Y'a pas de mots pour la décrire, et j'assiste à son visage qui se décompose. Et je me surprend même à devoir m'obliger à pas faire un geste, mon instinct voulant cesser ce massacre. La tirer vers moi, lui dire qu'elle est tellement conne et naïve, que c'est pas échant mais qu'est-se qu'elle est crédule quand je met un ton froid et que je lui sors des phrases toute faite pour rupture de connards. Mais non, je continue... Wow... Voila sur quoi ça se finit entre nous, sur ça et ses talons qui la font se tourner dos à moi et s'éloigner.

Ma main se resserre autour de son poignet alors que je soupire la gorge serrer. C'est faux. J'aurais pas du dire ça. Je la force à se retourner me détestant un peu moins, ou un peu plus. Pourquoi m'acharner ? Pourquoi continuer à la torturer ? La vérité... c'est que tu peux pas rester amie avec moi. Je soupire un moment. Et c'est encore plus salaud de te dire ça plutôt que se qu'il y a un instant, mais je veux pas que tu te penses assez bête pour te faire manipuler juste pour du sexe. C'est faux. .... Mais, tu dois arrêter. Arrêtes d'être mon ami, t'en ais incapable. Et moi je veux plus du reste. C'est comme ça, j'ai pas d'explications à fournir. Mais pour ton propre bien, ouvres les yeux sur mes attitudes de connards borderlines, tu peux pas continuer. Vas de l'avant, t'es bien partit pour ça.

J'étais prête à partir, à quitter cet immeuble de merde... Mais alors que j'avançais d'un pas, je sentis la poigne de Camil se refermer sur ma poignée, m'obligeant sur le coup à me retourner face à lui, une nouvelle fois. "C'est faux. J'aurais pas du dire ça." Des claques qui se perdent sérieusement. "La vérité... c'est que tu peux pas rester amie avec moi." Et vas-y que je te remets une couche, il me pensait gogole ou quoi ? Même s'il disait que c'était faux, j'avais bien intégré son speech d'il y a deux minutes. "Et c'est encore plus salaud de te dire ça plutôt que se qu'il y a un instant, mais je veux pas que tu te penses assez bête pour te faire manipuler juste pour du sexe. C'est faux. .... Mais, tu dois arrêter. Arrêtes d'être mon ami, t'en ais incapable. Et moi je veux plus du reste. C'est comme ça, j'ai pas d'explications à fournir. Mais pour ton propre bien, ouvres les yeux sur mes attitudes de connards borderlines, tu peux pas continuer. Vas de l'avant, t'es bien partit pour ça." Je l'observe un instant, avant de jeter un coup d'oeil à sa main coincée sur mon poignée, que je secoue brusquement pour me retirer de son emprise, avant de lui rejeter un regard froid. Comment il pouvait me dire ça... Et le naufrage continuait à l'intérieur de moi. "C'est bon t'as fini, je peux partir ?" dis-je simplement, d'un ton sec, soutenant son regard.

Lorsqu'elle secoue son poignet, je fixe son bras me mordant légèrement la lèvre. C'est bon t'as fini, je peux partir ? Et je la lâche donc, regrettant déjà cet incident et le fait même qu'elle soit venu à l'appartement. J'en avais même pas besoin de ce putain de tee-shirt, elle pouvait le garder. J'ai encore pleins de trucs à elle qui traine, je joue pas le gentil à tout redonner... Je soupire légèrement, voyant son air. Au moins... elle a comprit. Ouais, excuses moi... tu peux y aller. Je réplique en reculant de quelques pas vers ma porte.

"Ouais, excuses moi... tu peux y aller." Je le vois s'éloigner de moi, alors que je suis vraiment en train de me dire que c'est la fin, que c'était la dernière fois, que j'aurai jamais dû venir ici, que j'avais envie de taper, de me défouler, de crier... et tout ce que je trouvais à dire se fut "Ouais c'est ça, excuse toi." en maugréant, lui jetant un dernier regard alors que je tournai définitivement les talons, dévalant les escaliers, arrivant au hall d'entrée où je poussais brusquement la grande porte. Claquant mes bottines sur le béton, j'essayais de respirer l'air frais pour me calmer. Impossible. Je terminai par entrer dans ma voiture, claquant la portière. Je posai mon sac sur le siège passager, continuant d'essayer mes exercices de respiration, histoire de pas craquer... Mais je fermai déjà les yeux et je craquai... silencieusement.