AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus Angeles ► « On ne peut pas choisir d'où on vient mais on peut choisir où on va. » 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Angeles ► « On ne peut pas choisir d'où on vient mais on peut choisir où on va. » 79124 Angeles ► « On ne peut pas choisir d'où on vient mais on peut choisir où on va. » 79124

Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 
 Angeles ► « On ne peut pas choisir d'où on vient mais on peut choisir où on va. »
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Mai - 21:02

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


« Tanti auguri a te, tanti auguri a te, tanti auguri a te Alessandro, tanti auguri a te ! » Je me surprends à fredonner en italien. Voila que je me souhaite moi-même un anniversaire … Je commence à devenir sénile. Bizarre que ça arrive déjà, alors que je n’ai que vingt-sept ans. Bref, ce n’est pas ma naissance que je fête là. C’est ma renaissance, mon départ d’Italie. Dix ans jour pour jour que je n’ai pas foulé le sol de la Sicile, dix ans que je n’ai pas dit un mot d’italien. Jusqu’à aujourd’hui. Drôle d’idée … Je passe une main dans mes cheveux, en me regardant dans le miroir. Un peu plus beau chaque jour, le gars. Je soupire un peu. Connerie sur connerie, aujourd’hui. Je me sèche rapidement, encore mouillé de ma douche froide. Pas que je l’ai choisi, pas que j’ai besoin de me refroidir … Oh non, je n’ai juste plus d’eau chaude. Et je sens que cette journée s’annonce mal. J’enfile pourtant mes vêtements, sans broncher. Autant éviter d’être en retard, autant éviter de se rajouter des emmerdements. J’allume la machine à café, allant allumer la télévision le temps qu’elle prépare ma boisson. « Barack Obama a mis en garde ce matin contre la tentation de s'engager dans des conflits de façon précipitée, martelant que tout problème n'avait pas nécessairement une solution militaire. » Rien à foutre. Je me retourne vers la machine à café. J’en ai bien besoin d’un café, justement. Mes yeux tombent sur une longue coulée marron le long du meuble … Putain, j’ai réussi à oublier de mettre ma tasse … Râlant autant que je le peux, je m’active pour nettoyer et m’en refaire un. La télévision continue d’évoquer des sujets qui ne m’intéressent pas beaucoup. Café en main, je finis par me laisser tomber sur le canapé et tente de changer de chaîne. C’est à ce moment-là que la télévision décide de s’éteindre sans crier gare. Je me lève, râle encore un peu, appuie sur tous les boutons, sans aucun résultat. Ma télé vient de me lâcher … J’hallucine. J’avale ma tasse de café d’une traite. Il ne faut pas que je traîne ou je risque de tomber dans une emmerde de plus en allant au boulot.

A mon plus grand bonheur, la journée se passe tranquillement, sans réelle anicroche sinon un moteur un peu récalcitrant. Moteur qui me fait d’ailleurs rester après l’heure de fermeture du garage. Ca n’étonne jamais personne que je souhaite rester plus longtemps. J’aime terminer ce que je fais, point barre. Et j’aime être seul, clairement. Tout à coup, je sursaute en sautant la voiture s’affaisser un peu. Sentant mon bras brusquement engourdi, je baisse les yeux et constate une belle plaie allant du milieu de mon avant-bras à la paume de ma main droite. Bordel … Je grimace sous la douleur, me servant d’un chiffon pour recouvrir la plaie et arrêter l’écoulement du sang. Je crois que ma journée est terminée et que l’hôpital est même un passage obligé, à ce niveau là. Plus qu’à râler de nouveau. Hors de question de prendre des jours de congé. Le médecin a plutôt intérêt à être compétent. J’attrape la clé et ferme le garage, avant de prendre la route, grimaçant à chaque fois qu’il est nécessaire de passer une vitesse. « Et vas-y, fous du sang partout … » Je grogne, en constatant des tâches rouges sur le siège passage de ma voiture. Et cette connasse de radio qui me balance à tue-tête : « Et ce fut encore une magnifique journée ensoleillée sur San Francisco ! » . Si elle n’était pas si bien accrochée au tableau de bord, elle aurait fini sur le bas-côté de la route. Et mon sang continue de salir la voiture tandis que je me retrouve dans des embouteillages … Je râle contre chaque voiture devant moi. « Si j’arrive pas à laver le sang, je vous jure que je vous fais tous un procès … » Je marmonne en lâchant un peu le volant pour resserrer le chiffon. Je finis par me garer sur le parking des urgences de l’hôpital, quelques temps plus tard. Me présentant à l’accueil, on me dit de m’asseoir dans la salle d’attente, quelqu’un va venir me voir rapidement. Avec la chance que j’ai, le médecin en question va être bigleux, ou alors pourrait oublier, voir même faire une crise cardiaque sur le chemin. Qui sait, après tout ?! J’attends donc, calmement … Enfin, plus ou moins. Le chiffon est totalement imbibé de sang et je me demande s’il sert encore à quelque chose. Je finis par me lever quelques minutes après ça, me mettant à faire quelques pas. Je n’aime pas beaucoup rester tranquille, en vérité. Lorsque je me retourne, je me cogne dans quelqu’un, étouffant un grognement de douleur. « Oh bordel, désolé. » Je lance, en constatant que j’ai tâché la blouse blanche d’un médecin. Quel doué … Et tiens … Très jolie médecin, d’ailleurs …
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Mai - 21:20

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Encore une longue journée qui s'annonce. Aujourd'hui, je suis de nuit si bien que je pense que je ne dormirait pas pendant 26 bonnes heures. Tout vas bien, je vais bien, je me taperais une superbe nuit de six heures si je suis chanceuse car je dois continuer d'étudier. Et il ne faut pas oublier la salle pour faire des petites siestes ! Allez je n'ai pas à le plaindre. Après tout j'ai choisis ce métier.
C'est comme si dans le fond je voulais racheter les fautes de mon père. Faisant partit de la mafia en Italie, je n'ose imaginer le nombre de personne qu'il a menacé, ou encore tué. Dans un sens, je sais que c'est de sa faute si mamma est morte, mais en même temps, ce n'est pas lui qui a appuyé sur la gâchette. Je n'ai jamais traîné dans ses affaires, étant une fille je pense que j'aurais été plutôt un bon partit pour réunir deux familles, oui, exactement comme au Moyen-Âge, ou encore dans Game Of Thrones.
Et disons le aussi, je n'ai jamais été en âge de voir ce qu'il faisait. Si j'avais pu vivre plus longtemps auprès de lui, entre autre parce que ma mère aurait été encore en vie, qui sait ce que je serait devenue. Je ne peux nier qu'au moins, je suis fière de ce que je suis aujourd'hui. Et tout cela, grâce à un jeune homme qui a eu le courage de me sauver la vie.
J'ai tenté de le retrouver avant de totalement partir, la police me disait folle, mais je ne voulais pas avoir sa mort sur la conscience. Seulement je ne l'ai jamais revu, et dans ma tête, il est partit par ma faute. Une vie pour une autre n'est ce pas ?
C'est aussi pour lui que j'ai décidé que j'allais sauver des vies. Je n'ai pas pu le sauver, mais en son nom je sauverais toutes les personnes que je peux.

