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Anonymous
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Lun 14 Nov - 1:20


Duke & Jordane


Lundi 14 novembre 2011, 01h36 du matin, je suis admise aux urgences de l’hôpital de San Francisco après avoir eu un accident de moto.

On m'avait emmené aux urgences. Eclipse m'avait trouvée. J'étais assise sur une table d'examens où les médecins se succédaient et je tremblai toujours autant. Je pleurai à chaudes larmes, resserrant les pans de la couverture de survie sur mes épaules. J'ai failli mourir. J'ai failli ne plus revoir Adam, Yuri, Robbyn. J'ai bien failli ne plus le revoir. My love. Un énième médecin entra et voulut me toucher et je me reculai. On appelait ça une crise de panique. Choc traumatique. J'avais de l'alcool dans le sang, je me suis vue voler et sur le coup, j'ai pensé 'merde quelle conne' avant d'atterrir lourdement sur le sol comme une marionnette. Eclipse était restée tout le long. L'infirmière qui se tenait à ma droite me tendit un cachet. Ça vous fera du bien, a-t-elle dit. Je le pris sans me poser de questions. Il ne mit que quelques minutes pour agir. Je regardai l'horloge avant de m'effondrer dans ses bras. Il était 01h45 du matin quand je sombrai dans le sommeil. L’hôpital allait me garder pour la nuit et je savais que quand je me réveillerai je serai toute seule. Il allait me quitter après une connerie pareille. Qu'est-ce qui t'as pris Jordane ? Je fermai les yeux brusquement, me laissant happer par le sommeil.
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Anonymous
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Mar 15 Nov - 14:26

Les bouchons sur le périphérique. L’enfer de tout automobiliste, surtout dans ma situation. J’étais arrivé quarante-cinq minutes après avoir reçu le message d’Eclipse. Quarante-cinq putains de minutes durant lesquelles j’aurais pu être auprès de Jordane. J’avais merdé.

A mon arrivée dans le service d’urgence, on ne m’avait pas laissé la voir tout de suite. Cela faisait donc un quart d’heure de plus que je patientais dans une salle d’attente minable où planais une atmosphère morose à feuilleter de stupides magasines féminins. Je les survolais, les uns après les autres sans vraiment y prêter attention. Je n’étais pas vraiment d’humeur à me concentrer sur quoi que ce soit. Je me sentais comme la dernière des merdes. J’étais rongé par la culpabilité et l’amertume… Je m’en voulais putain, oui, je m’en voulais.

Les médecins, les infirmières et autre personnel hospitalier défilaient incessamment devant mes yeux et ma patience, quand à elle, avait atteint son maximum. Malgré le fait qu’Eclipse m’est répété à plusieurs reprises que l’état de Joe n’était pas critique, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer les pires scénarios… Cela ne pouvais plus durer, il fallait que je la vois. Reposant le tat de paperasserie sur la table basse de la salle d’attente, je me levais discrètement afin de rechercher la salle d’examen dans laquelle elle se trouvait. Une salle, rien. Deux, rien. Trois, rien. Quatre. Jordane était allongée sur le table d’examen, recouverte d’un drap jusqu’à la poitrine. Elle semblait endormie. Silencieusement, je m’avançais à son chevet avant de m’assoir sur la chaise qui s’y trouvait. Elle avait une légère égratignure sur le front et semblait très fatiguée, ça n’empêchait que, même dans cet état, elle restait magnifique. Je pris sa main avant de la serrer légèrement en de venir embrasser son front avec tendresse. Je ne pouvais m’empêcher de me dire que si elle était là, c’était de ma faute. Je l’avais poussé à prendre la route ce soir-là. J’aurais du la retenir.

