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Feelings you cannot put away. ღ helle et ole i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Dim 23 Oct - 2:45 | |
| Après 5 jours, mon père était mort. Il s’éteint éteint pile que je n’étais pas là. Je n’avais pas passé ses derniers instants avec lui. Putain pourquoi ? Pourquoi il était mort ? Putain pourquoi ? Après avoir fini de remplir les papiers à l’hôpital, j’avais appelé le propriétaire de l’appartement de mon père et lui avait annoncé la nouvelle. Super. Je devais le vider avant que je parte et comme j’avais l’intention de repartir directement après les funérailles, c’était-à-dire mercredi. J’étais à bout. Je n’avais pas dormi depuis mardi et maintenant je devais vider un appartement entier qui renfermait tant de souvenir en quelque jour à peine. N’avait-il donc aucun cœur pour quelqu’un qui venait de perdre son père ?
Tremblante, j’étais rentrée dans l’appartement de mon père. Mon ancien appartement. Il devait surement il y avoir avec des choses à moi qui trainais un peu partout, notamment dans ma chambre. Je n’y avais pas vraiment les pieds juste pour déposer ma valise. Le reste du temps, j’avais passé à l’hôpital à attendre que mon père ne donne qu’un signe de vie. Mais cela avait été sans résultat. Bref, maintenant il était mort et à moi de m’occuper de vider son appartement. Seulement, je ne pouvais pas. J’étais rentrée, fondue en larme dans la chambre à dormir de mon père, avais prise une chemise à lui et l’avais mise. Je voulais encore le sentir proche de moi. Sa présence. Son odeur. Lui. Sur moi. Elles ne devaient jamais partir mais elles le feraient. Il fallait absolument que je m’accroche aux souvenirs que j’avais de lui. Ne pas l’oublier. Le garder en moi pour toujours.
J’avais toute fois voulu le dire à Ole. Pourquoi lui et pas les autres, je ne sais pas. J’avais toujours des sentiments pour Ole, je le savais. C’était bien cela le problème. Il avait toujours été là pour moi quand mon père n’allait pas bien. Et maintenant il allait à nouveau être là. Ole venait me rejoindre. Je ne voulais pas. J’allais me faire des faux espoirs et je n’avais sérieusement pas besoin de cela maintenant. Je devais mettre une crois, une bonne fois pour toute seule Ole. On était plus ensemble. Plus de dépendance, plus de besoin, rien. Le vide complet. Cependant, aucun moyen de le retenir, puis je n’avais pas vraiment insisté. Je savais que j’avais besoin de lui. Le sentir proche de moi. Le tenir dans mes bras. Je fondais à nouveau en larme. Je commençais à ressentir le manque de sommeil mais horriblement. Bref j’attendrai jusqu’à ce qu’Ole arrive pour me mettre au lit.
Je somnambulai lorsque j’entendis la sonnerie de l’appartement. Ole était arrivé. J’essuyai mon maquillage qui avaient coulé avec le revers de la chemise et m’attacha les cheveux en something plus où moins jolis. Je me levai pour lui ouvrir la porte. Je ne sais pas à quoi je ressemblai mais cela ne devait pas être beau à voir.
« hey , murmurai à très faible voix »
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| | | | Dim 23 Oct - 14:51 | |
| En entrant dans l'avion pour Copenhague, je savais que je faisais quelque chose de juste. Ce n'était peut-être pas "correct" de retourner en Europe juste pour Helle, mais il n'y avait personne pour lui tenir compagnie en ce moment, ce qui n'était pas normal dans une situation pareille. Son père était mort, bon sang! Elle ne pouvait pas rester seule, c'était beaucoup trop difficile à supporter pour une seule personne. Elle m'avait soutenu lorsque je m'étais retrouvé sans Andreas, il y a deux ans de cela, et je sais que sans elle, c'aurait été terriblement plus pénible d'avancer. Alors avoir une personne à ses côtés dans les moments compliqués de notre vie, je savais ce que c'était. Je savais qu'on en avait besoin, et je savais que même si ce n'était pas si "bien" que ce soit moi qui vienne la soutenir, c'était mieux que de la laisser seule. Ces derniers jours m'avaient complètement embrouillé, je ne savais plus trop ce que je voulais à présent. Les autres filles n'attiraient même plus mon regard, et je savais pertinnement ce que ça voulait dire. En fait, ça n'a jamais vraiment changé... choisir mon groupe au lieu de la personne qui m'avait aidé à me construire en tant qu'artiste indépendant a été la plus grosse connerie que je n'ai jamais faite, et il n'y avait pas un jour qui passait sans que je regrette ma décision. On aurait pu vivre autrement... pourquoi est-ce que j'avais autant besoin de me faire remarquer? Au final, la seule chose que je voulais, c'était Andreas. Et Helle. Mais je m'en suis rendu compte trop tard car elle avait déjà fait ses valises. Est-ce qu'il existait un moyen de récupérer les deux? Ces derniers temps, j'en ai eu l'impression, je me suis fais des films... et si c'était possible? Oui, c'était possible, j'en suis convaincu. Andreas m'a dit qu'il allait réfléchir concernant une reformation, et Lena... je voyais bien la manière dont elle posait les yeux sur moi. Je l'aime, merde! Bien sûr que je l'aime! Et il faut que je me fasse pardonner.
