecoute Anita, c'est ça ? D'abord je ne sais pas ce qui te prend d'observer les gens de leur dos. Ensuite, je ne sais pas ce qui te prend d'intervenir en hurlant. Et enfin, je ne sais pas ce qui te prend de venir t'immiscer dans ma vie privée. A ce que je sache, je ne sors pas avec toi. Si je sortais avec Sevan, qui se trouve être mon ami, je ne vois absolument pas en quoi ça te regarderait.

    Il se tut, n'ajoutant rien de plus, espérant qu'elle partirait vite pour ne pas qu'elle les dérangent trop longtemps. Elle sembla l'écouter attentivement mais ne prit pas la parole, aussi s'attendait-il au pire. Surtout face à elle qui semblait être devenue carrément incontrôlable. Il avait certes remarqué qu'il l'attirait et il lui avait répondu par quelques sourires, chose qu'il faisait d'ailleurs régulièrement. Mais de là à ce qu'elle pense qu'il soit à lui, il ne fallait toutefois pas exagérer. Bref, il attendit, reportant son regard légèrement désespéré sur son ami, en espérant que tout cela ne tourne pas plus mal.
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Anonymous
Invité
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Lun 21 Nov - 21:24

    Je fronçais légèrement les sourcils. Je ne voulais pas trop en parler. Depuis que je savais que ma mère allait mourir, je n'avais plus envie de rien à vrai dire. Enfin, je n'avais plus envie de parler de ma vie. Je préférais garder ça pour moi, pour le moment elle était encore là avec moi, peut-être que plus tard j'en parlerais, surement même. J'aurais besoin de surmonter ça, d'en parler avec des gens que j'aime. Mais là non, là ma mère respirait encore, elle parlait encore, elle mangeait encore, elle riait encore, elle m'engueulait encore. C'était encore ma maman. Enfin quoi qu'il arrive se sera toujours ma maman. Je tournais la tête vers l'italien en haussant les épaules. "T'inquiète, problème de famille j'ai pas envie d'en parler...c'est compliqué." Je lui fis un petit sourire pour le remercier d'avoir poser la question, mine de rien il s'intéressait à moi et cela me faisais du bien. J'avais toujours souffert d'être fils unique, même si aujourd'hui je savais que j'avais une demi-soeur quelque part aux Etats-Unis. Mais le fait d'avoir grandis seul était quelque chose qui m'avait beaucoup pesé pendant mon enfance et même mon adolescence. Alors Roméo c'était un peu comme le frère que j'avais jamais eu.

    Je souris de nouveau. C'est vrai que cette fille avait quelque chose de spécial surtout dans ses yeux. On avait l'impression de voir quelque chose de son passé, comme si quelque chose de plus fort et puissant qu'elle la suivait. Je crois que Roméo ressentait la même chose face elle, que moi face à lui. D'ailleurs si on ne les connaissait pas on pourrait facilement dire qu'ils sont de la même famille, ils avaient se même regard triste je trouve. C'est peut-être pour ça que le jeune italien aimait la dessiner, elle lui faisait penser à lui surement.