Je ne sais pas quelle heure il est, tard certainement. Enfin quand je dis tard, je pense au fait que tout le beau monde est rentré, que les gens préparent leur repas, nourrissent les enfants ou font l'amour comme des fous, RHA ceux-là je les jalouse ! Et alors que je vais vers l’accueil afin de prendre en charge mon potentiel futur patient, un homme se retourne et me percute, moi petite personne...
- Aouh... je souffle en me frottant le nez...
Et voilà que j'ai reçu des tâches de sang sur ma blouse... Ah ba bravo !
Je me suis toujours demandé d'ailleurs pourquoi les blouses sont blanches quand le sang est aussi salissant. Autant les faire rouges sang, au moins on a pas l'air de con !
- Oh bordel, désolé.
- Ouais vous faites bien , je souffle avant de regarder son bras. Ok, c'est sérieux.
Je pose mes mains sur son torchon et découvre la plaie en fronçant de nouveau le nez.
- Et bien, vous vous êtes pas raté, vous avez fait ça comment ?
Je redresse la tête et me bloque soudainement. Mon cœur bat plus vite, je sens les frissons parcourir mon corps. Ce regard... Il ressemble au jeune homme qui m'a un jour sauvé la vie. Il lui ressemble, avec les traits plus vieillis bien sûr mais... Non... Ça ne peut pas être lui, et vu le manque d'accent dans sa voix, cela semble peu probable. Même en faisant des efforts, il y a toujours un petit accent qui me trahis.
Je suis troublée mais je secoue rapidement la tête pour reprendre contenance.
- Suivez moi.
Je me retourne et cela m'aide à reprendre mon sérieux. J'avance jusqu'à une salle ou je commence à me laver les mains. Je lui propose de s'asseoir et mettre son bras sur le siège tendu pour que je puisse m'en occuper.
- Je vais devoir nettoyer la plaies, certainement recoudre et vous mettre un bandage...
Une fois de nouveau face à lui je me sens de nouveau con... Bon sang calme toi...
Je m'avance, m'assoies sur un tabouret et prends son bras. Un coton à la main, je commence à laver la plaie évitant soigneusement son regard.
Je deviens dingue bon sang !

 
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Mai - 21:25

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


« Oh bordel, désolé. » Que voulez-vous que je dise d’autre ? J’ai pas fait exprès de lui foncer dedans, non plus. C’est juste que j’aime pas les hôpitaux. Ils me rendent mal à l’aise. Et d’ailleurs, c’est des endroits que je ne connais pas vraiment. Je n’y suis allé que deux fois en vingt-sept longues années. Trois si on compte la maternité et dans ces trois fois, il y a aussi cette journée où j’ai vu ma mère, blanche sur son lit, défigurée par son « accident » de voiture. Bref, je suis nerveux et ça se sent. « Ouais vous faites bien. » Il semblerait que je l’ai mise de mauvaise humeur au passage. Il semblerait … « Et bien, vous vous êtes pas raté, vous avez fait ça comment ? » C’est ce moment-là qu’elle choisit pour lever les yeux vers mon visage et un sentiment étrange me parcourt. En plus de ça, la jeune femme paraît perturbée tout à coup, elle qui me semblait pleine d’assurance quelques minutes plus tôt. C’est son regard qui me fait dire ça. Elle cligne des yeux à plusieurs reprises et m’a l’air perdu. Moi, ça me déboussole un peu. « C’est une voiture qui m’est tombée dessus. » Je mets quelques secondes à me rendre compte que hors contexte, cette phrase est un peu étrange … « Enfin, je veux dire que je suis mécanicien et que le trépied qui soutenait la voiture a glissé. » Voila Alessandro … Beaucoup plus explicite. « Suivez moi. » Je m’exécute sans rechigner, je veux être soigné pour reprendre le travail au plus vite. Et pourquoi pas même ce soir, d’ailleurs. Nous arrivons dans une salle pleine de machines de guerre et autres tuyaux de toutes sortes. Comment voulez-vous avoir confiance dans un endroit pareil ? Bref, ce n’est pas vraiment l’environnement qui m’intéresse. A vrai dire, c’est cette jeune femme. Ses longs cheveux blonds, son air de gamine … C’est elle que j’ai envie de dévisager encore un peu. Pour autant, elle a l’air de ne pas vouloir me donner ce loisir là.

Je finis par m’asseoir, patientant sagement qu’elle revienne près de moi. Ce n’est qu’une fois cela fait que je me décide à tendre mon bras de façon à ce qu’elle puisse le soigner. « Je vais devoir nettoyer la plaie, certainement recoudre et vous mettre un bandage ... » Je hoche la tête, en la regardant. « Je vais pas m’enfuir. » Je lance, comme un abruti qui regrette déjà ses paroles de lover foireux. Finalement, je la laisse faire, restant silencieux pendant plusieurs secondes. Ce que je voudrais pourtant, c’est voir son visage. Mais elle ne semble toujours pas décidée. « Vous êtes en colère contre moi ? A cause de votre blouse ? » Ma question est idiote et je le sais bien. Mais j’ai envie de crever l’abcès et c’est un moyen comme un autre. Au passage, je grimace un peu en la sentant toucher mon avant-bras. Non, ça n’a rien d’agréable, c’est clair … Bon ! Elle lève la tête ou non ?! Je vais quand même pas devoir me mettre à chanter pour qu’elle daigne me regarder, si ? Tellement accaparé par cet immense besoin de revoir son visage et ses yeux, je ne capte pas de suite cet accent qu’elle a. Cette fille est italienne, c’est plus que sûr. Voila pourquoi elle m’a sauté aux yeux à ce point … Voila pourquoi elle a semblé perturbé, elle aussi. PUTAIN ! Je crois bien que je commence à paniquer. Et si on se connaissait ? Et si elle savait qui j’étais ? Et s’il fallait que je me barre encore ? Je fais un calcul rapide dans ma tête. Elle doit avoir pas loin de vingt-cinq ans. Peut-être un peu moins. Ca nous ferait trois ans d’écart à peu près … Quand j’avais dix-sept ans et que je suis parti de là-bas, elle en avait quatorze. Malgré moi, je repense à cette petite princesse que j’ai aidé. Non, pas « petite » … Mauvais réflexe. Elle avait quatorze ans, elle aussi. Mais je balaye cette idée de mon esprit. Impossible. Ca serait une coïncidence trop énorme pour être vraie. Je reste sur le fait qu’on pourrait se connaître et que cela représente un risque énorme. Je ne veux pas être retrouvé, par personne. Je veux continuer ma vie, tranquille, loin de l’Italie et du moindre souvenir que j’en ai gardé. J’hésite à m’en aller en courant. Réellement. Après tout, San Francisco est une grande ville et elle ne saura jamais qui j’étais. Mais à la réflexion … J’ai donné mon nom à l’accueil et cette jeune femme ne mettra pas longtemps à demander là-bas qui était ce taré qui court aussi rapidement que Forrest Gump dans son jeune âge. Alors je me tiens tranquille, me mettant à pianoter sur ma cuisse de ma main libre. Ce n’est même pas que je n’aime pas le contact de cette fille. C’est juste que je suis réellement inquiet. L’expression qu’elle a eu quand nos regards se sont croisés ne me plaît absolument pas … Et moi qui voulais la regarder de nouveau. Quel abruti … Je me vends, tout seul.
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Mai - 21:29

