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 Tough Luck [ Elyes ]
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
all i care about is sex
AVATAR : Theo Hutchcraft
✱ QUARTIER : Richmond District
✱ COLOCATAIRES : Personne.
all i care about is sex
Mer 30 Oct - 20:20


La catégorie de personnes à laquelle j’appartenais, j’aurais pu vous la décrire longuement. Vous expliquer pourquoi l’obscurité ne nous affectait pas se résumait en deux lignes, débattre sur notre indifférence à la douleur des autres et à la vue de leur sang n’avait aucun sens, écrire une dissertation sur la distance que nous avions par rapport à nous-mêmes prendrait un livre entier. Mais voila… le fait simple : nous « étions », un point c’est tout, et c’est de nous que les autres humains se méfiaient lorsqu’ils sortaient le soir. Ceux qu’on ne connait pas, ceux qu’on ne comprend pas et qu’on ne peut pas comprendre. D’après moi, il aurait fallut un pays entier uniquement consacré aux sociopathes, car on ne pouvait pas les comparer avec mr. John ou Robert Smith. Peut-être que le monde aurait déjà prit une direction différente si ça avait été mit en place plus tôt, peut-être que chacun aurait pu y trouver son compte. J’y songeais souvent lorsque je forçais un sourire à une vendeuse, lorsque j’essayais de décoder la détresse d’un proche d’un de mes patients, ou lorsque je surprenais Elijah à m’observer comme s’il comprenait mieux mes propres émotions… que moi-même je ne pouvais pas décrypter. C’était à son contact que je prenais conscience d’une chose : je ne voulais pas foncièrement faire le mal autour de moi et j’étais tout à fait en mesure de me raisonner lorsque l’envie de jeter quelqu’un par la fenêtre me prenait. Y compris mon fils. Mais ça ne se faisait pas… je le savais très bien et on apprenait vite qu’il y avait d’autres moyens pour se débarrasser d’un problème que ces mesures d’urgence un peu extrêmes que j’avais tendance à utiliser dans mon intimité. Agir avec « intégrité »… pas facile, mais possible. Je pense que je m’en sortais bien. J’étais content, dernièrement… vraiment content. Sourire était plus facile que d’habitude et m’occuper d’un autre qui n’était pas moi-même devenait envisageable. L’un des avantages de vivre toujours l’instant présent, du à ma situation psychologique, c’était qu’il n’y avait pas de place pour les inquiétudes à venir. Tout ce qui comptait, c’était tout de suite et maintenant. Les odeurs, les formes, les ressentis du corps. Un regard, le chaud, la pluie. Je n’arrivais pas à planifier autre chose dans ma vie que ce qu’on me demandait au travail ou alors ma filature du mois… et croyez-moi, je me portais bien. Hum…et les tracas… je pense que tous mes tracas passaient directement dans l’inconscient si les choses n’étaient pas réglées dans une situation immédiate ou à court terme. Au final, si je n’avais pas eu ces pulsions meurtrières pour gâcher le tableau, tout le monde aurait pu m’envier.

Quoi qu’il en soit, j’étais actuellement en route pour rentrer chez moi après un travail de nuit dans une clinique privée de chinatown et c’est comme d’habitude dans cette voiture noire que je m’y rendais, loin de m’imaginer qu’à l’autre coin de rue, un Jaune pas très malin allait confondre mon véhicule avec celui qui me précédait et qu’on lui avait annoncé être sa cible. Gang adverse, envoie-le dans le décor ! Bien reçu, -5/5 !

Je n’ai pas bien compris ce qui avait été tenté cette nuit-là. Tout ce que je sais, c’est qu’on a foncé volontairement dans MA voiture et que ça l’a abimée, avant que le gros 4x4 coupable de l’incident ne reparte aussitôt à la poursuite de la Mercedes qui roulait à 500 mètres derrière moi. Imbéciles de chinois… confondre à ce point-là, c’était tout de même une erreur de débutant.

Les dernières images n’étaient pas claires dans ma tête, c’était comme si l’on avait retourné le Monde. Tout ce que je savais, c’est que je peinais à sortir de là où je me trouvais et que j’essayais tant bien que mal, au point de griffer la carrosserie à force de me débattre pour m’y agripper. J’avais cette impression de me noyer… essayer de remonter à la surface de l’eau, mais ne pas y parvenir à cause d’un rocher qui broyait l’une de mes jambes. Il fallait bien reconnaître que cette saloperie me faisait mal. Et plus je tirais dessus, plus j’avais l’impression que j’allais me l’arracher juste pour parvenir à sortir de la voiture. C’était absurde de finir comme ça, ici, à cause d’une erreur de la part d’un gars qui n’était même pas mon ennemi. Aucun intérêt ! Autant de frustration que de douleur, je me suis donc résolu à lâcher un cri qui me sembla ne pas en finir. Quelle chance que ce soit arrivé dans un quartier non-résidentiel, William… quelle chance. Où était mon téléphone ? Où étaient les gens ? Où était ma chance habituelle ? C’était ça, le Karma ?
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 31 Oct - 2:16

