| Lun 17 Oct - 21:26 | |
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CHARLIE GABRIEL KEYNESParfois, sérieusement, tu me tape sur le système, mais sinon ça passe vu que t'es physiquement intelligente...
ft. Eric Dane
Je m'appelle Charlie Gabriel Keynes et j'ai 36 ans. Je suis "hétérosexuel", célibataire et né(e) à Honolulu en Hawaï, le douze décembre.
franc ★ mature ★ sportif ★ souriant ★ romantique ★ perfectionniste ★ protecteur ★ responsable ★ ouvert d'esprit ★ généreux
perfectionniste ★ macho ★ impulsif ★ colérique ★ renfermé ★ taciturne ★ mauvais joueur ★ mauvaise foi ★ ambitieux ★ "froid"
| pseudo : Nevada âge : dix-huit printemps sexe : une fille au masculin nationalité : frenchie activité : 4/7
| | commentaire : heu... ? (: avatar : Eric Dane groupe : scénario ou PI : Scénario de Levannah code du règlement :Oui [Ole] |
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[size=12][color=crimson]★ [/color][font=Georgia]ERIC DANE[/font] | [/size] [font=arial][size=9]charlie gabriel keynes[/size][/font] |
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| Lun 17 Oct - 21:27 | |
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My Story
DÉPART EN FANFARE.
Tu n'es pas enceinte... La vérité venait de s'insinuer en moi, je crois qu'en faite je le savais depuis un petit moment, mais sans vouloir me l'avouer. Pourquoi aurait-elle mentit ? Pourquoi à moi ? Alors que pour moi le mensonge était proscrit entre nous deux, si elle mentait à Dan dans un sens je pouvais le comprendre... mais à moi... Sa lèvre mordu entre ses dents, et ses yeux fixé sur son verre, les larmes menaçant de tomber me donnait l'envie de prendre sa main, la prendre dans mes bras. Et pourtant c'était la preuve que ma question trouvait alors une réponse. Katherine articula difficilement quelques mots sans qu'une phrase correcte vienne à ses lèvres. J'aurais dû être furieux, la détester, lui en vouloir. Mais pourtant je me sentais vide, vide et trahit. Elle ne me mentait pas à moi, elle n'en avait jamais eut besoin... avant. Tu ne l'as jamais été... ni de Dan... ni de moi... il n'y a... rien. Je fixe mon verre, me sentant presque revenu à l'âge de l'adolescence lors des premiers coups "bas" de la gente féminine. Dépité. Dépitant. Katherine renifle, et je m'en veux, je sais pas vraiment pourquoi. Je... je voulais te le dire, t'avouer la vérité.. Charlie je suis désolé, je sais pas ce qui m'a prit... je... je voulais te garder. Quand j'ai crus être enceinte, tu voulais partir... tout arrêté... et je sais pas, j'ai crus que si c'était ton bébé, ça serait assez fort pour contre balancer le fait que je sois avec Dan... je voulais pas m’immiscer entre vous, c'était égoïste mais... J'avale ma salive. Dan est au courant ? JE sais, c'est stupide, ce besoin de savoir mais qu'importe. Tout d'un coup les quelques mois passé s'enclenche dans ma tête, toutes les conneries, les débilités qui s'accumulent. Tandis que je fixe le fond de mon whisky, j'ai l'impression que le reste se range , enfin, dans ma tête, ce que j'aurais du faire depuis longtemps. Et je soupire. Alors ça classe les choses, non ? J'essaye de rester calme, et serein, j'essaye de rester neutre, rien laisser passer sur mon visage, alors que je voudrais tout casser, la prendre dans mes bras aussi, ne pas faire cela... Mais c'est qu'un leur, sa "séparation" avec Dan, notre relation qui n'était basé que sur le bébé depuis deux mois et demi... tout cela, c'est à ça que je dois penser, non ? Les parents m'ont éduqué dans ce sens là, c'est ça que j'ai essayer de faire entrer dans la tête de mes frères et sœurs quand les parents étaient trop occupé. Chuck, c'est pas... on est pas obligé de... Je soupire et sa voix se tait. Et je crois qu'elle en vient à la même conclusion que moi et sait déjà ce que je m'apprête à dire. Kath'... ce bébé... c'était l'imprévu, ce qui gâchait tout... c'est se qui empoisonnait ton mariage avec Dan... c'est... ce qui nous forçait à continuer en ignorant Dan... mais... maintenant ... c'est Dan, je... je peux pas. Elle sert les dents, ouvre la bouche mais son bipeur sonne au même moment, je pose mes yeux sur celui-ci pour une fois elle est appelé au bon moment. Et moi je dois bientôt retourner à la galerie. Elle souffle mon prénom, et cruellement je sens mon cœur se serrer. Au moins maintenant, mon père n'aura plus à me dire que c'est une honte cette relation. Kat'... je dois... aller à la galerie, on t'a appelé, vas-y. Je règle l'addition, déposant avant de partir un baiser sur son front. Je me retire, en me disant que c'est bien mieux. Et que tout va peut-être s'arranger pour eux.
