Les talons claquant, le bruit de mes clés dans ma poche qui claquaient en rythme dans mes poches, je m'asseyais sur la seule chaise dans cette grande pièce blanche. Bienvenue chez les fous. J'entendais le sol grinçait et le docteur Edyson apparut dans l’entrebâillement de la porte, un sourire faux sur le visage. Connard.
J'entrais paisiblement dans son bureau, si il apprenait que j'avais fumé un joint avant de venir j'allais me faire assassiner. Je m'en fous. Il est pas mon père, mon père ce connard avait abandonner ma mère pendant la grossesse. « Alors Pandora. » « J'tai d'ja dis de m’appeler Kitzie, Pandora c'est pour mes potes, et jusqu’à preuve du contraire, t'es tout sauf mon pote. » Il soupirait et me regardait , un air désolant sur le visage. Ca faisait 15 jours que j'étais enfermée ici et je ne lui avais encore rien raconter. « Bon, Kitzie, si tu ne coopéres pas, tu ne reverras pas tes potes avant longtemps. » « Je t'emmerde. » Je me levais et regagnais ma chambre. Malgré ses cris pour m'ordonné de rester dans son bureau.
Je me jetais sur mon lit, et attrapais une lame que j'avais caché dans le trou du plancher. Merci Jon. J'appuyais un peu plus , sur les cicatrices déjà présente, le sang coulait et tâchait les draps qui étaient censés rester blanc. Plus les larmes coulaient et plus je me souvenais de cette soirée de merde.
FLASHBACK;
« Tu n'es qu'une petite salope. Hein, avoue t'aime la violence hein Panda ! Hein ! » « Lâche moi Garrett tu me fais mal ! » Il m'attrapa par les cheveux et m'emmena dans les vestiaires du stade. Les potes étaient tous jetés et j'avais décidé pour une fois d'être Sam. Quel malheur.
FIN DU FLASH BACK;
Le médecin qui faisait la tournée de nuit arriva en trombe dans ma chambre et m'arracha les lames que j'avais si bien tenter de caché. Connard lui aussi. Pour m'empêcher de sortir de ce trou à rat, il ferma la porte à double tour et partit voir le psy. J'attrapais une feuille de papier et un stylo, le soleil qui filtrait à travers la fenêtre, me fit sourire. J'étais prête à tout dire. Enfin...
« Je m'appelle Kitzie Pandora Jones, je suis née a Teignmouth dans le Devon, mais j'ai déménagée a l'âge de mes 5 ans ; parce que ma mère a rencontré un riche homme d'affaires, qui tient une grande chaîne de restaurants à Lincoln en Californie quelle connerie. J'ai une soeur Jumelle, qui est une vraie débile. Mais je l'aime. Oui. Je suis enfermée ici, parce que j'ai essayé de me noyé dans la baignoire et je me suis taillée les veines. Depuis ce fameux soir... »
FLASHBACK;
« Garrett lâche moi bordel ! Dégage! » Je le frappais, mais il m'avait saisi les poignet et m'avait serré si fort, que je me demandais, si ils n'étaient pas brisés. Je pleurais, les larmes déferlaient sur mes joues comme les chutes du Niagara en pire. Il arracha les boutons de mon chemisier et se mit à me caresser la poitrine.. J'avais beau hurler, personne ne m'entendais. Il descendait ses mains vers mon sexe et retira ma jupe d'un coup bref. Il baissa ma culotte en même temps, et me pénétra, sans que j'ai le temps de dire Ouf. Il prenait son pied et moi je pleurais, je pleurais. Mais aucun cri, ne sortait plus de ma bouche. Seul des petits cris plaintifs.
Lorsqu'il eut terminé son petit plaisir personnel, il me jeta sur le sol à coup de « Salope; traînée.. ». Après avoir remonté son pantalon, il partit en riant. Je n'avais plus envie de vivre. Je me rhabillais , tremblante et rentrais chez moi. Sans prévenir personne.
FIN DU FLASHBACK
Je ne finissais même pas ma lettre et posait mon stylo. Si il croyait que je n'allais pas me barrer, il rêvait. J'attrapais mon sac et fourrais mes affaires dedans. Je clichais le verrou
de la fenêtre et sortais rapidement de la cour. Je me cachais de toutes les caméras. A croire que j'étais dans un film d'espionnage. Mission impossible version folle.
Après une semaine , d'auto-stop, les cheveux crasseux et le maquillage baveux, j'arrivais a San Francisco, en me faisant passer pour ma soeur jumelle. C'était mon opposé, mais je n'avais pas envie de retourner chez les fous. J'avais réussi a lui piquer sa carte bleue. C'était facile.
Maintenant, ma vie se résume a un mensonge. J'avais acheté un petit appartement dans un quartier miteux de San Francisco, je bossais au Starbuck du coin. Et j'adorais ma nouvelle vie, sans médicaments, sans psychologue. Une nouvelle vie. Un peu côté Peace and love quoi.