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Ven 4 Fév - 17:10


M&MJ ღ one month with you, a whole life to love you Dcr2np


one month with you, a whole life to love you
Maël Peter & Mary Jude
Dans l’espace d’un mois et quelques jours, c’est fou comme ma vie a changé. Tout d’abord il est revenu en ville seulement pour me retrouver, ensuite il m’a avoué avoir des sentiments pour moi et depuis nous sommes ensemble. Déjà il y a eu des hauts comme il y a également eu des bas… Mais nous sommes partis à partir de rien, je n’avais pas l’impression d’avoir eu le temps de profiter de son retour avant de me lancer directement en couple avec lui. Mais si vous voulez mon avis… je m’en fou complètement, parce que je n’attends que ça depuis 15 ans et encore plus depuis 3 ans… Aujourd’hui nous sommes bien ensemble, malgré les petits accrochages avec les gens de Facebook qui refusent de nous voir heureux… Enfin.

Je vivais avec lui en appartement maintenant, dans un tout autre quartier qu’Alamo Square. Ça me faisais bizarre, moi qui avait toujours vécu dans le quartier riche de San Francisco et dans la même maison depuis que je suis née… Mais bon, n’allez pas croire que je n’aime pas du tout habiter à Sunset District ! Ce n’est seulement que très différent et je n’ai pas encore eu le temps de m’y faire. Ça viendra, éventuellement.

Aujourd’hui le 7 Février, ça faisais un mois qu’on est ensemble. Nous avions, comme prévu depuis une semaine, d’aller manger au restaurant. Ensuite nous ne savions pas exactement quoi faire, alors nous sommes revenus à l’appartement. C’est bizarre… je n’avais pas encore l’impression d’être chez moi, d’être encore une invitée… Je faisais attention pour ne rien salir, je demandais encore la permission à Maël pour ouvrir le frigo… Enfin, ce genre de chose, quoi. Nous étions finalement arrivés, j’ouvris la porte avec le double des clés que Maël m’avait offert… Mes clés. Et ça aussi, ça faisais bizarre.

Maël referma la porte derrière lui, j’enlevai rapidement mes chaussures à l’entrée, puis m’avançai dans la pièce pour avoir un peu plus d’espace.

- Merci, c’était délicieux 34242, ai-je lancée, avec un sourire.

C’était Maël qui avait payé, mais je me suis promis que la prochaine fois ce sera moi. Je n’allais tout de même pas casser son élan de romantisme aujourd’hui, je me sentais plutôt câline également.

- Tu te rends compte, à quel point ça passe vite lorsqu’on est tous les deux ?

Je me suis mise à rire puis allai m’asseoir sur le canapé, ou plutôt m’y allonger.

- J’suis pleine, j’ai mal au veeeeeentre !
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Dim 6 Fév - 13:27


M&MJ ღ one month with you, a whole life to love you Dcr2np


I and love her...
Maël Peter & Mary Jude
Jamais je n’aurais cru qu’en revenant ici, tout se passerait aussi bien. Bien sur, il y avait eu quelques moments assez…douloureux, mais si s’était le prix à payer pour en être là où nous en étions aujourd’hui, j’avais été content d’avoir payé ce prix. Aujourd’hui, nous vivions ensemble et cela faisait un mois pile que nous étions en couple, sans compter la rupture passagère qui n’avait durée…même pas une journée en réalité. J’avoue que parfois, ça me faisait un peu peur, plus les jours passaient, plus je m’attachais à elle, je le sentais bien…même si elle me disait que ça n’arriverait plus jamais, j’avais toujours cette peur au ventre que tout s’arrête d’un coup, du jour au lendemain. J’essayais de ne pas vraiment y penser, mais j’étais comme ça, cela faisait partie de mon caractère, j’avais toujours eu peur qu’on m’abandonne. C’était stupide, je le savais. Elle m’aimait, je le voyais bien, elle voulait qu’on forme une famille, c’était tout ce que j’avais toujours voulu, mais j’avais cette horrible impression que c’était beaucoup trop facile, beaucoup trop beau pour être vrai.

Quoi qu’il en soit, j’avais voulu que cette soirée soit parfaite. Je l’avais invitée au restaurant, un bon restaurant que j’avais payé. C’est vrai que mon salaire de prof n’était pas magnifique, mais j’avais encore un peu d’argent que mes parents m’avaient laissé sur un compte en banque avant de mourir, j’essayais de le garder pour les « grandes occasions ». Jude était une grande occasion. Au départ, j’avais vraiment très envie de lui demander de m’épouser ce soir, mais bizarrement, j’ai eu la sensation que c’était une mauvaise idée, que ça risquait d’être trop…rapide. Pourtant, ça n’était pas comme si nous avions la vie devant nous, avec cette foutue maladie…nous avions convenu de nous marier et d’avoir au moins un enfant dans les cinq ans à venir, mais je me demandais toujours si c’était responsable de ma part de commencer à former une famille tout en sachant que j’avais une chance sur deux de ne pas pouvoir en profiter jusqu’à la fin. Encore une fois, j’essayais de ne pas trop me poser des questions, mais notre dernière conversation à ce sujet m’avait fait vachement réfléchir, j’avais peur qu’elle fasse une connerie si il m’arrivait quelque chose.

Ce n’était vraiment pas le moment de penser à tout ça. De toute manière, j’allais lui demander de m’épouser, je ne savais pas encore quand et je me foutais bien de ce que les gens pourraient bien dire, car ils ne savaient rien du tout et puis, ils n’avaient pas à juger. Si nous étions heureux comme ça, ils devraient être heureux pour nous. Oui, devraient, car apparemment, ça ne marchait pas vraiment comme ça dans le coin…enfin. Jude avait un peu du mal à se faire à l’idée que maintenant, l’appartement était le notre, et pas le mien. Elle me faisait toujours rire quand elle me demandait la permission de faire quelque chose. Il fallait juste qu’elle s’habitue, j’imagine. « Merci, c’était délicieux », lança-t-elle alors que nous étions rentrés du restaurant. Je fermais la porte derrière nous, avant, je me sentais vraiment seul ici, mais depuis qu’elle était là, j’adorais trainer en sachant qu’elle était dans la même pièce que moi. Bordel, j’étais vraiment amoureux, dingue d’elle.

J’enlevais ma veste que je déposais à l’entrée, « Tu te rends compte, à quel point ça passe vite lorsqu’on est tous les deux ?», je souris. Elle avait raison, ce n’était pas croyable, j’avais l’impression que c’était hier que je revenais à San Francisco, mes valises en mains en espérant pouvoir la retrouver elle, en espérant retrouver ma sœur aussi. D’ailleurs, je n’avais pas vraiment avancé dans mes recherches, je stagnais, je ne savais même pas par où commencer…j’avais l’impression que c’était perdu d’avance. « J’suis pleine, j’ai mal au veeeeeentre !». Je me tournais vers elle alors que je lui faisais dos, rangeant mes chaussures à l’entrée de l’appartement. Jude s’était allongé sur le canapé, le sourire aux lèvres. La voir aussi heureuse…savoir que je contribuais à ce bonheur…jamais je n’y aurais cru.

