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Anonymous
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Dim 14 Oct - 22:19


KATSYA & LORENZO

JOUR UN :
Lera l'avait donc fait, elle savait que je ne voulais pas, et pourtant, derrière mon dos, elle avait fait interner Katsya. J'étais pratiquement sûr que c'était elle, j'en mettrais même ma main à couper, pour tout vous dire. Elle était la seule au courant des problèmes psychologiques de Katsya. De mon côté, j'avais bien entendu vu que quelque chose n'allait pas chez ma petite amie, même si elle avait beau le nier. Mais moi, je voulais l'aider tout seul, nous n'avions pas besoin de tout ces médecins, seulement, Lera ne m'en avait pas laissé l'occasion de le faire. A présent, la jolie brune m'en voulait, terriblement même, à tel point que son coup de téléphone avait valu une, enfin, plusieurs disputes successives. Elle m'avait même dit mot pour mot qu'il valait mieux que l'on ne se revoit pas. Cette phrase se répétait en boucle dans mon esprit, comme si elle ne voulait plus me revoir, comme si elle avait décidé de rompre. Je n'en revenais pas qu'elle ait pu me dire ça. Je n'en revenais même pas qu'elle puisse penser que j'étais le seul et unique responsable de ce qu'il lui était arrivé. Comme si s'était moi qui l'avait fait interner, par plaisir en plus. Seulement, elle ne savait pas tout, et visiblement, elle était loin d'imaginer que s'était une de ses amies proches qui avait fait ça. Le principal concerné était moi. Allez savoir pourquoi. Cet appel m'avait littéralement plombé le moral. J'ignorais même où elle avait été internée, elle n'avait pas voulu me le dire.
Aussitôt raccroché, aussitôt je recherchais les centres pour les personnes atteintes de troubles bipolaires sur internet qui se trouvaient sur San Francisco. Il y en avait plusieurs. San Francisco n'était malheureusement pas une petite ville, résultat, j'appelais tous les centres que je trouvais, et je finis par trouver le centre dans lequel elle avait été placés. Il se situait à l'ouest de la ville. J'hésitais entre y aller maintenant, ou laisser passer la nuit et m'y rendre le lendemain. Je décidais plutôt de m'y rendre le lendemain, laissant le temps à Katsya, ainsi qu'à moi de reprendre nos esprits. J'espérais tout simplement qu'elle comme moi ne pensait pas ce qu'elle avait pu me dire au téléphone. Ayant renoncer à aller la voir maintenant, je me posais sur le canapé, et repensais à tout ce qu'on avait pu se dire, et très sincèrement, cela m'avait atteint bien plus que je ne l'aurais voulu. Je tenais énormément à elle. Et penser qu'elle puisse m'en vouloir au point de ne plus vouloir me voir me rendais vraiment mal. J'avais besoin de Katsya, bien plus qu'elle ne pouvait le penser. En l'espace de quelques temps, cette jeune fille m'avait rendu fou d'elle. J'étais habitué à la voir, tous les jours, m'endormir à ses côtés, rentrer et me dire qu'elle serait là, à m'attendre. Seulement, depuis l'arrivée de Landon, mon petit garçon, Katsya était devenue distante. Quand je me couchais le soir, le lit était vide, et il en était de même lorsque je me réveillais. Et là, je réalisais que se serait la même chose durant quelques temps, voir plus si elle décidait de rompre officiellement. Je secouais la tête négativement pour chasser ses idées noires de mes pensées. Je ne voulais pas penser à ça, j'essayais de relativiser, de me dire qu'elle avait dit ça sous le coup de la colère, du stresse de tout ce qui pouvait lui arriver. J'avais envie de la voir. La nuit tombait. Il fallait que je la laisse tranquille. De toutes les façons, j'étais loin d'être le bienvenu. Je me levais, et marchais dans l'appartement, vide. Manger ? Je n'avais pas faim. J'optais pour aller me coucher. Avant tout, je passais un coup de téléphone à Will, pour prendre des nouvelles de mon petit bout, savoir comment il allait. Elle prenait gentiment des nouvelles de Katsya, et me disais de lui envoyer le bonjour. Je mentais, en lui assurant que tout allait bien, et que je lui passerais le bonjour quand elle rentrerait. Comme si elle allait rentrer. Après avoir raccroché, je passais par la case salle de bain, afin de me passer un coup d'eau sur le visage, et de me brosser les dents, avant de regagner la chambre, et de me coucher dans ce grand lit vide. Je regardais le plafond, essayant de m'endormir.
La nuit s'écoulait, lentement, mais elle s'écoulait. J'avais même pu compter les heures. Je me levais aux alentours de huit heure et demi, façon il m'était impossible de dormir, sachant que le jour s'était enfin levé. Dans la cuisine, je me préparais un café, que je bus en quelques gorgées. J'essayais de manger une tranche de brioche. Mais je n'avais guère faim. Je pensais plus à Katsya qu'autre chose. J'espérais qu'aujourd'hui elle ait changé d'avis et veuille me voir. Je filais prendre une bonne douche, avant de me rendre au centre où se trouvait ma petite amie, du moins si je pouvais l'appeler encore ainsi. Je me garais sur le parking, et après avoir pris une grande inspiration, je me décidais à descendre, marchant jusqu'à l'entrée de ce dernier. Il était grand, très grand. A l'intérieur, on se serait cru dans un hôpital. Je grimaçais et culpabilisais malgré tout. Même si je ne l'avais pas envoyé à l'intérieur, je culpabilisais. Une infirmière me recevait. Je lui expliquais alors que j'étais le petit ami de Mlle Pearce, que j'avais justement appelé hier et s'il était possible de me donner le numéro de sa chambre afin que je m'y rende. Pour commencer, elle m'apprenait que Katsya ne voulait voir personne. A ces mots, ma gorge se nouait. Je lui demandais de me laisser malgré tout essayer d'aller la voir. Elle voyait bien que j'avais besoin de la voir, et acceptait. Une fois le numéro en poche, je prenais les escaliers, qui me permettrais de mettre plus de temps, avant de me retrouver face à sa porte de chambre. Je frappais deux coups contre la porte. « Katsya, c'est moi » lâchais-je doucement, me demandant si elle avait pu entendre mes mots ou non. Je me demandais quelle serait sa réaction, si elle me laisserait entrer ou non, et j'en passe.
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Dim 14 Oct - 23:23






