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i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Mar 25 Oct - 0:31




Hier j’avais enterré mon père. C’était fini pour de bon. La fin. Un dernier au revoir avant de le mettre sous terre pour toujours. J’avais pleuré comme jamais. Jamais je n’avais versé autant de larmes de toute ma vie. Du début à la fin. Pas une seule je n’avais arrêté. Même une fois de retour à l’appartement, les larmes étaient revenues. Plus jamais, je ne reverrais cet appartement, plus jamais je ne reverrais le sourire de mon père, plus jamais je ne serais en sa compagnie. Je m’en voulais tellement. Pourquoi mon père ? Pourquoi je n’avais pas été là avant pour lui ? Il y avait tant de culpabilité qui rongeait en moi, me bouffant de l’intérieur. Si seulement, j’avais été là plutôt. Si seulement, je n’étais jamais partie. Si seulement…il y avait tant de « si seulement » qui défilait dans ma tête.

J’étais sur le vol du retour. J’avais rendu cet après-midi les clés de l’appartement. Un dernier regard. Un dernier souvenir de cet espace vide. Je fermais les yeux en fermant la porte. Plus jamais je ne mettrai les pieds dedans. Je voulais l’acheter. Le garder pour moi. Un sorte d’échappatoire quand je n’allais pas bien. Un endroit pour réfléchir. M’isoler. Un endroit de connexion avec mon père. Mais c’était impossible. Financièrement, j’étais incapable de m’acheter un appartement à Copenhague. Et je m’en voulais. Si seulement, j’avais fais quelque chose de moi. Le métier de tatoueuse ne rapportait rien et encore j’étais seulement apprentie. C’est vrai que j’allais toucher l’héritage, mais je ne voulais pas dépenser tout. Puis, j’étais entrain d’économiser pour un pistolet de tatouage. Seulement, je le voulais cet appartement. Ah pourquoi tout était si compliqué ? La vie ne pouvait-elle pas être simple ? Une suite d’évènements peu complexe qui ne nous détruisaient pas. Mais c’était impossible. Strictement impossible.

« Nous débuterons l’atterrissage dans quelques minutes. Veuillez remonter vos sièges et attachez vos ceintures. »

Je me relevais. Je m’étais endormi sur Ole. Chose que je ne devrais pas faire mais les choses était telles quelles. Il fallait que je fasse quelque chose. Absolument. Cela ne pouvait plus continuer ainsi. Je devais mettre une fin une fois pour toute sur ma relation avec Alexis. Le problème était que j’avais encore trop de sentiment pour lui. La blessure était encore trop fraiche. La rupture n’avait pas été claire. Et ces quelques jours m’avaient fait que mettre encore plus de flou dans ma relation avec le blond. Je pensais à la personne qui m’attendait à l’aéroport de San Francisco. Ashton. Ou Ash comme j’avais l’habitude de l’appeler. Si seulement. Notre relation était ambiguë aussi. On avait couché plusieurs fois ensemble et je l’appréciais énormément mais jamais cela n’égalerait ma relation avec Ole. Ah pourquoi c’était si compliqué ? Ma vie ressemblait presque à Hiroshima en ce moment. Une catastrophe. Je voulais crier. Extérioriser ma douleur. Mais bon sur un avion ce n’était peut-être pas une bonne idée.

Nous atterrîmes enfin à San Francisco International Airport. Aucune parole n’avait encore été échangé entre nous deux. Il fallait que je disse quelque chose. Avant que je franchirai cette porte, que je ne rejoigne le hall des arrivés, que je ne fasse qu’un seul contact avec Ash. Cette histoire avec Ole devait être mise au clair. Nous sortions de l’avion. Toujours rien. J’attendais ma valise. C’était le moment. Dans quelques minutes, j’allais franchir cette porte et Ash m’y attendait. Avec une pancarte et cœur affreusement dessiné. Ma valise arriva enfin. Je la pris du carrousel à bagages, refusant l’aide du blondinet. Je me tournais alors vers lui. Je commençais à sentir la chaleur me monter au visage et les larmes qui commençaient à humidifier mes yeux. Je devais arrêter. Stop. Je ne devais pas pleurer. Pas maintenant. Je pris une grande inspiration.

