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Anonymous
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Dim 12 Jan - 17:25


tu regardes encore ton téléphone. le message de khris. neutre. simple. sans négociations. tu sais que t'as pas le choix. il faut y aller. tu sais... tu trembles, t'as envie de vomir. tu envoies un message à gaïa. tu t'étales pas dans les détails, tu lui demandes juste si tu peux lui déposer katie quelques heures. tu lui dis pas que tu vas voir khris. pas la peine. t'as pas envie de t'étaler sur le sujet, surtout avec gaïa. et puis t'as pas envie de demander à lera pour katie. pas quand c'est pour aller voir khris. en ce moment, elle est trop persuadée de trucs. et puis maintenant que tu lui as dit ce que tu ressentais pour luca, c'est tendu de ce coté. tu préfères pas en parler avec elle. en parler avec personne, du coup. à qui tu pourrais dire tout ça ?
tu sors de ta douche, tu enfiles un jean, un peu foutu mais c'est pas très important. tu trouve un pull gris clair, un peu trop grand, mais ça fera l'affaire. par dessus, tu balances ta parka sur tes épaules ; tu enfonces tes pieds dans des vans et puis tu attrapes katie pour aller jusque chez gaïa. tu traines pas, t'es déjà en retard. tu embrasses ta fille en souriant et puis tu reprends la route jusqu'au parc. khris a décidé de tout, l'heure, le jour, l'endroit. la seule idée que tu as eu c'était de ne pas amener katie. khris a décidé de tout, comme toujours pour vous. tu t'es toujours contentée de te laisser guider, le suivre aveuglément, c'était tellement facile, plus simple. tu écrases ta cigarette en arrivant au parc. tu plisses un peu les yeux pour chercher si khris est déjà là. tu le repères, appuyé contre la rambarde qui borde le lac. ton cœur s'emballe, comme à chaque fois que tu le vois. toujours de la même façon depuis presque trois ans. sauf que maintenant, en plus il y a la peur, et le malaise. et ce bébé mort. tu prends ta respiration et tu t'avances doucement vers lui. tes mains tremblent. tu baisses la tête, tes cheveux blonds, le rose délavé se voit encore un peu. khris adorait tes cheveux roses. t'aurais du les attacher. tu arrives à sa hauteur, doucement. « salut, désolée, je suis en retard... j'ai déposé katie chez ta cousine. je me suis dis que... enfin, que c'était mieux. » t'as un mauvais pressentiment sur ce rendez-vous. tu vas lui dire ? lui dire que c'est fini vous deux ? que cette fois, c'est vraiment fini ? est-ce que t'auras le courage de lui dire, et de te le dire à toi-même, surtout ? est-ce que t'es prête à le laisser vivre sa vie, sans toi ? non. merde.
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Anonymous
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Dim 12 Jan - 18:13

J’ai peur, plus peur que jamais. Je vais la voir, en seul à seul. Ça fait combien de temps que c’est pas arrivé ? Y’a toujours eu quelqu’un avec nous depuis notre séparation. Notre séparation ? Depuis qu’elle s’est tirée avec mon cœur et ma fille plutôt. On avait besoin de parler, qu’elle le veuille ou pas, fallait mettre les choses au clair entre nous deux. Au moins pour Katie. Je lui avais donné rendez-vous dans un parc, histoire d’avoir un lieu où on ne pourrait pas se cracher à la gueule sans aucun regret. Malgré le fait que j’étais toujours amoureux d’elle – et que je le serais sans doute pour toujours – je savais très bien qu’on finirait par se mettre à crier. On a jamais su faire autrement. Et cette fois je voulais pas que ça parte trop loin, au point de non-retour. J’espérais qu’on en arriverait jamais là, maintenant je suis plus sûr de rien en ce qui la concerne. Je lui avais envoyé un message, simple et court, je voulais juste qu’elle vienne rien d’autre. Si, bien sûr, je voulais qu’elle me parle mais ça.. c’était elle qui décidait de ce côté-là. Je suis là, les avant-bras posés sur la barrière autour du lac, le regard dans le vite. J’avais décidé de ne pas fumer autre chose que des clopes aujourd’hui, priant pour qu’elle remarque mes efforts. C’est fou, cette fille m’a fait plus de mal que de bien dans le fond et je continue de lui courir après, malgré tout, sans vouloir le lui avouer. « salut, désolée, je suis en retard... j'ai déposé katie chez ta cousine. je me suis dis que... enfin, que c'était mieux. », je sursaute comme un con, elle aurait pu prévenir au lieu de me prendre par surprise. Je respire un grand coup, je préfère ne pas la regarder alors je fixe l’étendue d’eau en m’allumant une clope de plus. « pas grave. Du moment qu’elle est avec quelqu’un de confiance c’est bon. », j’ai peut-être été un mauvais mari mais je reste un « bon » père. J’ai la gorge sèche et je ne sais toujours pas quoi lui dire. Je soupire. « C’est bien la vie sans moi ? », je veux pas voir son visage, je ne veux pas qu’elle voit la tristesse sur le miens.
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Anonymous
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Dim 12 Jan - 21:12



