Rivera ★ Maxyne Noah ★ Maxxie ★ 19 ans ★ Féminin ★ Américano Espagnole ★ Espagnole ★ né à Madrid ★ 10 octobre ★ Il y a 4 ans ★ Hétérosexuelle ★ situation financière : hasardeuse ★ Célibataire ★ 2 ème année de Langues & Littérature ★ Sex ★ 1m72 ★ 52 kg ★ cheveux bruns ★ yeux noisettes ★ Un tatouage en forme de note de musique derrière l'oreille ★ Style bohème ★ Allergie aux Pollen et à la poussière ★ A déjà eu la varicelle et l'appendicite ★ groupe sanguin AB+

★ pseudo & prénom : StoneHeart
★ âge : Bientôt 20
★ sexe : Fille je pense.
★ nationalité : Belge o//
★ comment je suis arrivé sur POH : Partenariat

★ commentaire : J'aime l'accueil :D

★ je suis un : PI
★ avatar : Astrid Bergès
★ code du règlement :

Spoiler:

Ma fiche est complète à 100%

Mummy what's this ?

Ma naissance fut entourée de mystères mais dans l'ensemble on peut résumer ça à : Un homme et une femme qui s'aime, la petite graine du papa va dans le ventre de la maman et PAF ça fait des chocapics enfin en l’occurrence ça donne moi, Noah Maxyne Rivera. Je suis née au sein d'un couple très unis, mais étrangement à ma naissance ma mère fut prise d'un baby blues inexplicable et ne s'intéressa pas vraiment à moi... A plusieurs reprises, je me retrouvais avec du coca dans mon biberon tandis qu'un steak posé dans mon assiette attisait ma curiosité de bébé de moins d'un an. Le lait étant utilisé pour son chat, ma mère passait le plus clair de son temps allongé dans le fauteuil à regarder des séries débiles alors que je m’époumonais pour avoir ne serait-ce qu'une once d'attention, mais mon père travaillant toute la journée, je restais dans mon parc à me lamenter sur le fait que tout mes jouets se trouvaient dans ma chambre et non à mes côtés. Je grandis pourtant, même si j'étais très solitaire j'appréhendais le fait de rentrer à l'école, 6 ans.. Comme le temps passait vite, j'espérais rapidement me faire de nouveaux amis et m'échapper au moins pour une ou deux soirées pyjama de ma piètre maison.

Mummy please don't...

Ma rentrée à l'école se passa bien, plusieurs enfants s'intéressaient à moi et nous jouions souvent aux gendarmes et aux voleurs dans la cour. Pour une fois j'avais le beau rôle, j'étais le gendarme. J'étais au centre de l'attention et je m'épanouissais avec mes camarades de classe comme n'importe quelle enfant... Quand vint l'heure de la première sortie scolaire j'étais excitée comme une puce, je n'arrêtais pas de danser dans la maison tout en tenant mon autorisation parentale comme le Saint Graal... Malheureusement pour moi c'était sans compter sur le non catégorique et définitif de ma mère. Selon ses dires c'était une perte de temps et d'argent et je devais ranger ma chambre. Je crois que c'est à partir de ce moment là que je me suis enfermée dans ma bulle, dans une sorte de cocon protecteur. Je m'étais faite une tanière dans ma chambre avec plusieurs matelas, à l'intérieur je me sentais en sécurité. Loin de ma mère qui ne cessait de me punir pour des bêtises. Aucun de mes amis ne pouvaient venir à la maison et il était hors de question que je sorte... Une après-midi alors que je rentrais de l'école, maman avait trop bu, d'habitude elle se contenait devant moi mais apparemment la journée avait été mauvaise et le souvenir trop douloureux. Je m'assis cependant à table pour dessiner un joli dessin pour papa mais mon pastel roula sur la table et s'écrasa sur le sol. C'était ma première erreur... Je reçus la plus grosse baffe jamais reçue de toute ma vie, ma joue s'en souvient encore. Après cette épisode, elle n'eut plus l'occasion de me toucher, je ne lui adressais plus la parole du moins quand je n'y étais pas obligée. Je rentrais de plus en plus tard de l'école et elle était de plus en plus éméchée...

Mummy what the hell do you with my bra ?