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Alors que je suis en train de nettoyer sa plaie, je me demande encore et encore s'il est possible que ce soit lui. Du coup pensons méthodiquement. La bonne nouvelle, c'est qu'il serait vivant, et malgré ce bras terriblement mal en point, il semble en bonne santé.
- C'est une voiture qui m'est tombée dessus.
Je souris en repensant à la façon dont il m'a dit cela avant de m'avouer qu'il est mécanicien et que le trépied à glisser. Je comprends plus facilement mais... S'il est celui que je pense ne me cache-t-il pas je ne sais quel complot. Car s'il est ce jeune homme qui traîne avec une famille de mafieux, je n'ose imaginer tout ce qu'il a pu voir, tout ce qu'il a dû faire.
La mauvaise nouvelle qui me traverse l'esprit est : et s'il était là pour me récupérer...
Et si c'est sa façon de se rattraper de m'avoir sauver, était de me retrouver pour les aider de nouveau à retrouver mon père qui est Dieu sait où ?...
C'est pour ça qu'un dilemme se joue en moi, d'un côté, j'ai terriblement envie de lui demander si c'est lui. J'ai envie de savoir s'il est mon sauveur, celui qui m'a permit de vivre plus ou moins une vie normal.
D'un autre, si je le faisais et que cela sonnait la fin de cette vie que j'ai mis des années à construire.
Alors que je passe le coton pour nettoyer sa plaie, je tente de ne pas le regarder. Je dois certainement avoir l'air folle. Même si j'ai pour habitude d'être très sérieuse et concentrée quand je travaille, je ne suis jamais aussi... froide ?
- Vous êtes en colère contre moi ? A cause de votre blouse ?
Je fronce un peu plus les sourcils. Pourquoi il parle comme ça ? Se pourrait-il qu'il ne m'ait pas reconnu finalement et que je me fasse des films ?
Je redresse la tête pour le regarder et je me sens légèrement rougir. Ce n'est qu'à cet instant que j'ose le regarder droit dans les yeux. Ces yeux verts... Bon sang... Ça ne peux être que lui... Comment ne pas me souvenir de ce regard si intense qui me fixe en cet instant même.
Je baisse rapidement de nouveau le regard.
Finalement je redeviens une petite fille, je redeviens cette gamine qu'il a un jour sauvé, cette petite fille qui n'a rien demandé et a qui on a tout arraché du jour au lendemain. Cette enfant à qui on a demandé de grandir bien trop vite.
Et soudain j'entends ses doigts pianoter sur son genoux... Il est stressé... Et s'il était aussi stressée que moi alors qu'il ne va pas me vendre... Et s'il pensait que moi j'allais le vendre à mon père d'une manière ou d'une autre... Je ferme les yeux un instant cessant mes gestes.
Je me sens frissonner en repensant à cette nuit. Il faisait froid alors qu'il me demandait de prendre le bus. Et moi, je me tenais à son bras, ce même bras que je suis en train de soigner...
Je prends une profonde inspiration et alors que j'ouvre les yeux pour continuer et finir de nettoyer sa plaie je me mets à parler calmement.
- Pour répondre à votre question, je n'ai que faire de ma blouse. Ce n'est qu'un peu de sang, et j'ai vécu bien plus grave...
Je m'arrête quelques seconde, me demandant si je dois vraiment tout raconter... Et si ce n'était pas lui... Mais je repense à son regard et je ne prends même plus la peine de peser le pour et le contre.
C'est lui...
- Il y a dix ans j'ai vécu des jours difficiles... Et sans l'aide d'un jeune homme... D'un preux chevalier, je serais certainement pas là à vous soigner et vous vous viderez de votre sang avec des incompétents...
Je m'arrête pour redresser la tête et l'observer.
- Alors peut importe les tâches de sang, je me suis promis après ce jour de tout faire pour sauver des vies... Et aujourd'hui c'est mon tour...
Je lui lance clairement des signes, je me mets certainement en danger mais depuis le temps que je rêve de ce jeune homme, depuis le temps que je cherche à le retrouver, que je cherche à savoir s'il est vivant ou non...
Enfin j'ai la réponse devant moi...
Je me redresse finalement, jette les compresse et prépare la piqûre afin de l'anesthésier avant de pouvoir le recoudre.
Assise de nouveau devant lui, j'aurais le temps de partir m'occuper d'un autre patient le temps que l'anesthésiant face effet... Mais voilà, je n'ai pas envie de partir.
- Senza di te sarei morto, je souffle à peine, tentant de ravaler des larmes qui me montent aux yeux...
Ah non bon sang... Je dois pas pleurer !!!... Du moins je vais essayer...
 
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Mai - 21:43

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


Les réactions de cette jeune femme me mettent en alerte. Quelque chose ne va pas du tout. Elle me connaît, j’en suis certain. Et moi … Moi, je commence à croire qu’il s’agit véritablement de cette fille que j’ai aidé à fuir, il y a dix ans. Mais ce n’est pas ce que je veux … Depuis dix longues années, je m’évertue à fuir n’importe quel individu avec ne serait-ce que le début d’un accent italien. Mais quelqu’un qui me raconte qu’il aime bien les pizzas et les spaghettis, je me sens obligé de m’éloigner. Alors imaginez ce soir … Je suis en pleine panique, avec le cœur au bord des lèvres. Je regrette donc bien vite de lui avoir poser cette question, celle sur la blouse tâchée et ma responsabilité dans l’histoire. Je voulais qu’elle tourne la tête vers moi. A présent, je voudrais juste pouvoir m’enfermer dans mon appartement et ne plus en sortir, que l’on m’oublie bien vite ... Après tout, je me convaincs déjà que ce n’est pas si grave. Il suffit que je fasse le fier, peut-être même le dragueur et ça passera sans doute très bien. Si je savais à quel point je me plante … Elle lève la tête et de nouveau, nos regards se croisent. Bordel, je ferais mieux de partir … Il y a quelque chose qui ne va pas du tout. D’ailleurs, bien trop rapidement pour être normal, la jeune médecin baisse les yeux. Je la gêne, je crois. Et ça, ce n’est pas anodin … Réaction idiote de ma part, je me mets à pianoter machinalement sur ma jambe. Très bonne idée pour attirer l’attention, ça, Alessandro. Toujours aussi doué dans le jeu d’acteur, bordel … Et plus j’y pense, plus je stresse, en vérité. Pendant ce temps, la jolie blonde ouvre la bouche pour me répondre enfin. « Pour répondre à votre question, je n'ai que faire de ma blouse. Ce n'est qu'un peu de sang, et j'ai vécu bien plus grave ... » Okay, très bien … Soit je suis fou, soit les choses deviennent plus que claires. « Il y a dix ans j'ai vécu des jours difficiles... Et sans l'aide d'un jeune homme... D'un preux chevalier, je serais certainement pas là à vous soigner et vous vous viderez de votre sang avec des incompétents ... » A présent, la jeune femme me regarde directement et petit à petit, je stoppe le mouvement de mes doigts sur ma cuisse. Je sais bien que je ne devrais pas mais je soutiens son regard. Je lui donne tous les éléments pour me reconnaître alors que je ne le souhaite pas. Ou peut-être que si ? Inconsciemment, peut-être ? Elle s’arrête de nettoyer ma plaie pour rester droite, face à moi. « Alors peu importe les tâches de sang, je me suis promis après ce jour de tout faire pour sauver des vies... Et aujourd'hui c'est mon tour... »