La portière claqua violemment alors que son conducteur s'installait à l'intérieur. "Fucking chinese !" Elyes prit deux secondes pour respirer profondément, afin d'évacuer la frustration accumulée durant cet entrevue, sans grand succès cependant. Pressé de quitter des lieux, sinon il risquerait bien de faire demi-tour, ce qui, à l'heure actuelle n'était pas une bonne idée, il demarra en trombe avant de ralentir son allure. Il s'agissait tout de même de son bébé dont il passait de longues à bichonner, vérifiant chaque millimètre de la carrosserie. Pas sur qu'il traitait sa fille avec la même attention. Vous savez ce que c'est, les hommes et leur voiture. D'ailleurs, celle-ci se nommait également Jade, en l'honneur de sa progéniture, sans doute se donnait-il ainsi bonne conscience, les heures perdues à admirer son véhicule n'était pas complètement vaines.

Il regarda l'heure sur son portable. Bon dieu, ce meeting avait duré plus longtemps que prévu et pour rien qui plus est ! Ces bridés, ils envahissaient les lieux comme s'il eut s'agit d'une terre qui leur était promise ! Cela ne leur suffisait d'être partout dans le monde, il fallait également qu'il vienne empiéter sur ses plates bandes ! Il avait bien assez à gérer avec les autres groupes, sans qu'il ait en plus à se soucier de ces jaunes complètement butés qui pensaient pouvoir baiser tout le monde. En homme d'affaires rélféchi, il avait accepté l'invitation de Cho ou Chou -il ne s'en souvenait plus et quelle importance ?-, bien qu'il sût que toute discussion ne mènerait à rien. Le bougre savait ce qu'il voulait, malheureusement pour lui, Elyes également et ce n'était pas le fric. Pensaient-ils réellement tout régler avec l'argent ? Nous n'étions pas en Afrique ici, où la simple vue d'une valise pleine de billets ouvraient toutes les portes. Ah ces foutus africains, eux-aussi avaient le don de le faire chier ! Nous pouvaient-ils pas voir plus loin que le bout de leur nez ? A force de chercher du profit, ils se faisaient royalement baiser comme des porcs à l'abbattoir. En plus, selon les informations qu'on avait communiqué au black, les chinois étaient encore plus présents en Afrique du Sud que dans n'importe quel pays du continent. Sérieusement où ces fichus chintoques n'étaient-ils pas ?! Elyes poussa un soupir épuisé. Ces quelques mois où il avait momentanément délaisser son business au profit de sa fille risquaient fort bien de lui être fatal. Il comprenait mieux pourquoi il avait toujours évité de se laisser entraîner dans une quelconque vie de famille. Ce n'était pas pour lui, cela ne lui avait pas réussi dans le passé, ce n'était pas aujourd'hui que la donne changerait. Heureusement, il y avait William. Et le truc génial avec lui, c'était qu'il était plus prédateur que victime, aucun souci à se faire à son sujet alors, même si Elyes s'en faisait tout de même. Après tout, il s'agissait de son meilleur ami, son frère, la personne qu'il estimait et en qui il avait le plus confiance en ce bas monde. Le chirurgien le lui rendait bien.

