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 [Ethan] When no matter what you do, it's never good enough
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Jeu 14 Fév - 1:38

[Ethan] When no matter what you do, it's never good enough 1360799224-tumblr-mfm2kh4mud1qhyw6go4-250
I know i'm far from perfect, nothin' like your entourage
I can't grant you any wishes, I won't promise you the stars.
But don't ever question if my heart beats only for you, it beats only for you.
► My kind of love


Je n’en pouvais plus. Je ne pouvais pas endurer ça… j’étouffais. Plus on me laissait de l’espace et plus j’étouffais. Je ne sais pas d’où venait exactement le problème, mais j’avais sans cesse cette impression de ne jamais en faire « assez » aux yeux des autres, de ne jamais faire ce qu’on attendait vraiment de moi, de toujours être à côté de la plaque… et pourtant, j’avais tellement besoin qu’on me dise que ce que je faisais était bien, dernièrement. J’essayais d’être quelqu’un de mieux, j’en avais envie et j’étais plus que motivé de montrer mes progrès de semaines en semaines. Si je me donnais cette peine, c’était bien évidemment par amour pour Ethan, mais aussi parce que je me rendais compte que ça simplifiait beaucoup de choses dans ma vie de tous les jours. Malheureusement, les gens ne remarquent pas vos bonnes intentions, quand bien même celles-ci vous demandent de faire un effort énorme pour ne pas retomber dans vos habitudes. Il n’y avait peut être qu’Harvey… et Katsya qui m’avait fait la remarque au sujet de mon changement.

J’avais besoin de ça… besoin qu’on me rassure, parce que je ne savais pas qui j’allais devenir d’ici quelques temps et que je ne savais pas non plus si je faisais juste ou faux, s’il fallait continuer ainsi ou si je prenais une fausse route. J’avais peur, vous comprenez ? Cette période que je vivais en ce moment était de loin la plus effrayante de toute mon existence et quand bien même Ethan avait besoin de moi, j’avais besoin de lui aussi, de son approbation et de ses encouragements. Sauf que je n’en parlais pas.

J’étais donc dans cette voiture, à rouler dieu sais où après une énième engueulade avec mon copain. La radio était allumée, mais j’entendais la voix de mon père me rappeler que je n’étais plus qu’un prénom à ses yeux. « Anthony, c’est le type qui fera jamais rien de sa vie, c’est un raté et tout le monde le sait » à commencer par ses amis à qui il se plaignait de son fils à chaque conversation. Je le sais que je ne suis pas ce qu’on attendait de moi, je le sais… je ne suis qu’un sauvage qu’on ne peut plus éduquer, un imbécile qui n’a pas la moindre formation académique valable et finalement… je n’aime pas une femme, mais un homme. Alors qu’est-ce que je vaux, hein ? Qu’est-ce que je peux encore valoir ? Ce sont de récents commentaires d’Ethan qui m’apportèrent la réponse.

« En faite laisse tomber, comme tu m'as pas invité […] fallait être plus rapide tsais des soirée romantique sa se prévoit pas la journée même […] vu qu'on se voit a une fréquence d'une fois semaine ... ouais ! »

Je m’arrêtais au bord de la route et sortis de ma voiture immédiatement, mais après à peine trois pas, mes jambes lâchèrent et je me retrouvais à genoux, à hurler, sans que personne ne puisse m’entendre. Je pense être resté comme ça dix minutes avant d’oser reprendre mon téléphone en main pour voir si quelqu’un m’avait contacté… ce qui fut le cas. Je n’avais pas l’intention de rentrer, dans un premier temps, loin de là… si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais continué ma route sans me retourner, jusqu’à je ne sais où… mais quelques phrases échangées avec une certaine personne n’ont fait changé d’avis. « j'suis totalement dépendant de toi, avec tes qualités et tes défauts et je sais que tu fais des efforts aussi, mais je trouve ça difficile quand on agit comme ça ». Ma main tremblait légèrement à ce moment-là et je me suis pincé les lèvres pour ne pas craquer, parvenant ainsi à lui répondre que je rentrais à la maison.

* * *

Deux heures plus tard, je sonnais à la porte de l’appartement d’Ethan et attendis qu’il vienne ouvrir pour m’introduire à l’intérieur dans la précipitation. Je n’avais pas atteins le seuil du salon lorsque mon corps retomba à nouveau au sol, en position assise contre le mur le plus proche. Ce sont des yeux rougis que j’ai alors pointé en direction de mon petit-ami, tout en continuant à essayer de canaliser mes tremblements qui n’avaient cessé d’être de plus en plus forts depuis tout à l’heure. Je me suis alors adressé à lui d’une voix éteinte. Fort heureusement, il était tard et Amélia dormait sans doutes.