- Joe… Je ne sais pas si tu m’entends mais, peu-importe. Je suis un con, et ce soir, je l’ai prouvé, une fois de plus. Depuis que je te connais, je suis sur un petit nuage, c’est vrai. Mais je ne sais pas pourquoi, à chaque fois, une partie de moi cherche toujours à tester notre amour, à le mettre à rude épreuve. C’est peut-être parce que je veux être sur que tu es la bonne ou je ne sais quoi d‘autre de plutôt stupide… Tu sais, ce soir, j’ai presque cru que tu allais me laisser tomber, c’est pour ça que moi, de mon côté, je voulais en quelque sorte, te faciliter la tâche. .. J’ai pas envie que toi et moi ça se termine, j’ai pas envie que tu penses qu’il y en ai une autre, qu’elle s’appelle Lunah ou non. Parce que tu vois, tu es la seule, avec Adam, qui parvient à me rendre aussi heureux. Et si un jour je venais à te perdre, je ne sais pas ce que je deviendrai. Je viens de passer la pire heure de toute ma vie car j’ignorais dans quel état tu étais, si tu te réveillerais ou quoi que ce soit. Tu me connais, je suis un as quand il s’agit d’imaginer les pires scénarios catastrophes… Je suis tout à fait conscient d’être le pire petit ami sur Terre après ce que j’ai pu te faire subir ce soir. Après toutes les horreurs que j’ai pu te sortir. Si tu es ici, c’est de ma faute et celle de personne d’autre. Si tu savais comment je suis désolé Joe… Si il le faut, j’abandonnerai n’importe quoi ou même n’importe qui pour que tu ne refasses plus ce genre de choses. Je te promets de ne plus jamais te faire souffrir comme j’ai pu le faire.
Tu sais… Ma mère m’a toujours répété que si j’ai de la chance, un jour, je trouverai celle qui scindera ma vie en deux. Il y aura un avant elle et un après elle… Aujourd’hui, je me considère comme chanceux de t’avoir trouvé parce que désormais, j’en suis sur et certain, tu es cette personne. You’re the one.


Au fond de moi, j’espèrerais qu’elle puisse entendre. Je voulais qu’elle sache qu’elle était celle avec qui je voulais faire ma vie.
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Anonymous
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Mar 15 Nov - 15:30


Duke & Jordane


Lundi 14 novembre 2011, 01h36 du matin, je suis admise aux urgences de l’hôpital de San Francisco après avoir eu un accident de moto.

Connerie. Jordane, tu n'es qu'une imbécile. Mais qu'est-ce qui m'a pris putain ? Tout le monde va croire que j'ai fait une tentative de suicide. J'en suis sure. Déjà Yuri au téléphone a cru que j'en avais fait une alors que c'était faux. J'ai toujours tendance à faire des choses débiles quand je suis en colère. Je vais faire des cambriolages – enfin j'allais – je me rendais aussi dans les bars, j'allais en salle de sports me défouler, faire ressortir mon agressivité. Je suis trop agressive. Déjà avec Dwight, cela avait fait pareil et je ne sais pas pourquoi mais je m'énervais pour rien. Et voilà le résultat. J'étais sur cette table à trembler comme une feuille, ne laissant personne m'approcher, ne laissant personne me toucher. J'avais honte. Oui c'est ça. Mais ça serait mentir que de dire que je ne le savais pas. Dès la première fois que j'ai enfourché cette bécane, je me suis rendue compte que j'allais surement me tuer avec. Côtoyer le danger a été autrefois ma passion, disons que j'avais toujours besoin de dépasser mes limites. Un saut en parachute ? En Élastique ? N'importe quoi. Non moi je travailles dans la fosse aux lions. Et ce n'est pas une image. Déjà quand je suis arrivée à San Francisco il y a des années, j'ai entamé ma formation, bossant comme une acharnée pour avoir cette spécialisation. Et j'ai réussi. Je parvenus à me hisser au statut de vétérinaire au fur et à mesure des années en passant le concours en interne.

