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i need some time ft. Evelyn i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Jeu 21 Juil - 16:28 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Je devais aller voir Evelyn. Je le devais. J’avais vu ses messages sur facebook ce matin. Je m’en voulais. Je n’avais pas envie de cela. Je ne voulais pas qu’elle se sente inutile parce que ce n’était pas le cas. Je n’avais juste pas été assez bien hier pour lui parler. Je décidais tout de même d’aller lui rendre visite. Je lui devais cela après tout. Evelyn était ma sœur et je n’avais pas toujours été très gentille avec elle. Je ne voulais pas qu’elle parte à Los Angeles à cause de moi. Au fond de moi, j’avais besoin d’elle. Malheureusement, je n’étais pas encore prête à aller vers elle, à aller vers les gens. Mais je devais le faire avec Evelyn au risque de la perdre pour toujours, et cela je ne voulais pas. Il devait être vers 18 heures lorsque je décidai enfin d’aller voir Evelyn. Je venais de déposer ma dimension au studio. Je ne pouvais pas travailler là-bas. Pas pour le moment, j’avais encore besoin de temps. En même temps, j’avais dis à mon père que j’étais rentrée. Je lui avais expliqué. Pas tout car je n’étais pas encore prête d’ouvrir la bouche sur le sujet. Je lui avais juste dit qu’après l’opération et le procès, j’avais eu besoin d’un peu de temps pour moi. Après avoir dis au revoir à mon père, Andreas me conduisit jusque chez Evelyn. Je n’avais toujours pas récupérer ma voiture. D’un côté, je n’avais pas encore de téléphone. Mon blackberry avait lâché l’âme dû aux trois semaines sans l’avoir chargé. J’irai m’acheter un téléphone la semaine prochaine. J’arrivai devant chez Evelyn. Je n’étais pas sûr à quoi m’attendre. Andreas m’accompagnait jusqu’à la porte. Je n’aimai pas trop le fait qu’il m’accompagne partout. Cependant, d’un côté, je préférai cela. J’inspirai un grand coup et appuya sur la sonnette.
| HJ } j'avais dis mini mais je sais que le poste est un peu long. Pour moi, long c'est mini 500 mots c'est pour ça :) |
| | | | Jeu 21 Juil - 20:18 | |
| Existence de merde. Vie de merde. Je commençai à en avoir marre. Penchée sur mon piano, à moitié consciente, j'avais envie de vomir. Mais rien ne sortirait puisque je ne mangeai presque plus. Haha. Heureusement que Robbyn était venu ce matin parce que j'aurai bien fait ma valise pour partir et ne plus donner de nouvelles à personne. J'en avais marre. Le médecin avait bien dit que j'avais besoin de repos non ? Alors pourquoi est-ce que je ne plaquai pas tout une fois le trafic aérien revenu et partir, laissant portable, chiens, chats derrière moi. J'avais bien abandonné mes gosses, alors je pourrais bien laisser mais non. Je me remis donc à jouer. La lettre trônant sur mon piano quand j'entendis sonner. Encore ? Deux visites en une journée. Voilà qui était bizarre. Je me rendis donc à la porte en vacillant légèrement avant d'ouvrir et de voir Imogen sur le pas de la porte. Je ne fis rien, me mettant sur le côté. Je ne devais rien dire avant qu'elle l'ait lu. « Sur le piano. Lis la et on parlera après. » Puis, je sortis une cigarette et l'allumai avant de partir me servir un verre d'alcool fort que je bus d'une traite. Je la saluerai plus tard. Elle m'avait fait attendre trois semaines. Elle pourrait attendre la fin de la lecture...
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| | | | Jeu 21 Juil - 21:49 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Evelyn ouvrit la porte silencieuse. J’entrais dans l’appartement, ne disant rien non-plus. Evelyn referma la porte derrière moi, m’ordonnant d’aller lire ce qu’il y avait sur le piano. Je me dirigeai vers le piano prenant l’enveloppe qui se trouvait dessus. Je ne l’ouvris pas. Je ne voulais pas savoir ce qu’il avait écris dedans. Pas maintenant. Plus tard, je l’ouvrirai mais pour le moment, je devais expliquer à Evelyn pourquoi je ne l’avais pas prévenu de mon retour. Je rangeai la lettre dans mon sac à main puis me dirigea vers la cuisine où se trouvait Evelyn. Elle fumait une cigarette. Putain qu’est-ce que ça me manquait de fumer. Mais je ne pris la peine de lui en demander une. J’inspirai un grand coup puis me lâcha. « Ecoute Evelyn, je n’ai pas la lettre. Je ne veux pas la lire maintenant. » Je m’arrêtai un peu avant de rependre. « Je ne veux pas que tu mal-comprennes ce que je vais te dire. J’ai besoin de temps pour me réhabituer à ma vie. J’ai besoin de me réhabituer à moi-même. » J’inspirai à nouveau un grand coup. « Evelyn, si je te n’ai pas prévenu de mon retour, c’est que je pensai qu’Andreas l’aurait fait. Il savait que je reviendrai hier. C’était prévu comme cela depuis que je l’ai revu le 14 juillet. » Je me rappelai de ce soir-là. Le concert de This Century à San Francisco où j’avais revu Andreas et que je lui avais dis que je ne pouvais pas encore rentrée.