Ses mots résonnent en moi. Ca me brûle. Non, ça ne fait pas mal. Au fond, cela fait du bien. C’est elle, c’est cette petite blonde. La princesse d’Italie. Et quand je vois le but qu’elle s’est donnée dans la vie, cette vision confirme plus que tout l’importance de ce que j’ai fait ce soir là. Car je m’en suis voulu. Enormément. En libérant cette petite, je suis devenu un traître. Le pire de ce qu’un individu peut devenir. J’ai trahi ma famille, en la laissant partir et en partant moi-même. Je m’en suis voulu parce que j’aurais peut-être pu faire autrement. Mais je ne regrette rien, malgré ça. Et bordel, la voir en face de moi aujourd’hui … Médecin, et si jolie, si confiante. Oui, ça me brûle le cœur. Lui que j’ai d’abord cru gelé, je le retrouve enfin. Pour autant, les apparences doivent être préservées. C’est ce que je me répète chaque jour depuis dix ans. La raison pour laquelle j’ai quitté l’Australie, parcouru des milliers de kilomètres. Et cette fille là, je ne la connais pas … Je dois être sur mes gardes. Peut-être que tout ça n’est qu’un immense piège. Oui clairement, quand vous vivez des situations pareilles, vous devenez légèrement paranoïaque … Et si cette fille était toujours aussi loyale à son père ? Et si elle était là pour se venger ? Peut-être sur ordre de son père … J’ai du mal à y croire en la voyant, après avoir croisé son regard surtout. Mais on m’a appris la méfiance et cette éducation est encore très bien encrée en moi. Je ne réponds donc rien, la laissant faire ce qu’elle a à faire sans rechigner. Elle me plante sa seringue dans le bras et finit par s’asseoir en face de moi sur le tabouret. « Senza di te sarei morto. » Je serre le poing machinalement. C’est elle, putain … Je cille pour la première fois. Je perds contenance, tout à coup. Et ce doit être une sorte d’instinct de survie mais ça ne dure pas bien longtemps. Sans vraiment être joyeux ou amusé, j’éclate de rire. « J’ai beau avoir un prénom italien, j’en parle pas un mot. » Je lance, avec un sourire désolé. Oui, quoi ? C’est mieux que de partir en courant, non ?! Elle aurait pris ça comme un aveu le plus total. Là, je vais simplement m’efforcer de paraître surpris. Après tout, elle n’a absolument aucun moyen de prouver qu’il s’agissait bien de moi, dans cet entrepôt, il y a dix ans. « J’aurais adoré être un preux chevalier, je l’avoue. Mais là, je pense que vous êtes en train de me confondre avec quelqu’un d’autre. » Mon ton est léger, presque amusé. N’importe quoi. Doucement, je me force à desserrer le poing. La jointure de mes doigts devenait blanche à force. Hors de question de me trahir à cause de ça.
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Mai - 22:42

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Je suis heureuse, je crois que oui, dans le fond je le suis.
Je l'ai retrouvé depuis tout ce temps après tant d'interrogation et il est là, devant moi. Le jeune homme dont j'ai cru avoir causé la mort, celui-là même qu m'a sauvé la vie au détriment de sa famille, car on a beau dire, la mafia reste une famille avant tout. Il est comme le frère que j'aurais aimé avoir, celui qui me protège quand le monde est contre moi. Il est en quelque sorte mon preux chevalier mais, celui-ci est mort le jour où j'ai prit ce bus...
Les larmes aux yeux je serait presque prête à lui sauter dans les bras, mais vu l'état de l'un de ceux-ci, je ferait peut-être mieux de m’abstenir.
Et je crois que je fais bien.
Son rire emplit soudainement la petite salle. Ce n'est pas un rire partagé, un rire que l'on apprécie et qu'on adore entendre non... C'est un rire méchant, un rire qui est là pour se moquer clairement de moi.
Alors que je lui ouvre mon cœur, racontant certainement quelque chose que je n'aurais jamais dû dire, il réussit à me le briser en mille morceau.
Il n'est pas celui que je pensais, je suis devenue dingue et alors que cela fait dix ans jours pour jours, il a fallu que je crois en un signe comme pour soulager ma conscience, me voilà qui parle à un total inconnu...
Comme une enfant j'aurais envie de pleurer et de partir me cacher tellement j'ai honte.  
- J'ai beau avoir un prénom italien, j'en parle pas un mot.
Comme pour me rappeler un peu plus à quel point je me suis trompé, voilà qu'il me dit ne pas parler un mot Italien. Il est vrai qu'il n'a aucun accent.
Comment ai-je pu me montrer aussi idiote bon sang. Voilà que je m'accroche à un souvenir et que j'en déballe les détails à un inconnu... Tu es tombée sur la tête ma pauvre Angeles...
- J'aurais adoré être un preux chevalier, je l'avoue. Mais là, je pense que vous êtes en train de me confondre avec quelqu'un d'autre.
Je le regarde totalement démunie. A ce moment là, je ne remarque pas son poing qui se serre, je ne vois pas ça gêne car tout ce qui me submerge n'est autre que la mienne. Pour reprendre contenance je me relève rapidement. Je lui tourne le dos pour préparer le fil et une aiguille. J'en profite pour essuyer une larme qui a eu le temps de glisser sur ma joue. Non, non j'ai dit que je ne pleurerais pas !
- Excusez-moi... Vous devez me prendre pour une fille stupide à parler de preux chevalier... Je ne connais rien au conte de fée de toute façon, et... Vous avez réussit à cesser celui que je pensais vivre...
Je deviens peut-être un peu trop méchante là non... Zut...
Je rougis un peu plus mais je me retourne de nouveau, prête à le recoudre.
- Excusez moi... Encore... Je ne voulais pas vous blâmer je me suis fourvoyée seule.
Je me reconcentre sur son bras tout en commençant à le recoudre. Bon sang, il s'est vraiment pas rate en tout cas, la voiture semblait vouloir sa peau.
Je me mords la lèvre inférieure pendant que je travaille, c'est un réflexe que j'ai quand je suis bien trop concentrée. Et puis, là, il faut dire que je suis très, trèèèès concentrée, vu la bourde que j'ai fait, il faut vraiment que je tente d'oublier ma hante. Je dois avouer que j'aimerais entamer une conversation, mais voilà que j'ai trop peur de faire une nouvelle bourde...
- Vous vous rendez compte qu'il faudra que vous n'utilisiez pas votre bras pendant au moins deux semaines.
Ah voilà, c'est super de parler pour annoncer d'aussi bonne nouvelle.
Une fois que j'ai terminé de recoudre je prépare le bandage et commence à entourer son bras. Toucher sa peau me fait encore frissonner mais je dois me résoudre au fait que ce n'est pas lui...
Je ne peux m'empêcher de penser à lui maintenant, à son regard... Comment ai-je pu me fourvoyer aussi facilement alors que souvent dans mes cauchemars, c'est son regard que je vois. Il faut croire mes souvenirs sont terriblement erronés...
- Excusez moi encore pour tout à l'heure.
Je replonge mon regard dans le sien, tentant de ne pas sentir le trouble au fond de moi malgré ses yeux verts. Après tout il est mignon, et je suis sûre qu'une bonne partie de jambe en l'air serait appréciable. Il a pas dit qu'il aurait aimé être ce preux chevalier. Et bien qu'il le soit pour une nuit et qu'il me montre comment il tâte de son épée.
- Je m'appelle Angeles, mais on m'appelle souvent Angie...

 
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 31 Mai - 1:32

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


Pour se protéger, je pense qu’on peut faire beaucoup de choses. Et quand je vois l’expression de cette fille lorsque je me mets à rire, je me dis que je vais sans doute un peu loin. Peut-être est-elle simplement heureuse de me voir ? Peut-être est-elle seulement reconnaissante ? Et dans ce cas, ma réaction est totalement inappropriée. Mais je n’y réfléchis pas beaucoup plus. Je n’ai pas droit au bénéfice du doute. Elle non plus. Je la sens au bord des larmes alors mes paroles tentent de se faire légères. Après tout, rien ne m’oblige à être réellement méchant. Non, j’essaye de rire plus doucement, de faire un peu d’humour au passage, de rester poli obligatoirement. Je ne la quitte pas des yeux alors qu’elle se lève et me tourne le dos, faisant mine de s’affairer. Je ne loupe pas sa main qui se lève pour glisser sur sa joue, soupçonnant une larme trop lourde. Mes doutes faiblissent mais persistent. Je ne vais tout de même pas mettre ma vie entre les mains de cette nana, aussi mignonne soit-elle. « Excusez-moi... Vous devez me prendre pour une fille stupide à parler de preux chevalier... Je ne connais rien au conte de fée de toute façon, et... Vous avez réussit à cesser celui que je pensais vivre... » Elle ne rajoute pas « connard » mais ça ne m’aurait pas tant étonné, vu la rancœur que j’entends dans sa voix. Lorsqu’elle se retourne, c’est avec les joues roses. Et je meurs d’envie de lui dire qu’elle n’est pas aussi stupide qu’elle ne pense … Après tout, après dix longues années, elle m’a reconnu presque au premier coup d’œil. Quand moi, j’avais à peine remarquer qu’elle était également italienne. S’il y a une personne stupide dans cette pièce, c’est bien moi … « Excusez moi... Encore... Je ne voulais pas vous blâmer je me suis fourvoyée seule. » Je sens un peu l’aiguille percer ma peau. Pas grand-chose, ce n’est pas grave. Et la jeune femme fait son travail de façon parfaite, ça se voit. Impossible de soulever mon regard d’elle. J’ignore si ça la gêne, si même elle l’a remarqué mais je suis dans l’incapacité la plus totale de regarder ailleurs. Elle se mord la lèvre, plisse les yeux de temps en temps, fronce les sourcils lorsque l’exercice se fait un peu plus difficile. Je la trouve belle. Et je me souviens des mots que nous avions échangés à l’époque. J’avais raison. Elle était une princesse et moi, j’irais bien. Tout ça n’a pas changé. Elle ressemble toujours à une princesse de contes de fée et moi, je vais bien. Grâce à elle. « C’est déjà oublié. »