« Ole. On doit essayer de s’oublier. Ces derniers jours avec toi, c’était parfait. Mais on ne peut plus continuer comme cela. Tu dois aller avec Ryan. Tu l’aimes. Je ne suis que du passé. J’irai avec Ash. »

Sur ce, je tournai les talons me dirigeant vers la sortie. Au revoir Ole. Je t’aime. Je ne me retournai pas. Je le laissais là au plein milieu du hall. Je sortis, arrivant dans le hall. Il était plutôt bien rempli. J’avais du mal à trouver Ash dans la foule immense qui rendait la pièce petite. Je le trouvai enfin un peu à l’écart. Il était mignon comme ça, tout seul à m’attendre. Je m’avançais doucement vers lui, ma valise à la main. Et c’est là que je remarquais le petit panneau qu’il tenait dans sa main. Il y a dessus mon prénom et un magnifique cœur dessiné à la main. Mes yeux s’écaillèrent. J’étais sous le choc. Il m’avait dit qu’il ne savait pas dessiné et là devant moi se trouvait le plus beau des cœurs. Je ne peux m’empêcher de laisser les larmes couler. Celles que j’avais tant essayé de retenir. Je m’arrêtais. Je le regardais. Putain Ash. Pourquoi je n’y avais jamais fais attention ? Il était parfait. Il était peut-être mon seul moyen pour oublier le suédois, et il en valait la peine. Plus que la peine. Un petit sourire. Il venait de me sourire. Ash. C’était juste parfait. Puis je ne sais pas ce qu’il m’a prit. Je laissais ma valise en plan au milieu du hall et courut vers le jeune américain. Je lui sautais dans les bras, et l’embrassais. Les gens dans l’aéroport devaient certainement nous prendre pour des folles mais je m’en fichai. C’était juste parfait. Doucement, je reposais mes pieds par terre approfondissant le baiser. Ash ne devait surement pas comprendre ce qu’il venait de lui tomber dessus. Une danoise folle qui venait de perdre son père et qui n’avait pas réellement dormi depuis une semaine environ. Je rompis le baiser, redescendent sur mes talons. C’est vrai qu’avec mon petit mètre 62, je fais vraiment petite à côté d’Ash. Je lui souris. J’étais heureuse là. Pour la première depuis une semaine, j’étais heureuse. Heureuse d’être rentré. Heureuse de revoir Ash. Heureuse qu’il soit venu me chercher. Heureuse que je vienne de l’embrasser. Je décidais enfin de rompre le silence. Ouais fallait bien après ce que je venais de faire. Bon je jetais un petit coup d’œil sur ma valise. Ok elle était toujours là. C’était le plus important.

« Hey beau gosse. Tu sais que tu m'as manquée. »





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Anonymous
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Ven 28 Oct - 5:15

J'aurais bien aimé, être là, avoir une pancarte magnifique, un bouquet de fleur, une chemise et un nœud papillon pour l'accueillir. J'aurais voulu qu'elle arrive, et qu'il n'y ait pas d'histoire, que tout soit simple, que je sois certain du genre de relation que l'on entretenait, ou que l'on allait entretenir après cette nuit là. J'aurais aimé avoir le coeur libre de tout autre personne, pouvoir lui donner toute la place qui lui fallait, et pouvoir l'aimer. Mais tout ne pouvait pas être parfait.