tu as peur. de khris ? non. enfin, si. non. tu as peur de khris et toi. voilà. vous deux ensemble, vous deux au même endroit, proches. depuis quand ce n'est pas arrivé ? depuis quand vous ne vous êtes pas retrouvé juste les deux ? tu ne sais plus. mais c'était à new york, ça c'est sur. new york. tu voudrais ne plus jamais avoir à y foutre les pieds, c'est vrai. t'as envie de pleurer soudain. pourtant, depuis quelques jours, ça allait mieux. tu commençais doucement à retrouver une contenance, une allure décente. à sourire volontairement, sans te forcer pour faire plaisir, pour rassurer. tu arrivais à regarder katie sans pleurer, sans penser à khris justement. tu avais fait pas mal d'efforts. tu avais retrouvé tes airs d'adulte, de mère. tu redevenais responsable. même si t'as des envies, si le trottoir t'appelles, tu résistes plutôt bien. « pas grave. du moment qu’elle est avec quelqu’un de confiance c’est bon. » il te tire de tes pensées, sa voix t'électrise. tu t'appuyes à la rambarde, toi aussi, pour faire genre, surtout pour tenir debout. tu sors une cigarette, t'essaies de pas trop trembler, tu la coinces entre tes lèvres. tu le regardes pas, tu sais qu'il ne te regarde pas non plus. tu sais qu'il ne peut pas te regarder quand vous êtes l'un contre l'autre. il fait toujours ça. tu le connais par cœur. alors c'est pour ça que tu fais pareil. de loin, vous avez presque l'air d'inconnus... « c’est bien la vie sans moi ? » qu'est-ce que t'es supposée répondre à ça ? oui ? non ? la vraie réponse, c'est quoi ? que c'est dur ? qu'il te manque. que tu voudrais qu'il revienne. que tu voudrais remonter le temps. que tu voudrais qu'il te sert dans ses bras. que tu voudrais dormir dans ses bras à nouveau. que tu voudrais que vous redeveniez ce que vous faites de mieux : des amoureux, mari et femme... « ça va. » tu dis seulement. c'est pas vrai, mais tu vas pas aller pleurer comme une gamine de cinq ans. vous avez tous les deux vos tords. t'en as certainement plus que lui. tu te dis qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. « alors... pourquoi tu voulais me voir ? » un courant d'air. tu suffoques presque. tu tires rageusement sur ta cigarette, tu sais pas quoi faire d'autre.
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Anonymous
Invité
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Dim 12 Jan - 21:32


Je sais pas si un jour elle et moi on redeviendra comme avant. J’aimerais et en même temps non. Je voudrais la haïr, je voudrais ne plus avoir envie de la voir et pourtant.. Je voudrais ne jamais l’avoir connu et j’aimerais aussi pouvoir tout recommencer depuis le début. Peut-être que les choses seraient différentes. Des fois j’avais l’impression qu’on a pas le droit d’être heureux, pas ensemble du moins et je ne l’étais qu’avec elle. J’ai fait le con, j’ai rien fait pour que Frankie reste avec moi. J’ai pas été là quand elle était au plus bas, mais j’étais à la même hauteur, je n’aurais fait que l’emmener plus profond avec moi. J’ai laissé Katie, au début je pouvais plus la regarder en face sans penser à ce qu’aurait pu être notre deuxième enfant. Je tire une longue latte sur ma clope pour ne pas y penser, le bébé mort faut le laisser de côté pour l’instant, c’est pas le problème. « ça va. », génial. Maintenant j’avais envie de tuer tout le monde autour de moi. Elle se débrouillait très bien sans moi dans sa vie, je n’arrivais pas à respirer sans elle. J’arrivais même plus à dormir ou à manger normalement, elle, tranquille. Frankie s’est mise à côté de moi, personne ne pourrait deviner qu’elle et moi on est mariés. Parce que oui, malgré tout, on l’est toujours. « alors… pourquoi tu voulais me voir ? », parce que tu me manque idiote. Je peux pas lui répondre ça. J’essaye de respirer correctement mais le fait qu’elle soit aussi proche m’aide pas. Putain. « Pour Katie, faudrait peut-être qu’on fasse un planning ou une merde du genre. Je veux pas voir ma gosse tous les trois mois. », c’était pas pour ça que je voulais lui parler mais tant pis, ça a pas voulu sortir. J’aurais voulu lui envoyer en pleine face que je l’aimais toujours et que je lâcherais pas l’affaire tant qu’elle n’aura pas demandé le divorce, mais j’ai fermé ma gueule comme toujours. Je veux pas la faire fuir.
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Anonymous
Invité
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Dim 12 Jan - 22:49