F L A S H B A C K ;


« Ecoutez, je pense que je suis un peu vieux pour voir encore le psy de l’orphelinat non ? – demandais-je en soupirant alors que je venais de m’asseoir sur une chaise face au bureau de la psychologue.De toute façon, dans une semaine, je ne serais même plus là… ». La femme face à moi se redressa dans son siège, remontant ses lunettes sur son nez avec le sourire aux lèvres. « Justement Maël, c’est la dernière fois qu’on se voit, j’aimerais qu’on fasse le point avant que tu ne partes à New-York ». Je soupirais de plus belle, j’en avais vraiment marre de venir ici, ça faisait neuf ans que je venais raconter ma vie à une inconnue une fois par semaine. « Qu’est-ce que vous voulez savoir au juste ? ». La psychologue ferma le dossier devant elle. « Est-ce que tu as parlé à Jude ? – demanda-t-elle calmement. A propos de tes sentiments ? ». Je sentais un nœud se former au niveau de mon estomac. « Comment…comment vous savez ça vous ? ». Un sourire se dessina sur son visage. « Maël, on se voit toutes les semaines depuis presque neuf ans, je commence à te cerner et franchement, vu comment tu me parles d’elle, ça se voit comme le nez au milieu de la figure… ». Je baissais le regard, je détestais qu’on puisse me cerner aussi facilement. « Je ne vois pas pourquoi je lui dirais…bientôt, je ne serais plus là ». La femme s’appuya sur son bureau en arquant un sourcil. « Tu n’as pas à décider pour vous deux Maël…tu dois lui dire, c’est important, tu passes peut-être à côté de quelque chose. Vous avez parlés de ton départ ? ». J’en avais déjà marre de cette séance et pourtant, ça ne faisait même pas cinq minutes que nous avions commencés. Je détestais qu’on me dicte quoi faire. « Je lui ai promis de l’appeler tous les jours, et de revenir à SF pour les vacances… ». La psychologue remonta à nouveau ses lunettes. Elle allait ouvrir la bouche pour me répondre mais je fus plus rapide, « de toute façon, ça finira par passer en trois ans et demi ». Un sourire se dessina une nouvelle fois sur son visage, elle avait l’air très amusée par cette situation. « Parfois, ce genre de sentiments ne changent pas Maël…tu te demanderas toute ta vie ce qui se serait passé si tu lui avais dit… ». Je respirais un grand coup, « J’veux juste qu’elle soit heureuse, avec moi, elle ne pourra jamais l’être… ».

----

Je m’avançais vers elle pour m’allonger sur le peu d’espace qu’il restait sur le canapé à côté d’elle pour lui faire face. Je me collais un peu à elle pour éviter de tomber, non pas qu’elle était grosse mais bon, le canapé n’était pas non plus hyper large. Je lui souris et ferma les yeux quelques secondes, je me sentais horriblement bien là. C’était une belle journée, j’espérais que je pourrais en vivre d’autres comme ça encore avec elle. Au bout d’un moment j’ouvrais les yeux, je ne m’étais pas rendu compte que j’étais aussi prêt d’elle…elle était juste magnifique. « Dis…t’es heureuse ? », murmurais-je sans la quitter du regard. C’était une question stupide, mais tout ça, sa semblait vraiment trop beau pour être vrai. Quoi que, quand j’y réfléchissais, elle avait versée beaucoup…beaucoup de larmes à cause de moi. Je posais ma main sur sa joue pour la caresser doucement en lui souriant, « Parce que moi…je le suis grâce à toi… ».




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Dim 6 Fév - 22:23


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Maël Peter & Mary Jude
J’étais dos au canapé, en regardant le plafond, j’avais cette crampe. Probablement que j’ai mangée trop rapidement. Non seulement j’étais pleine, mais en plus j’étais essoufflée. Enfin bref. Il était venu s’allonger tout près de moi, tout près pour ne pas dire collé à moi… Il manquait d’espace, je me suis donc mise sur le côté pour lui en faire un peu. Nous étions tellement près que je sentais son souffle me frapper le visage, c’était chaud… Je le regardai se fermer les yeux en prenant une grande respiration… On n’était pas bien comme ça ? Collé l’un à l’autre, sentir le souffle de l’autre… Il ouvrit ses yeux, ça m’avait pris un peu par surprise… moi qui admirais tous les traits de son visage.

- Dis… t’es heureuse ?

Murmura-t-il. Je lui souris timidement, en fermant les yeux. Mon cœur battait si vite… J’ouvris les yeux immédiatement après, il ne me quittait pas du regard… Il passa sa main sur ma joue et l’a caressa doucement… J’en avais des frissons le long de la colonne vertébrale.

- Parce que moi… je le suis grâce à toi…

Je rougis, c’est fou comment il me fait autant d’effets… Je n’arrivais pas à rester neutre, ou tout simplement éviter de rougir. Tout ce qu’il me disait… on en venait toujours au même point : je me gênais et je devenais tout rouge.

- Bien sûr que je le suis...

Je caressai son nez en frottant le mien contre… J’aimais le sentir d’aussi près comme ça, c’était à mes yeux… très romantique. Je passai instinctivement l’une de mes mains sous son tee-shirt, à son dos. Son corps entier était chaud… Tant mieux, il ne pouvait pas se plaindre, lui qui adorait la chaleur. J’ai immédiatement compris qu’il était confortable, sans même lui demander. Je m’avançai légèrement et déposai un baiser sur ses lèvres…

- Et ce sera toujours grâce à toi bébé.

Je me redressai, puis passai ma main dans mes cheveux. J’enjambais Maël pour me lever puis me retournai vers lui.

- J’ai un truc à te montrer :p

Prononçai-je avant de me diriger vers la chambre. Je me penchai donc pour regarder sous le lit, mon sac de voyage y était. J’avais laissé quelque chose à l’intérieur. Un ourson en peluche... Je revins alors au salon, puis m’assis à ses côtés en lui présentant le nounours.

- J’ai retrouvé ça dans mon garde-robe en faisant mon sac pour emménager ici… Je l’avais caché quelque part trois ans plus tôt parce que j’étais fâchée contre toi.

Je me suis mise à rire puis tournai le regard vers l’ourson.