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| | | | Jeu 21 Juil - 22:10 | |
| Je ne la regardai pas. Peut être parce que j'étais trop occupée à fumer ma cigarette ? Aucune idée. Mais quoi qu'il en soit, je devais l'écouter. C'est la moindre des choses que je puisse faire. Ma petite sœur n'avait aucune affection pour moi, pas grave. Je m'en fichai pas mal. J'allais mourir de toute façon, alors pourquoi m'en ferais-je ? Je voulais juste à mes enfants. Quand elle me parla du 14 juillet, je ne répondis pas, restant silencieuse. Aucune phrase ne voulait sortir et ce n'est que quand mon chien arriva dans la pièce que je bougeai pour le caresser. « Je ne vais pas te répéter ce que je te dis dans la lettre. Je voulais qu'on en parle, c'est pour ça que je voulais que tu la lises. Mais visiblement, tu ne veux pas. Je t'ai cherché. Partout. A Los Angeles, même à Londres. » Ma voix se brisa tandis que je ne la regardai toujours pas, me concentrant sur mon chien. « Je te comprends. Moi aussi, je suis passée par là, Imogen. Et je ne me suis toujours pas réhabituée à moi-même. » C'est vrai. J'étais éprise de mon violeur, de celui qui devait me tuer. Je ne dormais plus, j'avais horriblement maigri et je faisais des crises violentes. Je devais me reposer, mais je ne le faisais pas. Parce qu'au fond, je voulais mourir le plus vite. Et s'il n'y avait pas mes enfants, je pense que je me serai faite sauter le caisson depuis longtemps. « Tout de façon, je suis une trainée, je n'ai eu que ce que je mérite. Mais toi, il n'avait pas le droit de te faire ça. »
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| | | | Ven 22 Juil - 14:01 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Je me sentais mal lorsqu’Evelyn me dit qu’elle m’avait cherché partout. Surtout qu’elle avait été aussi loin que Londres. D’un côté, elle aurait dû s’en douter que je n’allai pas sortir du continent. Bon j’avais peut-être été fort traumatisé, mais jamais n’avais-je pensé à aller en Europe. Comment cela elle me comprenait ? Ce n’était pas possible. Elle ne pouvait pas savoir qu’est-ce que s’était qu’être faible devant un homme qui ne vous voulait absolument pas du bien. Elle ne pouvait pas savoir qu’est-ce que c’était que d’avoir des cauchemars tous les soirs. Sauf si elle aussi…Non ce n’était pas possible. Je l’écoutai sans rien dire. Elle savait donc ce qui m’était arrivée. Andreas avait dû lui dire. « Evelyn, tu n’es pas une traînée…et moi j’ai mérité ce qu’il m’a fait. C’était une punition…une punition pour avoir trompé Andreas. » Je m’arrêtai repensant aux mots de mon agresseur. Il avait eu raison. Si je n’avais pas couché avec Caïn alors jamais cela ne me serait arrivé. Tout ce qui s’était passé était de ma faute.