12 ans, à l'âge bénis de l'adolescence où les parents normaux vous laissent plus de libertés et commencent à vous voir comme une adolescente et plus comme une enfant. Pour moi, je dois bien avouer que ce fut tout le contraire. Ma mère estimant que je rentrais trop tard m'instaura le couvre feu de 19h. Je crus m'étouffer lorsqu'affalée sur le divan, en petite culotte elle m'annonça cette tragique vérité. Je devais l'écouter, papa n'était toujours pas plus présent et je n'avais pas d'autres choix si je ne voulais pas attiser sa colère, mais à partir de ce soir là, l'échelle du jardin devint ma plus grande amie. Chaque soir, je sortais en douce, essayant de trouver quelque chose à faire, bravant l'interdit pour me sentir vivante, j'essayais de vivre comme une adolescente normale mais une adolescente normale ne restait pas jusque minuit dehors, en tout cas pas en semaine. J'avais de nouveaux amis, enfin de nouvelles connaissances, avec eux, je m'amusais bien. Ils étaient lourdement approvisionné en alcool, en drogue et autre chose susceptible de me plaire. Avec cette bande, je perdis mon innocence, à plus d'une reprise. Je n'étais plus la mère petite fille repliée sur elle-même qui ne rechignait pas, avec eux j'étais une nouvelle moi et ça me faisait foutrement du bien. Un soir d'été alors que je rentrais, je la retrouva dans ma chambre, très entamée, elle essayait un de mes soutiens gorge et se regardait fièrement dans le miroir en paradant. Quand elle m'aperçut, elle ne se rendit même pas compte que j'étais rentrée par la fenêtre mais elle m'interdit simplement de porter la moitié des vêtements qui étaient dans ma garde robe, dorénavant ils seraient à elle. 15 ans, j'avais 15 ans quand pour la première fois de ma vie j'ai dis : Non ! à ma mère. Et la réaction ne se fut pas attendre.

Mummy stop hitting me !

Elle me frappa, pas une simple gifle, mais elle s'approcha de moi, ses yeux noirs de colère et me poussa violemment contre le mur, ma tête heurta l'applique lumineuse murale et du sang se mit à couler à travers mes cheveux, j'étais sonnée et je l'entendais rire. Je ne comprenais plus, je ne savais pas pourquoi elle m'en voulait, pourquoi elle s'en prenait à moi... Je devais savoir, et dans un sanglot mal contenu je réussis à dire ce mot : Pourquoi ? c'est alors que sa haine s'envenima... "Pourquoi ?" répéta t'elle d'une voix qui ressemblait à de la démence. "Parce que tu as tué ta soeur ! Parce que tu n'es qu'une abomination bonne à rien ! Parce qu'à cause de toi, ta jumelle est morte et que rien ne compte plus depuis ce jour !" Elle éclata en sanglots et se laissa tomber lourdement au sol. Des larmes embuèrent mes yeux, des larmes nouvelles, des larmes d'incompréhension, qu'avais-je fait ?! J'étais pétrifiée, je ne comprenais pas malgré ses mots, c'était impossible, jamais je n'avais entendu ne serait-ce qu'une bribe de conversation qui aurait pu attester ses dires mais... Papa venait de rentrer, la porte d'entrée claqua et j'entendis le bruit de ses clés déposées sur la table basse. Il m’appela, comme il le faisait chaque soir quand il rentrait du boulot. Je lui répondis, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Il monta finalement les escaliers et je vis son ombre sur le pas de la porte, mes yeux embué ne distinguaient plus grand chose. Il vit ma mère sur le sol et se précipita sur elle pour la consoler mais quand il vit le sang sur le mur et sur mes mains, il se releva horrifia et se jeta sur moi dans un geste protecteur. Il s'excusa, j'eus l'impression qu'il ne fit que ça pendant plusieurs minutes, lui aussi pleurait maintenant. Nous étions tous les trois réunis, dans ce qui aurait dû être la chambre des jumelles Rivera...

Mum', I'll come one day...

J'étais dans l'avion qui me mènerait chez ma tante, mon père ne savait pas quoi faire et m'avait envoyé à San Francisco pour me tenir éloigné de ma mère au plus vite. Je ne voulais pas le laisser là-bas mais pour une fois, il avait été catégorique et avait pris la bonne décision. Je savais que j'allais vivre une nouvelle vie, peut-être que les gens s'occuperaient plus de moi, peut-être que je compterais pour quelqu'un, parce que dans le fond, d'ici, rien ne me manquerait, sauf mon père. Mes amis n'étaient que des passes temps et je savais que je m'en ferais d'autres. Le traumatisme enfouit au fond de moi, j'essayais de ne pas penser aux derniers jours vécut chez moi, je voulais tourner la page et partir à l'autre bout du monde me semblait la meilleure des idées !

Mum, be proud of me !

Cela fait maintenant 4 ans que j'ai rejoins San Franciso, je croyais m'assagir mais en fait, c'est encore pire qu'avant... Bien sûr, j'ai réussis ma première année à l'Université, bien sûr je suis en deuxième, bien sûr j'ai des amis et une vie presque rangée mais les mauvaise habitudes ne m'ont pas quittées... J'aime toujours autant papillonner, si pas plus, j'aime toujours autant picoler, si pas plus et ma vie est plus que jamais un grand bordel organisé où chacun y trouve son compte ! J'aime ce que je suis devenue, même si parfois c'est un déchet de la société. J'aime me réveiller le lendemain et me contempler dans le miroir, en me disant que si ça foire, je n'aurais qu'à tout recommencer une nouvelle fois ! Je l'ai déjà fais une fois, pourquoi pas deux ?