- Flash Back –

J’avais 17 ans, aujourd’hui c’était mon anniversaire. Je n’avais pas beaucoup d’amis alors ma « fête » d’anniversaire s’est plutôt déroulée entre Bambi, Eliàs, Maël et moi. Que nous quatre quoi… Mais c’était parfait pour moi. Une journée avec restaurant et soirée DVD, je ne pouvais pas espérer mieux. Mon père avait même essayé de préparer un gâteau avec Andrew… c’était de voir comment il était amoché tout de même ! Enfin bref… J’ai passé vraiment de bons moments.

La soirée était terminé, nous étions tous dans ma chambre. Au planning, on dormait tous chez moi, les mecs parterre alors que j’occupais le lit avec Bambi. Mais je n’arrivais pas à fermer l’œil… cette journée n’avait pas été assez longue pour moi. J’espérais vraiment que Dieu m’accorde au moins encore une petite heure. Mon vœu s’est exhaussé…

- Jude… tu ne dors pas ?

C’était la voix de Maël. Je la reconnaitrais parmi des milles. Je soupirai…

- Non… comment tu sais ?
- Parce que d’habitude tu ronfles
- Même pas !
- Shhht ! Bambi & Eliàs dorment eux… et j’déconne bien sûr…

Je souris puis me levai du lit pour me diriger vers le sleeping de Maël. Il s’est assis en me voyant, alors je me suis assise à côté Eliàs ne dormait pas très loin… alors nous devions chuchoter… voir murmurer très bas.

- Joyeux anniversaire Jude…
- Tu me l’as déjà dit plein de fois aujourd’hui Maël ! :p
- Mais j’attendais l’occasion spéciale
- L’occasion… spéciale ?

Il se retourna puis tendit le bras pour attraper son sac. Il en sorti donc un ourson en peluche et me l’offrit.

- Je ne savais pas quoi t’offrir… alors j’y suis allé au hasard.
- Ah bah c’est bidon ! J’n’ai plus 4 ans, les peluches c’est vieux jeu, non ? :p

Il s’est mis à rire. Il s’en doutait bien que j’allais réagir comme ça.

- Tu n’as qu’à l’offrir à tes gosses plus tard si tu n’aimes pas ! :o

Je me suis mise à rire…

- Promis !

-

Je me suis mise à rire en regardant la peluche puis me retournai vers Maël le sourire aux lèvres. Je me sentais tout de même fière d’avoir retrouvé ce cadeau qui, avait fait abstraction pendant toutes ces années.

- Tu t’en rappelles ?... Eh bien… maintenant j’n’ai nul autre choix que de l’offrir à nos enfants…
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Lun 7 Fév - 16:23


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Maël Peter & Mary Jude
Elle se mit à jour à nouveau, je lui souris, elle me faisait rire à toujours rougir comme ça dès que je lui faisais un compliment ou quelque chose dans le genre. « Bien sur que je le suis », murmura-t-elle en caressant son nez contre le mien. Je fermais les yeux, j’avais des frissons en sentant ses mains froides se glisser sous mon tee-shirt dans mon dos. « Et ce sera toujours grâce à toi bébé ». Je souris et j’ouvrais les yeux en la sentant se redresser pour quitter le canapé. « J’ai un truc à te montrer :p ». je me redressais pour m’asseoir sur le fauteuil en attendant qu’elle revienne. Quelques minutes plus tard, elle apparue de nouveau dans le salon avec une peluche en main qu’elle me tendit alors qu’elle avait pris place à mes côtés. « J’ai trouvé ça dans ma garde robe en faisant mon sac pour emménager ici…je l’avais caché quelque part trois ans plus tôt parce que j’étais fâchée contre toi », dit-elle en riant alors que je portais toute mon attention sur la peluche en souriant.

F L A S H B A C K ;

« Maël, si tu ne te dépêche pas je vais me coucher et j’éteins la lumière tan pis pour toi ! », cria Jude en tapant contre la porte de la salle de bain. Je ne répondais pas, je me dépêchais du mieux que je le pouvais. Jude m’avait invité à passer le week end chez elle, je n’avais jamais refusé une telle invitation : choisir entre passer deux jour à l’orphelinat ou avec ma meilleure amie, le choix était vite fait. J’entendais la porte de sa chambre se refermer et je ne pus m’empêcher de sourire, comme si elle avait besoin de moi pour aller se coucher. Une fois que j’eus enfin fini, je sortais de la salle de bain. Je croisais Andrew dans le couloir qui me souhaita bonne nuit, il était assez tard, nous avions passé la soirée tous les trois à regarder des DVD dans le salon. C’était vraiment agréable, ici, j’avais l’impression de faire partie de la famille, je n’étais traité comme un invité, j’étais comme chez moi.

J’arrivais dans la chambre de Jude, celle-ci avait mis ses menaces à exécution : elle avait éteins la lumière et tirée les rideaux, elle devait probablement être couchée bien au chaud dans ses draps. Je grimpais sur son lit et je sentis son pied bouger sous les draps, « Aïe, ça c’était mon pied ! », grogna-t-elle en remuant. Ca m’avait toujours surpris que même en grandissant, Mr Winters m’avait toujours laissé dormir dans le même lit que sa fille…il croyait sûrement que nous nous considérions trop comme frères et sœurs pour qu’il se passe quoi que ça soit entre nous…

« Quoi, tu me fais la tête ? », murmurais-je en me glissant sous les draps. M’allongeant sur le dos, je sentais quelque chose de…poilu à mes pieds. Je me redressais alors pour soulever les draps et je me glissai sous celui-ci pour attraper ce qui me gênait. Jude soupira et me suivit sous la couette, « Merde Maël qu’est-ce que tu fous là-dessous ? », demanda-t-elle en murmurant d’un air plutôt agacé. Je tendais le bras pour attraper l’objet à mes pieds puis, je me tournai rapidement vers elle, cognant mon visage contre le sien, « AÏE ! MAËL ! », cria-t-elle en portant ses mains sur son front tout en retirant le couette au dessus de nous. J’amenais mes mains à sa bouche pour la faire taire en grimaçant, moi aussi j’avais eu mal ! « Cris pas comme ça ton père va croire que j’te viole ! », murmurais-je en rigolant. La belle retira ma main et éclata de rire. « Nan mais sérieux, qu’est-ce qui te prend à jouer à Indiana Jones sous la couette là ? ».

