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 you're the best thing that i have in my life.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Invité
Dim 19 Mai - 0:43

J'avais perdu tout repère, ma vie n'était plus qu'un vaste couloir blanc. Avide de sentiment, de sensation. Plus de sourire sincère, de rire aux éclats, de moment heureux sans faire semblant. Si j'osais être heureuse, rien qu'une simple seconde, j'avais sans arrêt cette impression de trahir Lucas. D'être heureuse alors qu'il n'était plus à mes côtés. Quelle mère indigne ferais-je si je venais à être heureuse alors que mon enfant était mort récemment ? Enfin, récemment, c'était tout de même il y a pratiquement plus d'un an.. Mais j'avais toujours cette même souffrance, toujours les mêmes regrets et je m'en veux toujours autant. A moi et a cette maladie qui avait gâché mon existence. Et pas seulement la mienne, celle de mes parents et de toutes les personnes que j'avais pue rencontrer. C'est dire le nombre de personne que j'avais pue décevoir. Dès l'adolescence, j'avais trouvé un malin plaisir à mettre mes parents hors d'eux. Cherchant toujours à repousser leurs limites un peu plus jusqu'à ce qu'ils finissent par déposer les armes. Je me suis ensuite attaqué à mes amis, que je changeais aussi facilement que de chemise. Je pense même avoir déçu beaucoup de monde pendant ma période de bipolarité intense. Un jour j'étais heureuse, la fille la plus épanouie et l'autre, plus rien ne m'intéresser. Julie pouvait en être la preuve, mon comportement qui avait finit par l'agacer, avait cessé de me donner de ses nouvelles jusqu'à la naissance de mon fils. Entre outre, je suis loin d'avoir été une jeune fille malade modèle. Me soigner ? Jamais. Après tout, je n'étais pas malade, c'était eux, qui ne voyaient pas le monde de la même façon que moi. Ils ne savaient pas ce que je ressentais et je leur souhaitais de ne jamais être comme moi.

A la mort de Lucas, peut-être aurais-je du me faire interner en centre psychiatrique. Pour quelle raison ? Trouble de bipolarité qui a été la cause de la mort de mon enfant. Mais je ne l'ai pas fait, à la place de ça, je me suis enfermé seule chez moi durant des mois. Des longs mois où je n'ai jamais cessé de pleurer, un peu comme ce film dont j'ai oublié le titre. Soit, après tout cela. Il a bien fallu que je sorte le nez dehors un jour ou l'autre. Après mettre réhabitué à la vie en communauté, j'ai tranquillement reprit mes activités de rédactrice et puis, j'ai changé de logement pour une colocation avec un homme bien plus âgé que moi. Au fil du temps, j'avais trouvé en Maddox un réconfort que j'avais longtemps perdu. Il savait s'y faire avec moi. Peut-être grâce à sa maturité ou bien, son métier pouvait beaucoup jouer. Je pense que durant sa vie professionnel, des personnes plus meurtri -autant intérieurement qu'extérieurement- que je pouvais l'être, il avait du en rencontrer un bon nombre. Très rapidement, je me suis alors trouvé prise d'une affection très particulière pour lui. Un mélange de passion et d'amitié. Le tout juste équilibre. Il ne suffisait que d'un seul pas pour que le tout bascule en amour. Pas qui avait récemment été fait. Lorsque Maddox était parti au combat, je me suis soudainement fut prise d'un manque, qui au fil des jours devenait de plus en plus pesant. Comme s'il me manquait un bout de moi, le tout juste équilibre qui me faisait sentir.. comme les autres.

C'était d'ailleurs aujourd'hui qu'il devait revenir, je n'avais cessé de tourner en rond depuis mon réveille. Manger, me laver, me coiffer, m'habiller. Manger, me relaver, me recoiffer et me rhabiller. Je n'étais jamais assez parfaite à mon goût. Et puis, je ne l'avais pas vue depuis longtemps, il fallait qu'il me voit sous mon meilleur jour. J'avais soudainement l'air d'une enfant qui veut à tout prit plaire au gentil garçon dans sa classe. A cette pensée, un sourire ne put que s'échapper d'entre mes lèvres alors que je me tenais face au miroir. Je me regardais alors sourire pendant un long moment. C'était presque dur à croire que je souriais, pour du vrai. Pas seulement pour que l'on arrête de me demander si j'allais bien. Non, parce que j'étais seule face à mon miroir. Si je l'aurais voulue, je me serais mise à pleurer, comme je l'avais si souvent fait auparavant. La sonnette se mit à retentir, je mis un dernier coup de brosse sur mes cheveux et je dévalais les marches pour aller ouvrir la porte tout en lançant un simple, « J'arrive ! ».
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 19 Mai - 20:22



every teardrop is a waterfall.