Soudain, entendant un morceau de whitney Houston qu'il adorait, il monta le volume au maximum et se lança dans un exercice qu'il ne maitrisait pas du tout. Dame Houston était son pêché mignon, personne n'était au courant qu'il lui arrivait de s'égosiller sur I will always love you comme une dinde que l'on saigne. Alors qu'il tentait de suivre Déesse Houston dans ses notes humainement impossibles, son attention fut attirée par les feux de détresse que lançaient une voiture envoyée dans le décor. Il avait deux solutions, continuer son chemin comme si de rien n'était, après tout, il n'était pas la réincarnation de Mère theresa ou bien alors se la jouer superman. Nous n'étions pas dans un coin très recommandable, selon ses informations, il n'était pas rare que les bridés y fassent leurs affaires et du jaune il en avait assez vu pour la nuit. Alors, qu'il avait pris la décision de continuer son chemin, les histoires des chinois n'étaient pas sa tasse de thé, il reconnut brutalement le véhicule. San-Francisco était une grande ville, il en existait sûrement des centaines dans le genre. Mais il avait déjà freiné. Il doutait que ce soit lui, mais cela ne coutait rien de vérifier. Précautionneusement, il descendit de son monstre de 4x4, embrassant la froideur de l'air. Il s'approcha doucement de la voiture accidentée, le coeur battant la chamade malgré lui. Cela ne pouvait être William, il était toujours parvenu à se sortir de toutes les situations, une sorte d'invincibilité qu'il avait toujours admiré. Alors pourquoi cette panique grandissante, quasi paralysante ? Il tenta de se raisonner, mais rien n'y fit. Sa crainte ne fait que grimper et celle-ci explosa lorsque la voix de son meilleur ami se fit entendre. Au lieu de se ruer à la rescousse du blessé, il resta planté comme un con au milieu de la route, l'esprit vide de longues semaines qui parurent des années, voire des siècles avant qu'il reprenne pleine possession de ses moyens. Il ouvrit la portière à la volée. "William ?!" hurla-t-il presque en se penchant vers son ami. "Ca va ?!" Manifestement très bien, Elyes. Quelle question. Il avait tout intérêt à se contrôler, ce n'était pas le moment. "Yo, Princesse, tu m'entends ?" Ouais, voilà, il était sur la bonne voie. Il lui fallait encore descendre de quelques octaves et y ajouter un soupçon de légèreté. "Tiens, le coup, je vais te sortir de là" Il disparut quelques instants en direction de son 4x4 où il récupéra son téléphone portable et appela immédiatement les urgences. Il retourna à côté de William, comme on le lui avait conseillé. "Yo, t'endors pas, ils seront là dans moins de dix minutes" Il le gifla à deux reprises, assez fort pour le garder avec lui. "T'inquiètes, t'auras le droit de me donner un coup de poing ou tu me seras tellement reconnaissant que tu demanderas du rab" Il força un rire et jeta un autre coup d'oeil sur son portable. Le temps semblait s'être figé. Bordel de merde, quand se décideront-ils à venir ? "Sérieux, mec, tu peux pas crever chez les chinois, c'est comme si moi...bon j'ai pas d'exemples là mais je trouverais, mais t'imagines ce qu'on marquerait sur ta tombe, mort chez les chinois, ils sont même pas capable de te faire un portable qui marche, la loose" Il éclata franchement de rire cette fois. Il ne se faisait pas de bile, William survivrait comme d'habitude. Il avait tout intérêt s'il ne voulait pas avoir à faire à Elyes -inutile de s'étendre plus longtemps sur l'aspect logique de cette menace. Il lui parla jusqu'à ce que les pompiers veuillent bien enfin se ramener. Ils forcèrent Elyes à se tenir en retrait alors qu'ils s'occupaient de l'accidenté, tout comme il le forcèrent à les suivre en voiture au lieu de monter dans l'ambulance.
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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AVATAR : Theo Hutchcraft
✱ QUARTIER : Richmond District
✱ COLOCATAIRES : Personne.
all i care about is sex
Dim 17 Nov - 17:45

Hein ? Quoi ? J'ouvris les yeux d'un air clairement déboussolé, bien que vide d'énergie, en entendant un hurlement proche de moi. C'était une situation vraiment incompréhensible pour moi... je n'étais pas habitué à me retrouver de ce côté de la balance « victime-agresseur » et autant dire que ça ne me plaisait pas. Du tout. Même si Elyes était là par je ne sais quel miracle et que j'étais particulièrement heureux de ça (dans une partie très reculée de mon mental). À la fois agacé et soulagé d'avoir quelqu'un sous la main pour me sortir de cette merde, je n'écoutais que d'une oreille ce que l'homme me racontait. Premièrement, parce que je n'avais pas la force de lui donner toute mon attention et deuxièmement parce que ce qu'il disait n'était pas du tout sérieux. Sérieusement ?!  Est-ce que j'avais l'air d'être en mesure d'écouter ce charabia, mon gars ? Plus les mots de mon ami s'enchainaient et plus je sentais cette boule gonfler dans ma gorge, jusqu'à ce que finalement, ma patience atteigne ses limites. « MAIS PUTAIN, JE M'EN FOUS DE TES CHINOIS ! TA GUEULE ! » Allez savoir comment, mais l'énergie fournie par ma frustration, elle même fournie par Elyes, m'avait sorti de mon étourdissement au point de me permettre d'agripper le col de mon ami d'une main menaçante et de le fixer droit dans les billes noires qui lui servaient d'yeux.

Oh...

Après quelques secondes, un éclat de rire s'échappa de ma poitrineet je relâchais prise. Non non, je n'étais pas un dément... je venais juste de me rendre compte que mes réactions démontraient ni plus ni moins que le surnom qu'Elyes me donnait était parfaitement justifié, ce qui m'avait calmé d'un seul coup. Finalement, je serrais les dents et me détendis légèrement en entendant un bruit approximatif de sirène me parvenir aux oreilles. Ca allait bien se passer, ça se passait toujours bien. Y compris cette fois-ci. Néanmoins...

« Je sens plus ma jambe gauche. »
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Tough Luck [ Elyes ]

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