« J’ai essayé… j’ai essayé… mais j’y arrive pas… je suis désolé. Je suis désolé… »
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Anonymous
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Jeu 14 Fév - 2:33

Pour la millième fois depuis mon retour, Shawn et moi nous étions disputer. Pour être honnête, je ne sais plus sur quel pied danser avec lui. Rien n'est plus comme avant... comme du temps ou tout allait bien, qu'il venait me chercher à l'université et que nous étions tellement pressé que nous n'arrivions pas à nous contenir jusqu'à la maison. Ce temps ou j'habitais pratiquement chez lui, que je partageais son lit tout les soirs et que nous avions une vie de couple épanouie.

Je me sentais redevable envers lui... J'étais parti comme ça, sans rien lui dire et puis du jour au lendemain je suis revenu dans l'espérance qu'il me reprenne. Ce qu'il fit … Mais notre remise en couple c'est en quelque sorte officialisée avec l'arrivé de Batien à San Francisco, ce qui me donnait l'impression qu'il faisait cela uniquement pour protégé son butin, c'est à dire moi. Je lui en ai parler, il à nier … mais en toute honnêteté, j'ai toujours ce doute dans mon esprit. Remarque, je n'ai pas le droit de lui en demander trop après ce que je lui ai fait subir et pour lui j'ai même changer afin de l’accommoder.

J'ai donc prit sur moi cette dernière semaine, malgré mon besoin constant de l'avoir près de moi … et j'ai jouer les mecs indépendant, comme lui. Je ne l'ai pas fait chier avec mes je t'aime, mes niaiseries sur son mur, c'est à peine si on s'est vu un soir dans la semaine … c'est comme si nous étions ensemble pour le titre uniquement … parce que nous partagions rien de plus que quelques je t'aime dans la foulée … et ça me faisait mal. Terriblement mal.

Je suis totalement dépendant de ce mec et puis, je comptais rattrapé le coup pour la St-Valentin, essayer de retrouver une certaine complicité avec lui, même si je le sentais plus distant que jamais avec moi. Il ne me fait pas confiance, je le sais, mais il n'a aucune raison de s'en faire pourtant. Je l'aime, vous comprenez? Si seulement il pouvait comprendre que si je suis toujours en vie aujourd'hui, c'est à cause de mon amour pour lui et son amour pour moi que je pouvais sentir à des milliers de kilomètres...

Shawn est tout mon contraire et ça tout le monde le sais je pense. Mais j'espérais secrètement qu'il m'invite dans la journée à passer la fête de l'amour avec lui … J'avais à ma grande honte oublier que je devais garder Amélia à cause de l'accouchement de Mia et comme il avait pas répondu a mon message, je me suis pris d'autre obligations. Nous nous sommes disputer sur ce point et il est parti, comme ça.

Ce n'est qu'une heure après m'être calmé que je suis entrer en contact avec lui pour le supplier de rentrer, que j'avais besoin de lui et que je faisais des efforts pour ne pas trop l'encombrer … Je ne sais pas ce que j'ai dit exactement pour qu'il décide de revenir, mais il l'a fait … Je suis très démonstratif lorsqu'il s'agit de câlin ou de dire des je t'aime, mais pour le reste, je suis une loque. Je communique par la chanson et par le dessin ce n'est pas pour rien non? Je sais pertinemment que Shawn à besoin de reconnaissance, mais pour moi, ma façon de lui faire comprendre que je remarque ses efforts, c'est par mes marques d'affection... pas par des mots précis...

J'attendis donc qu'il revienne en prenant soin d'Amélia tout en ravalant mes larmes devant la petite princesse qui ne comprenait strictement rien à la situation... Après l'avoir mise au lit, je me suis installé au salon pour terminer quelques esquisses et m'empressai d'aller ouvrir lorsque j'entendis frapper à la porte. La vision qu'il m'offrit était troublante, jamais je ne l'avais vu de la sorte, c'était limite effrayant. Je l'ai donc laisser entrer, sans rien dire et m'empressa d'aller m'agenouiller à ses côté lorsqu'il se laissa glisser contre le mur. Il s'excusait, pour je ne sais quelle raison, il me disait qu'il avait essayer et pour être honnête, je ne comprendrais strictement rien à ce qu'il me disait … Je l'ai donc prit dans mes bras pour apaiser son chagrin et ses tremblements et me suis mit à le bercer doucement, sans rien dire dans un premier temps.