Je tâtais l’objet entre mes mains et je compris alors de quoi il s’agissait. Je vis la silhouette de ma meilleure amie s’avancer vers moi en me prenant l’ou en peluche des mains. « Ah…t’a trouvé Jaël », murmura-t-elle un peu gênée. Je souris, « Attends, t’a gardée l’ours que j’t’ai offert ? », demandais-je toujours à voix basse en m’asseyant face à elle. « Bah…Maël, on se débarrasse pas d’un cadeau ! En plus il est tout doux…nan sérieusement, même si au départ, j’trouvais que c’était un drôle de cadeau…j’l’adore ! ». J’haussais les épaules en souriant, « Bah écoute, tan mieux…par contre Jaël c’est légèrement bizarre comme prénom pour un ours en peluche ! ». Jude s’allongea de nouveau en tirant la couette au dessus d’elle, gardant la peluche dans ses mains en la caressant. Je m’allongeais à mon tour en la regardant. « Bah…tu l’as acheté..et il est à moi…Jaël ça fait Maël + Jude ». Je fermais les yeux en souriant. « Je savais pas que Maël + Jude = Nounous ». Elle donna un coup de pied dans ma jambe, « T’es bête…. – elle se tourna vers moi et s’avança pour déposer un baiser sur ma joue, - bonne nuit Maël… ».

---

« Tu t’en rappelles ?...eh bien…maintenant, j’n’ai nul autre choix que de l’offrir à nos enfants… », dit-elle en rigolant. Je relevais le regard vers elle en souriant, comment est-ce que j’aurais pu oublier Jaël ? Je m’étais sentit tellement débile de lui offrir un ours en peluche pour ses dix sept ans. D’habitude, je m’y prenais pas mal en avance pour ses cadeaux, mais cette année là, j’avais été assez occupé avec toutes les démarches administratives à faire pour mon inscription à la fac de New-York, son anniversaire m’était carrément sorti de l’esprit. Quand j’avais d’ailleurs montré l’ours à Eliàs et Bamb’ avant d’aller chez elle, ils avaient éclatés de rire en pensant que c’était une blague. Pourtant non. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’avais choisis cet ours, dès que je l’avais vu, j’avais pensé à elle. C’était débile, mais c’était comme ça. Enfin, elle avait finit par l’apprécier puisqu’après, elle en venait à dormir avec la nuit, ça m’avait fait plaisir qu’au final, elle aime mon cadeau. Enfin, cette année là, j’avais vraiment tout foiré.

Gardant la peluche dans mes mains, je lui souris. « Ah non, moi je suis d’avis qu’on le garde comme ça, quand tu seras pas là, j’aurais quelqu’un à câliner :p ». Je lui rendis le nounours et je me leva à mon tour. « Moi aussi j’ai un truc pour toi ». Je lui souris et lui tourna le dos pour aller dans la cuisine. J’ouvrais un placard et je sortis une petite boite de celui-ci. J’arrivais de nouveau dans le salon avec un immense sourire aux lèvres. Je me mis à genoux devant la table basse du salon et je posais la boite sur celle-ci, gardant une de mes mains sur le couvercle. « Je sais que t’adore les biscuits chinois avec des drôles de messages dessus…l’autre jour j’suis passé devant un traiteur chinois où ils font les biscuits et j’nous en ai pris un chacun ! ». Elle devait être étonnée et elle devait me prendre pour un fou d’avoir acheté juste deux biscuits pour nous deux, mais je n’étais pas stupide. En fait, au départ, j’avais eu l’idée de lui faire ma demande de cette manière là, en mettant un petit papier « veux-tu m’épouser » dans le biscuit, mais je m’étais dégonflé au dernier moment pour ma demande, alors je m’étais juste contenter de faire écrire sur son biscuit à elle : « Tu seras fiancée avant la fin du mois ». Sans plus attendre, j’ouvris la boite et je pris son biscuit à elle que je lui tendis en souriant. J’avais hâte de voir sa réaction.
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Mar 8 Fév - 4:43


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Maël Peter & Mary Jude
Ça m’avais tout de même fait bizarre d’avoir retrouvé la peluche il y a quelques temps… Et à même temps, ça m’avait fait énormément plaisir. Si je l’avais caché, cette peluche, c’était pour éviter de penser à « Jaël », qui consistait nos deux prénoms ensembles… Enfin, depuis son départ, nous n’étions plus Jaël… nous n’étions plus rien du tout à causes de nos conneries. Et je dis bien NOS conneries…

Je m’en rappelle… Malgré que j’avais dix-sept ans et que j’ai fait « croire » que je n’aimais pas le cadeau, j’avais dû mal à m’en débarrasser. Je passais toutes mes nuits avec l’ourson dans les bras, parfois quand j’avais envie de pleurer ou de me confier je parlais à Jaël, sachant que chaque « conversation » était à propos de Maël… Mais ça, bien sûr que je ne l’ai jamais dit à Maël. J’avais toujours appréciée ses cadeaux, même celui-ci. Il croyait que c’était ridicule, alors j’ai joué le jeu. Enfin bref…

Maël gardait Jaël entre les mains, je continuais de regarder l’ourson… J’étais tombée dans la lune…

- Ah non, moi je suis d’avis qu’on le garde, comme ça, quand tu ne seras pas là, j’aurais quelqu’un à câliner :p

Sa voix m’avait réveillée. Je levai les yeux pour le regarder et lui sourit. Il voulait garder Jaël pour lui ? Et encore… ça me faisais bizarre. À l’époque, c’était moi qui câlinais Jaël pendant que Maël était à l’orphelinat.

- ... Mais Jaël, c’est Jude + Maël… Si on l’offre au bébé, lorsqu’il le câlinera ça fera comme si tous les deux on était près de lui.

Je lui souris, je me trouvais parfois un peu folle de penser très loin comme ça. Mais bon… après tout il m’avait moi. Rare seront les fois où je dormirai ailleurs qu’à la maison maintenant. J’ai vécu l’expérience l’autre jour avec Bambi et qu’une nuit, ça m’était insupportable. Je devenais accroc… dépendante affective à Maël et j’avoue que ça me fais un peu peur parfois. Si je vais trop vite… est-ce qu’il va en avoir marre de moi ? Est-ce qu’il trouve que je le gonfle ? Il me rendit le nounours et se leva à son tour. J’espérais qu’il n’ait pas mal pris ma réponse… Ou qu’il n’ait pas eu peur ou quoi que ce soit.

- Moi aussi j’ai un truc pour toi

Son sourire me rassura. Il avait un cadeau aussi à m’offrir ? Je lui souris en retour, en hochant la tête. Maël me tourna le dos et se dirigea vers la cuisine. Je n’arrivais pas exactement à voir ce qu’il faisait, mais je distinguais un bruit de porte d’armoire, sans plus. Il revint près de moi avec une petite boîte et se mit à genoux devant la table basse. Son énorme sourire était suspect, mais contagieux… Je commençais à me demander qu’est-ce qui pouvait bien le faire sourire ainsi.

- Je sais que t’adore les biscuits chinois avec des drôles de messages dessus…l’autre jour j’suis passé devant un traiteur chinois où ils font les biscuits et j’nous en ai pris un chacun !

