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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH and i don't know how, and i don't know why (sierra) 79124 and i don't know how, and i don't know why (sierra) 79124


 
 and i don't know how, and i don't know why (sierra)
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Anonymous
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Dim 1 Juin - 22:45

Le soleil venait tout juste de se lever lorsque l'avion s'est posé sur le sol San Franciscain. La fraîcheur matinale m'avait fait frissonner. J'avais pourtant ma veste en cuir sur le dos mais faut croire que ce n'était pas suffisant. J'ai mis ça sur le compte de la fatigue. J'ai attrapé le premier taxi qui passait pour lui indiquer l'adresse du loft. Ça faisait combien de temps que j'étais pas rentrer chez moi ? Courir partout dans tous les sens, rencontrer des dizaines de personnes en un laps de temps très court pouvaient vite donner des vertiges ; moi, je crois que le temps m'en a donné l'habitude. La fatigue me cisaille un peu les muscles. Je suis courbaturé et j'ai décidé d'ignorer la couleur bleutée de mes cernes. Je suis rentré chez moi et je me suis simplement endormi jusqu'en début d'après-midi. La journée s'est dispersée très rapidement. Le temps me filait toujours entre les doigts. J'essayais constamment de profiter de chaque moment libre pour les consacrer à mes proches mais plus j'avançais, plus le groupe devenait connu et moins j'avais de temps à leur consacrer. Il arrivait que ça me tape sur les nerfs durant quelques instants puis lorsque j'entrais en scène, que j'écrivais, que je jouais, j'oubliais ma colère. Mon impossibilité à être présent. Et toutes ces choses qui font que je suis coupé du reste.

Ça pouvait sembler stupide et égoïste, peut-être que ça l'était mais au final, j'en arrivais toujours au même point. J'étais incapable de changer mon mode de vie. Incapable d'être quelqu'un d'autre. Après avoir passé l'après-midi en ville, je suis rentré à nouveau au loft. Sierra devait passer me voir en soirée et j'étais impatient. Sa présence m'avait manqué et les réseaux sociaux, à la longue, me tapaient sur les nerfs mais c'était le seul moyen pour qu'on puisse rester en contact. J'étais tranquillement installé dans le canapé en train de regarder un truc débile à la télévision lorsqu'on sonna à la porte. Je savais que c'était elle. Ça ne pouvait être qu'elle vu que je lui avais réservé la soirée. Je me suis levé pour aller ouvrir la porte. Sa tête rousse est apparue dans mon champ de vision directement, je l'ai entraîné à l'intérieur en refermant la porte derrière elle pour l'embrasser durant quelques minutes ensuite. J'étais content, ouais. Inutile de faire genre. Après l'avoir câliné légèrement, je me détache d'elle pour la laisser respirer alors qu'un rire m'échappe. Salut, désolé de t'agresser avec mon affection. J'allais repartir bientôt alors autant en profiter autant que je le pouvais.
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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : SOMA.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
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Lun 2 Juin - 18:03


J’avais attendu ce week-end depuis longtemps. A vrai dire, depuis qu’il était reparti sur les routes de la tournée. J’étais impatiente de le revoir, j’étais excitée comme une puce. Comme Elizabeth Turner qui attendait tous les dix ans que son mari et pirate William revienne du monde des morts à bord du Hollandais Volant, seulement pour un jour. Ok… A deux-trois détails près c’était presque ça. Je ne gardais pas dans un coffre le cœur de Saul -qui serait désormais immortel- et il ne restait pas un jour à San Francisco. Mais trois. Oui, trois jours ça me paraissait énorme et c’était une chance, je comptais bien profiter de lui. C’était bien la première fois que je vivais quelque chose à distance, enfin pour ma part, que j’aimais à distance. Ce n’était pas la situation la plus géniale au monde, néanmoins j’essayais toujours de regarder les points positifs. La routine ne risquait pas de s’installer entre nous, mes sens étaient décuplés et ma joie était toujours immense quand je le retrouvais (je ne dis pas qu’elle ne l’était pas si je le voyais tous les jours mais elle le serait moins). J’avais enfermé les idées négatives à propos du revers de cette distance physique qui nous séparait tous les jours, dans une boîte au fond de mon crâne. Je me souvenais alors de ce que m’avait dit Gaïa ; de ne pas me poser trente-six mille questions et de foncer. J’avais qu’une vie et à quoi bon gâcher mes plus belles années en repoussant mes envies ? Et je savais parfaitement de quoi j’avais envie. Créer une nouvelle histoire avec Saul, à deux, rien que nous deux, malgré la situation. En sonnant à sa porte ce soir-là, je comptais bien lui en toucher deux mots.

