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Anonymous
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Dim 25 Sep - 17:09



I'm still here. For you, Alan. I'm still here


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Quatre heures. Voilà quatre heures que je tournai en rond comme un lion à attendre qu'il sorte du bloc. Je ne voulais pas aller chercher un café ailleurs de peur de le louper à sa sortie, je voulais être là pour lui. Alors, je restai là, arpentant les locaux à chercher une machine à en état de marche mais l'institution devait s'être liguée contre moi puisque je n'en trouvais plus aucune en état de marche. Je m'énervai contre celle du quatrième étage, l'étage des maternités, quand un homme vint poser sa main sur mon épaule. Je me tournai pour lancer un regard meurtrier à l'individu quand je vis un père semblant autant aux abois que moi. Alors, je l'accompagnai jusqu'à la cafétéria sans toutefois lui raconter les raisons de ma venue ici, bien que mon visage ensanglantée et mes vêtements désormais foutus laissaient présager le pire. Je soupirai quand il me quitta en lui donnant mes sincères félicitations, essayant d'oublier que j'étais encore enceinte il y a quelques semaines. Quelques jours même. Puis je retournai au département des grands blessés pour voir qu'en effet, il n'était pas encore sorti. Alors, je m'assis prenant la tête entre mes mains. Les minutes s'écoulèrent. Tic, tac, tic, tac. Je sentais la panique gagner. Et si... Non, je devais rester positive. Alan s'en sortirait, il était fort. J'allais me rendre à l'accueil pour demander de ses nouvelles, jetant un coup d’œil à l'horloge. Deux heures du matin. Mon dieu. Je me sentais vaciller. J'étais épuisée n'ayant rien mangée depuis quelques jours mais je devais tenir le coup. Donc, j'allais me rendre à l'accueil pour prendre des nouvelles de l'avancée quand une femme vint me voir et se poster devant moi. « Votre ami est tiré d'affaire. » Je poussais un soupir de soulagement. « Il est en salle de réveil. Vous devriez rentrer chez vous. » Je fis un signe de dénégation de la tête avant de me diriger vers la salle de réveil où je le vis avec des tubes partout. Derrière la vitre, je posai ma main tout contre, admirant mon propre reflet qui faisait peur. En attendant qu'il revienne à lui, j'irai me faire un brin de toilettes.

Trois heures, quatre heures, cinq heures. Après trois heures en salle de réveil, le médecin jugea que ses signes vitaux étaient suffisamment bons pour l'emmener dans une chambre et je les suivis en silence, frigorifiée. Puis, je pris une chaise que je rapprochai près de son lit pour prendre sa main et la serrer dans la mienne, posant ma tête sur le lit, attendant qu'il se réveille. Surement pas tout de suite. Je caressai le dos de sa main avec mon pouce. « Je suis toujours là, Alan, murmurai-je. » Puis, je m'assoupis, contente qu'il soit encore en vie, plongeant dans les méandres de mes propres cauchemars personnels.
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Anonymous
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Dim 25 Sep - 20:15


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LILAS & ALAN < tumblr >


    Ma tête allait exploser. J’avais mal partout. Mon corps entier me faisait mal. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Je ne me souvenais de plus rien. Un coup de feu. Une voix féminine. Lilas. Lilas. Ce prénom résonnait dans ma tête. Pourquoi ? Je ne la connaissais même pas vraiment. Et encore de ce que je savais d’elle, je ne l’aimais pas beaucoup. Alors pourquoi j’avais son prénom en tête ? Pourquoi ? J’essayai de me souvenir de ce qu’il était passé, mais en vain. Un trou noir. Seul son prénom ne me venait à l’esprit. Que c’est que cela voulait dire ? Qu’on m’explique ? Je voulais savoir.