Je me suis assise en face de lui, en tailleur à la petite table. Je regardai la boîte qui s’y trouvait, probablement, les biscuits en question. J’adorais les biscuits fortunés, je n’en sais rien… Les mots et les goûts, tout en fait, même si parfois je ne comprenais absolument pas une signification du mot… Enfin bref.

Maël semblait choisir lequel me donner, puis le posa dans mes mains. Je regardai son expression… c’était assez… comment dire… bizarre. Enfin, je ne sais pas s’il a fait un pacte avec quelqu’un comme quoi, après mes 17 ans, il m’offrirait des trucs bizarres à vie. La peluche et puis maintenant un biscuit fortuné. Bref… peut-être que je me faisais de fausses idées.

J’ouvris le biscuit et pris le mot sans tarder.
« Tu seras fiancée avant la fin du mois »
J’ai tout de suite compris, pourquoi il avait attendu que j’ouvre le mien pour qu’il puisse ouvrir le sien. Je ne savais cependant pas comment réagir… Avant la fin du mois… vraiment ? Je gardai mes yeux sur le mot, je rajoutais rien, c’était un peu comme si j’avais l’esprit ailleurs… alors que j’étais totalement concentrée sur le mot. Je savais que c’était dans les plans, avec le bébé et tout ça… Mais j’étais loin d’imaginer que ça serait ce mois-ci.

Il devait attendre ma réaction le pauvre. Mais j’étais sur le cul… Heureuse ? Comment dire… ce n’est même pas assez. J’étais nerveuse, mon cœur battait fort… Je me mordillai la lèvre inférieur et rougit, instantanément. C’était inévitable, après tout. Je déposai le bout de papier sur la table basse, puis leva les yeux et je lui souris. Je ne pus m’empêcher de me lever et de contourner la table pour me mettre à ses côtés et le serrer dans mes bras…

- …J’suis curieuse de voir le tien, mon amour.
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Jeu 10 Fév - 22:25


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Maël Peter & Mary Jude
F L A S H B A C K ;


Un petit vent frais fit trembler la tente au beau milieu d’un grand terrain vague. La nuit était tombée depuis une petite heure et le bois qui avait finis de se consommer laissé encore échapper quelques bruns de fumée. Il faisait assez chaud dans la tente, nous étions fin Août et c’était le dernier week-end que je passais à San-Francisco avant de partir pour New-York. J’étais presque endormi et je sentis tout à coup du mouvement sous les couvertures. « J’ai entendu quelque chose ! », lança Jude alors qu’elle se redressait brutalement. Je passais mes mains sur mon visage en m’asseyant à mon tour. « Quoi ? Qu’est-ce que t’a entendu ? C’est le vent Jude… ». Celle-ci ne m’écouta pas, elle se retira des couvertures pour ouvrir la fermeture de la tente et regarder rapidement à l’extérieur. Je fis de même et discrètement, je posais mes mains brutalement à sa taille pour lui faire peur. Elle sursauta et se tourna vers moi, « Bordel Maël ! Tu m’as fait peur… ». Je me suis mis à rire en m’asseyant face à elle avec un petit sourire aux lèvres. Elle porta sa main sur son cœur, elle avait vraiment eu l’air d’avoir peur. « On devrait dormir Winters…on a passé la journée à marcher et demain, on repart.. », murmurais-je en baissant mon regard vers le sac de couchage où j’étais allongé quelques minutes plus tôt. Jude soupira en passant sa main dans ses cheveux, « J’ai pas sommeil… », murmura-t-elle à son tour en s’asseyant près de moi. « …dans une semaine, tu pars et…on se reverra plus…j’vais être toute seule… ». Je tournai mon regard vers elle, j’avais l’impression de voir des larmes dans ses yeux mais c’était assez difficile à constater, il faisait assez sombre. Je m’approchais un peu d’elle en lui donnant un gentil coup d’épaule avec la mienne, « Arrêtes..j’ai l’impression de partir pour toujours en t’écoutant… ». Jude posa sa tête sur mon épaule en passant sa main sur sa joue, je sentais mon cœur s’affoler…et merde. Je t’entendais renifler, oui, elle pleurait bien. C’était la première fois qu’elle me montrait que mon départ l’attristait. Dans un sens, sa me faisait plaisir de savoir qu’elle était triste que je puisse partir, mais dans l’autre…sa rendait mon départ plus difficile. « …tu vas être un étudiant…tu vas avoir ton appart’, des amis…une nouvelle vie quoi…à tous les coups tu trouveras même une nouvelle meilleure amie et...au bout de trois ans, tu nous auras tous oubliés et tu reviendras jamais… », dit-elle entre plusieurs reniflements. Je lui pris doucement la main en posant ma joue contre le sienne. « Personne ne pourra te remplacer Judy…Jamais ».

----


J’avais vraiment hâte de voir sa réaction même si parfois je pensais que tout ça n’était pas bien. Je m’attachais encore plus à elle jour après jour alors que je savais que j’avais une grande chance de ne même pas vivre assez longtemps pour pouvoir en profiter. J’y pensais souvent…trop souvent, peut-être. J’avais l’impression d’agir égoïstement, et ce, malgré ce que Jude pouvait bien me dire. Quoi, c’est vrai non ? Je demandais à Jude de m’offrir une famille avant de – éventuellement – mourir. Car je ne me faisais pas beaucoup d’illusions et mon côté pessimiste ne pouvait pas s’empêcher de prendre surface. Mon état devenait vraiment critique et ma « crise » de l’autre jour l’avait bien montré. Je m’essoufflais plus vite, j’avais souvent la tête qui tournait…j’avais vraiment besoin d’un cœur, et vite. Mon cardiologue m’avait donné mon « bipper cristal ». S’il sonnait, cela voulait dire qu’il y avait un cœur pour moi et que je pourrais me faire greffer…on m’avait expliqué que cela pouvait arriver très vite, mais que ça pouvait prendre des semaines, des mois voir même des années avant d’en avoir un…certaines personnes mouraient avant d’en avoir un. Et si Jude tombait enceinte comme on le voulait ?

Et si, d’ici cinq ans je n’avais rien ? J’allais mourir, en la laissant toute seule avec le bébé ? Je n’aimais pas cette idée…je n’aimais vraiment pas cette idée, je ne voulais pas qu’elle devienne mère célibataire. Ce n’était pas facile, vraiment pas…qu’est-ce que je devais faire ? Je ne pouvais pas la quitter, jamais je ne pourrais le faire, c’était impossible. Je n’étais rien sans Jude, rien du tout, personne… c’était une situation sans issus et parfois je me disais que j’aurais peut-être du attendre avant de revenir. Alors j’avais peur d’aller beaucoup trop vite, les choses auraient du se faire autrement...peut-être attendre que je guérisse avant de prévoir des choses ? C’était plus compliqué que ça…enfin, cette situation était vraiment tordue et il m’arrivait très souvent de douter par rapport à ça, mais je ne pouvais plus reculer…C’était peut-être pour ça que je m’étais dégonfler au dernier moment pour cette demande, même si être fiancés n’incluait pas de se marier dans la semaine qui suivait, nous avions le temps…enfin, pas tant que ça en fait.