Éclipse était toujours à côté de moi, et je tremblai toujours autant. Je n'arrivai pas à me calmer, alors l'infirmière me donna mes cachets et je m'effondrai quelques minutes. Je ne les sentis pas m'allonger sur la table, ni me recouvrir d'un drap. Ils devront sans doute me garder pour la nuit et me réveiller toutes les heures afin de vérifier si je n'avais pas un traumatisme crânien. Super. Tandis que j'étais inconsciente, je repensais à ce qui c'était passé en peu de temps. C'est vrai, prenons début octobre. Je cambriolais toujours, j'étais enceinte mais je ne me rendais pas réellement compte qu'avoir un bébé était une si grosse responsabilité. Je suis une mauvaise mère. « Joe, je ne sais pas si tu m'entends mais peu importe. » Cette voix si familière sonnait différemment à mes oreilles. Je sentis une main serrer la mienne. Il était donc là. Qui l'avait prévenu ? Je n'avais rien dit à personne parce que j'avais trop honte. J'étais une mauvaise petite amie. « Je suis tout à fait conscient d'être le pire petit ami de la Terre... » C'est faux ! Nous sommes juste maladroits, il n'y a pas de quoi en faire tout un fromage. Je voulais qu'il sache que je l'entendes alors j'essaie de serrer sa main mais tous mes membres étaient douloureux, je n'y arrivais pas. J'entendais sa voix si lointaine qui me paraissait de plus en plus proche tandis qu'il me disait ce qu'il avait sur le cœur. Je voulais me réveiller. Je sentis mes doigts se crisper sur la table avant de se remettre à trembler faiblement. Oh non pas encore. « Je te promets de ne plus jamais te faire souffrir comme j'ai pu le faire. » C'est bizarre mais j'ai fait la même promesse à Dieu. Quand j'étais étendue sur le sol, me demandant si j'allais survivre, si j'allais mourir ou non, ne plus le revoir ni lui, ni Adam, j'ai fait cette promesse. Si je m'en sors mon Dieu, je vous jure que je ne recommencerai plus. Que je ne serai plus comme ça. S'il voulait me quitter, je le laisserai faire même si cela me tue de l'intérieur, je le laisserai partir. Je interagirai plus dans sa vie, je le laisserai aller. J'ai fait cette promesse alors que je venais de me foutre en l'air. Quel imbécile.

« J'en suis sur et certain, tu es cette personne... » Quoi ? Qui ça ? Celle qui foutra ta vie en l'air ? Non, non. Je commençai à retrouver mes esprits et une violente douleur se propagea dans tout mon corps, je serrai donc les dents avant d'essayer d'ouvrir les yeux. Le cachet n'avait pas effet longtemps dis donc. J'ouvris la bouche pour prendre une bouffée d'air frais avant de la refermer. Chaque muscle, chaque membre était douloureux. J'allais avoir des bleus. Heureusement, ce n'était que ça. Et la brulure à ma jambe. « You're the one. » Ça va faire cliché si j’ouvre les yeux now nan ? Nan ? J'ouvris un œil et la lumière m'aveugla potentiellement pendant quelques minutes avant que je ne le referme. Try again. Je réessaies, déglutis péniblement avant de serrer faiblement sa main qu'il sente que j'étais là, que j'avais tout entendu. Je voulus dire quelque chose mais rien ne sortir, seulement un gémissement. Alors, je me tournai lentement vers lui avant de tendre ma main libre vers lui avec difficulté. « You're so fucking special... » J'avais dit ça dans un murmure fatigué, lui donnant un sourire bien que tout mon corps soit en flammes. « Tu n'es pas le pire petit ami du monde. » Ma voix était douce bizarrement, presque inaudible mais je devais continuer. « On dit souvent que quand on va mourir, on voit sa vie défiler. Mais c'est faux... » Je me remis à trembler en prenant conscience de ce que j'avais vécu. « Je n'ai juste que vos visages. Le tien a été la dernière chose que j'ai vu... Je t'aime papa Monkey. Et saches que ce n'est pas de ta faute, tu n'y es pour rien. I'm just a creep. » Vérité vraie. I'm a weirdo.
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Anonymous
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Lun 5 Déc - 20:46

Tout perdre. Il parait que c’est à ce moment que l’être humain se rend compte de l’importance des choses et des personnes. C’est bien malheureux, certes, mais c’est la dure réalité. Je n’aurais jamais été capable de tout déballer ainsi quelque heures plus tôt, quand j’étais face à elle, quand je voyais les larmes couler en abondance sur ses joues. Il fallait que j’ailles au bout, tenter le diable, c’était mon truc, alors j’avais pris ma veste et j’étais sortis pour me rendre chez mon ex qui accessoirement tenait plus que tout à me remettre de nouveau dans son lit. On sent ce genre de choses. Pourquoi j’avais fais ça? J’avais des tas d’explications, toute fausses. La vérité c’était que j’ai toujours eu tout pour acquis, une famille unie, la célébrité, les filles… Je voulais ressentir moi aussi la douleur qu’on éprouve quand on échoue, quand on perd LA personne qui a fait de vous quelqu’un de meilleur. Dis comme ça, ça semblait tellement masochiste mais l’important était que je l’avais ressentis, pour la première fois de ma vie, la peur, la vraie, pas celle que j’avais du Père Noel quand j’étais enfant. Lorsque qu’on souffre et qu’on a peur aussi longtemps, la peur et la douleur se transforment en haine… et la haine commence à changer la vision des choses, elle change le monde. Je voyais rouge, j’aurais pus tuer n’importe qui sur place, moi pour commencer. Quel con égoïste avais-je été. J’avais agis comme un fils à papa, le genre de connard moyen que j’avais toujours refusé d’être et que j’espérais que mes enfants ne soient jamais. Je n’allais jamais oublier cette soirée. Je pense que je n’ai jamais autant appris dans ma vie qu’en quelque minutes dans cet hôpital. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur...

