HISTOIRE !

Vous savez celui qui amuse la galerie, qui fait le pitre et qui donne l'impression d'avoir toujours une pile energizer en réserve, tellement qu'il ne s'arrête jamais. C'était moi quand j'étais plus jeune. Les années ont passés sur ma pauvre tignasse mais quand les gens me croisent, souvent ils me disent "c'est fou, ce que tu n'as pas changé". Dois-je le prendre comme un compliment ?! ... je n'en suis pas si sûr.

L'ainé de trois garçons, j'ai toujours su tirer l'épingle du jeu, en donnant à chaque situation, son côté comique. Même si parfois je ne faisais rire que l'ombre de moi-même, j'en gardais toujours une pêche d'enfer, et je me moquais à tue tête de mon entourage, que je trouvais un peu trop "réaliste". Iason (c'est moi), Ian (mon raté de jumeau) et puis Iloan (l'accident de la pilule oubliée), on formait les trois hommes de la maison. Ma mère ne s'appelait pas Marie et elle n'a donc pas mise au monde, mes frères et moi, par le saint esprit.

Celui que j'appelais couramment "dad", avait comment dire, offensé le seigneur depuis belle lurette. Je ne l'ai su que bien plus tard, que Ivan Casanov Weland (mon père légitime) menait une double vie. Ma mère n'a jamais su, comment exprimer la dite "chose en question". Il n'était présent dans nos vies que pour nous féliciter de choses qu'on avait pas vraiment faites, ou bien pour nous glisser un ou deux billets, quand nous espérions simplement, sa présence autour d'un ballon rond. Ian et moi, étions nés de cette union mais concernant mon petit frère Iloan, rien n'a jamais été prouvé sur, sa provenance. Je l'ai toujours trouvé en décalé, par rapport à nous. Quand nous prenions plaisir à faire courir la mamie du quartier avec son balai à la main, lui préférait plutôt lui aider à faire ses courses.

On vivait sur un continent où les beaux surfeurs de la plage, ne sont pas qu'un mythe. Et où les jolies minettes du bord de plage, en ont pas que dans leur bikini. L'Australie. Je ne pense pas que les kangourous y peuplent l'endroit, plus que nous. Quoi que ça rendrait peut-être la moyenne intellectuelle, un peu plus haute, si c'était le cas. (Ne chercher pas à comprendre le sens de mes phrases) il arrive parfois que je ne me comprenne que par moi-même. Il y a bien mon bête de jumeau, mais je crois qu'il a noyé ses quelques neurones (utilisables), depuis déjà bien trop longtemps.

Iason (c'est moi), grand blond d'un mètre et quelques, pensait pouvoir refaire le monde à sa guise. Seulement quand il tomba de son nuage de fumée, eut bien du mal à croire que rien ne pourrait changer. J'aime faire bouger les choses, et concernant mon paternel, j'eus un jour l'idée de le suivre après son travail, pensant bien sûr qu'il rentrerait à son hôtel. Oh surprise voilà qu'il possède une maison (identique à la nôtre, qui plus est), de l'autre côté de la ville. Même nom mais pas même quartier. Ding, dong et voilà que je tombais sur une charmante femme sur ce palier de porte, du même âge que ma mère, voir un peu plus, je ne savais pas trop sur le moment. Mais grâce à ma stupide idée, on eut un gros pactole dès que ma mère, eut l'initiative (suggérée) de demander le divorce.

Si on parlait un peu de l'autre partie de ma vie. Celle qui parle de ma vie un peu plus privée, que personnelle. Moments où mon côté maladroit fait que ça ne tourne pas toujours au mieux, mais qu'on peut jamais m'oublier du coup. J'ai tenté les relations à la "je t'aime" et je dois dire que ça n'a pas été de la tarte pour moi. Les sentiments n'ont jamais été, ce qui se voyaient le plus chez moi. Par contre si on se penche à ce qui touche le dessous de la ceinture, autant dire que celle-ci fût retirée un paquet de fois, sans ménagement aucun. Je ne collectionne pas les âmes faibles, ou les coquines du vice, j'aime simplement me faire plaisir et en dehors de la nourriture, le sexe y tient une place importante. (Et quand je mélange les deux, l'extase apparait). Et la folie du ballon rond ne touche pas que les plus faibles, bien que le surf a toujours été le côté sportif le plus proéminent chez moi.

J'ai encore rêvé d'elle ... vous savez quand vous avez comme les yeux dirigés dans une direction quelconque, durant des années et qu'un jour ... vous apercevez quelqu'un, autrement. Comme avoir des œillères devant les yeux et qu'un jour, on vous les retire. Et que là, bête comme un âne vous vs rendez compte, qu'une personne compte plus pour vous, qu'une autre. Et que pourtant ça fait des années, que vous lui pourrissez la vie (gentiment), par un aspect qui ne mènerait pas, où vous souhaiteriez maintenant aller. Savoir tout d'elle est une chose, mais s'en rendre compte ... sous entend bien des choses, finalement. Seulement on se rend compte toujours trop tard, de tout et rien.

San Francisco voilà une ville que vous ne connaissez pas, endroit où vous en aviez entendu parlé pour la première fois, que par les soeurs Halliwell. (Charmed). Ou par un pont mythique. (Golden Gate Bridge). Pile ou face, c'était ainsi que j'avais finit par prendre un billet "aller". Prendre l'avion n'a jamais été une parfaite tasse de thé pour moi car, j'ai un peu du mal avec la hauteur depuis, que j'ai eu la mauvaise idée, de me suspendre à des guirlandes de noel, quand j'étais plus jeune. Lui faire la surprise de ma venue, n'était pas préparé par avance. (juste un "si tu partais la rejoindre" par un jumeau, qui n'espère qu'une chose, que vous vs plantiez en beauté.) Sauf qu'elle n'aimait pas vraiment les surprises, et que ça ne s'est pas passé réellement de la manière, que j'espérais.

J'étudie la comédie, le théâtre. Heureusement pour moi, ici c'était quand même un endroit tremplin pour arriver à se faire connaitre, du coup j'optais pour m'inscrire rapidement à l'université de la ville. Car entre elle et moi, ce fût comme électrique et qu'il était préférable de laisser le temps, faire sa baisse de pression. Du coup j'avais prit mes marques ici, déjà grâce à mon taré de cousin (que je retrouvais également ici) et puis de par mon côté extravertie, qui ne laissait pas ma langue au repos.

Quelques temps on passé où je me suis fait aux belles américaines (et je ne parle pas de voitures) et voilà qu'un face à face, avec elle, finit par faire ... connaitre de ma personne, bien plus que l'amitié. (je vous fais pas un dessin, ça serait bien trop, eww). L'affaire est à suivre car ... je dois vous avouer que y'a peut-être quelque chose d'autres, que son grain beauté, incrusté à un endroit où j'aime m'aventurer.