A peine la porte ouverte qu’un sourire radieux s’affiche sur mon visage. Saul m’attrapa par le bras pour me faire rentrer et il plaqua subitement ses lèvres contre les miennes. Je suis un peu surprise par sa précipitation et sa hâte, habituellement ce n’était pas son genre, mais ça me plaît. Carrément même. Je laisse tomber mon sac à dos qui tenait juste par mon épaule et je l’enlace en répondant à son baiser. Je crois que j’allais le coller toute la soirée pour profiter de sa présence. Il se recule ensuite pour s’excuser. « Salut. J’adore les accueils comme ça ! » Je réponds en riant un peu. Je retire mon blouson en jean et me débarrasse de mes converses, avant de partir m’affaler sur le canapé. Il m’avait toujours dit de faire comme chez moi, après tout. Saul me rejoint alors que je suis en train d’observer la télévision. Une télé-réalité débile alors je ne me gêne pas d’éteindre le poste. « Je me demande combien de neurones tu as du perdre en regardant ça. » Je le taquine. Je monte mes jambes sur le sofa et je tourne mon visage vers le sien et sa fatigue est flagrante. Il s’abîme, le rythme doit l’épuiser, la drogue aussi. « La tournée te casse ». J’avoue avec une petite voix. Je passe un bras autour de sa nuque et mon autre main se perd dans sa chevelure. Je me colle à ce corps qui m’a tant manqué.
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Anonymous
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Lun 9 Juin - 12:11

Je n'ai jamais vraiment été quelqu'un de patient. En général et dans la globalité de mon existence, la patience fissurait mon optimisme. Elle mettait mes nerfs à vif, claquait des portes après mon passage éphémère et disparaissait sous les plaisirs directs et fugitifs. Je n'attendais pas. Je n'attends jamais. À l'usure, ce principe est resté ancré dans les méandres de mes fondations. L’exigence et l'impatience m'ont ouvert les portes d'une instabilité calamiteuse. Et j'ai adoré la noyade. Pourtant, par rapport à Sierra, la patience m'avait semblé naturelle et elle ne me semblait pas nuisible. C'était carrément le contraire. Elle m'apprenait à ralentir et elle m'aidait à retrouver un certain équilibre dans les orages qui parsèment mon histoire. L'apaisement est un sentiment que j'ai toujours eu du mal à atteindre et à connaître vraiment. Aujourd'hui, il suffisait qu'elle apparaisse dans mon champs de vision, qu'elle me parle de tout et de n'importe quoi pour que mes démons s'enlisent dans leurs propres maux jusqu'à s'anéantir sans un bruit. Elle dégageait quelque chose de salvateur à mes yeux.

Je la laisse se mettre à l'aise jusqu'à finalement prendre place à ses côtés dans le canapé. Le son de la télévision bourdonne encore dans l'air de la pièce mais je n'y prête pas vraiment attention. Je me contente de la regarder en silence alors qu'elle finit par éteindre la source de bruits inutiles. Je souris alors qu'elle me lance une remarque sur le nombre de mes neurones. L'abrutissement de l'esprit, ça peut être relaxant parfois je te jure ! Je me défends, en toute légitimité, même si je savais parfaitement qu'elle avait raison. Je m'étais arrêté à cette connerie pour combler l'ennui et diminuer l'attente et l'impatience de la retrouver. Maintenant qu'elle était là, elle devenait ma télévision personnelle. Mon sourire s'efface rapidement lorsqu'elle remarque ma fatigue. Même après avoir dormi pratiquement toute la journée, ça se voyait encore ? Elle se serrait contre moi presque automatiquement suite à sa remarque et je prenais plaisir à l'enlacer à mon tour, laissant une de mes mains caresser son visage aux traits fins. Ne t'en fais pas. Je peux récupérer un peu maintenant et profiter d'être avec toi aussi. Elle m'avait déjà fait comprendre qu'elle était inquiète, tout comme je l'étais lorsque la distance nous séparaient. Je crois que c'est ce qui m'avait ouvert les yeux sur l'impact qu'elle avait dans mon quotidien. J'ai des cadeaux pour toi, au fait. Je lui dis en me perdant un peu dans son regard et retrouvant, au passage, le sourire que j'avais délaissé.
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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : SOMA.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
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Mar 10 Juin - 8:10