tu te souviens de vous. tu te souviens de ses nuits sans sommeil, alors de vous deux, dans ce lit, votre lit. rire, s'aimer, parler, caresser. cette bulle où vous étiez. katie a été la seule qui a pu... qui a pu quoi ? faire en sorte que vous vous aimiez toujours autant, mais un peu moins, pour en donner à ces yeux bleus ? oui, c'était la première fois que tu aimais quelqu'un autant que tu aimais khris. aimait ? c'est du passé déjà, de l'imparfait ? pourtant, tu l'aimes toujours. tu voudrais lui dire, là maintenant. lui dire, je t'aime, reviens, reste, aime-moi. mais tu le diras pas. parce que vous êtes beaucoup trop loin. et toujours aussi proche ? putain, tu sais plus quoi faire. tu sais plus ce que tu veux. enfin, ce qu'il veut non plus... « pour katie, faudrait peut-être qu’on fasse un planning ou une merde du genre. je veux pas voir ma gosse tous les trois mois. » tu hoches la tête. bien sur... tu trouves ça horrible, garde partagée, des trucs comme ça. des trucs que t'aurais jamais imaginé pour vous. tu voyais tellement d'amour. t'aurais jamais cru. tu pensais que jamais rien ne pourrait vous séparer. ouais, c'était ça que tu voyais, que tu voulais. l'amour pour toujours. finalement, c'est bien que dans les films. naïve que tu as été... tu tires sur ta cigarettes. « tu la prends quand tu veux... » tu souffles. tu as perdu ta belle assurance, ton caractère de merde... tu es devenue timide et silencieuse. tu te frottes les yeux. t'es pas maquillée de toute façon. tu grimaces. « on est peut-être pas obligé de faire... un planning, non ? tu la vois quand tu veux, c'est tout ?.. » tu te mords les lèvres. « et... nous... on divorce.. ? » tu lâches, prête à tomber dans les pommes, en disant ce mot interdit.
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Anonymous
Invité
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Dim 12 Jan - 23:05

Frankie et moi. Dans ma tête c’était censé durer jusqu’à l’éternité. On a traversé tellement de choses ensemble, surmonté tellement d’épreuves que je pensais que rien ne pourrait nous séparer. C’était sans compter sur tout ce qui c’était passé. Quand je l’avais demandé en mariage, quand elle avait dit oui, quand on était passé devant le maire. Je pensais qu’on aurait pas un mariage foireux comme tous les autres, qu’on était différents. On l’était pas, on l’a jamais été. Je voulais pas la perdre, c’était mon pire cauchemar et il s’est réalisé sans que je puisse rien y faire. La mort du bébé nous avait séparés, lentement, sans qu’on s’en rende compte. Nous n’étions plus que Frankie et Khris, deux personnes qui s’étaient aimés jusqu’à ce faire du mal. Je l’aimais toujours, beaucoup plus que je ne voulais l’avouer. Elle ? Si elle m’aimait encore alors je ne comprenais plus rien. Elle m’avait bien quitté pour une raison, non ? « tu la prends quand tu veux... », ouais. C’était pas assez précis comme truc. « on est peut-être pas obligé de faire... un planning, non ? tu la vois quand tu veux, c'est tout ?.. » c’est facile à dire venant de la personne qui vit avec elle. J’allais pas me ramener tous les jours pour voir ma fille, je supporterais pas de voir Frankie à chaque fois. Ça serait trop. « Ouais, si tu veux. » Je tire une dernière bouffée et je balance mon mégot dans le lac, le regarde flotter. Comment est-ce qu’on a pu en arriver là, toi et moi ? « et... nous... on divorce.. ? », mon cœur s’arrête. Je serres les poings, les dents, tout ce qui pourrait m’empêcher d’exploser mais c’est pas assez. « Alors c’est comme ça hein. T’en as vraiment plus rien à foutre de toi et moi, tu veux remettre ton cul sur le marché peut-être aussi ? Vas-y, personne t’en empêches. », la rage dans la voix, je regrette déjà mes mots. J’ai envie de partir en courant mais mes jambes refusent, immobiles. Même mon corps me lâche.
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Anonymous
Invité
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Dim 12 Jan - 23:19


