Dans la voiture, je consultais mon téléphone pour chercher la fiche de contact d'Elektra dans mon répertoire afin de l'appeler. Je voulais savoir où elle se trouvait exactement pour pouvoir la retrouver dans cet immense parc. Ok, à cette heure-là il ne devait pas y avoir grand monde et il aurait donc été facile de la repérer, cependant, j'avais pas envie d'errer dans le parc durant des heures sans la trouver. Autant me simplifier le travail, non ? Déjà que j'étais sorti de chez moi, rien que pour elle. Pourquoi, d'ailleurs ? Bah, je sais pas trop. Peut-être parce que je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose de mauvais. Ou que je voulais tout simplement la voir. Même si elle m'avait bien cassé les couilles hier soir et un peu aujourd'hui. Cette fille ressemblait beaucoup à sa cousine, à être vexée rapidement et à le faire comprendre aisément haha. Oh non, faut pas que je fasse trop de rapprochement Lektra/Lera, ça me rend confus tout ça... Bref, j'appuyais sur l'écran pour appeler la demoiselle. « Litwinski, t'es où ? Je suis devant l'entrée du parc là, dans ma voiture. Tu y viens où on se retrouve quelque part ? »

J'errais, joint au bec, marchant d'un pas tranquille dans le trop calme parc de San Francisco. Je fermais les yeux, respirant l'air frais avant de tirer un long moment sur mon joint, avant de le reporter entre mes doigts, rouvrant les yeux. Je me sentais bien. C'était plutôt contradictoire en fait, une fille hyper active comme moi, dans un endroit aussi silencieux et tranquille. Mais ça me faisait du bien. Qu'il n'y ait personne, que je me retrouve seule avec moi même avant une nuit de folie. Traînant au hasard dans le béton du parc, je pensais à Caleb. Ouais, bizarrement. Il était sensé me rejoindre, parce qu'il ne voulait pas que je sois toute seule à cette heure-ci dans le parc. Quel mignon, à s'inquiéter pour moi. Ah tiens, c'était lui qui m'appelait. Je décrochais. « Ouais ? », « Litwinski, t'es où ? Je suis devant l'entrée du parc là, dans ma voiture. Tu y viens où on se retrouve quelque part ? » Soupirant, je regardais autour de moi, « J'arrive. » dis-je simplement avant de raccrocher. J'étais prêt de l'entrée du parc, donc en avant toute. Arrivant à l'entrée, je passais le portail, apercevant de suite la voiture de Caleb. Ne lâchant pas mon joint, j'allais vers la vitre du côté conducteur, tapotant dessus histoire qu'il l'ouvre. « Allez sors d'ici, c'est plus marrant dans le parc. » lui dis-je avec un petit sourire en lui tendant mon joint.

La demoiselle arriva juste quelques minutes après avoir raccroché. Rapide. C'est cool. Elle vint tapoter sur ma vitre et je l'abaissais pour l'entendre me demander de sortir. Elle avait un joint dans les mains, qu'elle me tendit. Je souris et le pris pour le fumer à mon tour. « Bad girl jusqu'au bout je vois. » Je sortis alors de la voiture, veillant à verrouiller les portes puis je posai un bras sur les épaules de la brune, collés contre ma voiture, joint en bouche. Je tirai une latte avant de le lui rendre. Je jetai un oeil sur le jeune fille. Elle était véritablement attirante, comme souvent... Et elle m'excitait encore plus quand je voyais qu'elle faisait vilaine fille, qui n'avait pas froid aux yeux. Cependant, elle m'avait bien fait chier, j'avais donc pas envie de lui sauter dessus. Pas pour le moment en tout cas, haha. « C'est cool, t'es encore vivante. »

« Bad girl jusqu'au bout je vois. » Je lui faisais un sourire, comme si je voulais confirmer ses dires, avant de le laisser sortir de sa caisse, m'appuyant sur cette dernière, alors que Caleb venait poser un bras autour de mes épaules. Sympathique. Si je l'aurai pas voulu, je l'aurai immédiatement envoyé chier, mais là, ça me gênait pas du tout, loin de là. Attrapant mon joint qu'il me tendait à nouveau, je tirai une nouvelle latte, un peu plus longue que celle de d'habitude. « C'est cool, t'es encore vivante. » J'eus un rire, levant la tête pour souffler un peu la fumée après l'avoir intégrée dans mon corps. « Mais c'est que tu t'inquiètes vraiment Keynes. » dis-je avant de lui repasser mon joint, me retournant un peu pour lui faire face, sans pour autant lui faire enlever son bras autour de moi, « Ca serait presque mignon. » ajoutai-je en le fixant.