Elle avait ouvert le biscuit, je ne la quittais pas du regard et je n’arrivais pas à voir sa réaction…ses joues devinrent toutes rouges, ça, je m’y attendais, j’arrivais à la faire rougir en disant pas grand-chose mais…c’était…bon signe ? Son silence était insupportable, en fait, je ne savais même plus de qui était venu cette idée d’avoir un bébé, le mariage tout ça…et si elle avait changée d’avis ? Je me posais vraiment beaucoup, beaucoup trop de questions...mais en même temps, je n’arrivais même pas à voir si cette « surprise » lui faisait plaisir ou pas…Elle se leva et elle vint s’asseoir près de moi en me prenant dans ses bras…est-ce que ça voulait dire que ça lui faisait plaisir ou pas ? « …J’suis curieuse de voir le tien, mon amour. ». Je souris en la serrant un peu plus, en fait le mien n’avait rien d’extraordinaire, j’avais surtout fait ça pour le sien. Je me reculais un peu pour lui sourire en passant ma main sur sa joue, puis en plaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Le mien a pas vraiment d’importance en fait… », murmurais-je en gardant une de mes mains sur sa joue pour la caresser doucement. Je baissais mon regard vers le sol, « Tu sais…si…si ça va trop vite...enfin…si tu as changé d’avis, tu peux me le dire…j’comprendrais, vraiment ».
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Sam 12 Fév - 3:02


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Maël Peter & Mary Jude
Je m’approchai de lui, en me glissant dans ses bras pour le serrer très fort… Ce biscuit fortuné, je ne m’y attendais pas et encore moins au message qu’il y avait à l’intérieur. Ça fais… tellement longtemps que nous n’en avions pas mangé un, ensemble. La dernière fois remontre à 11 ans, lorsque nous n’avions que seulement 5 ans d’amitié en poche.

-Flashback-

Du toit de ma maison, nous arrivions à voir parfaitement le coucher du soleil. Bien sûr, ce n’est pas le plus haut des buildings, mais suffisamment haut pour bien voir la ville, et même la mer un peu plus loin. J’étais contente que Maël dorme chez moi ce soir, ça faisais longtemps. À dix ans, les jeunes filles sont encore dégoûtée des mecs, elles pensent encore et toujours à leurs Barbie alors que moi, j’ai toujours préféré trainer avec Maël plutôt qu’elles. Est-ce que ça fais de moi une fille bizarre ?

- Jude…

Je pensais toujours à la journée que nous venions de passer. Il avait fait beau, nous avions écoulé tout notre temps au parc de mon quartier, mon père nous a même donner des sous pour payer une glace. C’était une belle journée, du moins encore une, comme tous les jours avec lui se surpassent.

- Jude !

C’était Maël. Je suis sorti de ma bulle et je tournai la tête vers lui avec le petit sourire aux lèvres et les joues rouges.

- T’étais dans la lune ?

Je baissai mon regard et hochai la tête.

- Ça ne fait rien.

Je tournai à nouveau la tête vers le « paysage » et retournai à mes pensées. Je me rappelai aussitôt de ce que je suis allée lui chercher hier, alors que je m’amusais au China Town avec Andrew. Je me retournai puis sorti de ma poche un biscuit fortuné.

- Ah, Maël, je t’ai pris ça hier !
- C’est quoi ?
- Un cadeau.

Il prit le biscuit et s’est mis à rire.

- Un biscuit chinois ?
- Oh arrête de râler et ouvre !

Il ouvrit le biscuit sans broncher et prit le papier. Il pouvait y lire « Tu as le droit à 3 vœux que Jude pourra réaliser ». Il me regardait avec un petit sourire, directement j’ai rougis et baisser la tête.

- Je n’en ai qu’un seul.
- A...ah ?

Je restais la tête penchée… J’espérais que ce soit tout sauf ça, faite que ce ne soit pas ça.

- J’veux ne jamais t’perdre Jude.

-

Ces biscuits sont « étrangement » devenu mes préférés du jour au lendemain. Qui aurait cru qu’aujourd’hui, il m’en offrirait un alors qu’il semblait avoir trouvé ça ridicule, à l’époque ? Enfin… Son mot… il était parfait, tout comme Maël était parfait. Disons que s’il voulait me surprendre eh bien il a réussi en beauté. Je ne m’y attendais pas du tout… et je ne trouve pas ça du tout « trop » tôt. Au contraire, vaut mieux en profiter avant que la tragédie n’arrive… en espérant qu’on puisse l’éviter.

Maël me serrait aussi contre lui, j’aimais le sentir d’aussi près… j’aimais encore plus cette situation. Est-ce que je devais prendre ça pour une promesse ? D’ici la fin du mois, Maël compte demander ma main et dans la prochaine année nous nous marierons. Ça me faisait une boule au ventre, les papillons pour ainsi dire… Faisait-il ça seulement pour avoir un avant-goût de ma réaction ? Ou parce qu’il le pensait vraiment ? J’essayerai de ne pas trop m’emballer, histoire de ne pas être déçu par la suite…

Il replaça l’une de mes mèches rebelles derrière mon oreille. Il remit ensuite cette main sur ma joue, en la caressant tranquillement avec son pouce…

- Le mien n’a pas vraiment d’importance en fait…

Murmura-t-il tout en continuant de caresser ma joue. Je souris. Alors il avait vraiment fait ça uniquement pour moi… Je baissai mon regard, tout comme lui. Sa main était resté sur ma joue, elle était si douce…

- Tu sais… si… si ça va trop vite… enfin… si tu as changé d’avis, tu peux me le dire…j’comprendrais, vraiment
- Non !... Non… Je n’ai pas changé d’avis… Vraiment pas…

Ses doutes… Retirait entièrement les miens. Ce n’était pas une promesse en l’air. Maël était sérieux… jusqu’à preuve du contraire. Alors voilà, c’est vrai ? D’ici un mois j’aurai finalement réalisé mon seul et unique vœux… d’être entièrement à Maël et qu’il soit entièrement mien. Cette idée m’enchantait vraiment, malgré notre âge, malgré tout ce que les autres pourront nous dire.