J'ouvris les yeux après de longues heures en entendant la voix de l'hôtesse de l'air. Salut le Danemark.
Après avoir récupéré mon sac, je sortis de l'aéroport et fus surpris par le froid de la ville, alors je n'attendis pas trop pour me précipiter vers le premier taxi et indiquer la rue où se trouvait l'immeuble du père de Helle. J'appréciais cet homme, j'avais de bons souvenirs avec lui... c'était horrible de se dire qu'il n'y a eu personne ou presque pour l'entourer dans ses derniers instants.
Une fois arrivé à destination, je pris l'ascenseur et montais à l'étage avant de sonner à la porte. La jeune femme qui m'ouvrit était dans un état encore plus désastreux que ce à quoi je m'attendais, et mon dieu qu'est-ce que ça me faisait de la peine de la voir comme ça. Oui, j'avais pris la bonne décision en venant ici, personne d'autre ne l'aurait fait à ma place.
« hey »
Je posais doucement les yeux sur elle avant d'entrer dans l'appartement pour enrouler mes bras autour d'elle gentiment et laisser tomber mon sac sur le côté. Elle avait l'air épuisée, il fallait qu'elle se repose.
« tu vas dormir? »
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| | | | Dim 23 Oct - 15:38 | |
| Ole entrait dans l’appartement. Le voir là devant moi, ça faisait mal. Pourquoi c’était lui qui était venu ? N’y avait-il personne d’autre ? Je repensais à la conversation que j’avais eu avec Ash il y a peine 30min. j’aurai dû le prévenir. Je devais arrêter de me reposer sur Ole. J’avais encore trop de sentiments pour lui. Ça allait faire mal de revenir à SF et de continuer comme si ces quelques jours à Copenhague n’avaient jamais eu lieux. Une fois que j’avais refermé la porte, Ole m’entoura de ses longs bras. Automatiquement, je passais mes bras autour de lui et fondit en larme. Tout ce que j’avais essayé de retenir aujourd’hui, je laissais couler à plein flot. Il était mort. Mon père était mort. Je n’allais plus jamais revoir son sourire. Je n’allais plus jamais vivre un moment avec lui. C’était fini. Une vie venait de s’arrêter pour moi.
Nous restions là pendant je ne sais combien de temps. Juste là. Je pleurai. Ole me tenait dans ses bras. Je l’aimais encore. Cela je ne pouvais pas le nier. C’était impardonnable alors que je savais qu’il avait des sentiments pour Ryan. Je ne voulais pas me mettre entre les deux. Mais j’avais besoin de lui à ce moment même de ma vie. J’avais besoin d’Ole plus que jamais. On n’oublie jamais son grand amour. La personne qu’on chérissait plus tout. Et on remarque seulement qu’on en a besoin lorsque c’est trop tard. Pourquoi je lui avais posé cette putain d’ultimatum ? Pourquoi je lui avais demandé de choisir entre moi et lui ? J’avais été conne sur ce point-là. Tout aurait été différent si je n’avais pas fais cela.
« tu vas dormir? »
Quoi ? Dormir ? Non ce n’était pas dans mes plans. Il fallait absolument que je finisse de vider cet appartement. Doucement, je relâchais mes bras d’autour d’Ole et prit son sac. Je l’amenais jusque dans ma chambre qui était un vrai bordel. Moi aussi j’étais dans un état désastreux. J’avais des cernes à ne plus en finir, je devais surement avoir maigri un peu. Je ne ressemblais à rien. De plus, je n’avais pas vraiment eu le temps de ranger. Pour le moment, j’étais plus dans la phase « réalisation que mon père est mort ». Je portais toujours une de ses vieilles chemises. J’avais été incapable de l’enlever. Je m’accrochais à ses souvenirs qu’il me restait de mon père.
« Non, faut vraiment que je finisse de vider l’appartement. Je n’ai pas encore commencé. Je ne sais pas par où commencer. »
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