khris, je t'aime. khris, je suis désolée. désolée de pas avoir été capable de garder notre bébé au chaud. désolée d'avoir craqué. de pas avoir assuré. désolée d'être partie, avec katie. désolée d'avoir mis les voiles. mais je t'aime. je te veux. voilà tout ce que tu aurais du lui dire. voilà les mots qui devait sortir de ta bouche. mais non. t'avais du sortir le mot tabou. tu pouvais pas te résoudre à divorcer. tu te souviens, quand vous vous êtes mariés, ta première pensée ça été, il est à moi pour toujours. voilà ce que tu t'es dis. et t'étais tellement heureuse, putain. de pouvoir dire ça. qu'il t'appartenait. enfin, tu avais dompté cette bête féroce en lui. vous étiez bien, si bien, putain... et maintenant... maintenant. t'as envie de pleurer. t'as plus de larmes à verser, pourtant. tu as trop pleuré.
vous vous accordez à propos de katie. tu hoches la tête. et puis ça explose. ton cœur s'arrête. tu dis ça, mais t'es sure qu'il s'arrête pour de vrai. « alors c’est comme ça hein. t’en as vraiment plus rien à foutre de toi et moi, tu veux remettre ton cul sur le marché peut-être aussi ? vas-y, personne t’en empêches. » t'es jambes flanchent. tu le regarde enfin, pour la première fois... coup au cœur, il est beau. tes mains tremblent. tu jettes ta cigarette. rester calme ? oui bien sur, tu essaies, tu sais que tu tiendras pas. tu tiens jamais. « bien. alors c'est réglé. on est séparé. je remets mon cul sur le marché. » tu t'agrippes à nouveau à la rambarde et tu regardes le lac, comme fascinée, alors que non, pas du tout. « j'y vais. on s'est tout dit. » tu bouges pas, t'y arrive pas. par contre c'est vrai, t'aimerais prendre tes jambes à ton cou. et rentrer, pleurer. tiens, t'as des larmes à pleurer à nouveau.
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Anonymous
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Dim 12 Jan - 23:44

C’est bien connu, les personnes que nous aimons sont les seules à pouvoir nous faire du mal et bien trop souvent elles le font. Je n’avais jamais aimé autant quelqu’un, de toute ma vie. Elle avait réussi à me faire changer. Oublié Khris le connard, j’étais devenu juste Khris. Khris le dealeur amoureux de Frankie la pute, oui, mais un homme meilleur. Personne n’avait jamais réussi à me faire entendre raison mais elle, avec ses grands yeux qui me regardaient, je n’avais pas résisté. Je n’étais plus le même pour elle. J’avais tellement voulu que ça marche entre elle et moi, Frankie était ce que j’avais de plus cher au monde. Jusqu’à ce que Katie arrive, elles étaient devenues ma seule et unique raison de vivre. Elle m’avait arraché ça, sans même se rendre compte qu’elle allait me briser. Je vois du coin de l’œil qu’elle me regarde enfin, moi j’en suis incapable. Je la connais par cœur et je sais qu’elle va répondre à ce que je lui ai balancé, qu’elle va m’en foutre plein la gueule. Parce qu’on a toujours joué à celui ou celle qui aurait raison. Au fond, on a jamais gagné à ce jeu, elle comme moi. « bien. alors c'est réglé. on est séparé. je remets mon cul sur le marché. » et je sens mon cœur se réduire en miette, une fois de plus. Je sens les larmes de rage qui montent et je les retiens comme je peux. Rester fort. « j'y vais. on s'est tout dit. » par reflexe mon corps se tourne vers elle et ma main attrape son bras. Je lève les yeux vers elle, toujours aussi belle, pas de surprise de ce côté-là. « Je t’ai déjà dit que si tu osais faire ça à ma fille je te tuerais et tu sais que je rigole pas. », j’ai l’impression de revivre la même dispute encore et encore. « Va te faire trouer par Luca ou je sais pas qui encore, laisse ma fille en dehors de tout ça. » Je la lâche, je la regarde droit dans les yeux. Je sais ce que je vais dire, je voudrais m’en empêcher mais la haine m’aveugle et les mots sortent d’eux même. « Te faire baiser c’est tout ce que tu sais faire de toute façon. T’es pas une pute en fait Frankie, t’es juste une salope. » Merde.
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Anonymous
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Lun 13 Jan - 0:07