J'avais passé la soirée dans les bras d'une autre personne. Une autre personne que j'aimais plus que tout, mais avec qui je pouvais difficilement avoir une relation à la vue de tous. Une autre personne que, malgré moi, j'avais un peu honte d'aimer. Ça aurait probablement été plus simple de dire à cette autre personne que notre relation ne pourrait jamais fonctionner, pour une raison qui était bien apparente, mais je ne pouvais pas me résoudre à faire cela. A la place, j'avais proposé à cette autre personne de vivre des vies séparées, jusqu'au moment où je serais prêt, et que, en attendant ce jour, nous pourrions nous voir, dans le secret. Je devais donc vivre, et ça commençais par aller chercher Helle à l'aéroport. Helle, que j'aimais aussi. Très différemment, mais j'étais incapable de dire en quoi. L'amour, de toute façon, est une chose beaucoup trop dur à définir.

J'étais là, avec une pancarte hideuse, comportant le nom de la belle Helle et un cœur affreux, malgré tout le temps que j'avais passé à le tracer. Elle allait arriver, dans un monde plein d'histoires, dans les quelles, sans même avoir demandé, elle était impliquée. Elle allait venir me voir, et j'allais avoir la tête ailleurs, l'esprit voué à un autre.

Je tenais ma petite pancarte, les mains moites, tâchant de respirer profondément, d'évacuer le stress. J'avais un sourire idiot dessiné sur les lèvres, cherchant du regard, dans la pièce, si je ne pouvais pas la voir, de loin.

Puis elle était là. Helle, la magnifique.

Je la voyais, avancer tranquillement. Tout était parfait, comme dans le plus merveilleux des film, mon coeur battait fort, mon esprit se clarifiait... et elle s'arrêta, les yeux ronds comme des balles. À ce moment précis, je ne savais plus si je devais pensé positivement, ou m'avouer vaincu. Avant même que je puisse me faire une idée, elle était là, dans mes bras, les lèvres collées sur les miennes. J'en fus surpris, au début – qui ne l'aurais pas été, de toute façon – avant de réaliser à quel point j'étais bien. J'avais trouvé une cure à mes divagations d'esprit. Je n'avais qu'à me concentrer sur elle, sur son baiser, et sur la réponse que je tentais de lui donner, de la manière la plus tendre possible.

J'étais sur une autre planète, une planète magique, ou tout était parfait, avec Helle. Nous étions en orbite, dans notre petit monde, quand, soudain, elle nous força a redescendre, en rompant le baiser, sans même me donner d'avertissement, ce qui eut pour résultat un soupir, non volontaire.

J'avais toujours détesté me faire couper en plein milieux d'un bon moment.

Elle regarda au loin, puis m'adressa quelques mots, pendant que j'attrapais une, puis ses deux mains, pour l'empêcher de me quitter. Je n'avais jamais pensé qu'il était possible d'avoir la peau si douce. « Hey, jolie demoiselle, vous avez passé un bon vol? » Je lui souris, ne sachant pas trop quoi faire, où je m'en allait, avec tout cela.
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Anonymous
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Ven 28 Oct - 17:11




Je voulais reprendre possession de ses lèvres. L’avoir que pour moi. Pour moi toute seule. Rester enfermer dans ce monde magique sur lequel je flottai en ce moment-même. Oublier. Prisonnière de mes propres sentiments. Prisonnière de ce que je n’ai jamais pu oublier. Tout avait été de ma faute. Et tout était de ma faute. Si Ash s’en venait à apprendre que je l’utilisai comme moyen pour oublier, j’allais me sentir mal. Je me sentais déjà mal d’utiliser quelqu’un d’une tel la sorte. Surtout quelqu’un comme Ash. C’était le mec parfait. Il était attentionné, hyper canon, gentil comme tout et en plus c’était une bête du sexe. Ouais je sais j’en ai de la chance d’avoir un mec comme ça mais putain qu’est-ce qu’il baise bien. A chaque c’était l’extase. Moi je vous dis, Ole à côté c’était une tapette. Je ne devrais pas penser à lui. Stop tout penser du blond qui devait en ce moment sortir. Il me verrait avec Ash. Il me tenait les mains. C’était presque comme s’il allait me faire une demande. Ok je sors. C’est le manque de sommeil qui doit faire. Que je raconte des conneries pareilles. Non mais vraiment ce n’est pas possible.

