Il était une fois une famille heureuse qui vivait à San Francisco… En fait c’était loin d’être un compte de fée. Je crois que mes parents n’auraient jamais cru a se genre de futur lorsqu’ils avaient décidé d’avoir des enfants. J’étais l’ainé de la famille et déjà là je n’étais pas un cadeau. On pourrait dire que je n’étais pas un modèle à suivre pour mes deux sœurs. Dehli et moi on s’entendait pour la seule et unique raison qu’on faisait tout pour rendre la vie difficile à nos parents. Lorsque Beth était né, les parents avaient dut lui donner plus d’attention parce qu’elle était souvent malade. Ils allaient souvent chez les médecins pour tenter de régler la maladie de ma sœur. Je ne leur en veux aucunement et ce n’est pas de la faute à Beth. Elle était parti pendant un an de temps en France aussi alors je n’ai pas vraiment eu l’occasion de me rapprocher d’elle. Ayant passé beaucoup plus de temps avec Dehlila j’ai appris à comprendre pourquoi elle était différent tandis que d’autre penseraient qu’elle est bizarre. On est tous différent et c’est ce qui nous rend unique. J’ai toujours eu de la misère à me soumettre à l’autorité des adultes ce qui m’a attiré beaucoup de problème durant mon enfance. Mon enfance je dirais qu’elle était très mouvementée. Je n’aime pas resté en place et c’est d’ailleurs une des raisons pourquoi je me faisais souvent sortir de classe. Mes parents ont toujours dit que si je le voulais vraiment, je pourrais avoir de bonnes notes à l’école. C’est un mensonge, car j’ai toujours été nulle à l’école et même si je me forcerais ca n’aboutirais à rien. En fait, je ne ferais que perdre du temps.

Je vais vous faire voir ce que ca peut avoir l’aire une journée chez nous. « Dehlila Katherine Wright, vient ici immédiatement! » Il semblerait que ma sœur ait encore été dénoncé Dehli. « QUOI?! » Dehlila n’a jamais vraiment su garder le calme lorsqu’il était question de mes parents ou de Beth. J’étais dans ma chambre et j’essayais d’ignorer ce brouhaha. C’était devenu une routine dans la famille Wright de toujours se chamailler. « Qu’est-ce que tu veux? » Et voila la sœurette qui défiait encore notre père.« Combien de fois dois-je te dire d’être gentille avec ta sœur et ne pas lui claquer la porte au nez? » Il fronça les sourcils, il essayait d’avoir l’air dur vous voyez…. Il avait bien beau avoir l’aire dure, mais Dehlila ne se laissait pas intimider. « Qu’est-ce que t’as encore fait Dehli ? » J’aimais arriver en plein milieu de la conversation et questionner ma sœur. Elle et moi, on est en constante compétition et je ne sais pas du tout comment tout ça à commencé. En fait comme tous les deux nous n’écoutons pas vraiment nos parents –il n’y a que Beth qui leur lèche constamment le cul pour avoir des faveurs- nous essayons toujours de voir qui fera mieux pour les faire chier un max. Elle me sourit innocemment « Juste claqué la porte au nez de Beth ~ » Je me pris du jus au réfrigérateur et notre père l’interpella. « J’men fou que ça lui ai fait de la peine! Elle n’a pas le droit d’être dans ma chambre, un point, c’est tout! Et puis, je ne vois même pas pourquoi je t’écoute, j’ai autre chose à faire. » Dehlila me lança un clin d’œil et tourna les talons pour redescendre dans sa chambre. Elle travaillait à soir et j’étais le seul qui le savait. Dehli ne se confiait qu’à moi et j’étais la seule à savoir les choses importantes dans sa vie. Je me tenais devant sa porte et j’observais ma sœur préparer son sac. « S’il y a un truc tu m’envois un sms Dehli, d’accord ? » Un petit sourire en coin apparut sur son visage lorsqu’elle aperçut que j’étais là. Même si on était constamment en compétition, j’étais inquiet pour elle et elle savait que j’étais toujours là si elle avait besoin de moi. « T’inquiète, tu seras sûrement trop défoncé pour venir de toute manière, non? » Elle n’avait peut-être pas tord c’est pour ca que je la laissai tranquille et reparti vers ma chambre. C’est à cela que ca ressemble une journée chez nous.

Une chose dont je pouvais être fier c’est que j’étais très doué en sports. Je pouvais passer des heures à pratiquer un sport sans me lasser. Lorsque j’étais jeune, il n’était pas question que je colore dans des cahiers ou lire des livres. Lorsque je reçus mon premier ballon de basketball ce fut comme une révélation pour mes parents. Je démontrai pour la première fois un intérêt pour quelque chose d’autre que de courir partout dans la maison en hurlant et donnant des coups de pieds à mes parents. Aujourd’hui je joue dans une équipe de football et je performe dans quelque chose que j’aime. C’est d’ailleurs le football qui ma permis de rencontrer mon meilleur pote Noham. On était dans tous les mêmes cours et on ne s’était jamais vraiment parlé. Un jour, j’étais assis à l’arrière de la classe comme toujours et il était assis à coté de moi. On s’est mis a jasé et nous nous sommes vite trouvés des points en commun. Voilà le sport m’a permis de démontrer que je n’étais pas un bon à rien et que je pouvais faire quelque chose sur le sens du monde.