-Flashback-

Ce jour-là, je m’en rappellerai toujours, puisque c’est le dernier moment seul à seul que j’ai vécu avec ma mère avant qu’elle meurt. Nous étions à la cuisine, je faisais mes devoirs alors qu’elle, elle préparait le repas du soir. Andrew était parti avec ses amis, ils trainaient au parc la plus part du temps alors que mon père était de service à l’hôpital ce soir. Enfin bref, tout ça pour dire que ce soir, pour manger, nous serons que tous les trois, Andrew, ma mère et moi.

- Tu dois trouver ça lourd de faire la cuisine avec un ventre pareil !

Elle rit, c’était inévitable. J’adorais l’entendre rire alors que je ne faisais même pas de blague, même si je ne disais rien de drôle. J’étais très sérieuse.
- Mais non, ne t’inquiète pas.
Je lui souris à mon tour en lâchant mon crayon pour aller la voir. Je me penchai légèrement pour coller mon oreille sur son ventre. Il y a quelques mois nous avions su que ça allait être un garçon, nous avions eu tous un accord commun sur son prénom : Dylan. C’est joli, non ?

- Tu crois que Dylan sera en santé ?

Elle se penchait pour se mettre à ma hauteur, le sourire aux lèvres. J’étais assez troublé par elle qui faisait ce geste. Du coup, je me sentais beaucoup moins petite. Son ventre était plus énorme sous cet angle. Je me demande si elle n’avait pas un genou posé sur le sol, si elle pouvait faire un plongeon sur le sol. C’est con mais, il en fallait peu pour me faire rire.

- Bien sûr que si !
- Comment peux-tu en être certaine ?
- Tu me promets de garder le secret ?
- … Bah… ouais !

Elle me prit dans ses bras, puis replaça mes cheveux derrière mon oreille pour qu’elle puisse chuchoter à mon oreille :

- Parce que ton père lui parle à tous les soirs.
- Et en quoi ça change quelque chose ?

Ma mère haussa les épaules.

- Ça a fonctionné pour Andrew et toi en tout cas.

Je ris automatiquement, j’imaginais mon père parlé tout seul comme un con au ventre de ma mère.

- Alors c’est vrai ? Papa se tape un monologue à tous les soirs avant de se coucher ?
- Shuuut ! Ne lui dis pas que je te l’ai dit. Au début il était réticent, ça le gênait mais bon ! J’ai fini par le convaincre.

J’ai promis, j’ai tenu ma promesse.

-

L’idée me traversa vite à l’esprit… Malgré que cela ait coûté la vie de ma maman, Dylan est né et bien en santé, comme Andrew et moi. Je passai ma main sur mon ventre, j’aimerais tellement ressentir ça aussi, une grossesse. J’aimerais vraiment être dans cette situation aussi… Je poussai légèrement la table basse pour arriver à me mettre face à Maël. J’avais le sourire aux lèvres, il était tellement mignon… Beau comme un ange. J’approchai mon visage du sien pour y déposer mes lèvres sur les siennes.

- Mon amour…

Je baissai ensuite mon regard et ma tête vers le bas. Je baladais nerveusement mes mains sur ses cuisses, en mordillant ma lèvre inférieure.

- …j’aimerais que tu parles à mon ventre lorsque je serai enceinte.
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Lun 14 Fév - 22:08


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« Non !... Non… Je n’ai pas changé d’avis… Vraiment pas… ». Je lui souris, j’étais assez…soulagé même si j’avais encore pleins de questions qui se tramaient dans ma tête. J’essayais de les évacuer et juste...de vivre l’instant présent.

F L A S H B A C K ;
Il était assez tard et presque tout le monde dormaient chez les Winters. Assis l’un à coté de l’autre devant la cheminée enroulés dans le même drap, Jude et moi étions en train de somnoler face à la chaleur douillette du feu quand Mme Winters vint s’asseoir sur le canapé derrière nous.
« Alors vous deux, vous ne dormez toujours pas ? », demanda calmement la mère de ma meilleure amie en portant ses mains sur son petit ventre de femme enceinte. Jude haussa les épaules, elle avait de petits yeux tout comme moi, nous étions fatigués, tellement que nous n’avions même pas le courage de monter dormir dans le lit. « On est Samedi…demain y’a pas école… », murmura Jude tout en gardant son regard rivé vers le feu. La mère de famille se pencha vers nous jusqu’à ce que son petit ventre la bloque, un petit sourire aux lèvres, « Peut-être mais si demain vous avez une mine horrible, comment voulez-vous draguer tout SF ? ».

Je me tournai vers elle en souriant alors que les joues de Jude virèrent au rouge. « Maman ! On est trop jeunes, c’est Andrew qui a des p’tites copines et qui drague ! », lança Jude en croisant les bras au dessus de la couverture. Sa mère éclata de rire, « Parce que ton frère a des p’tites copines ? », lança-t-elle en se redressant doucement. Je souris, « Non…enfin, on dit ça pour l’embêter… », annonçais-je. Elle me rendit mon sourire, « Vous savez, les mamans savent tout sur tout, même avec qui leurs enfants vont se marier ! ». Je baissais mon regard vers le sol alors que Jude tourna à son tour le sien vers sa mère. « C’est impossible maman, ça se trouve, mon futur mari, tu le connais même pas ! ». Sa mère lui lança un petit sourire taquin, « Oh mais…pour Andrew, je ne sais pas encore, mais toi, j’ai déjà trouvé ton mari ! ». Jude roula les yeux en soupirant, « Même que tu le connais très bien et il est dans cette pièce… ».

Les joues de Jude rougissaient à nouveau alors qu’elle tourna son regard vers moi. Nous nous sommes mis à éclater de rire. Sa mère se leva en direction du couloir en nous adressant un dernier mot, le sourire aux lèvres : « rigolez…vous verrez bien… », murmura-t-elle en nous faisant un clin d’œil.
----

Le bruit de la table basse du salon glissant sur le sol me fit reprendre mes esprits, Jude venait tout juste de la pousser un peu pour pouvoir se placer face à moi. Elle souriait, j’aimais la voir comme ça…heureuse. Même si notre histoire semblait parfaite ou quoi que ça soit, ça n’avait pas été aussi facile d’arriver là où nous étions aujourd’hui, il y avait eu beaucoup de larmes versées, que ça soit de son côté, mais aussi du mien. Je fermais les yeux en voyant son visage se rapprocher du mien, c’était drôle, même encore maintenant, après un mois, j’avais le cœur qui battait à milles à l’heure quand elle posait ses lèvres sur les miennes. « Mon amour… », j’ouvrais les yeux pour la regarder, elle avait l’air assez nerveuse avec ses mains sur mes cuisses comme ça. Je baissais mon regard à mon tour en regardant ses mains sans dire un mot, elle avait l’air de vouloir me demander quelque chose. « …j’aimerais que tu parles à mon ventre lorsque je serai enceinte.», murmura-t-elle doucement.