Je jetais tout de même un regard vers la sortie des arrivants et c’est là que je le vis. Le grand blond finlandais. L’homme pour qui j’éprouvais encore tant de sentiments mais je ne pouvais pas lui avouer. Nos regards se croisèrent une dernière fois. Un dernier sourire. Un dernier au revoir. J’avais mal. Mal là où je ne devais pas avoir mal. C’était juste. Insupportable. Toutes ses choses qui me trottaient dans la tête, me rendant confuse. Qu’est-ce que je devais faire ? Qu’est-ce que je devais faire hein ? Dites-moi. S’il vous plait. Je voulais savoir. L’amour était-ce toujours aussi difficile ? Étions-nous maitre de nos sentiments ? Pouvions-nous décider de qui nous allons tomber amoureux ? Pouvions-nous dire que c’est de cette personne qu’on veut être amoureux ? Je voulais savoir. Parce que ce que j’éprouvais pour Ole même avec tout l’effort que j’y mettais, je ne pourrais jamais oublier. Comment oublier deux ans et demi de notre existence ? C’était impossible. Voilà un dernier sourire qui voulait tout dire. Farvel, min elskede. Ça faisait mal. Je retenais mes larmes. Demain, j’allais pleurer. Je le savais. Quand je me retrouverai seule, j’allais verser des larmes. Des larmes que je m’étais tant tenu à ne jamais faire couler. À ne jamais laisser paraître. Tout ce temps, je n’avais pas voulu montrer ma peine, mon chagrin. Peut-être que je m’étais renfermée sur moi s’une telle sorte qu’oublier Ole m’était impossible? Un dernier contact avant de dispraitre dans la foule. Voilà c’était fini. Pour de bon.

Je baissais les yeux un court instant avant de les replonger dans les magnifiques yeux d’Ash. Je me pinçais la lèvre. Pourquoi il devait être si parfait alors que moi je n’étais qu’un monstre? Je n’étais pas du genre à me rabaisser mais le simple fait d’utiliser quelqu’un me mettait hors de moi. Peut-être qu’au fond j’étais un monstre. On était tous des monstres. On utilisait tous quelqu’un pour parvenir à nos fins et j’étais peut-être la moins monstre de tous. Parce qu’au fond, j’éprouvais quelque chose pour l’américain. J’avais des sentiments pour lui, mais là à pouvoir les définir. Non. Je ne pouvais pas dire dans quoi j’étais entrain de m’aventurer. Mais c’était quelque chose de bien au final. Je me sentais bien en sa présence, dans ses bras, dans son entourage, dans notre petite bulle à nous. Notre monde magique.

« ouais, un peu long mais j’avais de quoi me réjouir en pensant à ce qui m’attendait à l’arrivé. »

Je lui souris avant de venir l’embrasser à nouveau me mettant sur les pointes de pieds. Je ne portais pas de talons pour une fois. J’avais mis mes vieilles vans bleus marines, un pantalon trois-quarts noir et une vieille chemise à mon père dont j’avais retroussé les manches. Je flottais complètement dans la chemise mais qu’est-ce que vous voulez. J’aime comme j’étais. Mes cheveux étaient attachés en un chignon un peu désordonné et ma frange ne ressemblait pas à grand-chose. Mais bon mettons ça sur la faute du vol. il était une heure du mat. J’étais enfin rentrée à San Francisco et je me trouvais dans les bras d’une homme que je ne serais jamais décrire comme un dieu. Bon maintenant on fait quoi. J’entendis mon ventre grogner. Euh ouais la nourriture de l’avion n’avait absolument pas été assez et en plus ce n’était pas bien. Alors je regardais le garçon en face et lui fait des beaux beau.

« Dis-moi que tu as quelque chose à manger chez toi. Je crève la dalle. Et je suis en manque aussi mais on comblera ce vide plus tard. »




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