Je portais sa main, que je serrais toujours aussi fort, jusqu’à mes lèvres avant de l’embrasser tout en fermant les yeux. Je me surpris même à implorer un dieu en qui je n’avais jamais cru auparavant. Aussi loin que je me souviennes, ma vie avait toujours été dépourvue de toutes croyances, le dimanche, c’était devant un bon match de baseball que je pratiquais. Dans ces moments là, le sentiment d’impuissance, c’est le pire, il ne vous reste plus qu’à espérer. Prier, prier pour l’aide du dit Seigneur. Mes lèvres toujours appuyées sur sa peau, j’essayais tant bien que mal d’échafauder ce qui semblait être un semblant de prière. «Si vous m’entendez. Enfin, si il y a quelqu’un qui m’entend. Dieu ou n’importe qui… S’il vous plait, faite qu’elle se réveille… Rendez la moi… Vous pouvez pas me faire ça. Si vous prenez sa vie, prenez la mienne, sans elle, je ne mérites pas d’être ici.». Je me trouvais bien pathétique, mais sur le coup, je m’en foutais. Tout ce que je voulais c’est qu’elle se réveille. Je rouvris les yeux avant de les déposer sur son visage pâle, plutôt marrant pour une dite californienne. C’est ce qui la rendait différente et c’est pour ça que j’en étais amoureux. Elle réagissait différemment, elle riait différemment, elle chantait différemment, elle me rendait heureux… mais différemment. C’était pour ça que j’étais là. L’amour que je ressentais pour elle sera toujours la raison et la force qui me permettra de tenir le coup. Je me mis alors à fixer le scope qui émettait un son plus que stressant. Bip… bip… bip. Je fixais l’électrocardiogramme qui se dessinait au fur et à mesure pendant quelque minutes avant de sentir une légère force faire pression sur ma main. Aussitôt, je me redressais sur ma chaise, avant de reporter toute mon attention sur Jordane. Elle semblait sur le point de se réveiller et ses traits se plissèrent légèrement. Je serrais d’avantage sa main comme si je partageais son mal, devinant que la douleur venait surement de se réveiller également. Elle ouvrit les yeux brièvement avant de les refermer sur le champ. Foutus spots. C’est alors les yeux clos qu’elle s’était adressée à moi avec cette toute petite voix que j’adorais. Celle des matins difficiles.

- J’ai toujours su que c’était le plus gros mensonge de l’humanité après le Père Noel! On nous ferait avaler n’importe quoi, je te jure.

Je lui souris faiblement avant de poser la paume de ma main libre sur son front. En un quart de secondes, la haine fit place au soulagement et à la joie. Quelqu’un avait du entendre mes supplications. Peut-être que finalement, il existe des forces supérieures, allez savoir. L’important était qu’elle était revenue à elle et comme à son habitude, elle avait su me faire sourire. C’était toujours comme ça, même dans la plus critique des situations, elle avait les mots.

- Tu pourras dire ce que tu voudra… Je sais très bien que si je n’avais pas merdé tout à l’heure, tu ne serais pas là…

Fact. Je caressa une de ses joues du revers de la main avant de me pencher près de son visage et de déposer un furtif baiser sur ses lèvres.

- Je t’aime.
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Anonymous
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Sam 10 Déc - 1:31

[quote="Jordane Charlie Iver"]

Duke & Jordane


Lundi 14 novembre 2011, 01h36 du matin, je suis admise aux urgences de l’hôpital de San Francisco après avoir eu un accident de moto.