F L A S H B A C K ;
« Elle est à l’épicerie avec Andrew, mais tu peux l’attendre, elle ne devrait plus tarder », annonça madame Winters en me laissant entrer dans la maison. C’était la première fois que je la voyais depuis qu’elle avait un ventre plus…imposant, ça m’impressionnais, je n’avais jamais été confronté à ça auparavant..enfin, bien sur, j’avais déjà vu des femmes enceintes dans la rue, mais là, il s’agissait de la mère de Jude, parfois je la considérais un peu comme ma mère, elle et son mari n’avaient jamais refusés une seule fois à ce que je vienne passer quelques nuits ici, ils étaient même les premier à appeler l’orphelinat pour demander si je pouvais passer le week-end chez eux. Je me suis alors mis à l’aise et j’allais m’asseoir sagement dans le canapé du salon alors que Mme Winters vint s’asseoir prêt de moi, en replongeant son nez dans son bouquin. Je regardais un peu autour de moi, espérant que je n’ais pas à attendre Jude trop longtemps. Pourtant, je connaissais le salon par cœur, la seule chose qui m’était étrangère dans cette pièce était…ce ventre si arrondis avec l’idée que le petit frère de ma meilleure amie y était réfugié bien au chaud.

Mon regard finissait toujours par atterrir sur son ventre, et ça, Mme Winters le remarqua bien. Elle referma son livre et elle le posa près d’elle en m’adressant un sourire. « Tu veux toucher ? », demanda-t-elle toujours en souriant. Je me suis senti rougir bêtement, je me sentais vraiment idiot de faire une fixette là-dessus. J’hochais la tête négativement en regardant ailleurs, c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’un être humain se trouver là dedans et des millions de questions se posaient dans mon esprits, c’était de la curiosité, tout simplement. Voyant que je regardais encore une fois son ventre, la mère de Jude s’approcha de moi et doucement, elle prit ma main pour l’amener à son ventre arrondit avec comme toujours, un immense sourire à ses lèvres. Un sourire se dessina sur mon visage quand je sentis un coup contre la paroi de son ventre, j’avais carrément senti le pied du bébé…c’était juste magnifique !

« Il…il nous entend ? », demandais-je en gardant ma main sur son ventre. Mme Winters hochait la tête en souriant, « oui, bien sur ! ». Je posais ma deuxième main sur son ventre, c’était vraiment impressionnant ! « Tu peux lui dire quelque chose, on dit que les bébés, même quand ils sont bien au chaud là dedans, comprennent tout… ». je levais le regard vers elle, assez hésitant, je trouvais ça bizarre de parler à…un ventre. « Sois pas timide, tu ne seras pas ridicule Maël…et puis, t’es le meilleur ami de Jude, il te reconnaitra en naissant si tu lui parles », ajouta-t-elle pour me convaincre. Je souris et me pencha vers son ventre, je ne savais pas trop comment m’y prendre. Je restais un petit moment comme ça, je ne savais pas trop quoi dire, je me sentais assez ridicule. « Dis lui juste bonjour… », dit-elle doucement. J’avalais ma salive et je fermais les yeux, « Hey…Dylan…moi c’est Maël…j’ai hâte de te voir », murmurais-je avant de me reculer pour rendre son sourire à la mère de Jude.
-----


Je lui souris et je plaçais mon index sur son menton pour qu’elle me regarde. Je n’étais pas franchement convaincu que parler au bébé était normal, enfin…je n’avais fait ça qu’une fois, et je ne pensais pas que Dylan s’en souvenait. Mais bon…pas mal de gens disaient que c’était important que le père parle au bébé parce que non seulement cela rend la venue de l’enfant concrète pour le père mais aussi parce pour que le bébé ait un lien avec le père. Bref, je n’allais pas lui dire non, je ferais n’importe quoi pour Jude, j’avais même crié sur le toit de l’appartement que j’étais amoureux d’elle ! Et puis…c’est vrai que ça n’était pas si mal, en fin de compte…si ça pouvait permettre au bébé de pouvoir me reconnaître…être papa…cette idée était encore tellement bizarre, j’avais peur de mal faire, je ne savais pas vraiment comment on devait faire. J’avais vu comment se comportait le père de Jude, mais ça n’était pas pareil, je n’avais jamais eu de modèle masculin, paternel…comment est-ce que je devrais me comporter avec lui ? Ce que je pouvais faire et ce que je ne pouvais pas faire…tout ça était encore assez confus et j’avais cette peur au fond de moi d’être juste….un mauvais père.

J’essayais juste de ne pas y penser, je me doutais bien que de tomber enceinte devait aussi faire peur à Jude. Elle avait perdue sa mère alors que celle-ci avait mis Dylan au monde, alors que celle-ci n’avait même pas de problèmes de santé. La vie était vraiment injuste…mais bon, c’était vraiment rare ce qui était arrivé à sa mère. Je ne voulais pas lui faire peur en plus si elle voyait que j’avais peur moi aussi…enfin, je préférais garder mes peurs pour moi, elle aussi devait en avoir. Mais même si j’avais peur, j’avais hâte, tellement hâte qu’on forme une vraie famille, je n’allais plus être Maël, l’orphelin qui n’a aucune famille et qui n’est même pas foutu de retrouver sa petite sœur. Non…j’allais être…père de famille, un mari aussi. J’étais impatient, tellement impatient que ça arrive et même si j’avais peur d’aller trop vite, je ne voulais pas penser à ce que les autres pourraient rien dire, je m’en fichais complètement. Jude se disait prêtre, et je l’étais. Elle et moi savions très bien tous les deux que la vie était trop courte pour ne pas être vécue…et puis, je ne voulais pas qu’un seul enfant..si j’arrivais à avoir une greffe, si je passais ces cinq ans, je voulais en avoir d’autres. Oui, c’était ça qui pourrait me rendre heureux, ça et rien d’autre.

Je plaçais une main sur sa joue que je caressais doucement et j’emboitais mon autre main dans la sienne. « Si tu veux », répondais-je en souriant avant de déposer mon front contre le sien sans la quitter des yeux. Je resserrais un peu plus sa main dans la mienne. « Enfin, j’vais essayer…ta mère a voulue que je parle à Dylan quand elle était enceinte, mais j’étais assez mauvais », continuais-je en rigolant. Je remontais ma main de sa joue jusqu’à ses cheveux pour laisser mes doigts glisser entre ses mèches brunes. « J’ai hâte qu’on devienne une famille… », murmurais-je avant de m’avancer pour déposer encore une fois un baiser sur ses lèvres.

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Mer 16 Fév - 16:51

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