Dan... faut que je te parle. J'arrive à sa hauteur, me disant que Katherine doit être aussi dans l'hôpital mais dans un autre étage, il me fixe et son regard mais fait comprendre encore une fois ce qu'il pense de moi. J'ai rien à entendre de toi Keynes ! J'inspire lentement le voyant tourner les talons. Katherine n'est pas enceinte. Je tente le tout pour le tout et je vois que cela semble marcher vu qu'il s'arrête dans son élan, je ne laisse pas un instant de plus pour qu'il file. Elle est pas enceinte... elle a crut l'être un moment... mais elle l'était pas... elle... enfin je sais pas. Seulement voila elle est pas enceinte, et... ça veut dire que je ne vais pas rester avec elle pour assumer sa grossesse... Et qu'est-ce que ça change ? Sa voix dure et cassante me frappe en m'interrompant, je me morde la langue me forçant à pas lui répondre violemment, sois calme Charlie. Je sais ça change rien à ce que j'ai fait. Je sais que tout ça ne va pas s'effacer... seulement... je tenais à te le dire. Je sais que j'ai fais une connerie, et je voulais vraiment l'effacer, puis quand Katherine m'a dit être enceinte... je me suis dit que je pouvais pas la laisser en plus comme ça... c'est pas une excuse... et je sais que tu me le pardonne pas... je te demande pas ça... mais voila, je voulais te le dire moi... Je voulais pas que ça se passe comme ça...Je prend l'avion ce soir. Pour San Franisco... Levannah y est retournée et puis... c'est mieux comme ça. Je voulais juste... que tu sois au courant. Je termine en me disant que ça ressemble à une demande de réconciliation, mais je sais très bien qu'il n'y en aura pas, alors je sourie brièvement de manière polie, avant de tourner les talons. De toute manière, fallait bien que je bouge un jour d'Hawaï, j'ai vendu la galerie, j'ai trouvé un poste de professeur d'art dans une université... De toute manière qu'est-ce qui me retient ? Peu à peu tout mes frères et soeurs ont fait leur vie. Vie de famille trop nombreuses s'éclipsant peu à peu. Et puis maintenant plus rien ne me retient.
UNE VIE DE FAMILLE CA SE VIT ENSEMBLE, MÊME EN SI GRAND NOMBRE.
Je pousse la porte de son appartement après avoir frappé rapidement, de toute manière je vois pas pourquoi j'attendrais qu'il daigne venir m'ouvrir, à moins que ce soit la petit rousse bien polie qui le fasse. Et en effet entrant, je la vois débarquer dans le salon, toujours aussi pimpante et bien élevé. Je lui souris la saluant, me disant que pour une fois mon frère est en bonne compagnie. En fait l'idée de venir ici n'est pas de moi,, c'est ma très chère mère qui m'a presque forcé à y aller à rythme régulier. L'accident d'Alan l'ayant fort inquiété, elle ne supporte plus notre "manque de fraternité", pour l'apaisé j'ai obtempéré même si j'ai l'impression qu'à chaque visite Alan fait son possible pour m'énerver. Mon frère est là ? Le sourire crispé et légèrement t intimidé de la jeune rousse me met la puce à l'oreille, poliment et avec douceur je lui arrache les vers du nez, apprenant alors que ce crétin de gosse est sortit surfer, contre l'avis de son médecin. Déjà qu'il a le droit de sortir, mais le sport... Je grince des dents, jurant seul tandis que je la vois se ratatiner sur elle-même. Mince, je m'en excuse, lui disant que c'est contre l'autre abrutis que j'en ais. Elle essaye de le défendre, mais rien y fait je n'ai qu'une envie c'est de frapper ce débile me demandant quand bien même s'il grandissait, quand il sera sérieux. Elle me propose un café, et je l'accepte m'excusant de mon énervement, tandis qu'on parle d'elle. Sa présence pendant la convalescence d'Alan m'attendrit certes, mais c'est surtout sa gentillesse qui me fait me faire attention à elle, et Alan. En parlant de lui, la porte s'ouvre et un brun au cheveux mouillé arrive tout sourire. Sourire qui s'atténue légèrement en me voyant. C'est bien en effet tu devrais prendre "peur". Oh c'est bon ne vient pas me faire la morale. Il me prend de vitesse, et je pose ma tasse m'empêchant de lui mettre ma main dans la figure pour espérer que ses neurones se mettent enfin dans la bonne position de réflexion. J'arrêterais de venir te la faire, quand tu auras enfin un sens de la réalité et une maturité de ton âge. T'es sourd, ou abrutis ma parole ?! Quand le docteur te dit que le sport c'est a éviter durant quelques mois, tu comprend pas quoi dedans ? Il soupire, passant une main dans son cheveux, comme un débile d'adolescent qui n'aurait pas grandit. Je serre les dents, vérifiant au moins qu'il n'a rien, tant mieux, je suis pas sur qu'il soit en si bonne état dans quelques minutes. C'est bon t'as finis ?! Il veut des baffes ou quoi ? JE serre