Un mois, trente et un jours, sept cent trente et une heures sans voir Lily-Rose. C’était la première fois que je partais en mission depuis que nous nous étions, en quelques sortes, mis ensembles. Enfin, ensembles, c’était tout de même un bien grand mot, en réalité nous étions une sorte de couple sans le savoir et surtout sans le dire. Nous ne voulions pas apparaître comme tel, nous n’étions prêts ni l’un ni l’autre. Même si en sa présence je me sentais de nouveau vivre, j’avais toujours peur… peur d’avoir une nouvelle fois le cœur réduit en miettes. Je n’avais plus confiance ni en moi ni en les femmes que je me permettais d’aimer, alors je me réfugiais dans la guerre, les armes, la douleur. Mais depuis que Julie m’avait présenté cette charmante créature – belle quoi qu’un peu renversée du bulbe – ma vie avait quelques peu changée. Mais je m’en contentais à merveille, je ne pouvais rêver mieux, croyez moi. Dorénavant il m’était impossible d’être séparé de Lily. Enfin, je venais de découvrir ça en réalité. Durant ce mois, loin de cette ville, de cette fille et de ceux qui m’étaient chers, j’avais compris à quel point j’avais changé, évolué.

J’étais rentré de Kaboul le matin même, à peine avais-je mis les pieds sur le sol américains que j’avais donné rendez-vous, chez Lily et moi, à Julie pour que nous discutions d’un certain problème. Lorsque j’étais arrivé à l’appartement la belle brune n’était pas là, certainement déjà au travail. J’avais donc pris une longue et délassante douche pour être présentable. Nous avions passé l’après midi à parler avec ma protégée, de choses qui m’avaient plus ou moins contrarié. Puis j’avais dû repartir à la base. C’était toujours comme ça quand nous rentrions de mission qui avait duré plus de deux semaines. Nous – mes hommes et moi – dû faire un rapport clair et précis de ce que nous venions de faire sur le sol Afghan. Cinq de mes hommes avaient péris juste après notre départ, et ça me rendait complètement malade. J’en avais encore l’estomac retourné et je m’en tenais pour responsable, jamais je n’aurais dû prendre le premier hélico et laisser mes cinq recrues derrière moi, comme si tout allait bien se passer, nous étions en temps de guerre bordel ! A quoi avais-je bien pu penser merde ! Je devais être l’un des mecs les plus stratagème de l’équipe, j’étais leur putain Capitaine, je devais veiller sur eux, c’est ce que j’avais promis à leurs familles, et moi comme le fils de chien que j’étais, je n’avais pensé qu’à ma gueule, qu’à ma joie de retrouver Lily, souriante et magnifique … j’avais laissé crever mes hommes parce que j’étais enfin heureux. Je ne cessais de penser à cela depuis mon retour.

Après avoir passé la fin de ma journée à la caserne, à régler toute la paperasse, à faire la liste de mes hommes qui venaient de décéder, afin d’aller annoncer aux familles leur mort, le lendemain, il était enfin temps pour moi que je rentre chez moi me reposer un peu. J’étais pressé de retrouver ma belle brune, mais d’un autre côté pas vraiment car je savais – ou peut-être que j’espérais secrètement ? – que ça allait lui faire du mal de me voir dans ce piteux état. J’avais le visage tuméfié, la lèvre inférieure ouverte et je ne vous parle pas du reste de mon corps, je ressemblais clairement à un hématome avec deux jambes qui tenaient – on ne sait comment – encore debout. Mon état mental était encore plus déplorable mais je n’allais rien en laisser paraître devant Lily, elle souffrait déjà bien assez, je n’étais certainement pas là pour en rajouter une couche. Au contraire, j’avais promis de rester à ses côtés pour la soulager, pour lui rendre l’existence un peu moins pénible, si elle voulait bien me laisser faire. C’est donc ce que je m’efforçais de faire.