J'aimais bien le côté espiègle de Lektra. Y avait en elle quelque chose qui me donnait envie, beaucoup d'envie. Je ne savais mettre de mots sur tout ce qu'elle provoquait en moi, mais je n'avais qu'une envie : l'embrasser. Et c'était encore plus le cas lorsqu'elle pivota légèrement pour me fixer dans les yeux, se retrouvant quasiment en face de moi. Mais je tentais de contrôler, avec beaucoup de mal cela dit, mes pulsions. « Presque ? Bah... J'aime bien aider mon prochain. Surtout les jolies jeunes filles, seule les soirs, dans les parcs... » Je souris, gardant toujours mon bras posé sur elle. Putain, elle était si proche de moi, je pouvais en profiter pour l'embrasser, je suis sûre qu'elle aurait envie. Son regard en disait long, et confirmait mes pensées. « Tiens, t'es plus vexée ? » Mais j'avais envie de jouer au chieur, ça m'amusait. Notamment quand j'y jouais avec elle. Je la regardais alors, calmement, sans essayer de penser aux idées peu catholiques qui me traversaient l'esprit.

« Presque ? Bah... J'aime bien aider mon prochain. Surtout les jolies jeunes filles, seule les soirs, dans les parcs... » J'haussais un sourcil, l'observant toujours, et hochant tranquillement la tête, confirmant ses dires. Tant pis pour lui, il n'y avait pas de grand méchant loup qui était venu m'attaquer ce soir. Au pire, je lui aurai foutu une bonne tape dans ses bijoux de famille et il aurait été castré à vie. Pas besoin d'aide, non mais. J'étais une grande fille forte. « Tiens, t'es plus vexée ? », « Je le suis toujours... même si je ne le montre pas. » répondis-je calmement, le scrutant toujours, alors que mon sourire restait en coin, mystérieux, presque inatteignable. « T'as une dette envers moi du coup... » murmurai-je en m'approchant un peu plus de lui sans pour autant lâcher mon regard sur le sien.

Elle en avait envie. Fortement envie. C'était cool de voir que nous étions deux à être attirés l'un par l'autre. Je tentais bien que mal à réfréner mes pulsions, mais ça en était trop. Elle s'approchait un peu plus de moi, me précisant que j'avais une dette envers elle. Ah, comme je pouvais détester cette idée de dette. Et elle avait raison. Je décidai alors de passer à l'acte. Enfin. Je souris légèrement, posant mes mains sur ses joues, collant mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser avec envie. Je ramenai un de mes bras autour de sa taille pour la tourner et la mettre contre la voiture. Je continuais de l'embrasser avec fougue, passant mes mains le long de son corps, allant de ses bras à sa taille, ses hanches pour remonter à sa tête. Je repris sa tête entre mes mains et au bout de quelques secondes, me détachais de ses lèvres, à contrecoeur. « Ca suffit comme compensation, non ? Tu as pu embrasser Caleb Keynes quand même. » Je reculai alors prenant le joint resté dans l'une de ses mains, pour en tirer une latte. Ca me permettait de me calmer, même si bordel, cette fille me faisait un effet de dingue.

Ca se voyait dans son regard qu'il avait la même envie que moi. Il y avait toujours eu cette tension quand on se parlait, depuis qu'on se connaissait, et j'avais envie de la briser maintenant, de faire ce que nos corps nous demandaient depuis le début. Et j'avais réussi à ce qu'il commence, sentant ses mains sur mon visage, je ne mis qu'une demi-seconde à comprendre ce qu'il allait faire que je me retrouvais déjà le dos collé contre sa caisse, à l'embrasser comme si j'attendais ça depuis un bail, comme si on attendait que ça. Et bordel, ça faisait du bien. Il payait bien sa dette du coup... enfin non, puisqu'il s'éloignait là. Je rouvrais les yeux. Mais hein ? « Ca suffit comme compensation, non ? Tu as pu embrasser Caleb Keynes quand même. » Lâchant mon joint pour le retrouver entre ses lèvres, je lui jetai un regard avant de venir chercher ses clés de voiture que j'avais vu où il les avait rangées, avant d'ouvrir sa caisse et d'y entrer sur la banquette arrière, me positionnant au fond, dos contre la vitre, l'observant, avant de retirer mon haut, sans aucun complexe.