pourquoi tu te bats ? est-ce que seulement tu te bats ? au début tu t'es battue. quand vous étiez encore à new york. que tu envoyais des messages désespérés entre deux sanglots à lera. oui, tu essayais. tu attendais toute la nuit, toute la journée que khris rentre. il ne rentrait jamais. ou alors comme par hasard quand à bout de force tu t'endormais. il ne venait plus vers toi, il ne te prenait plus dans ses bras, il ne te touchait pas, il ne te regardait même pas. exactement comme aujourd'hui. il attrape ton bras, t'as un frisson. vous vous regardez pour la première fois. le monde autour disparaît. mais pas pour longtemps. « je t’ai déjà dit que si tu osais faire ça à ma fille je te tuerais et tu sais que je rigole pas. » ça oui, tu sais qu'il rigole pas, tu sais qu'il en serait capable. seulement, toi tu serais capable de retourner sur le trottoir, aujourd'hui... tu lâches un faux rire saracastique. tu dis rien. alors que t'es prête à mourir. tu dégages ton bras de son emprise. « va te faire trouer par luca ou je sais pas qui encore, laisse ma fille en dehors de tout ça. » tu suffoques. sérieusement. alors ça y est. vous en êtes là. bien. tu vas vomir, dans deux minutes. mais visiblement, il a encore des balles dans son chargeur. « te faire baiser c’est tout ce que tu sais faire de toute façon. t’es pas une pute en fait frankie, t’es juste une salope. » tu fais une grimaces, et tu hoches la tête. t'as envie de le frapper. de lui arracher la tête. de faire des morceaux de lui. de l'embrasser... « parfait. alors tu sais quoi ? on va faire les choses à ma manière. je vais faire ce que je veux de mon cul, puisque je m'en sers si bien, avec luca de préférence, oui. et si ça te pose un problème, tu dégages. maintenant, katie tu la verras une fois par semaine quand je déciderai. tu comprends ça ? tu veux jouer au con, mais tu sais que je suis meilleure dans ce domaine. alors là, tu vois, je m'en vais. je vais me trouver un putain d'avocat. et on divorce. on se voit plus jamais. t'as compris ? » tu pointes ton doigt sur lui. t'as envie de te faire fermer ta gueule. mais t'es partie. « t'es vraiment qu'un gros con. j'arrive pas à comprendre comment t'as pu penser qu'on arriverai à quoi que ce soit. t'es qu'un putain de dealer et moi une salope, qu'est-ce qu'on croyait franchement. » tu fermes les yeux. ça y est tu vas vomir. tu commences à partir.
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Anonymous
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Lun 13 Jan - 0:29