En sortant de l’appartement, cette après midi, j’avais oublié mes clés à l’intérieur. C’est donc comme un jeune premier que je me tenais sagement devant la porte – enfin sagement, tout est relatif, un bras calé contre le chambranle de la porte et l’autre main dans la poche. J’avais toqué, toqué à ma propre porte, fébrile à l’idée de revoir celle qui me faisait battre le cœur, attendant qu’elle décide de m’ouvrir la porte. « Salut Lily … hmm non ! Coucou Lily… Non pourri ! Salut Bébé tu m’as manqué … Rha le bébé pas bon… » me mis-je à marmonner pour moi-même. Je ne savais pas vraiment comment lui dire bonjour. Sa voix, mélodieuse et si douce, retentit derrière la porte, je me redressais un peu : « J'arrive ! ». Lorsqu’elle ouvrit la porte, mon cerveau se mit en mode « off » et je m’avançais vers elle, pour n’être plus qu’à quelques centimètres de son corps, je sentais les radiations de chaleur qui émanaient de son corps. Je la dépassais d’une bonne tête et de l’extérieur on devait croire que j’étais tout seul comme un con au milieu de la pièce tellement elle était menue et frêle. Je pris son visage, l’entourant de mes grandes mains avant de me pencher et de déposer, sur ses lèvres, un doux baiser. Lent, tendre. « Tu m’as manquée. » Je m’écartais d’elle, fébrile, pour pouvoir la contempler, elle s’était faite belle pour mon retour – non que d’ordinaire elle ne le soit pas !


made by pandora.


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Anonymous
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Dim 9 Juin - 0:35

Je patientais quelques secondes devant la porte, les femmes se doivent de se faire désirer. Bien que je ne me qualifiais pas du tout d'une femme. J'avais plutôt l'air d'une enfant excitée à l'idée de revoir ses parents qu'elle n'avait pas revue durant la colonie de vacance. J'avais toujours été comme ça après tout, trop expressive. Je ressentais les choses plus que les autres, les transmettais plus que eux. J'en faisais toujours trop sans jamais pouvoir me contrôler. J'étais comme ça, j'étais née comme ça et j'allais mourir comme ça. J'ouvris alors la porte, ne savant plus retenir mon envie de pouvoir enfin serrer Maddox contre moi, de pouvoir caresser son visage d'homme, qui commençais à être légèrement ridés ce qui me rappelait sans arrêt à quel point j'avais l'air d'une enfant face à lui. Un sourire apparut sur mes lèvres lorsque je le vues lui et sa manière nonchalante de se tenir contre une porte. Je ne disais rien, me contentant simplement de l'admirer. Ses grandes mains se posèrent sur mon visage au rapidement ses lèvres se retrouvèrent contre les miennes. Un contacte qui me fit frissonner plus que jamais. « Tu m'as manquée. », lâcha-t-il lentement. S'en pouvoir contrôler quoi que ce soit, sur mes lèvres se trouvait le plus beau sourire que je n'avais certainement jamais fait. « Et toi dont, si tu savais. Puis.. Je m'ennuyais tellement sans toi. Personne à embêter.. », je leva le regard en sa direction en faisant une légère mine triste.

A peine était-il rentré que je retrouvais tout mes repères. Je me sentais à nouveau en sécurité, dans cette maison avec l'homme que je n'avais cessé de revoir dans mes rêves durant son absence. Je me sentais niaise, tellement dépendante. Étrangement, tout cela était plaisant. Je fus rapidement sortie de mes pensées lorsque je distingua quelques blessures sur son visage. J’entraînais Maddox avec moi dans le salon, le forçant à s'asseoir sur le canapé alors que je me fournissais de la trousse de secours. Assise par la suite à ses côtés, j'effleurais mes doigts de son pansement. « ça te fait mal ? Regarde comme tu es blessé. », murmurais-je. Je n'avais pas perdu mon côté maternelle malgré la mort de mon enfant. A croire qu'il s'était même agrandit. Maddox était dans l'armée, bien que je n'aimais pas le fait qu'il puisse se faire tirer dessus, mourir à n'importe quel moment lorsqu'il est en mission. Je me suis fait à l'idée. Le voir blessé me rendait tellement mal, j'avais tellement envie qu'il ne soit pas arrêt en danger mais je n'y pouvais rien. « Je ne vais pas changé le pansement, je suppose qu'ils t'ont bien soigné, là-bas.. », je lui sourais à nouveau, caressant sa joue.
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