« Vous vous rendez compte qu'il faudra que vous n'utilisiez pas votre bras pendant au moins deux semaines. » Je sursaute presque. « Pardon ?! » Quoi ?! C’est son moyen pour se venger de moi ? Hors de question que je n’utilise pas mon bras. N’importe quoi. S’il y a bien quelque chose que je hais, c’est rester tranquille. Les jours de congés sont ma hantise et je ne vous parle même pas des vacances. Généralement, je trouve toujours quelque chose à faire. N’importe quoi. En ce moment, je suis en train de repeindre mon appartement. Intégralement. La peinture d’avant était parfaite mais non, il fallait bien trouver un truc. « Si vous pouviez éviter de me faire un arrêt de travail, ça m’arrangerait quand même. J’me débrouillerais avec l’autre bras, c’est pas un problème. » Depuis que j’ai commencé à travailler, je ne me suis jamais arrêté et je ne tiens pas à le faire. Je n’ai même pas mal, en plus. Pendant que je parle, la jeune femme m’entoure le bras d’un bandage. Je tends les doigts avant de les refermer doucement pour me dégourdir un peu la main. L’effet de l’anesthésie est encore bien présent. « Excusez moi encore pour tout à l'heure. » Sans répondre, je hausse les épaules. « On va faire comme si vous n’aviez rien dit. » Je réponds bien rapidement, avec un sourire peut-être surjoué. « Je m'appelle Angeles, mais on m'appelle souvent Angie... » Oh … Angeles alors … Je crois que c’est un nouveau stade que nous atteignons  là. « Enchanté. Moi, c’est Alessandro. On m’appelle souvent Alessandro. » Je réponds, avant de lâcher un soupir amusé. Ouais, ça arrive que parfois je me trouve con. Je dois avouer que pour le coup, je lui proposerais bien d’aller boire un verre mais très honnêtement, je doute encore. Elle m’a reconnu, putain … En une seule minute, à cause d’elle et de ce qu’elle a compris, ma vie peut changer du tout au tout. Si je me décide à lui proposer ça et qu’elle accepte, je vais me retrouver à faire l’acteur et je n’aime pas du tout cette idée. D’autant plus si ces intentions sont mauvaises … Me jeter là-dedans, faire preuve de naïveté pourrait très bien me coûter la vie. D’un autre côté … Et si elle était sincère ? Tout simplement. En quelques instants, je prends ma décision. Vous connaissez sans doute le proverbe qui dit qu’il faut être proche de ses amis et encore plus de ses ennemis ? Je crois qu’il s’applique totalement à mon choix. Si jamais il y a un risque, je veux le savoir. Si jamais je suis menacé, je saurais parfaitement d’où vient le danger et comment me défendre. « Vous êtes médecin, j’imagine du coup que vous n’avez pas une minute à m’accorder ? Pour que je puisse au moins vous payer un jus de chaussette à la cafétéria de l’hôpital ? »
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 31 Mai - 3:40

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Je crois que je ne me suis jamais senti dans l'embarras comme en ce moment même. Il faut dire que j'ai fait fort quand même. Quand j'y repense avec le peu de recul que peux avoir, cela ressemble presque à une technique de drague un peu plus élaboré que celle que les garçons peuvent trouver.
Mais ce n'est clairement pas ce que je voulais, il faut dire que quand je flirt, je suis nettement plus douée aussi. Non moi je pensais avoir retrouvé l'une des personnes, si ce n'est la plus importante de toute ma vie. Sans lui je serais morte, dans d'horribles souffrances. Le seul souvenir que je peux avoir de cette période, ce sont les nombreuses cicatrices, que ce soit sur mon ventre, mes hanches, mon dos... Partout.
Je crois que je devrais arrêter de croire qu'il va revenir un jour, et cette expérience n'est autre que la preuve que je dois le laisser partir. Si je ne peux faire fuir les cauchemars, je peux au moins essayer de le laisser aller en paix. C'est un peu comme dire adieu à un être cher, un proche, un parent... J'ai aussi vécu cette partie là, avec ma mamma... Seulement, chaque fois que le vent est présent, elle reste auprès de moi. Je n'ai rien de lui, si ce n'est mon cœur qui bat... C'est ça ! Chaque battement de mon cœur le représente, chaque inspiration que je prends ne sont dû qu'à son sauvetage. Je suis vivante grâce à lui, et je dois le laisser vivre de son côté et non m'accrocher à lui comme l'enfant que j'étais alors.
- C'est déjà oublié.
Cette phrase me fait sourire, c'est une bonne chose. C'est ce que je devrait faire, oubliez à petite dose. Oublions dons ce mauvais départ pour en reprendre un mieux... Et quoi de mieux que par commencer par le fait qu'il ne pourra pas travailler pendant au moins deux semaines. Cela a le don de le faire sursauter et je le calme rapidement afin qu'il ne bouge pas trop. Il tient réellement à ce que je le coupe un peu plus ou quoi ? C'est pas comme s'il s'était déjà parfaitement fait mal tout seul. Moi je suis là pour le soigner, pas le blesser un peu plus.
- Pardon ?!
- Deux semaines sans forcer sur cette main, vous vous êtes vraiment pas raté ! Et si vous voulez jouer les gros bras, ce sera amputation !
Au moins les choses sont claires dites ainsi.
- Si vous pouviez éviter de me faire un arrêt de travail, ça m'arrangerait quand même. J'me débrouillerais avec l'autre bras, c'est pas un problème.
Je le regarde un instant. Il est sérieux. Alors que la plupart des personnes se jettent sur un arrêt de travail sans discuter, lui le refuse !
- Écoutez... Je peux fermer les yeux là dessus, mais vous devez absolument reposer votre bras. Et si quand vous reviendrez je vois que vous ne m'avez pas écouté, car croyez moi, je le verrais, c'est avec un plâtre que vous ressortirez...
Ah voilà que je retrouve un semblant de ma personnalité, avec du répondant. Je préfère largement être ainsi.
Je finis par me présenter, après tout, il est assez mignon et comme il peut pas se servir de son bras, je ne dirais pas non pour l'aider à une certaine tâche.
- Enchanté. Moi, c'est Alessandro. On m'appelle souvent Alessandro.
Un rire m'échappe et je lève les yeux au ciel, continuant de faire son bandage.
- C'est un joli prénom. Alessandro, je répète en Italien.
Familier, je ne saurais dire pourquoi, ce prénom me rappelle quelque chose, et je ne parle pas de mes origines Italienne.
- Vous êtes médecin, j'imagine du coup que vous n'avez pas une minute à m'accorder ? Pour que je puisse au moins vous payer un jus de chaussette à la cafétéria de l'hôpital ?
- A vrai dire, je suis interne, une simple petite étudiante. Pour ce qui est du temps, il est assez tard pour que je puisse être tranquille une dizaine de minutes je pense.
Je me tais de nouveau terminant le bandage, faisant un jolie nœud afin de fixer le tout et je me recule admirant mon travail. Finalement je redresse la tête et souris :
- On  y va alors boire ce jus de chaussette comme vous dites si bien ?... Même si, il faut l'avouer que le chocolat chaud est... Bon il vaut pas un super Starbuck, mais il est pas mal malgré tout !

