✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
Lun 6 Oct - 11:47
maybe life is a cunt, but we can't do anything
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Finir le travaille avant vint et une heures, les directeurs artistiques ont-ils la vie si belle ? Dix-huit heure et tu entres dans un café détachant ta cravate que tu ranges dans ta poches de jean sombre. Dix-huit heures et journée terminée, on peut remercier la signature et la clôture d'un gros contrat pour finir à une heure si paisible. Il fait pas encore noir, pas encore froid. L'hiver est encore loin, l'automne pas encore là. Y'a pas grand monde aux cafés, la plus part sont des étudiants après les cours. Choses que tu fais plus depuis longtemps. Le café d'après cours, tu y a jamais vraiment eut le droit, c'était la bière, ou direct l'alcool fort. Tu as brûlé tes études par touts les bouts possible, tu n'en gardes qu'un vagues souvenir d'une scolarité chaotique bercée par un adolescent suicidaire, dépressif et addict aux sensations forte. Tu dirais bien que ça a totalement changé, c'est un peu le cas oui, mais ta dernière garde à vue remontant à... deux jours tu peux guère vraiment t'en vanter. Tu prends un café, tu renverses des tonnes de sucres dedans alors que la fille en prépare un autre cappuccino. Tu payes en attendant, tu bois une gorgée trop brulantes, pas assez sucrées, tu en rajoutes. Et tu sors, tu marches un instant avant de les poser sur un banc, t'allumer une clope reprendre ton chemin qui te mène à un shop de tatouage que tu connais que trop bien. Tu t'y es pas tellement fait tatoué, une fois par Noah, une fois ici par Mag', mais sinon quand vous avez envie d'un truc Mag te le fait à la maison. Privilèges. Tu pousses la porte en envoyant valser ton mégot au loin et d'entrer. Tu salues Noah en observant se qu'il est en train de dessiner derrière son comptoir, tu discutes un peu. Depuis qu'il touche plus à ta nana, vos ententes sont encore plus cordiales qu'avant, c'est plaisant. Tu bois une gorgée de ton café demandant où elle est d'ailleurs ta brune, et tu passes derrière en saluant le gars sur la table, tu poses le gobelet de Magda sur un meuble tu t'étires un peu. Tu observes par dessus on épaule se qu'elle fait, sans la toucher, sans la déranger avant d'aller choper un siège comme chez toi. T'es dessus depuis combien de temps ? Tu demandes l'air de rien, juste comme ça. Ouais t'aurais bien attendu qu'elle rentre à la maison pour discuter mais tu sais jamais vraiment quand elle termine et t'es vil, tu préfères lancer la conversation sans qu'elle s'y attende, parce que sinon.. Magda contrairement à se qu'on pense, c'est bien une fille, alors elle trouve toujours un truc pour ne pas entamer les discussion dont elle ne veut pas. Alors faut feinter.
quelque chose avait changé en elle. elle n’aurait pas pu le nier. et d’ailleurs, personne n’aurait pu le nier. quand elle était rentrée de son tour des conventions, magda était allée voir son médecin. et il lui avait dit. que ces qu’il appelait des « phases de dépression » qu’elle préférait appeler « des jours sans », ce faisaient de plus en plus fréquents, puisqu’indéniablement, elle était de plus en plus malade. magda avait hoché la tête. le médecin avait donné des pilules en plus. et elle avait aussi décidé de n’en parler à personne. surtout pas à camil. il avait déjà tendance à s’inquiéter pour tout, c’était pas la peine d’en rajouter. surtout qu’elle avait appris un truc bien plus énorme qu’une dépression. désormais quand elle touchait son ventre, elle était mal à l’aise. comme si elle dérangeait. elle ne se sentait plus « chez elle » dans son propre corps. tout ça parce qu’elle partageait son corps avec quelqu’un d’autre. ce qui aurait pu être un moment de joie pour n’importe quelle fille, n’avait fait qu’accentuer l’angoisse de magda. elle n’était pas faite pour ça… elle avait cependant de faire comme si de rien n’était, jusqu’à ce qu’une décision soit prise pour ce bébé ou ce fœtus. ou quoi qu’il puisse être pour le moment. assise à son petit bureau, elle dessinait. c’était les seuls instants où elle ne pensait pas à ce bébé qui grandissait en elle. elle entendit parler. sans se formaliser pour autant, le shop était pire qu’un bar, il y avait du passage toute la journée. elle sentit quelqu’un entrer dans la pièce et à l’odeur elle reconnu camil, sans avoir besoin de se retourner. elle continua de dessiner. « t'es dessus depuis combien de temps ? » magda releva la tête vers camil. « hier… » elle répondit doucement. elle reboucha son stylo et se tourna complètement vers camil. « qu’est-ce que tu viens faire ici ? » elle regarda l’heure. elle n’avait pas vu passer la journée.
✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
Lun 6 Oct - 16:47
maybe life is a cunt, but we can't do anything
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Le shop de Magda et Noah, tu n'y passes pas ta vie. C'est son délire, son monde. Vous partagez beaucoup et tu sais que ça la dérangerait pas forcément que tu y traines plus, mais tu préfères la laisser vivre. Pas vraiment le type de couple à passer votre temps ensemble. Preuve à l'appui avec cet été et les multiples convention tatouages de Magda où tu l'accompagnais parfois, parfois pas. Ouais parfois tu te dis que vous partagiez plus avant, que depuis quelques semaines c'est différent. Mais tu bosses plus avec ta promotion, et tu veux pas la faire chier. En couple, fiancé, habiter ensemble. T'as déjà un peu trop imposé de modifications à sa vie, alors tu laisses couler. Son shop, tu la laisses dedans, faire son art. Hier... Elle dessine mille fois, deux mille fois mieux que toi c'est certain. T'es doué pour la peinture, pour les dessins fun, pour les dessin d'architecture aussi -normal- mais elle... non bien mieux. Tu observes le dessin assis, tirant ton siège vers son armoire tu attrapes un de ses gants en latex rose alors que tu souffles dedans tel un môme. qu’est-ce que tu viens faire ici ? Tu souries fermant le bas du gant difficilement. Cappuccino. Tu lances en montrant du menton son gobelet posé sur son bureau plus loin. Tu attrapes un de ses stylo feutre, tu dessines sur ton miniscule ballon. Trente ans bientôt, oui. J'suis venu parler couche-culottes. Tu reprend ensuite avec naturel sans y apporter tant d'attention, alors que tu dessine. Parce que toi, les deux pieds dans le plat, c'est toujours pareil. Pas de détour, surprise, t'es coincée.
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