Contre lui, ses bras réconfortants m'entourent. Il m'avait manqué. Ne l'avait pas déjà dit ? Je ne sais plus. Je ferme alors les yeux, profitant de ce moment d'affection. Ses doigts retracent les courbes de mon visage et je termine par les rouvrir. Je m’imprègne de ses traits, de chaque détail que je peux capturer visuellement. Je crois que mes pupilles ne se lasseraient pas de e contempler. C'est ça être amoureuse ? Je souris, tandis que je respire son parfum pour satisfaire mon odorat. Nous deux, nous étions différents mais ce n'était pas une mauvaise chose. Nous étions complémentaires. Il m'en avait déjà touché quelque mots lors de nos conversations virtuelles et j'espérais que c'était bien vrai. Que je lui procurais de la couleur, un peu de fraîcheur et de la sérénité dans son quotidien. Il me dit de ne pas m'inquiéter, alors j'hoche simplement la tête. Profiter pour se reposer et être avec moi. C'est alors qu'il m'annonce avoir des présents pour moi, je me sépare un peu de lui et curieuse demande: « Vraiment ? » Qui n'aime pas les cadeaux ? J'en avais aussi un pour lui, un bijou que je portais actuellement. Un pendentif comptait en plus de mon habituel collier cœur autour de mon cou (à défaut de lui avoir trouver une bague en plastique moche). La fantaisie de forme circulaire avait disparu sous mon t-shirt à la naissance de ma poitrine. Prise d'une subite envie, j'attrape immédiatement le bras de Saul avant qu'il ne se lève chercher mes cadeaux. Je fonds alors sur lui pour poser mes lèvres contre les siennes. Je savoure sa langue pendant de longues secondes, en transmettant toute la tendresse que j'éprouve pour lui. Je finis par rompre le baiser, le laissant s'échapper quelques instants. Dans ma tête, je ne chômais pas ; j'étais déjà en train de me dire comment j'allais aborder le sujet avec lui et quels mots allais-je choisir.
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Anonymous
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Ven 20 Juin - 16:33

Les absences devenaient de plus en plus lourdes. Cet attachement inattendu qui me reliait à son être créait en moi le manque. Pour moi, le quotidien m'a toujours semblé être une atrocité que je devais fuir à tout prix mais aujourd'hui, je me surprenais à le désirer s'il était vécu à ses côtés. Pour ne jamais cesser d'en apprendre à son sujet, dévorer même les plus infimes détails de sa personne. Elle rafraîchissait les noirceurs que mes pensées pouvaient porter en elles. J'aurais aimé en faire pareil. À vrai dire, je ne comprenais pas réellement ce que je pouvais lui offrir car je savais pertinemment qu'elle méritait beaucoup plus. Le temps n'avait plus vraiment d'importance lorsque nous étions ensemble pour moi. J'étais capable de lui parler durant des heures sans vraiment en prendre conscience et une complicité sincère était issue de nos dialogues. J'essayais d'être présent pour elle au maximum mais j'avais bien conscience de certaines choses et la distance quotidienne était certainement une des plus importantes. Elle me retenait sans doute inconsciemment mais peut-être que j'avais tort. J'arrêtais le flux constant de mes pensées lorsqu'elle se détacha un peu de moi pour me regarder avec curiosité. Je riais légèrement en hochant positivement de la tête durant quelques secondes. Elle me retient un moment, posant ses lèvres tendres sur les miennes envieuses. Je la tiens contre moi alors qu'elle m'embrasse avec tendresse durant de longues secondes que j'aurais aimé prolongé. Une de mes mains caresse l'intérieur de son cou jusqu'à ce qu'elle coupe notre baiser. Je me détache, un air amusé sur le visage et me lève afin de récupérer le sachet dans lequel se trouve les cadeaux en question. Il s'agissait d'une bague, achetée dans un des magasins Claire's. Lors d'une conversation, on avait rit à ce sujet et j'avais décidé de m'y rendre. Étant du genre à tenir mes propos, j'avais installé la bague dans un petit écrin que j'avais acheté chez un bijoutier. Ce qui m'amusait le plus, c'est le fait que la boîte coûtait plus cher que la bague. L'idée me faisait sourire. Je sortais la boîte en question, alors que mon regard reprenait possession de celui de la jeune femme. J'ai beaucoup hésité... Mais j'espère qu'elle te plaira. Le nombre de trucs qu'on pouvait trouver dans ce magasin était hallucinant. Et c'est sans compter le regard des gamines que j'ai dû supporter. Ce genre de cadeaux pouvait paraître complètement idiot et niais mais derrière le côté marrant de l'acte, cette bague officialisait un peu mes sentiments envers elle. C'était un sous-entendu, quelque chose de sincère malgré tout. Peut-être un avant-goût... Je n'en savais rien. Je lui tendais alors la boîte en lui souriant alors que ses yeux s'étaient agrandis comme ceux d'une petite fille. Les autres cadeaux suivront.
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Sierra Desrosiers
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Ven 4 Juil - 22:47