 
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 31 Mai - 22:16

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


Panique. Non, finalement, c’est pas le mot. Effarement. Je ne suis pas censé bosser pendant deux semaines. Quinze jours. Flemme de compter le nombre d’heures mais beaucoup trop. « Deux semaines sans forcer sur cette main, vous vous êtes vraiment pas raté ! Et si vous voulez jouer les gros bras, ce sera amputation ! » Alors là, elle peut rêver. Je veux même pas jouer les gros bras en plus. Je veux juste tout faire pour ne pas rester à glander devant la télé pendant quinze jours. « Si vous pouviez éviter de me faire un arrêt de travail, ça m'arrangerait quand même. J'me débrouillerais avec l'autre bras, c'est pas un problème. » Un peu plus et je lui ferais les yeux doux … Je n’ai rien à perdre, de toute façon. « Écoutez... Je peux fermer les yeux là dessus, mais vous devez absolument reposer votre bras. Et si quand vous reviendrez je vois que vous ne m'avez pas écouté, car croyez moi, je le verrais, c'est avec un plâtre que vous ressortirez... » Je lui adresse un grand sourire soulagé. Il ne manque pas grand-chose pour je la prenne dans mes bras. Sérieusement … Le hic, c’est que j’ai déjà tâché sa blouse, je vais donc éviter toute approche particulière. Elle a beau me menacer. Rien à faire, je suis heureux ! Et pour continuer, elle se présente. Angeles. En plus d’être une princesse, elle a un nom d’ange. Bordel, cette fille est la perfection incarnée. « C'est un joli prénom. Alessandro. » Je lui ai donc répondu et je souris légèrement. Elle parle comme ma mère. Enfin … Disons qu’elle a la même intonation quand elle dit mon nom et ce son est plus qu’agréable, je dois l’avouer. Ou alors, c’est l’italien. Malgré mon passé, c’est une langue que j’aime énormément, à laquelle je tiens …

« Vous êtes médecin, j'imagine du coup que vous n'avez pas une minute à m'accorder ? Pour que je puisse au moins vous payer un jus de chaussette à la cafétéria de l'hôpital ? » Je tente, je n’ai rien à perdre. J’ai envie de la connaître. Pas forcément pour de bonnes raisons mais quelle importance ? Je veux savoir ce qu’il en est et me rapprocher d’elle est le meilleur moyen. Il y a également ce besoin … Je meurs d’envie de connaître la personne qu’elle est devenue. Et puis, Angeles pourrait bien refuser après tout. « A vrai dire, je suis interne, une simple petite étudiante. Pour ce qui est du temps, il est assez tard pour que je puisse être tranquille une dizaine de minutes je pense. » Interne … Et oui, logique. Si elle avait quatorze ans à l’époque, elle doit avoir dans les vingt-quatre ans aujourd’hui. Ouais, toujours aussi doué en maths le gars … Et finalement, Angeles accepte apparemment. « On  y va alors boire ce jus de chaussette comme vous dites si bien ?... Même si, il faut l'avouer que le chocolat chaud est... Bon il vaut pas un super Starbuck, mais il est pas mal malgré tout ! » Je me lève donc bien rapidement, baissant la manche de ma chemise pour dissimuler mon bandage. Quelques secondes, j’ai ouvert la porte de la salle, attendant que la jeune femme sorte. « Après vous, alors. » Je souffle, en affichant un sourire en coin. Je joue souvent de ce sourire là pour mettre les filles dans mon lit. En général, ça marche assez bien mais ce soir, ce n’est pas réellement ce que je veux. Pas que je ne souhaite pas coucher avec Angeles, ne vous méprenez pas. Mais ce n’est certainement pas mon but principal. De plus, je revois son visage quand elle n’avait que quatorze ans. Je n’arrive plus à m’en détacher. J’aurais du me renseigner, j’aurais du cherché ce qu’elle était devenue. Je ne l’ai jamais fait et aujourd’hui, je le regrette … J’aurais su ce que son père était devenu également. Peut-être avait-il même été tué ? Et le mien ? Non … Je l’aurais su. Bref, je ne peux pas toucher cette fille. Elle n’est pas comme les autres … J’ignore si je suis en train de la mettre sur un piédestal ou je ne sais quoi mais en tout cas, ça s’en rapproche. Nous sortons donc de la pièce, nous dirigeant vers l’immense hall d’entrée de l’hôpital. « Alors comme ça, vous êtes à San Francisco depuis longtemps ? Vous avez perdu une bonne partie de votre accent. » Je lance, tout en continuant de marcher. Qu’elle ne s’étonne pas mais je crois bien que je vais l’assaillir de questions, ce soir … Arrivés dans la cafétéria, nous nous arrêtons et je commande un chocolat pour Angeles, un café pour moi. Une table vide semble nous attendre, table que je désigne à la jolie italienne d’un mouvement de tête. « D’ailleurs, vous n’avez pas un nom italien. Comment ça se fait ? Enfin … Sans être vouloir être indiscret. » Je demande, en lui offrant un léger sourire d’excuse. Faudrait pas non plus qu’elle se mette à penser que je la harcèle ou simplement que je suis trop curieux. D’autant plus qu’elle a beaucoup de choses à cacher, je le sais.
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 3 Juin - 2:32

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Marchant vers la cafeteria je sens la présence du jeune homme derrière moi. Il faut dire qu'il est grand et que sa présence est... Charismatique oui. Il a parfaitement joué son rôle, faisant le gentleman en m'ouvrant la porte, puis me suivant comme une sorte de garde du corps. Non pour me déplaire, il a tout le loisir de regarder mes fesses. Même si je suis en blouse, je sais parfaitement la capacité que j'ai, le pouvoir que je peux avoir sur les hommes. Du coup je fais claquer mes talons, remuant des fesses doucement, il ne faut pas aussi faire la pute voyons...
- Alors comme ça, vous êtes à San Francisco depuis longtemps ? Vous avez perdu une bonne partie de votre accent.
Je continue de marcher devant lui ne me tournant pas. Maintenant que je me suis exposée alors que j'ai cru qu'il était ce jeune homme qui m'a sauvé la vie il y a longtemps. Bon sang s'il le faut à cause de ma bourde je vais devoir déménager et tout reprendre à zéro. Alors que je me suis trouvée une famille à moi, mes amis, il faut que je fasse n'importe quoi !
- Je suis arrivée il y a quelques années, mais merci pour votre... compliment je crois.
Une fois dans la cafet il commande un chocolat chaud et je me demande comment je fais pour être aussi transparente... Ou alors il connaît tellement bien les femmes qu'il arrive à savoir ce qu'elle préfère boire ! Bon sang, moi qui pense plaire aux hommes, lui c'est carrément un experts ! Je ne dis rien, à quoi bon m'offusquer, il a commandé ce que je voulais ![/color]
Finalement on va s'asseoir. Avant j'en profite pour retirer ma blouse. Ah ! On se sent mieux ainsi et je sais pas, ainsi je n'ai plus l'impression d'être au boulot et je n'ai pas à faire ma je sais tout, et de le prévenir encore pour son bras. Il sait tout, maintenant je suis Angeles tout court, et non la petite interne en chirurgie.
- D'ailleurs, vous n'avez pas un nom italien. Comment ça se fait ? Enfin... Sans vouloir être indiscret.
Je ne peux m'empêcher de sourire alors qu'en moi c'est la panique. Si, j'ai un prénom Italien, celui de ma grand mère en vrai, mais Andrea est morte il y a des années et malheureusement je dois la faire vivre qu'à travers Angeles. Oui, je cache la panique comme je peux. Mais c'est à croire que  ce mec à décidé de tout faire pour que je me sente stupide, ridicule et totalement prise au dépourvu. Certain femme aime ça, j'en connais une qui a rompu avec son petit ami parce qu'il ne l'a surprenait pas. Si c'est pas une excuse bidon ça ! Moi, je préfère autant être prévenu, parce que ma vie est déjà pleine de surprise, j'ai vraiment un besoin de tout contrôler. Hors là, je ne contrôle rien du tout.
- Vous l'êtes, mais c'est comme ça qu'on fait connaissance n'est ce pas... Non, mon prénom n'est pas Italien parce qu'en fait je suis Australienne. J'ai vécu 6 ans en Italie après ma naissance et je suis retournée en Australie avant d'arriver ici.
Bon sang... J'ai toujours dit que je venais d'Australie avant d'arriver ici. Si j'avais un accent c'était à cause de ma mère qui était Italienne et j'avais attrapé son accent... C'est la première fois que je suis obligée de dire que j'y ai vécu, enfin c'est qu'un petit mensonge, je doute qu'il aille vérifié ou demande à mes amies ce qu'ils en est.
- Et vous alors Alessandro ? Vous avez toujours vécu ici ?