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| | | | Dim 24 Juil - 0:29 | |
| Riche en émotions. C'est ainsi qu'était la rencontre. Sans trop réfléchir, j'attrapai Imogen par le bras pour la serrer dans mes bras. La sentir prêt de moi me fit du bien, même si cela ne changeait rien à mes plans de partir à Los Angeles pendant quelques temps, histoire de tout mettre au clair. « Je ne voulais pas qu'il te fasse subir ça. Qui que ce soit, je le trouverai et le mettrai hors d'état de nuire. Je te le promets. » Je sentis les larmes venir, me remémorant mon viol dans la ruelle par Michael. Comment pouvais-je être amoureuse de lui ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. « Les images ne disparaissent jamais malheureusement. » Je lâchai ça entre deux sanglots, pensant à tout ce que je lui avais caché. Et je redoutais la question sur les enfants. « Tu as trompé Andreas, j'ai abandonné mes enfants. Qui est la plus monstrueuse de nous deux, à ton avis ? »
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| | | | Lun 25 Juil - 20:07 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Je ne m’attendais pas à ce qu’Evelyn me tire le bras pour me prendre dans ses bras. De mon côté, je ne la pris dans mes bras. Je les laissai pendre sur le côté de mon corps. Je sentais les larmes couler. Je n’arrivai pas à m’arrêter. Je ne répondis pas à la première remarque d’Evelyn. Il avait tous les droits de me faire subir ce qu’il m’avait fait qui il puisse être. J’avais fais une connerie, et je devais en payer le prix. Je ne voulais pas qu’Evelyn le trouve, je ne voulais pas qu’elle se risque la vie à cause de moi. Ce n’était pas à elle de s’occuper de lui. C’était à personne de s’en occuper. Il fallait cette histoire comme elle était, sans rien entreprendre. Les images non, elles n’allaient jamais partir ça je le savais. Toute ma vie, je serais hantée par ses images. Pas un jour ne se déroulera sans que je doive subir l’horreur de ses images. Je continuai à pleurer, laissant Evelyn me serrer contre elle. Je ne fis rien, je ne dis rien. Je voulais juste partir. Andreas était parti. Je lui avais dis qu’Evelyn me ramènerai à l’appartement. Elle avait eu ses raisons d’abandonner ses enfants. Ma sœur n’avait jamais eu la vie facile…alors que moi, c’était tout le contraire. Je m’avais juré de ne jamais devenir comme ma mère, de ne jamais tromper l’homme que j’aimai. Mais tout compte fait, j’étais comme elle : un monstre. « Evelyn, tu n’es pas un monstre. Tu as abandonné Stuart et Mélodie pour des bonnes raisons. Il n’y avait aucune raison pour que je trompe Andreas. »
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| | | | Jeu 28 Juil - 1:42 | |
| Nous étions comme deux cruches, à nous regarder, presque en pleurs. Et je savais que le moment était venu pour moi de partir. De la laisser continuer sa vie, vivre sans moi. C'était plus bénéfique. Cette lettre en disait tant et j'aurai aimé qu'elle la lise pour qu'on en parle mais non. Elle ne la lira peut être pas. « Quand j'ai appris pour... j'ai fini à l'hôpital. Tu voudras bien t'excuser auprès d'Andreas pour moi. J'aurai du garder mon sang froid. » Pour ce qu'il me reste à vivre. « Tu as trompé Andreas. Ca arrive. J'ai toujours été fidèle et regarde où ça m'a conduite. Je ne verrais pas mes enfants grandir, ni les tiens. Et avant de devenir grand mère, je serai morte... » Je me pinçai les lèvres. J'avais fait une gaffe... Imo n'était pas au courant et ne devait pas l'être. Je l'avais promis à mon père. « On ne sait jamais ce qui peut advenir, me rattrapai-je donc, mais ça va aller. Tu as Andreas. »
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| | | | Ven 29 Juil - 0:01 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Elle savait donc. Andreas lui avait dit, surement le même soir que lui avait appris. Qui sait à qui d’autre il l’avait dit ? Papa ? Non, il ne l’avait pas dis à mon père car sinon, il aurait réagi autrement cet après-midi lorsque que j’ai déposé ma démission. Je ne pouvais plus travailler, je ne pouvais plus être entouré de gens. Je me sentais déjà mal avec Evelyn qui me tenait. Doucement, je reculai essuyant mes larmes avec le revers de mon pull. Mort avant de devenir grand-mère, ne pas voir grandir ses enfants ni les miens…Cela me fit réfléchir. Moi non, plus je ne