Plus les jours passaient, plus ça devenait limpide dans ma tête. Et j'étais là contre son corps à partager un doux baiser. Des chatouilles prennent naissance dans mon ventre, tandis que je lui caresse la joue droite. Je ne pouvais désormais plus nier et, d'après moi il savait déjà tout. Je n'étais pas forcément un livre ouvert et pourtant, je m'étais offerte à Saul plus que je ne le désirais. Au final, j'avais relâché ma méfiance et petit à petit les choses s'étaient faites d'elles-mêmes. Jamais je n'aurais pensé m'attacher à une rockstar, encore moins en si peu de temps. Je m'étais longtemps interrogée à propos de mes sentiments à son égard. Ils ne semblaient pas idéalisés et synonymes d'illusion comme cela avait été le cas avec mon meilleur ami. Non cette fois-ci mes sentiments pour un homme étaient sincères et pures. Je ne me sentais pas étouffée par cette soudaine affection. Affection soudaine qui allait peut-être se matérialiser par un objet. Une bague. Un sourire amusée éclaire à présent mon visage quand le jeune homme me tendit la petite boîte. Il l'avait vraiment fait alors ? Pas de doute sur la nature du bijou, ça ne pouvait être qu'une bague. Curieuse, je ne prends pas trois heures avant d'ouvrir le minuscule coffret. Mes yeux devaient sûrement briller de mille feux. Je repensais alors subitement à nos longues conversations sur les réseaux sociaux et à nos délires. Il avait donc fini par trouver une bague en toc chez je-ne-sais-qui. Je détache la bague et l'approche de mes yeux. Pour du plastique, elle était vraiment mignonne. Alors je l'essaye, innocemment, à mon majeur gauche. Je ne réussis pas à l'enfoncer jusqu'au bout de ma phalange alors je teste sans plus attendre l'annulaire... Parfait. Fière, je lève ma main loin devant moi, admirant le résultat. « Ça rend vraiment bien. Elle est très jolie, merci. » Je lui souris et me rapproche de lui pour déposer un baiser sur sa joue. Ce bijou était-ce un message codé ? Je souris comme une enfant émerveillée devant son cadeau. Me rendant compte que je devais avoir l'air débile, je reviens sur Terre et lève la tête vers Saul. « A défaut d'avoir une bague pour toi, j'ai ça. » Je dis avant de retirer le pendentif long que je portais pour le lui passer autour de la tête. Bon, je n'étais pas hyper sûre qu'il soit le genre de mec à porter des colliers mais je trouvais que ça lui allait plutôt bien.
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Anonymous
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Jeu 10 Juil - 23:08