les dents, je sais qu'il risque encore de me dire que lui au moins il vit, que l'adrénaline y'a que ça de bon... Mais comme à chaque fois, je vais pas pouvoir faire autrement que le réprimander, parce que si je pense la même chose que lui, j'ai pas le droit de le lui dire, c'est mon petit frère, et je dois le faire filer droit, faire qu'il aille bien, et pas qu'il soit en danger chaque minutes. J'aurais finis quand tu auras enfin du plombs dans la tête... chose qui semble être définitivement fichu... Non mais qu'est-ce qui s'est passé le long de ta conception pour que tu sois à ce poing débile, hein ?! Je reprend mon souffle, m'imposant le calme. Je reprend ma veste, voulant mettre "fin" à cette dispute parce que déjà que je vois Lilas vraiment mal d'être encore une fois témoin de cela, mais surtout que si ma mère l'apprend... Je te préviens Alan... si j'apprends que t'es encore partit faire le c** je ne sais où... je reviens ici et t'attache à un lit en te surveillant vingt quatre heure sur vingt quatre. Je le fixe menaçant, parce que je serais vraiment capable de le faire en effet. La seule consolation que j'ai, c'est que je me dis qu'avec Lilas à ses côtés je peux partir rejoindre Levannah à SF sans trop me faire de soucis. Mais ouai bien sur... allez vas-y casses toi donc à San Francisco, va donc faire ta petite vie sans me faire ch*er à longueur de temps. Je serre encore une fois les dents, la pointe de culpabilité que me tenaille depuis des jours me reprenant. Il sait vraiment appuyer où ça fait mal. Je sens aussi dans sa voix la rancune qu'il a de me voir partir, parce qu'au fond on a beau se crier dessus... ça va faire plus de vingt ans qu'on vit "ensemble" et c'est mon petit frère, le dernier des "mecs" de la famille. J'aurais envie de m'excuser, de lui dire que je suis désolé, que Honolulu c'est mort pour moi, que je dois aussi aller veiller sur Lev'... je voudrais le serrer dans mes bras comme quand il était encore gosse... Au lieu de ça je lève les yeux au ciel contournant la table pour partir. Fais pas le gosse Alan, t'as passé l'âge. Allez je reviens demain vous dire au revoir. Bonne soirée Lilas.. et toi... fais gaffe ! Je quitte les lieux m'en voulant d'encore une fois d'avoir céder à ses piques et à la colère. C'est pas comme avec Seth, Lilo ou Fergus, c'est pas le même genre de chamailleries. Avec les gars c'est plus de genre à se faire suer pour le plaisir, avec Lilo on est le plus proche en âge donc c'est même une vraie complicité qui nous empêche de nous quereller. Mais Alan a vingt et un an, il est tellement plus jeune, tellement plus... différent. Et on arrive jamais à se dire ce qu'on voudrait vraiment...
Seth arrêtes ça de suite. Elle va bien oui ou non ?! J'ai élevé la voix et le regards de plusieurs personnes dans la galerie se posent sur moi, je serre les dents prenant le chemin de mon bureau continuant à pester contre mon frère qui semble prendre un malin plaisir à me faire tourner en rond. Je devrais savoir que si il fait ça c'est que Lev' va bien, mais je ne rigole pas avec ça et il le sait très bien, et il en abuse. La voix de Lilo me parvient, et je l'entends réclamer le téléphone, je soupire de soulagement, enfin une conversation censé. Avec Lilo au moins on sait quand on doit être sérieux. Elle va bien... elle est redevenue la Levannah débordante de vie... parfois je pense qu'elle est encore fatigué... psychologiquement je veux dire. Je crois... j'crois qu'elle est un peu paumé dans tout ça... dans sa vie... mais elle va bien. Il est temps que tu arrives je pense... Elle gère bien à San Fransisco mais.... tu sais ce que j'en pense, loin d'Hawaii on dérape... elle a besoin d'une présence familière et Seth et moi on peut pas rester indéfiniment. Elle repart à SF, je pense que ça va lui faire du bien que tu sois là-bas. Je soupire, en souriant, bien qu'encore inquiet. Je sais bien que je le serais encore jusqu'à ce que je la vois, je la serre dans mes bras, et surtout que je puisse débarquer chez elle à tout moment pour m'assurer qu'elle va bien. Me sentir utile et près d'elle. Ma petite sœur. L'avion part demain matin... mes affaires sont déjà là-bas... dès mon arrivé là-bas j'irais la voir et je t'appelle après... Bon frangin j'te laisse, j'ai encore plein de chose à faire... mes amitié à ta femme. Je l'entend rire quand je prononce le mot " femme" oh oui c'est sur que pour moi il ne le prononcera jamais, il s'y est résolu. Je raccroche un peu rassuré. Regardant une dernière fois mon bureau vide de tout objets m'appartenant. Une vie s'achève, une page se tourne et une autre commence.
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