verrais jamais mes enfants grandir, je n’aurais peut être jamais d’enfants. Et tout cela parce que je n’étais pas stable. Je n’étais pas stable, je ne l’ai jamais été. J’ai toujours montré un visage souriant, me suis toujours montré forte mais au fond, j’étais capable de chuter à n’importe quel moment. Et j’étais entrain de chuter. Jusqu’où irais-je cette fois dans le gouffre de ma maladie ? Je souris à Evelyn lorsqu’elle dit qu’on ne pouvait pas connaître l’avenir. Non, on ne pouvait pas savoir, et oui j’avais Andreas mais pour encore combien de temps. ^color=mediumvioletred]« Ça va s’arranger pour nous. On mérite d’être heureuse Evelyn et toi avant tout. Papa t’a abandonné alors que je crois qu’il t’a toujours aimé depuis le jour que tu es née. Moi, on l’a forcé à m’abandonner. Mais ne t‘inquiète pas, l’avenir est là pour nous. »[/color] Je m’arrêtai un peu, pensant à mon mensonge. Voilà, j’essayai de me montrer forte. « Je vais lire la lettre. Laisse-moi juste un peu de temps. »
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| | | | Ven 29 Juil - 18:16 | |
| [ RP DÉPLACÉ À SUNSET DISTRICT ] |
| | | | Mar 2 Aoû - 3:13 | |
| Je ne savais pas trop comment réagir. C'est vrai que je ne suis pas très douée pour ce genre de choses. Je pense que les choses arrivent pour une bonne raison. Mais quand cela arrive à notre propre soeur, on ne sait pas trop comment réagir. Je suis là, à la regarder pleurer, à ne plus pouvoir prendre quelqu'un dans ses bras, sans pour autant la plaindre et je la comprends. J'ai abandonné mes enfants, j'ai abandonné ma famille, je couche avec un homme que je déteste mais que je commence à aimer et tout ça pour quelle reconnaissance ? Ma carrière est au sommet, à son sommet. Mais bien entendu, cela ne durerait pas. Je le savais. Rien ne durait dans ma vie. Après tout, n'étions-nous pas éphémères ? Quand Imogen me dit qu'elle allait lire ma lettre, un sourire se dessina sur mon visage et je passais une main dans mes cheveux. Je lui disais tout. Tout ce qui me concernait, nous concernait. Mais je ne piperai pas mot. J'écrasai ma cigarette dans le verre avant de relever la tête. « Tout de façon, je pars un moment. Je dois aller chercher mon copain. Je n'ai pas de nouvelles depuis quelques jours et ça m'inquiète. » C'était pas totalement faux. Mon mec était un tueur à gages mais trop bien quoi. Du coup, il pourrait se vider dans une ruelle que cela serait pareil. Sombre crétin. Je pianote instinctivement sur le piano. « Sinon, tu as été voir Papa ? » |
| | | | Mer 3 Aoû - 22:50 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Si j’avais été voir papa? Oui j’étais allée voir notre père au studio, lui annonçant ma démission, ne lui expliquant pas les vraies raisons de mon absence. Je n’avais pas pu lui dire que j’avais été…ce qu’il m’était arrivée. Je ne voulais pas qu’il sache. Je ne voulais pas qu’il s’occuper de moi. Il était temps que je sois moins dépendante de mon père, que je le laisse vivre sa vie sans qu’il ait besoin de se soucier de moi 247. Je restai debout, immobile, repensant a ma visite au studio. Tout le monde avait été ravi de me revoir, se réjouissait de mon retour. Moi, je ne faisais qu’afficher un faux sourire, impossible de dire que je n’étais pas venue ici pour revenir mais pour partir. J’avais déçu beaucoup de monde et en premier lieu ma famille. Je me tournai vers Evelyn, l’écoutant pianoter sur son magnifique piano. Cela me manquait de jouer au piano, à la guitare, de composer mes chansons. Peut-être que je reprendrai quand tout s’aura arrangé, quand je n’aurai plus peur de ma propre ombre. J’essuyai mes larmes restantes du revers de ma manche et sourit a Evelyn. « Oui, je suis allée voir papa. J’ai déposé ma démission chez lui avant de venir te voir. Je e peux pas travailler pour le moment. Etre entouré de gens, je ne suis pas encore prête a ca. Je me sens encore trop mal à l’aise. Par contre, je ne lui ai rien pour tu sais quoi. Ne lui dis pas. Je lui dirai tout en temps voulu. » Sur ce, je sortis le petit bipper qui me permettait de communiquer avec Andreas afin de le prévenir qu’il pouvait venir me chercher. Maintenant, vous allez dire que j’utilise Andreas. Cela est faux. Je ne voulais pas qu’il fasse le chauffeur pour moi, mais il avait insisté de m’accompagner n’ importe où j’allais.