À ce stade de mon existence, la seule chose que je recherche réellement se résume à la simplicité. À l'anéantissement total des complications futiles et encombrantes. Et cette simplicité, j'en ai trouvé des aspects à ses côtés. Que ce soit durant nos conversations insensées ou lorsque je savourais la sincérité de nos tendres rapprochements. Sierra et moi, nous nous sommes rapprochés très rapidement et cette complicité si rapide m'a montré à quel point nos esprits sont liés l'un à l'autre. Les rires qu'on avait partagé ensemble m'ont souvent apaisé et ils ne cessaient jamais de le faire à tel point que son absence concrétisait un vide que je ne pouvais pas décrire et dont j'étais devenu particulièrement affecté. Je prends le temps de détailler son visage et l'expression qui l'accompagne lorsqu'elle découvre la fameuse bague dont on avait longuement parlé auparavant. Elle tente d'abord de la mettre au majeur, pour se raviser à l'installer sur son annulaire gauche. Ah, ça fait très sérieux ça. Je dis, en rigolant légèrement. Elle éloigne sa main tout en ne cessant de la fixer avec un air satisfait, du coup ça me fait rire un peu plus. Elle embrasse ma joue et mon rire s'arrête pour ne laisser qu'un sourire sincère sur mes lèvres. J'étais quand même content qu'elle lui plaise. Même si c'est du toc, autant que ce soit plaisant à regarde. Pas vrai ? Sa tête légèrement levée pour me regarder, je l'observe toujours avec autant d'attention. Comme à chaque fois qu'on se retrouve. De rien Mademoiselle Desrosiers. La suite de ses paroles me fait arquer un sourcil. Je comprends mieux lorsqu'elle retire un pendentif de son cou pour le mettre autour du mien. J'observe un instant la chaîne en la laissant glisser entre mes doigts durant quelques secondes pour fixer mon regard dans celui de la rousse à nouveau. J'aime vraiment, ça me fait plaisir. Merci aussi. Je la reprends contre moi pour lui voler un baiser à nouveau afin de lui tendre le sac. Il y a ton soutien-gorge milka aussi. Je rigole un instant avant d'attraper mon pc qui était sur la table du salon pour lui faire écouter quelque chose : notre chanson, terminée. Je clique sur Play, en me calant dans le canapé à nouveau, les prunelles fixées sur elle tout en guettant ses réactions.
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Sierra Desrosiers
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Sam 19 Juil - 14:17


Ça fait très sérieux, me lâche-t-il. Un petit sourire s'affiche sur mes lèvres, fière. Fière de la bague en toc que je portais comme une nana fraîchement fiancée. Non mais sérieusement... Qu'est-ce que je pouvais être niaise quand même. L'amour rendait con et c'était plus fort que moi. Je souris encore et toujours lorsque le brun me fait part de son impression sur le pendentif. Je suis satisfaite que ça lui plaise, alors je l'imite. « De rien Monsieur Saddler. » Je le laisse aller contre lui et m'embrasser. On dirait un couple. Cette idée m'apaise et réchauffe mon cœur. Finalement, je décide de prendre mes distances quand il me tend son petit sac plastique. Je cale mon dos dans le sofa en le voyant du coin de l’œil s'agiter avec son ordinateur portable. Ma main glisse au fond du sachet et attrape mon sous-vêtement. Je la sors toute contente de retrouver mon soutien-gorge violet. Il m'avait manqué, ouais. Je suis en train de caresser le coton couleur milka lorsque mes doigts se figèrent subitement, au son de ma voix. Ni une, ni deux, mon visage se tourne vers la source du chant et de la mélodie. Je remarque alors Saul qui me fixe ce qui a le don de me perturber. Je détourne mes yeux, en les posant sur l'ordinateur. C'était vraiment étrange de s'entendre chanter, j'essaye alors de ne pas y faire trop attention pour penser au talent de Saul qui m'accompagne. Je suis restée silencieuse tout le long de la chanson, gardant mon soutien-gorge contre ma poitrine. Au final, j'avais fermé les yeux me laissant bercer par notre création, notre fusion. Je m'étais prise tout le texte en pleine gueule, à ses origines, à sa nouvelle signification. J'étais admirative, je le suis toujours d'ailleurs. Le résultat m'épate. C'est parfait. J'ouvre enfin mes yeux et passe une main mal à l'aise dans ma chevelure. « J'adore. Ça rend vraiment bien. » Mes pupilles rencontrent à nouveau celles du jeune homme et je sens mon cœur s'emballer quand je finis par dire : « Cette chanson parle de toi. » Implicitement, j'entends. Au final, j'étais un peu émue par la situation. Je me devais de lui dire, c'est pour cela que j'avais tout particulièrement tenu à ce qu'il m'aide à la concevoir.
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