Sauter un plomb. Voilà ce qui c'était produit ce soir. Je pense que le changement opéré était trop dur pour que je continue de le supporter. Ce que j'avais dit à Yuri quelques heures auparavant pouvait clairement dire que je voulais me suicider. Où était donc passé Jordane ? Réduite à néant par une soudaine maternité, une envie de changer qui n'était pas la sienne, une envie d'oublier d'où elle venait, de qui l'avait fait. Je m'appelle Charlie Robberty, j'ai 21 ans et je suis venue à San Francisco dans le but de me faire oublier. Mais tôt ou tard, le passé finit par nous rattraper. D'abord retrouvée par mon frère, ensuite par l'assassin de mon père que Duncan avait gentiment éliminé puis par ma mère. Ma génitrice plutôt. Ma mère nous a abandonné, nous les Robberty, cette mauvaise souche. Alors quand j'ai su que mon père avait une sœur qui c'était mariée aux Etats-Unis et se faisait appeler Iver, je n'ai pas hésité. J'ai échangé mes deux prénoms et de Charlie Jordane Robberty, je suis devenue Jordane Charlie Iver. Il suffit de connaître quelqu'un de bien dans le métier pour savoir faire tout ça. Et ce soir, je dois admettre que... cette identité m'a plus que jamais fait défaut. Boire pour oublier, prendre la moto pour s'évader, voilà ce que j'ai fait.

Ai-je pensé à mon fils ?
Ai-je pensé à mes amis ?
Ai-je pensé à Lui ?

La réponse est si simple, si évidente. Je me suis conduite en égoïste. Me voir trébucher de la sorte, me voir mourir m'a vite remis les idées en place. Je n'interfèrerai plus dans sa vie. S'il veut retourner avec elle qu'il y aille. Je ne serai plus un poids. Tout est fini. C'est terminé. Je ne me prendrais plus la tête, je ne l'implorerai plus de ne pas me quitter. S'il veut le faire, qu'il le fasse. Je m'en contrefiche, je m'en contrefiche. C'est faux ! Je continuai de penser qu'il était l'être unique dans ce monde fait pour moi mais s'il voulait partir, s'il voulait me quitter pour cette femme qu'il a jadis aimé, qu'il le fasse. Je pensais à tout ça avant de tomber dans les bras de l'infirmière en me disant que la vie valait la peine d'être vécue quand on te donnait un sens, un but et il m'en avait inculqué un mais il n'est pas le seul sur Terre. Robbyn, mon meilleur ami, plus comme un frère m'a beaucoup aidé. Emi, l'une de mes meilleures amies. Mes cousins, Had et Clyde. Chacun à sa manière a été là pour moi et j'ai besoin de frôler la mort pour m'en rendre compte ? Je l'ai fait tant de fois, j'ai failli y passer tant de fois, alors pourquoi cette fois-ci était différente ? Elle l'était parce qu'il y a un être qui joue dans la balance et qui n'était pas là avant. Certes, j'ai vu Duke avant de m'écraser au sol comme une marionette mais j'ai vu Adam aussi. Mon tout petit. Je pensais à tout ça, assoupie, affalée sur cette table inconfortable en attendant qu'on me trouve une chambre.

J'allais m'enfoncer dans les profondeurs du sommeil quand je sentis quelque chose m'aggriper la main. Je restai là, doucement à l'écouter me parler, sentir ses lèvres sur mon front. Duke. Il était là. Comment... Eclipse ? Surement. Je l'écoutais me parler avant de pouvoir enfin presser sa main. J'avais essayé auparavant mais maintenant, j'y arrivais. Je lui articulais péniblement quelque chose avant de tourner difficilement la tête vers lui et inspirer difficilement. « J'ai mal... » Je dis ça avant d'essayer de me relever mais n'y parvins pas. La morphine faisait encore effet. Mon corps entier était lourd et je ne parlais même pas des séances de psy que j'allais devoir me payer après ça. Je devais apprendre à gérer. Gérer mon ancien moi et mon nouveau moi. J'allais faire des efforts aussi. Je l'entendis rire à ma remarque et j'eus un petit sourire avant de me remettre à trembler et à pleurer. J'avais eu peur putain. Je serrai sa main du plus fort que je pouvais c'est-à-dire pas grand chose avant de continuer à sangloter en silence. « C'est... C'est... ma faute... C'est... » Je n'arrivais plus à dire quoi que ce soit. J'étais à bout. Quand j'entendis sa déclaration qui n'en était pas vraiment une, je séchai mes larmes, un peu. Et le regardai, les yeux amplis d'une douleur que je ne connaissais pas auparavant. « Moi... » J'inspirai un bon coup, posant mon autre main tremblante sur la sienne et accrochant son regard. « Plus que ma propre vie... » Ne me blesse pas pitié. Ne me blesses pas.
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