    J’avais mal aux yeux, à la tête. Mes paupières étaient lourdes. J’essayai avec difficulté de les ouvrir. J’y arrivai après un certain temps. La lumière blanche des néons m’éblouissait un peu. Le bruit des machines étaient horribles. J’avais la gorge sèche. Je tournai ma tête pour voir où j’étais. L’hôpital. Une petite tête rousse attira mon attention. Lilas. Que faisait-elle ici ? Elle tenait ma main. D’une petite pression, je lui fis comprendre que j’étais réveillée. Combien de temps était-elle là ? Avait-elle dormit ? Pourquoi n’était-elle pas chez elle ? J’avais tant de question à lui poser. Je ne savais même pas par où commencer. Finalement, je murmurai un petit « lilas » presque inaudible. Je voulais qu’elle sache que je m’étais réveillée.



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Anonymous
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Dim 25 Sep - 22:20


Les cauchemars sont des choses indépendantes de notre volonté même si c'était souvent la manifestation de notre inconscient. Je faisais toujours les même mais le scénario de cette fois-ci a été bien différente. J'ai vécu un nouveau cauchemar éveillé. Voir Alan – qui m'indifférait complètement – baigner dans une mare de sang m'avait profondément ébranlée. Je ne savais pas si je pourrais m'ôter cette image de la tête un jour. Je ne savais vraiment pas. Mais lui. Il aurait un choc émotionnel encore plus fort que le mien. Comment arriverait-il à gérer ça ? Je n'en avais aucune idée. Ma tête posée sur le lit, je tentais de trouver le sommeil mais il ne vint pas. Mon dieu, le sommeil me faisait encore défaut. Nos mains entrelacées, je sentis cependant une faible pression alors je relevai doucement la tête, me massant la nuque avec ma main valide et me frayai un chemin parmi le rideau de cheveux pour voir qu'Alan était réveillé. Un sourire illumina tout de suite mon visage et je penchai la tête sur le côté. « Hey. » Je ne savais pas trop quoi dire, quoi faire. Je défi instantanément nos doigts pour lui rendre sa main et m'écartai du lit. « Comment te sens-tu ? Tu m'as fait une belle frayeur, tu sais. » Je baissais la tête en rougissant, me rendant compte que le moment était assez embarrassant puisque nous ne nous apprécions pas tant que ça avant. Mais le voir baignant dans son sang m'avait rappelé certaines choses.  J'aurai bien eu quelques gestes tendres envers lui mais je retins. J'en avais eu quelques uns durant son inconscience lui parlant pour le maintenir en vie, lui mettant mon gilet sur lui afin de lui dire que je ne l'abandonnerai pas. Mais il ne se souviendrait pas de ça. Peut être le mépris reprendrait soudainement sa place entre nous ? Je posai mes mains sur mon ventre et une larme coula le long de ma joue. « J'ai eu vraiment peur. Les médecins disent que tu sorti d'affaire. »
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Anonymous
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Lun 26 Sep - 19:56


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LILAS & ALAN < tumblr >


    Elle releva sa tête, lâchant ma main. Non. Je ne voulais pas. Je voulais qu’on me tienne la main, qu’on ne me laisse pas seul. Les souvenirs de la nuit revinrent peu à peu. Une ruelle sombre. Un coup de feu. Une voix qui m’appelait. Lilas. Elle avait été là depuis tout ce temps. Elle n’était pas partit. Ses habits tâchés de sang en étaient la preuve. Tout ce temps elle était restée. Pour moi. Elle n’était pas obligée, mais elle l’avait tout de même fait. Comment lui en être reconnaissante ? Je lui devais la vie. Si j’étais vivant, c’était grâce à elle. « J'ai eu vraiment peur. Les médecins disent que tu sorti d'affaire. » il fallait que je dise quelque chose. Que j’ouvre ma bouche. La remercier. Lui demander de ne pas me quitter. De rester là à me tenir la main. De ne pas me laisser seul. Mais était-ce une bonne idée ? nous nous aimions pas spécialement. Le mépris allait reprendre le dessus à un moment où un autre. Cependant, ce n’était pas ce que je voulais. J’ai envie d’être ami avec elle. De la sentir proche. De moi. Qu’est-ce que c’était que ce sentiment ? de la reconnaissance ? de l’amitié ? soudain, je vis une larme coulée sur la joue de Lilas. Ca me faisait mal de la voir come cela. Si triste. Sachant que c’était en partie de ma faute, je me sentais encore plus mal. Elle n’avait pas endurer tout cela. Voir mon corps cadavérique. Mon état faible. Vraiment elle n’avait pas besoin d’endurer tout cela. Pas après qu’elle ait perdu son bébé. Je tendis ma main vers elle. « Lilas…vient…donne moi ta main… » je voulais lui montrer que j’étais là. Comme elle a été là pour moi.

