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I really missed you my friend. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 29 Aoû - 0:02 | |
| Il y a des matins où on aurait mieux fait de rester couchés. Ce matin là n'était pas de ceux là. Entre mon emploi au zoo, mes plans qui échouaient tous les uns les autres à cause d'un mystérieux cambrioleur qui s'amusait à me passer devant, je devais persévérer. Les nausées me prenaient presque tout le temps et je redoutais la cause de cette souffrance. Serais-je malade ? Je ne savais pas. Après avoir cru pendant longtemps que je souffrais d'une schizophrénie certaine, il avait été conclu par les médecins que je n'étais pas malade mais juste en état de choc et que je devais me rétablir. Laisser tomber le cambriolage, les garçons et partir de longs mois en thalassothérapie, certainement pas. J'étais trop attachée à ma condition de femme libérée, tout juste majeure pour fuir la ville. Certes, Duncan n'était plus là, Hadryin, trop occupé et l'affaire du cabaret qui ne verrait surement pas le jour mais cela n'était pas trop grave. J'avais des amis, des amants et j'avais beau être malade cela ne m'empêcherait pas de vivre. En plus, ce soir, j'avais rendez-vous avec Maël que j'appréciais beaucoup mais si toute notre relation n'était qu'un faux semblant face aux yeux de tous pour que son ex femme lui revienne. Tout ça me paraissait trop compliquée et je ne préférai pas m'en mêler. Sauf que c'était un peu tard.
La journée se passa sans encombre. Des messages de certains de mes proches qui voulaient prendre de mes nouvelles, mes félins qui furent sages ce qui étaient assez rares et enfin, aucune difficulté à trouver une robe bien que j'ai pris un peu de poids. Mais ce n'était pas trop grave. Je passais une mèche rousse derrière mon oreille, retirai mes lunettes de soleil et regardai le soleil se coucher avant de jeter ma cigarette au loin. La nuit s'annonçait calme bien que la tempête soit passée. Ma maison avait été en partie détruite et je logeai à l'hotel. Mais celle de mon ami/amant demeurait intact. Alors, je me tournai vers la porte d'entrée et sonnai pour manifester ma présence en priant pour que ses enfants ne dorment pas. |
| | | | Mar 30 Aoû - 14:54 | |
| Les jumeaux m’avaient réveillés très tôt, ce matin là. Trop tôt même. Ca faisait environ un mois que MJ et moi étions séparés et un mois que j’avais pris l’habitude de me lever assez tard, avec généralement une gueule de bois horrible et une fille dont je ne me souvenais même pas le nom dans mon lit. Ridicule, n’est-ce pas ? Comme si c’était si facile...MJ avait toujours fait partie de ma vie, elle avait été ma meilleure amie depuis que j’avais 6 ans, elle avait été la première fille dont j’étais tombé amoureux mais aussi la première fille à qui j’avais fait du mal, sentimentalement en partant à New-York après avoir couché avec elle alors que j’avais dix huit ans. Comment avait-elle pu tirer un trait sur moi, et aussi vite ? Ca me dépassait, et ça me rendait vraiment malade parce que malgré les erreurs que j’avais pu faire,malgré les erreurs qu’elle avait pu faire, je l’aimais,comme un malade. Mais aujourd’hui...aujourd’hui, je m’étais réveillé avec le sourire aux lèvres, pour la première fois depuis longtemps. MJ et moi nous étions croisés dans un bar quelques jours plus tôt et, un peu trop bourrés, nous avions couchés ensemble. Et le pire, c’était qu’elle et comme, nous nous souvenions de tout de cette soirée. Et elle me l’avait dit...elle m’avait dit ce que je croyais que je n’entendrais plus jamais : elle m’aimait encore. Et elle ne se sentait pas aussi heureuse que ça avec Robbyn...elle allait le quitter, elle me l’avait dit et elle me l’avait promis.
Jordane m’avait demandée si elle pourrait passer me voir, j’ai accepté. C’est vrai que notre relation était assez ambigüe depuis le début, mais j’appréciais beaucoup sa présence. Elle arrivait à me faire descendre de mon petit nuage et à me mettre les pieds sur terre. Jordane était quelqu’un de très franche et elle ne machait pas ses mots quand quelque chose ne lui plaisait pas. D’ailleurs, elle avait même écrit un mot sur mon mur me disant d’arrêter mes conneries car j’étais pathétique. Je savais qu’elle disait ça pour m’aider, mais elle ne pouvait pas comprendre, personne ne pouvait comprendre. Je suis sorti un peu dans l’après midi avec les jumeaux, ils avaient besoin de prendre l’air, même si nous avions un grand jardin, il ne fallait pas qu’ils restent toujours à la maison, surtout Nina qui courrait partout dans tous les sens.