    Bref, je souris encore une fois (oui je souriais beaucoup en présence de Roméo c'était plus fort que moi) avant de faire une mine faussement choqué. Comme si Roméo avait besoin de tatouage, il était magnifique comme ça. Je penchais la tête sur le côté et je fis la moue. "Arrête de dire n'importe quoi bébé ! T'as vu comment t'es craquant ?? Les mecs sont aveugles pour pas s'en rendre compte. Mais t'inquiète un jour tu trouvera le bon et ce jour là tu t'en rendras peut-être même compte avant lui." Je posais une main sur son épaule en lui faisant un bisou sur la joue. Il ne devais surtout pas cesser d'y croire, j'avais cessé de le faire moi et aujourd'hui j'en souffrais. Je savais que je ne pourrais pas m'attacher à quelqu'un, jamais et je ne supportais pas cette idée. J'avais même pensé à retourner voir les femmes, mais je ne pouvais pas, je ne ressentais plus rien pour elles, voir le corps d'une femme ne me faisait plus rien. Enfin bref, je reportais mon attention sur la scène qui se déroulait à présent à savoir la jeune fille : Anita si j'avais bien suivit qui se tenais à présent devant nous avec un regard noir. Non, mais il y a vraiment des filles qui sont tarées, comment vous voulez que je les aimes ?! En plus j'aimais pas spécialement les filles qui se l'a jouait pétasse. Je me levais et m'approchais d'elle le plus doucement possible. "Qu'est-ce qu'il y a chérie ?? On est jalouse ?? Si tu veux on peut partager...hum, tu sais que t'es hot." J'approchais doucement mes lèvres de son oreille avant de l'embrasser dans le cou. La réaction fut immédiate, je sentis ses muscles se raidirent et elle recula d'un pas. "Oh une timide ?? Tant mieux j'adore ça !" Je m'approchais encore d'elle, alors que j'allais l'embrasser, elle détourna la tête et bafouilla une excuse avant de tourner les talons et partir. Je me retournais vers Roméo et m'approchais de lui. "Tain, elle a trop fumé elle. Elle a vraiment cru que j'allais te partager ??!" J'attrapais le jeune par la taille avant de lui faire un calin. "T'es mon Roméo, non mais oh !" J'éclatais de rire avant de m’asseoir de nouveaux à côté de mon ami. Qu'est-ce que je pouvais me sentir bien avec lui...mais est-ce qu'il se sentait bien avec moi lui aussi ??

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Anonymous
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Sam 26 Nov - 21:16


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Roméo && Sevan

Just want to trust in you.


    Roméo regarda à nouveau par la fenêtre. Il aperçut quelques flocons qui tombaient du ciel. L'hiver était la saison préférée de l'italien. Il adorait être seul, à marcher dans la neige tandis que sa bouche laissait l'air s'échapper dans une légère fumée juste ainsi. Sentir le froid envahir son corps, souffler sur ses mains glacées, sentir l'impression de bonheur qui régnait, regarder la neige en essayant de la manger, faire des batailles, s'émerveiller devant les illuminations de Noël, voir les enfants heureux de savoir qu'ils vont recevoir leurs cadeaux, entendre le bruit des animations de la rue, donner un peu d'argent à des sans-abris pour se sentir un peu mieux et un peu moins égoïste, penser à ceux qu'on aime, se rendre dans les magasins envahis, choisir avec amour les cadeaux qui se retrouveront sous le sapin, rentrer chez soi au chaud devant un bon repas avec des amis, faire un feu dans la cheminée pour tenter de se réchauffer, déguster des marrons chauds, acheter des bonnets de Père Noël, sourire en voyant les sales gosses se diriger vers celui qui joue ce rôle imaginaire pour avoir une photo, faire sa propre liste en espérant simplement recevoir un peu d'amour et d'attention, acheter des gants, une écharpe et un bonnet pour éviter d'attraper froid, revoir sa famille, ses anciens amis, partager quelques moments simples mais si délectables. Oui, le jeune homme adorait Noël et l'hiver. Il n'aurait pas su dire ce qu'il aimait particulièrement dans cette saison, peut-être était-ce cet amas de choses qui faisait qu'il adorait tant cela. Il avait, en revanche, toujours détesté l'été, les plages pleines de foule, les touristes et la chaleur exécrable. L'hiverl e rendait à la fois mélancolique et heureux. C'était le moment de l'année où il se rendait compte du chemin qu'il avait parcouru, de tout ce qui avait changé dans sa vie et, en même temps, à tout le chemin qu'il avait encore à parcourir, de tout ce qui n'avait pas changé dans sa vie. Il se remettait beaucoup en question. Il ne put s'empêcher de sourire en continuant de regarder par la fenêtre durant les secondes qui suivirent, n'écoutant plus vraiment ce que Sevan lui dit à ce moment-là.