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Anonymous
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Mar 27 Sep - 0:43

Il avait l'air si faible, dans son petit lit d’hôpital. Cadavérique serait le bon mot et j'eus un pincement au cœur en le regardant, me projetant neuf mois en arrière. Un peu moins. C'était moi qui me retrouvais dans ce lit, à moitié dans les vapes ne comprenant pas ce qu'il m'arrivait. Il devait être totalement perdu. Je l'avais été en tout cas. Mais tout irait mieux maintenant. Alan aurait surement peur pendant un moment, un lourd traumatisme et il n'était qu'une question de temps avant que la police ne vienne lui poser des questions. Les infirmières avaient du les prévenir qu'Alan était réveillé ou sur le point de l'être mais ce n'est pas moi qui irait les trouver pour leur dire. Il avait besoin de repos. Alors, je restai en retrait, retenant mes larmes en le regardant ainsi. Il avait l'air à l'ouest et quand il me demanda de venir lui tenir la main, j'esquissai un petit sourire timide avant de tendre ma main tout tremblante et de saisir la sienne pour rapprocher et reprendre ma place initiale. « Ça va aller, lui murmurai-je doucement. Tu es tiré d'affaire. » Mes paroles se voulaient tendres même si avec mon accent français, il ne devait pas comprendre grand chose. Pendant les mots de stress j'en perdais mon anglais et je devais faire des efforts énormes pour arriver à comprendre ou même à parler la langue de Shakespeare.

La fatigue commençait peu à peu à s'emparer de moi et je passai ma main libre sur mon visage avant de sourire à nouveau à Alan. D'un geste tendre, j'écartai quelques mèches qui cachaient son regard. « Est-ce que tu veux que j'appelle quelqu'un ? Une personne que tu souhaites voir... » Je faillis ajouter plus que moi, ou qui peut prendre ma place mais c'était fortement sous-entendu. Je baissai à nouveau la tête, laissant échapper quelques larmes tellement j'étais contente qu'il soit réveillé. Quatre heures au bloc, trois heures en salle de réveil. Sept heures à l'attendre et je crois que j'ai eu un gros coup de stress. Certes on pourrait croire que je ne voudrais pas rester avec lui mais je voulais avant tout m'assurer qu'il aille bien, qu'il soit en état. Alors, je lâchai sa main à nouveau pour me lever et aller chercher une carafe d'eau pour lui remplir un verre. Puis, je m'assis sur le rebord du lit, faisant attention à ne pas lui faire du mal et posai le verre sur la petite table de chevet qui était juste à côté de lui et repris sa main pour embrasser les extrémités, comme je l'avais quelques heures auparavant. « Si tu veux quelque chose, tu me le dis. A boire, à manger. J'irai braquer un distributeur ou voler le plateau d'une petite vieille. Après tout, si elle a pas son dentier, elle ne pourra pas manger les brocolis. » Si j'essayai de détendre l'atmosphère, peut être ? « En tout cas, va falloir que j'appelle quelqu'un. Je pense que tu n'as pas réellement envie de me voir rester non ? Quelqu'un de plus proche que toi... » Je fuyais son regard l'air gêné et caressai doucement le dos de sa main avec mon pouce, essayant de l'apaiser au maximum.
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Anonymous
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Jeu 29 Sep - 23:36