Les jumeaux avaient voulus préparer des muffins en rentrant du parc, je les avaient aidés puisqu’ils étaient quand même petits pour faire quoi que ce soit tout seul, d’ailleurs ils avaient plus joués avec la farine que fait quelque chose de concrets, mais bon, ils avaient bien ris et c’était une belle récompense car depuis ma séparation avec leurs mères, ils étaient moins joyeux. Ils comprenaient que ça n’était pas comme avant, surtout Micah qui faisait plus souvent des crises avec son problème cardiaque. Les jumeaux étaient assis devant un dessin annimé en mangeant un muffin alors que la sonnette retentit. Je me levais et j’allais ouvrir, en souriant à mon amie. Je m’avançais pour l’enlacer amicalement, « Hey... », murmurais-je avant de me reculer pour la laisser entrer dans la maison. Je pris sa veste que je mis sur le porte manteaux et je retournais dans le salon accompagné de la jeune femme. « Micah, Nina venez dire bonjour à Jordane », annonçais-je aux jumeaux alors que ceux-ci s’exécutèrent. Je m’asseyais sur le canapé, « Alors, comme ça va ? »
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| | | | Lun 5 Sep - 3:53 | |
| Cela faisait plusieurs jours que je me sentais mal. Non pas pour ce que je faisais, je n'ai jamais eu aucun état d'âme mais plutôt au niveau physique. Comme malade. Je me levais, allais vomir dans les toilettes, me relevais toute tremblante, incapable de me souvenir ce que je devais faire dans la journée. J'avais des vertiges, les odeurs me titillaient les narines comme une décharge publique le ferait habituellement et je devais lutter contre une envie constante de me réfugier dans la cuvette. Je commençai à angoisser, imaginant l'impossible. Ne sachant pas trop quoi faire. Luttant contre cette petite voix qui me soufflait la possible réponse à tous mes problèmes qui ne semblaient pas envisageables . J'étais un monstre dénué de sentiments, une fille avec des tas de problèmes et je ne pouvais pas souffrir d'un problème de la sorte. Et puis qui en serait la cause ? Maël ? Caïn ? Je n'avais que ces deux réguliers en ce moment, n'ayant pas le temps de voir quelqu'un d'autre puisque le voleur me donnait du fil à retordre sur mes affaires, me surpassant, me dérobant mes contrats et me collant dans une merde noire. Impossible de s'en dépêtrer, j'étais coincée. Incapable de faire un quelconque mouvement sous peine de voir la sentence tomber. Alors j'attendais avec mon angoisse, cette peur irrationnelle d'être enceinte.
Alors j'avais besoin de voir du monde, me changer les idées mais ce n'était pas si simple. Pas du tout. Je demandai à Maël si on pouvait se voir et il accepta – sans grande surprise de ma part. C'était un gentil garçon, père de famille et je savais que je ne serai rien de plus qu'une Dottie, comme pour Philippe dans la trilogie de Katherine Pancol mais cela ne faisait rien. Comme ci mon cœur était mort depuis belle lurette. Etait mort quand elle était partie, quand Duncan avait quitté la ville, quand Dwight m'a trompé avec cette pouffe. Quand, quand, quand. Tant de malheurs en une personne. Tant de vies gâchées. La mienne l'était totalement et je n'avais que vingt et un ans. Avec un casier énorme, interpol qui me cherchait. Un polichinelle dans le tiroir surement. Mais que ferais-je d'un enfant ? Je suis incapable de m'en occuper. Je ne suis pas assez responsable. Je ne me voyais pas avec un tout petit bébé.
Je pensais à tout ça, plantée devant la porte, hésitant à sonner quand je sentis une nouvelle nausée monter mais je me forçais à respirer correctement pour la faire resdescendre quand mon ami vint m'ouvrir la porte. Alors comme une star de cinéma, je vissais un sourire sur mes lèvres, passant le seuil pour lui tendre ma veste et le saluer à mon tour. Puis, je fus introduite dans le salon et présentée à ses enfants. Je faillis alors perdre l'équilibre en voyant les petites joues rondes de la gamine. Nina ? Elle ressemblait beaucoup à sa maman. « Bonjour, murmurai-je du bout des lèvres, sentant de grosses gouttes perler sur le haut de mon front. » Je pris place sur le canapé et la petite vint se glisser à mes côtés, jouant avec un de mes bracelets et quand Maël me posa la question 'ça va ?' j'veux envie de cracher mon venin une fois de plus mais pas devant les enfants. J'ai l'air d'aller bien ? Franchement ? « La pêche et toi ? T'as l'air... changé. Il s'est passé quelque chose ? » Je changeai de discussion pour ne pas parler de mon mal. Non, je n'avais pas envie de parler de moi ce soir. |
| | | | | | | | I really missed you my friend. | |
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