    Une chanson lui trottait en tête tandis que son ami s'intéressait au portrait qu'il avait esquissé. Une chanson toute simple mais qu'il aimait, bien qu'elle le rendait aussi mélancolique que l'hiver. Il sentait toujours son cœur se briser en écoutant la voix légère de la chanteuse, le rythme entraînant et doux, l'envie de s'évader. It keeps coming back to me. I remember this pain. Il laissa les paroles envahir sa tête et se contenta de baisser les yeux vers son dessin, délaissant la neige qui tombait légèrement, sans qu'elle ne soit abondante, ce qu'il regrettait. Will you hold me now... Hold me now. Il chuchotait désormais en se remémorant les paroles de la douce ballade qui envahissait également son cœur. Là, maintenant, il avait juste envie de jouer sur le piano de ses parents et de chanter. Laisser ses doigts glisser sur les touches blanches et noires pour former une belle mélodie. Il n'avait pas touché un piano depuis de longues années et il se rendait compte à quel point cela pouvait lui manquer. Certes, il jouait de la guitare et un peu de basse. Mais, pour lui, il n'y avait pas de plus bel instrument que le piano qui arrivait toujours à faire couler des larmes sur ses joues. Ses doigts commencèrent à pianoter sur la table, se rappelant la partition de la musique qu'il aimait tant. A nouveau, un sourire se forma sur son visage. L'irlandais devait se dire qu'il était dingue à sourire ainsi, sans raison apparente mais l'italien s'en moquait assez. Il avait toujours eut l'habitude de partir dans ses pensées sans que l'on parvienne à l'en déloger. Ses pensées étaient un labyrinthe de sentiments, de souvenirs enfouis, de vieilles photos gravées en mémoire. I wish I could understand how I could make it disappear, make it disappear.

    - Arrête de dire n'importe quoi bébé ! T'as vu comment t'es craquant ?? Les mecs sont aveugles pour pas s'en rendre compte. Mais t'inquiète un jour tu trouvera le bon et ce jour là tu t'en rendras peut-être même compte avant lui.

    L'italien n'ajouta rien de plus, ne sachant que dire. Sevan savait comment le réconforter. Roméo avait toujours cru en l'amour, c'était quelque chose de profondément encré en lui et il ne pouvait s'en défaire. Plus jeune, il y croyait déjà. Il avait vu cette étincelle dans les yeux de ses parents, l'étincelle qui brillait encore et toujours de cette même intensité étourdissante. Otello et Abigail s'aimaient tellement que cela en paraissait fou. A l'époque où tout le monde couchait avec tout le temps, où les violences faisaient la une des magazines, où l'on trompait celui que l'on avait aimé un jour, où les divorces se faisaient presque aussi nombreux que les mariages, les parents du jeune homme étaient encore ensemble. Mais ce qui était plus impressionnant était qu'ils s'aimaient d'une passion dévorante, comme au premier jour. Et ça, l'italien le trouvait incroyablement dingue. Il voulait lui aussi un amour plus fort que tout, survivant au fil des années. Certes, comme tout le monde, ils avaient eut des problèmes de couple mais jamais ils n'avaient parlé de séparation, d'infidélité ou de quoi que ce soit d'autre. Et c'était grâce à eux que leur fils croyait autant en quelque chose d'aussi abstrait que l'amour. Ses amis se moquaient régulièrement de lui; pour un mec, être romantique, sensible et croyant à quelque chose d'aussi stupide était invraisemblable. Roméo connaissait beaucoup de personnes qui avaient des sexfriends ou des choses de ce genre, ce qui le dégoûtait profondément. Mais plus le temps passait, plus il se désespérait de trouver l'amour. Que ce soit en un garçon ou en une fille, il s'en moquait. Il avait déjà aimé plusieurs personnes et il avait sa part de déclarations et d'exs certes. Cependant, il n'avait jamais éprouvé cette passion comme on lit dans les romans. Il attendait impatiemment que ce tourment dévastateur s'instille dans son cœur et ravage son être tout entier. Peut-être était-ce une pensée masochiste mais l'amour, du moins pensait-il, était lui-même très cruel. Il ne répondit rien à son ami, à part son sourire habituel, légèrement mélancolique.