Et j'étais ravi de voir qu'elle ne lâchait pas l'affaire. Bien au contraire, c'est elle qui prenait les devants maintenant. Elle parvint à récupérer mes clefs, la maligne vole vraiment bien, pour se faufiler sur la banquette arrière, bien au fond. Je fus surpris lorsque je la vis enlever son haut, sans ne rien dire, m'attendant patiemment. Car ouais, elle savait pertinemment que j'allais venir. Je l'aimais vraiment bien, cette fille. Je ris très légèrement, plutôt ravi par la tournure des événements et lâchai définitivement le joint pour m'occuper de quelque chose de bien plus intéressant. J'entrai alors dans la voiture, fermant la porte pour, en quelque sorte, sauter sur Lektra. J'avais plus envie de me retenir. Elle en voulait plus, elle en aurait alors plus. Je vins l'embrasser à nouveau, avec fougue, tenant son visage entre mes mains. J'avais vraiment envie d'elle, c'était indéniable. Et ce, depuis le début. Depuis que je l'avais rencontrée pour la toute première fois. J'étais donc bien content d'avoir eu ce que je désirais depuis si longtemps. « T'as pas intérêt à salir ma voiture. » Je lui murmurai cet avertissement, à son oreille, sourire aux lèvres. Je descendais ma main tout doucement pour caresser sa cuisse, ses hanches, ses jolie formes. Je n'avais qu'une envie, lui arracher ses vêtements, mais ça faisait très bestial quand même. Je décidai alors de passer ma main sur son bas-dos, pour la remonter lentement et atteindre son soutien-gorge. Avant de le dégrafer, je quittai ses lèvres pour me diriger vers son cou, pour le couvrir de baiser, tout en descendant de plus en plus, arrivant à sa poitrine, pas encore dénudée. Il fallait bien créer un effet d'attente, non ? Pour donner encore plus envie.

C'était tentant, trop tentant. J'avais agis sans vraiment réfléchir, mais mon corps prônait mon cerveau à ce moment là. N'importe qui aurait envie de sauter sur Caleb de toute façon, fallait juste voir sa tête et son corps. Personne ne pouvait lui dire non. Même pas moi, alors que d'habitude je peux faire ma chieuse avec ça, comme je sais si bien faire. Sauf que là, impossible. Après qu'il m'ait embrassée en me faisant objectivement montrer son désir, je ne voyais pas d'autres moyens que de continuer dans ce chemin là, même s'il faisait genre il s'en foutait en continuant de fumer mon joint. Intuition féminine, je savais très bien qu'il ne s'en foutait pas. Et tout cela fut confirmé lorsqu'il m'avait trop rapidement rejoint après que j'ai pu enlever mon t-shirt, le jetant je ne sais où dans la bagnole. Je retrouvais ses lèvres une demi seconde après. Limite si elles m'avaient manquées sur le coup. « T'as pas intérêt à salir ma voiture. » Je lui fis un petit sourire, avant de reprendre avidement ses lèvres. Fermant les yeux et profitant de toutes ses caresses, je joignais mes jambes un peu atour de lui, alors que mes mains étaient jointes autour de sa nuque, passant de temps en temps dans ses cheveux. Lâchant ses lèvres, je le sentis descendre jusqu'au début de ma poitrine, laissant pour l'instant mon soutien-gorge en place, « T'es un timide en fait. » dis-je en rigolant légèrement avant d'enlever moi même mon sous vêtement, avant d'attraper son visage pour l'embrasser encore et encore, me couchant un peu plus de tout mon long, sous Caleb, sur la banquette arrière. Pendant ce temps, mes mains étaient plutôt occupées à essayer de relever son haut, histoire qu'on en soit au même point, torses nus tous les deux.