« Calme toi mon cœur … je suis la d'accord? » Dis-je en passant une main dans ses cheveux pour les caresser en retenant mes larmes de mon côté. « Ça va aller … respire lentement … et puis explique moi ce qui se passe … » Mes yeux se refermèrent alors que je le serrais très fort contre mon cœur afin qu'il le sente battre contre sa poitrine. « Tu parles des efforts que tu fais Shawn? » Je déglutis. Moi et ma reconnaissance … j'avais du mal à l'exprimer de la bonne façon et puis il m'avait parler de cela dans la conversation donc, je pensais qu'il faisait allusion à cela. Un soupir m'échappa. « Je m'excuse... dans un premier temps parce que je ne te démontre pas suffisamment à quel point j’apprécie ce que tu fais et que j'ai du mal à te témoigner ma reconnaissance … Je sais que tu as besoin de l'entendre, mais pour moi, lorsque je te dis que je t'aime ça veut dire '' merci d'être ce que tu es et pour ce que tu m'apportes'' » Je fis un courte pause avant de reprendre. « Tu y arrive … et tu sais, tu ne peux pas être parfait en un jour … ne soit pas trop exigeant avec toi tu veux? » Un nouveau soupir m'échappa avant que mon front vienne se déposer contre le sien, mes yeux toujours clos et mon cœur battant la chamade. « Merci d'être revenu … je t'aime tellement! »
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Anonymous
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Jeu 14 Fév - 3:33

[Ethan] When no matter what you do, it's never good enough 1360799224-tumblr-mfm2kh4mud1qhyw6go4-250
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En sentant les bras d’Ethan s’enrouler dans mon dos, je me suis un peu plus laissé aller contre lui en l’étreignant à mon tour maladroitement, comme s’il s’agissait d’une bouée de secours qu’il ne fallait pas lâcher quoi qu’il arrive. À cet instant-là, j’étais totalement vulnérable et m’en remettais aux efforts du jeune homme pour me calmer, mais l’angoisse dans ma poitrine était tellement omniprésente que je ne parvenais pas du tout à retenir les sanglots qui menaçaient de s’échapper depuis tout à l’heure et qui finirent par m’envahir tout entier, comme si j’étais un enfant. Je voulais le garder, je le désirais vraiment… c’était même mon souhait le plus cher ; que tout se passe bien entre nous et que je puisse le rendre heureux. Mais ça ne fonctionnait pas et je ne savais plus quoi mettre en œuvre pour nous empêcher de couler. Je n’arrivais pas à obtenir de résultats, même en y mettant toute mon énergie, et ça me tuait. J’avais l’impression que nous étions au bord d’un gouffre… et toutes ces fois où il m’accusait de m’en foutre de notre relation ou d’avoir honte de lui… est-ce que c’était là l’impression que je donnais vraiment ?

Mes bras l’enserrèrent de plus belle et je du me retenir d’aller plus loin pour ne pas l’étouffer. Mais je vous le dis… si cela avait été possible, je pense que je me serais volontiers fondu en lui pour me réfugier dans son cœur qui battait si fort. C’était peut-être la première fois de toute ma vie que je réagissais de la sorte, mais avouons-le, j’étais purement et simplement terrorisé à l’idée de perdre Ethan à cause de mon incapacité à lui venir en aide. C’était ça, l’amour. Ca faisait ça aux gens, même aux indépendants peu expressifs comme moi. Tout en écoutant les mots de mon compagnon, je commençais alors enfin à me calmer, restant alors parfaitement immobile dans ses bras. Ses mots me faisaient du bien. J’avais besoin de les entendre, tout comme j’avais besoin d’entendre le simple son de sa voix dans mes oreilles et petit à petit j’ai pu me redresser pour venir poser mon front sur le sien. Les choses étaient si compliquées et difficiles, tout le temps, si pénibles… je me sentais écrasé par le poids du monde, vous savez, et j’étais incapable de penser à autre chose si ce n’est à ma peur de ne pas être à la hauteur… ou d’avancer, tout simplement.

« Je t’aime… »

J’ai penché le visage sur le côté avant de venir l’embrasser passionnément, avec toutes les émotions qui se croisaient en moi en ce moment, puis j’ai reposé ma tête sur son épaule en commençant à caresser sa joue du bout des doigts.

« Désolé d'être parti comme ça... je veux être avec toi, juste avec toi… je veux m’occuper de toi… j'en ai marre de servir à rien. Je t'aime... je t'aime. »

Ma main glissa dans son cou, puis au bas de son t-shirt pour se frayer un chemin en-dessous.

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