Je sais vraiment pas ce qui me retient de lui en coller une, ah si je sais. Je suis encore assez con pour toujours l’aimer, malgré tout. On se rend compte de la valeur des choses quand on les perd, je pensais aimer Frankie jusqu’à ce que je l’évite. C’est là que je me suis rendu compte que c’était plus que ça, que j’aurais pu mourir pour elle et que maintenant elle ne voulait plus de moi. J’avais foiré, en beauté. Je m’en voulais comme jamais, j’aurais préféré qu’un bus m’écrase, je lui aurais sans doute fait moins de mal. Je l’aime tellement, la dernière chose que je veux c’est lui faire du mal et pourtant c’est tout ce que je sais faire. J’aurais dû m’y attendre, j’avais choisi de ne m’attacher à personne parce que je blessais tous ceux qui comptaient pour moi, depuis toujours. C’est dans ma nature, j’aurais dû y penser avant. La laisser en dehors de ma vie, de mes conneries. En voulant la protéger des autres j’avais oublié de la protéger de moi-même. Quel con, vraiment. « parfait. alors tu sais quoi ? on va faire les choses à ma manière. je vais faire ce que je veux de mon cul, puisque je m'en sers si bien, avec luca de préférence, oui. et si ça te pose un problème, tu dégages. maintenant, katie tu la verras une fois par semaine quand je déciderai. tu comprends ça ? tu veux jouer au con, mais tu sais que je suis meilleure dans ce domaine. alors là, tu vois, je m'en vais. je vais me trouver un putain d'avocat. et on divorce. on se voit plus jamais. t'as compris ? », j’écarquilles les yeux, incapable d’articuler un seul mot. Elle point son doigt vers moi, j’ai envie de lui tordre. J’ai envie de la tuer, de l’aimer, de la noyer dans ce putain de lac, de me mettre à genoux et pleurer pour qu’elle m’aime à nouveau. Je savais qu’elle voulait se faire l’italien, je l’ai toujours su. Je les imagine et je me vomis un peu dans la bouche. « t'es vraiment qu'un gros con. j'arrive pas à comprendre comment t'as pu penser qu'on arriverai à quoi que ce soit. t'es qu'un putain de dealer et moi une salope, qu'est-ce qu'on croyait franchement. » pour une fois elle avait pas tort. « Tu pourras pas m’empêcher de voir ma fille, tu gagneras pas. Tu peux faire tout ce que tu veux : divorcer, te taper tous les mecs de la terre si ça te fait rire mais tu m’enlèveras pas ma fille. », je prends un instant pour respirer. « Tu me dégoutes, Frankie. Même moi j’aurais jamais osé te faire ça. Tu vois, en venant ici, je pensais t’aimer encore. Maintenant tu me donnes la gerbe. » Bien sûr que je mens, je cesserais jamais de l’aimer cette conne. « Tu veux plus voir ma gueule ? Tant mieux, parce que si tu restes une seconde de plus devant moi mon poing va aller dire bonjour à ta joue. »
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Anonymous
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Lun 13 Jan - 12:36


t'as envie de remonter le temps. de refuser de venir. ou même de juste faire semblant de pas avoir vu son message hier soir. de faire semblant qu'il n'existe pas, plus. tu voudrais l'effacer de ta mémoire. même si luca a raison, jamais khris disparaitra. même séparés, même divorcés, même éloignés. il y aura toujours le fantôme de khris quelque part, juste derrière ton épaule, certainement. pour te rappeler comment tu l'as aimé. comment tu es devenue accro à lui, comment ton amour pour lui t'as consumé, et te consume toujours. aujourd'hui. t'es face à lui. et plus tu le regarde ou plus il est proche de toi, plus tu deviens faible. c'est comme s'il te bouffait toute ton énergie. et c'est ce qu'il fait. ce qu'il a toujours fait. vous n'avez jamais été capable que de vous détruire. vous illusionner d'amour, pour vous donner une excuse d'être ensemble et de faire semblant. mais vous vous faites du mal, tellement de mal, vous êtes incapable d'être heureux ensemble plus d'une semaine. il faut des pleurs, des cris. c'est vous ça, les cris, les pleurs, les rancoeurs. l'amour mal fait, l'amour qui déchire. non pas mal fait, quand vous vous aimez, c'est bien, c'est beau. mais ça dure pas. « tu pourras pas m’empêcher de voir ma fille, tu gagneras pas. tu peux faire tout ce que tu veux : divorcer, te taper tous les mecs de la terre si ça te fait rire mais tu m’enlèveras pas ma fille. » tu dis rien, t'as plus la force. tu le regarde même plus. « tu me dégoutes, frankie. même moi j’aurais jamais osé te faire ça. tu vois, en venant ici, je pensais t’aimer encore. maintenant tu me donnes la gerbe. » des larmes se dessinent aux coins de tes yeux, tu sais pas si tu dois les effacer ou les laisser couler. « je pensais t'aimer encore, je pensais t'aimer encore, je pensais t'aimer encore... » ça résonne. ça te file mal à la tête. tu vas vraiment vomir, là tout de suite. « tu veux plus voir ma gueule ? tant mieux, parce que si tu restes une seconde de plus devant moi mon poing va aller dire bonjour à ta joue. » tu réponds pas. les larmes s'échappent. tu sais pas si c'est de la tristesse ou de la rage. un peu des deux, surement. tu tournes les talons. et tu pars. voilà c'est fait. c'est fini. tu sors du parc et t'appuyes contre un mur pour reprendre des esprits. ta tête tourne, les sons ont disparu, le monde aussi. tu essaies de respirer. tu reprends ton calme. tu te demandes si tu dois courir pour récupérer ta fille, est-ce qu'il va te l'enlever ? mais y'a un truc que tu sais, c'est qu'il ne ferait pas ça... tu respires et fermes les yeux. khris et toi n'est plus. tu pleures.
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