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| | | | Ven 5 Aoû - 21:59 | |
| Nous étions si fades, si tristes que cela me brisait presque le coeur. Je voyais ma soeur, qui avait énormément maigrie, qui frisait l'anorexie et j'avais peur qu'elle fasse une bêtise. Mais je me disais qu'elle ne tenait pas tant que ça à moi. Moi qui avais été violée, qui avais une maladie incurable, dont la fille était malade, tout cela en même temps et je ne pouvais en parler à personne, sauf à une seule. Celle en qui j'avais bizarrement le plus confiance bien que cela soit aussi mon bourreau, Michael. J'avais eu envie de me foutre en l'air avant de le connaître mais plus maintenant parce que je le voyais un peu comme une sorte de bénédiction. Ma bénédiction. Personne ne m'avait demandée son nom. Preuve que les gens s'en fichaient éperdument de ma pogne en fait. Ou alors qu'on me prenait pour une salope. J'aimerai tellement avoir quelqu'un proche de moi. Mais bizarrement la personne la plus proche était mon père. Alors qu'on se haïssait encore l'année dernière. Le simple fait qu'il soit encore jeune et que je sois assez mature nous avaient rapprochés et je ne saurais m'en passer. C'était ainsi donc, tout. Imogen était venue me voir, m'avait dit qu'elle allait bien et repartait comme elle était venue. Je comprenais. Je comprenais. Mais depuis qu'elle avait couché avec Sonic, je savais qu'elle m'avait en quelque sorte abandonnée et j'aurai beau garder toutes les Zaara du monde, je me sentais comme une étrangère pour elle. Je fixai donc un verre d'alcool vide et hochai la tête quand elle me dit qu'elle avait été voir notre père. « C'est bien. » Je ne trouvais que ça à dire. Doucement, je pris mon téléphone et envoyai un message à Michael. J'avais besoin de le voir. J'avais besoin de lui. « Fais attention à toi, d'accord. » |
| | | | Sam 6 Aoû - 21:00 | |
| EVEYLN & IMOGENmorphine & < young & useless >Je souris à ma sœur. Au fond, je voulais tout déballer, que j’avais plus que peur, que je m’étais étrangère, et que je ne voulais pas qu’elle parte. Mais je ne pouvais pas. Depuis que j’avais couche avec Sonic, nous étions si lointaines. Je n’arrivai plus à me rapprocher d’elle. Peut-être qu’en lisant cette lettre, je trouverai un moyen, peut-être qu’avec le temps, j’y arriverai. Cela me fit rappeler ce qu’Ole m’avait dit, que le temps n’arrangea pas les choses. Il avait peut être raison, au fond mais pour le moment je ne pouvais qu’attendre. Attendre que j’arrive à faire disparaitre ses images, attendre que je reprenne possession de mon corps. Je rangeai le petit objet dans mon sac à main regardant la lettre qui y était. Je devrai l’ouvrir maintenant sur le champ. Seulement, je n’avais pas le courage de le faire. Je savais que je craquerai en lisant cette lettre. Bien que j’aie pris mes médicaments ce matin, j’allai craquer. Je ne voulais pas qu’Evelyn apprenne pour ma bipolarité. Cela allait être trop dur pour elle de savoir. Je me dirigeai vers la porte puis me tournai une dernière fois vers Evelyn. « Toi aussi fais attention à toi. Ne fais pas de connerie, papa tient a toi tu sais. » Oui, il tenait a nous deux. Les filles Ginstorm, la seule chose qui lui restait encore d’une quelconque famille. Je lui souris avant d’ouvrir la porte et de partir. Je ne sais pas quand je la reverrai. Un jour, j’irai m’excuser au prés d’elle. Un jour, je lui déballerai tout. Un jour, je lui dirai que je l’aime.
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| | | | Jeu 11 Aoû - 15:12 | |
| C'est ça. Barres toi, comme tout le monde l'a fait de toute manière. Je ne me sentais plus à ma place dans cette ville. Je voulais rentrer chez moi, en Allemagne. Serrer mes enfants dans mes bras, leur dire que je les aime et ne plus jamais les quitter. Cette vie n'était pas faite pour moi. Je n'en voulais plus. La gloire, les paillettes mais pourquoi ? Je ne savais pas. Alors, je me contentai de regarder Imogen, d'un regard neutre. La Eve compatissante en avait assez. Chacun ses problèmes. Je l'ai cherché, je suis allée à Los Angeles pour elle et tout ça pour quoi ? Un vague merci. Je reviens ne me tapez pas sur les doigts. Je ne ressentais ni haine, ni compassion. Quand elle me dit de ne pas faire connerie, j'eus envie de lui cracher au visage qu'elle devrait plutôt appliquer son conseil avant d'en donner aux autres mais je n'en vis rien. Juste après son départ, je m'appuyais contre la porte, respirai un bon coup avant de sortir mon téléphone. « Viens. » Un seul mot qui en disait long sur la situation. |
| | | | | | | | | | | | i need some time ft. Evelyn | |
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