 
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 3 Juin - 3:24

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


Si j’avais su que ma journée se terminerait comme ça … Non, si on me l’avait dit, je pense que je ne l’aurais jamais cru. En attendant, Angeles joue de son physique d’une façon experte. Elle fait partie de ces filles qui savent ce qu’elles valent et ce qui plaît aux hommes. Cela dit, nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde là-dessus … A mes yeux, elle est officiellement la petite princesse d’il y a dix ans. Celle qui a fait changé ma vie. Celle que je n’arriverais pas à toucher, ni à voir comme une fille à baiser. A ses yeux à elle (pour ce que j’imagine, en tout cas … Et si l’on considère qu’elle n’a pas d’arrières pensées.), je dois être un type intéressant pour occuper sa soirée, et éventuellement même sa nuit. Sans vouloir me vanter, c’est ce dont je suis persuadé. « Alors comme ça, vous êtes à San Francisco depuis longtemps ? Vous avez perdu une bonne partie de votre accent. » Mon objectif à moi … La connaître un peu, savoir ce qu’elle est devenue depuis toutes ces années, la noyer sous un tas de questions. « Je suis arrivée il y a quelques années, mais merci pour votre ... compliment je crois. » Compliment ? Oh pas particulièrement, en réalité. « C’était juste un constat. » Je n’ai jamais trouvé l’accent italien moche, bien au contraire. Et la petite pointe que je perçois encore dans la voix d’Angeles fait partie de son charme. Cette perte d’accent me fait simplement penser qu’elle doit être ici depuis un bon moment … Ou qu’elle recherche à effacer son passé. Ce qui n’a rien d’étonnant … Notre échange s’interrompt le temps de la commande des boissons et reprend alors que nous nous installons à une table. Toute proche des fenêtres, on peut apercevoir de là une magnifique vue de San Francisco. « D'ailleurs, vous n'avez pas un nom italien. Comment ça se fait ? Enfin... Sans vouloir être indiscret. » Je suis lancé alors je ne me retiens pas … Autant y aller à fond tant que nous parlons de ce sujet là. Mon regard reste rivé sur elle, observant la moindre de ses réactions. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Façade ou sincérité ? Je n’en sais absolument rien …

« Vous l'êtes, mais c'est comme ça qu'on fait connaissance n'est ce pas... Non, mon prénom n'est pas Italien parce qu'en fait je suis Australienne. J'ai vécu 6 ans en Italie après ma naissance et je suis retournée en Australie avant d'arriver ici. » Je m’efforce de rester impassible … Quelle menteuse. De ça, je suis sûr. Elle est restée au moins quatorze ans en Italie. Pour la suite, je lui laisse le bénéfice du doute, c’est vrai. Quant au fait qu’elle soit australienne, voila encore une jolie invention de sa part. Elle est italienne de ses deux parents, je l’ai entendu à l’époque. « Et vous alors Alessandro ? Vous avez toujours vécu ici ? » En l’entendant mentir, je rechigne à le faire moi-même. Voila une de mes fameuses devises : ne pas faire à quelqu’un ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse. Pour autant, là, il faudra bien mentir un minimum … « Non. Je suis là depuis seulement un an. J’ai aussi habité pendant une bonne partie de ma vie en Australie. » Je souris un peu à la jeune femme. Je dois avouer que j’ai très envie de la questionner sur sa vie en Australie, sur la raison de son départ. « Vous viviez dans quelle ville là-bas ? » Difficile de démêler le vrai du faux dans cette histoire … Elle a très bien pu y vivre après tout, sans pour autant être australienne. Bordel … Que de complications. Un peu plus et je ne saurais plus où donner de la tête. Pour la peine, je baisse les yeux sur mon café, réfléchissant bien à la situation. Et principalement à ce que je pourrais dire malgré moi … Je prends trop de risques et je le sais bien. Je ferais mieux de prétexter une obligation et m’en aller en lui souhaitant une bonne continuation. Qu’est-ce que ça va bien m’apporter de savoir ce qu’elle est devenue ?! Quelle est la juste mesure entre ce désir là et le risque de trop en dire ? Rapidement, je porte ma tasse à mes lèvres, avalant une longue gorgée de café.

©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 3 Juin - 22:42

Alessandro Ҩ Angeles
« La vaste nuit allume ces étoiles...»  
Je crois qu'il est normal que l'on fasse un interrogatoire quand on se rencontre. Après tout c'est la chose la plus naturel au monde. Bonjour, vous faites quoi, vous avez quel âge, vous faites quoi dans la vie, blablabla... Seulement dans ma situation, chaque rencontre est un véritable danger. Enfin d'habitude cela se passe plutôt bien, j'ai des amis qui me connaisse comme la jeune Australienne à l'accent Italien, les garçons dans un bar me connaisse comme étant Angie, l'ange blond qu'ils adorent baiser dans les toilettes de la boite...
Seulement lui il a eu trop d'information...
En même temps, je me dis que je n'ai pas trop avouer de truc, j'ai juste parlé d'un preux chevalier. Je n'ai pas parlé de mon enlèvement, je n'ai pas dit des choses comme « oui je suis la fille d'un grand mafieux d'Italie, tu te souviens pas ? » ou je n'ai pas fait ma maligne en montrant mes cicatrices.
Parfois cela dégoûte les hommes, c'est pour cela que coucher en boite n'est pas une si mauvaise chose, ils ne voient pas ce qui pourrait leur faire peur. D'autre trouve ça sexy, j'ai l'air que plus sauvage et dangereuse.
Enfin, je crois que je dis n'importe quoi là ! En ce moment je suis dans une cafet, en face d'un homme que j'ai cru prendre pour mon preux chevalier. Je ne compte pas coucher avec lui ce soir, qui sait si un autre jour cela se fera. Possible.
Du coup quand il me demande d'où je viens, je sors l'histoire bateau que je dis depuis des années. Je suis une Australienne. Et cette excuse me sauves aussi quand il prend note que mon prénom ne sonne pas Italien. Le sien sonne très Italien et pourtant il l'a dit lui même, il ne parle pas un mot Italien et du coup, je doute qu'il ait un jour vécu en Italie.
Je crois que j'ai sortit tout les trucs bateau qui allait. Enfin je ne lui ai pas donné mon âge, mais je pense que cela est vraiment secondaire, il me le demandera peut-être après, et là je n'aurais aucun soucis à mentir.
Bref, me voilà maintenant curieuse de savoir d'où lui vient. L'ayant prit pour un Italien, je suis maintenant terriblement envieuse d'en savoir un peu plus sur cette homme dont le regard me transpercerait presque le cœur.
- … Vous avez toujours vécu ici ?
- Non. Je suis là depuis seulement un an. J'ai aussi habité pendant une bonne partie de ma vie en Australie.
Je manque de m'étouffer alors que je prends une gorgée de chocolat chaud. Je repose ma tasse, tousse encore un peu et me reprends rapidement... Putain il a fallut que je tombe sur un Australien... MERDE...
- Vous viviez dans quelle ville là-bas ?
Merde, merde, merde...
J'ai toujours dis Sydney mais il suffit que cette homme me dise que lui aussi pour que je sois foutu. Je me suis un peu renseigné, mais je n'ai jamais eu le loisir de choisir une ancienne adresse, de faire des recherches google map pour me trouver des endroits préférés... Je ne suis même jamais allée en Australie...
Je me calme, prends une inspiration avant de sortir mon histoire, tant pis pour ça !
- Je viens de Sydney. J'ai rarement l'occasion de rencontrer des Australiens, à croire qu'ils préfèrent tous rester là bas.
Je souris comme pour faire passer le tout. Une nouvelle gorgée de chocolat chaud et je le regarde de nouveau. Aller ne pas se laisser aller maintenant. Après tout je ne le verrais peut être que ce soir... Et dans la semaine histoire de vérifier son bras... Donc je le verrais peut-être que deux fois !
- J'espère en tout cas que vous vous plaisez ici. San Francisco est vraiment une très bonne ville, dynamique, grande... Parfois il y a tellement de monde que je suis capable de me perdre même dans un quartier que je connais bien.
Et hop, comment calé ma mauvaise orientation si jamais il me pose encore des questions sur l'Australie.
Stratégique ? Totalement, mais le pire, c'est que je dis la vérité.
Blonde ? Totalement !