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LILAS & ALAN < tumblr >


    Lilas me prit la main que je serrais faiblement ; je n’avais pas beaucoup de force et mon bras gauche était totalement paralysé. La guitare, c’était fini pour le moment. Combien de temps avant que je puisse rejouer ? Plusieurs semaines, cela était pour sûre. Ca me désolait. Les EMAs c’étaient foutu pour moi. This Century était foutu pour moi. En tout cas pour le moment, je ne pouvais pas jouer à la guitare. Super, je venais de perdre mon job en deux temps trois mouvements. Je regardai machinalement devant moi. N’ingurgitant nullement les mots que Lilas me disait. C’était juste un bourdon continu dans mes oreilles. Un écho. Une voix qui me liait à la réalité. Qui me rappelait que j’étais toujours vivant. Une voix à qui je devais beaucoup de reconnaissance. Lilas…sans toi je serais mort. Je secouais la tête. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle m’avait dit. Je voulais juste qu’elle reste là, se taise et me tienne la main. De toutes les personnes que je connaissais, c’était elle que je voulais avoir proche de moi dans ces instants difficiles. Peut-être que c’était un signe. Non je ne croyais pas. Je n’y croyais pas. Pas dans cette situation si. J’allais retourner à Hawaii. Cela était pour sûre. Mes parents allaient me faire rentrer. Je ne voulais pas y retourner. Affronter mes frères, ma mère et mon père. Bref et tout un tas d’autres gens. D’un côté, pour me reposer c’était le mieux. Cependant, je demanderai à Lilas de venir avec moi. Je sais qu’elle traverse quelque chose de difficile. Peut-être serait-ce bien pour nous deux. De juste partir quelque part où les traumatismes ne nous poursuivent pas. Bon pour le moment, je ne savais pas encore si elle allait accepter. Nous n’étions pas les meilleurs amis du monde et je doute qu’elle accepte. « lilas…tais-toi… »

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Anonymous
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Mer 5 Oct - 11:33

Le voir comme ça, allongé sur son lit, pâle comme un mort, j'eus un pincement au cœur. Mais je ne sais pas, quand je suis confrontée à une situation de mal être comme celle là, je me dois de meubler la conversation en parlant à toute allure. Cependant, je ne voulais pas être désagréable. Pourquoi le devrais-je ? Je n'avais jamais apprécié Alan, parce qu'il ne m'avait jamais tenu dans son cœur. Là est la logique des choses mais quand on y pense, Alan ne m'avait jamais rien fait. Alors, quand il me demanda de lui tenir la main, je m'exécutais comme un automate. Sa main était toute froide, la mienne chaude, on saisissait le contraste et pourtant je n'ai jamais eu une température assez élevée. Je le regardai, l'air maussade. Lui donnant de l'eau, je me tenais là, tout prêt de lui, attendant qu'il revienne à la raison. Parce qu'il allait y revenir et me sommer de partir. Qu'il me détestait. La rancœur reprendrait le dessus. Ou peut être pas. Quand il me demanda de me taire, je m'exécutais avant de redescendre du lit et de reprendre ma place initiale.

Je ne sais pas combien de temps on resta comme ça, à se regarder en chien de faïence, dans le silence le plus complet. Quand soudain, l'infirmière entra dans la porte tellement violemment que j'eus un sursaut. La femme se pencha à mon oreille et me murmura que la police était là. Alors, je déglutis faiblement lâchant à contrecoeur la main d'Alan et me levant d'un bond comme si j'avais reçu une décharge éléctrique. Je n'aimais pas ça, je n'aimais pas ça. Je me revoyais quelques mois en arrière à la place d'Alan et je me souviens de la panique qui m'avait saisi quand on est venu m'interroger sur mon enlèvement. Alors, je me penchai en avant pour déposer un baiser sur son front puis, je relevai pour remettre ma longue crinière rousse en place. « Je reviens, je n'en ai pas pour longtemps. » Tous mes muscles étaient en feu suite au manque de sommeil et je sentis quelques vertiges avant de me diriger à l'extérieur de la chambre, croisant deux messieurs. Tout se passa très vite et ils me dirent qu'ils allaient se rendre au chevet d'Alan pour lui poser des questions mais l'infirmière fut stricte, il était encore trop faible. « C'est déjà un miracle si cette gamine a le droit de rester à ses côtés. » Non mais tu sais ce qu'elle te dit la gamine ? Stay calm. Je poussais un long soupir, échangeant une poignée de mains peu amicale avec l'un des inspecteurs pour retourner dans ma chambre et me laisser tomber sur la chaise, les yeux dans le vague. Machinalement, je repris la main d'Alan sans un mot avant de poser ma tête sur le lit et d'essayer de m'endormir.
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