    Anita débarquant dans la scène, le garçon ne sût d'abord quoi faire, lui lançant une réplique calme et évitant au possible d'être insultante; rabaisser n'était décidément pas son fort, il détestait blesser qui que ce soit. L'irlandais s'approcha de la demoiselle et lui dit qu'elle était "hot". Roméo leva un sourcil, soupirant devant ce spectacle, ne sachant plus quoi faire pour arranger l'histoire. Il n'était ici que depuis peu de temps et voilà que, déjà, une fille visiblement folle s'éprenait de lui. Il ne savait pas bien comment réagir à cela, aussi laissait-il le soin à Sevan de l'éloigner de lui, de n'importe quelle façon. L'italien ne fit donc rien, continuant d'observer la scène. Le garçon qui se trouvait être son ami s'approcha de la jeune fille et l'embrassa dans le cou; la réaction ne se fit pas attendre et elle s'éloigna de quelques centimètres. Sev' se rapprocha encore, tentant visiblement le tout pour le tout et voulant l'embrasser. A nouveau, la réaction fut rapide. Anita bafouilla quelques excuses embrouillées, sûrement destinés plus à Roméo qu'à son envahisseur et partit en courant. Tous deux ne firent absolument rien pour la retenir, au contraire. L'italien ne put empêcher un rire sadique de s'échapper de ses lèvres.

    - Tu m'étonnes que tu ne trouves personne si tu es aussi méchant !

    Il accepta le câlin avec un grand plaisir et passa sa main dans les cheveux de son aîné pour le décoiffer, sachant qu'il détestait ça. Après ce moment sympathique entre eux, il se rassit auprès de lui. Le plus jeune prit un crayon feutre noir qu'il avait sorti de sa pochette et décida alors de dessiner des moustaches à Sevan. En voyant le résultat, il eut un nouveau rire; cela ne lui allait pas si mal m'enfin le résultat n'était pas non plus admirable.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 28 Nov - 20:52

    Alors que Roméo semblait partis dans son monde je partais dans le miens. Un monde où j'étais avec quelqu'un. La solitude commençait vraiment à me peser. Certes j'avais des amis géniaux et une famille génial aussi....mais je n'avais pas celui qui faisait battre mon coeur. Celui que j'aurais envie de voir tous les matins se réveillé à côté de moi. J'avais cru à un moment que Roméo pouvait être ce mec là : il était beau, il était romantique, il était aussi à la recherche de l'amour, il était bi...parfait quoi. Mais je me suis vite aperçu que ce n'était pas celui que j'avais envie d'aimer. En fait Roméo c'était le frère que j'avais toujours voulu étant petit et même encore maintenant. Je ne me voyais vraiment pas coucher avec lui où même juste l'embrasser sur la bouche. Pourtant je peux pas nier qu'on était proche, mais il faisait plus partis de ma famille que de mes amours. Je ne m'en plaignais pas cela m'allait tout à fait.

    Alors que la jeune femme s'en allait sans en demander plus, mon ami me lança que vu mon attitude c'était pas étonnant que je sois seul. Je ne répondis rien, mais sa remarque me fis mal. Je n'eu cependant pas le temps de lui dire car le jeune homme ébouriffa mes cheveux avant de prendre son feutre et de ce diriger vers moi. J'ai bien essayé de l'esquiver, mais c'était trop tard. Voila comment je me retrouvais avec une moustache dessiner au feutre noir au dessus des lèvres. Je levais les yeux au ciel en riant. "Mais t'as quel âge sérieux ??" J'attrapais à mon tour le feutre avant de dessiner de magnifiques lunettes à mon ami. Je contemplais le résultat fière de moi. Oui, j'étais aussi gamin que lui, mais faut savoir s'amuser dans la vie hein ! Je reposais le feutre sur l'une des tables avant de m'asseoir et de fixer mon ami d'un air sérieux. "Baby, t'es sérieux quand tu dis que je trouverais personne ??" Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. J'avais peur de ne jamais trouver le bon, le mec que j'aimerais toute ma vie. En fait j'avais peur de finir seul.
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Il y a différente forme d'art, comme il y a différente forme d'amour...

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