 
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 4 Juin - 14:17

Angeles ₰ Alessandro

« Je vais te tuer, puis je tuerai ton fils et ta femme. Ils souffriront et je tiens à ce que tu le saches. Ensuite, je mangerai le contenu de ton frigo — oui, même le reste de lasagnes qui traînent depuis plusieurs semaines. Après quoi j’irai faire pipi dans tes toilettes et je laisserai quelques gouttes sur la lunette pour que tes parents croient que t’es un gros dégueulasse quand ils viendront récupérer des affaires pour ton enterrement. »


« Non. Je suis là depuis seulement un an. J'ai aussi habité pendant une bonne partie de ma vie en Australie. » Une très bonne partie de ma vie, d’ailleurs. J’ai appris le surf, là-bas. J’ai appris à me débrouiller seul, sans le soutien et le pouvoir paternel. Je suis passé d’une adolescence où tout était déjà tracé. J’allais prendre la suite de mon père, étudier le droit, reprendre son entreprise. Quelques années plus tard, j’aurais sans doute épousé cette fille. Giulia Lorenzi, la fille d’une autre famille sicilienne. Mariage arrangé évidemment. Ce genre de pratiques a toujours cours dans notre milieu. Il s’agit de réunir certaines familles, de sceller des alliances. Il n’était pas question de refuser. Le mariage aurait été suivi par des enfants, un garçon de préférence. Bref, une vraie vie rêvée … Cette princesse de quatorze ans à l’époque m’a permis d’échapper à cette vie de merde. Ca, je ne suis pas sûr qu’elle s’en rende compte. Et elle ? Quand est-elle partie d’Italie ? Qu’a-t-elle fait après ça ? Je me pose beaucoup de questions auxquelles je sais pertinemment que je n’aurais pas de réponses sincères. « Vous viviez dans quelle ville là-bas ? » J’ignore même si je dois la croire. Elle n’a peut-être jamais vécu en Australie. Qu’est-ce que j’en sais ? Mis à part, sa réaction un peu particulière, je n’ai pas énormément d’indices. « Je viens de Sydney. J'ai rarement l'occasion de rencontrer des Australiens, à croire qu'ils préfèrent tous rester là bas. » Sydney. Bon, elle peut me mentir, comme elle peut dire l’entière vérité, je n’en sais foutrement rien. Et c’est tant pis. Sur le second point, elle n’a cependant pas tort. Les australiens aiment leur pays et ne le quittent pour rien au monde. Je partageais ce sentiment … Alors je hoche la tête, simplement. « J'espère en tout cas que vous vous plaisez ici. San Francisco est vraiment une très bonne ville, dynamique, grande... Parfois il y a tellement de monde que je suis capable de me perdre même dans un quartier que je connais bien. » Je ris légèrement, plus par politesse qu’autre chose. « San Francisco est intéressante, c’est vrai. Et grande. Mais finalement, le hasard fait bien les choses. Deux italiens qui se rencontrent dans un hôpital … » Je souris à Angeles, avant d’avaler une longue gorgée de café. « Désolé de revenir là-dessus mais pourquoi vous êtes partis d’Australie ? C’est vrai … La vie est presque paradisiaque, là-bas. »

Encore une fois, je sais qu’elle va sans doute me mentir. Peut-être aurais-je du faire plus simple ? Lui avouer que j’étais bien celui qu’elle pensait. Nous aurions discuté simplement, plus sincèrement. Ou du moins, si ses intentions ne sont pas mauvaises … Là, je ne sais même pas où est l’intérêt de la questionner … Puisque quoi que je fasse, les réponses seront inexactes ou carrément fausses. Pour autant, j’ai envie de rester là, à lui parler de tout et de rien, encore un bon moment … Parce que cette fille a quelque chose que les autres n’ont pas. Elle a, de ce fait, mon intérêt le plus complet. N’importe quelle femme ne m’aurait pas interpellé à ce point là. J’aurais pu rencontré la plus belle des médecins de l’hôpital, la plus sexy … Que je n’aurais été aussi curieux, intéressé. Non pas qu’Angeles ne soit pas belle. Oh bordel, loin de là. Mais je ne la vois pas comme ça. Je la vois encore comme cette enfant en danger. Discuter avec elle me ramène certes au temps présent mais pour le moment, ce n’est pas suffisant. A l’époque, elle était une enfant, bordel … Un peu plus et j’aurais presque envie de tuer mon père sur le champ. D’abord, il faut toujours que je vérifie les intentions d’Angeles. Non là, je me trompe … D’abord, avant toute autre chose, il faut que je prenne un peu de recul, que je réfléchisse calmement. La trouver comme ça à San Francisco après tant d’années … J’ai dis que le hasard faisait bien les choses mais je n’en pense pas moins. Il faut que je respire un peu, que j’ouvre mon ordinateur portable et que je fasse des recherches sur la famille Lippi. Sur la mienne aussi peut-être. J’ai des informations à réactualiser, avant de chercher à connaître davantage cette fille qui dit s’appeler Angeles. Sortant mon portable de ma poche, j’y jette un coup d’œil rapide. « Je vais devoir vous laisser maintenant, désolé. » Je souris un peu, avant de terminer d’une traite ma tasse de café. « Mais on se reverra peut-être. » Je souffle, en lui désignant mon bras bandé d’un mouvement de la main. Il faut que je réfléchisse également à ça … Faut-il que je m’éloigne ? Ou que je prenne le risque de la recroiser ? Beaucoup de questions restent en suspens. Beaucoup de questions dans un contexte de mensonge.

©clever love.
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

Angeles ► « On ne peut pas choisir d'où on vient mais on peut choisir où on va. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Quand Edward vient revoir Bella | Drilas
» Ethan & Anaé | Un ange vient réconforter une paumé
» Angeles Caldin #415 666 1308
» On peut aller aussi loin qu'on veut, on ne peut pas se fuir soi-même. | Domenico
» Qui choisir ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.2 :: Rps-