Assise sur le sol dans une chambre vide, mon nouveau chez moi pour je ne sais combien de jours. Ah oui, jusqu'à ce que j'aille mieux, ce qui voulait dire jamais. Je repensais encore à ma conversation au téléphone avec Enzo. Comment a-t-il pu me faire ça et tout nier ensuite ? Voulait-il me punir parce que je lui avais menti aussi avant ? Je ne pouvais croire qu'il était aussi cruel envers moi. Il disait pourtant vouloir qu'on soit ensemble, alors pourquoi m'éloigner autant de lui ? Il n'avait sûrement pas le courage de me dire qu'il ne voulait plus de moi, je me suis sentie obligée de le faire à sa place en l'appelant. Ces idiots au centre m'avaient même pris mon portable, plus aucun moyen pour communiquer. Je les détestais tous, tellement. Alors j'ai réussi à me débrouiller pour l'appeler, si cela ne tenait qu'à moi, je le supplierai de me reprendre et me laisser être avec lui, et je lui dirai à quel point je tiens à lui et que je l'aime mais, il était évident pour moi que ce n'était pas ce qu'il voulait. Après avoir vu ces marques, il devait sûrement penser que j'étais folle, que j'allais finir par blesser quelqu'un. Quelque part, au fond de moi, je comprenais cette décision, mais je ne pouvais m'empêcher d'être colère et surtout triste de l'avoir loin, aussi loin. De ne plus pouvoir le revoir, ou lui parler, son sourire me manquait terriblement. Je m'en voulais à moi même, de me comporter ainsi, j'étais parfaitement consciente que le fait de me mutiler était purement idiot, mais j'avais à chaque fois besoin de le faire. Depuis la naissance du bébé, je crois que j'ai réalisé à quel point la vie de mon petit ami allait changer, et la mienne aussi d'ailleurs. Avant, quand j'avais appris que Will était enceinte de lui, on était même pas ensemble, et puis je voulais juste le soutenir, mais il y'a eu ces sentiments, que je croyais partagés, et là la naissance de Landon. Un bébé tout petit, tout innocent, qui m'avait bien chamboulé rien que par sa présence. Je me sentais de trop, j'avais même eu ces images horribles de moi entrain de faire du mal à la progéniture d'Enzo, et ça je ne pouvais le concevoir, comment pourrais-je oser le blesser ? J'étais folle. Alors, je me blessais pour me punir de penser de telles choses, le fait d'enfoncer ces lames profondément sur la surface de ma peau, au point de voir du sang en sortir et couler, au point d'avoir mal, me soulageait énormément. J'avais besoin de le faire, ou sinon je sentais que j'allais exploser. Depuis la première fois, je n'ai pas su m'arrêter. J'étais aussi toute excitée à propos de beaucoup de choses, dont mes études. Je n'arrivais presque plus à dormir. J'ai même pris quelques somnifères de chez Cameron. Je me suis toujours bien organisée pour cacher mes entailles. Le seul à les avoir vu et à m'en avoir parlé était Enzo, et puis maintenant que le bébé est là, il faut bien qu'il éloigne tout danger potentiel, c'est à dire moi. Tout s'expliquait. Cela me paraissait tellement évident.

J'étais fatiguée, entre les visites chez le médecin, et les réunions entre bipolaires, pour échanger nos expériences. J'en avais marre, je voulais juste me réfugier quelque part, être seule, ne plus être dérangée, disparaître. Même la personne à qui je faisais le plus confiance m'avait trahi en m'emmenant ici, je ne pouvais pas lui en vouloir, j'en étais incapable. Je l'aimais bien trop pour cela. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai jugé qu'il valait mieux que je m'éloigne de lui, comme il le voulait, pour son bien. Il se portera mieux sans moi, sans problèmes. Il doit déjà s'occuper du bébé. Plongée dans mes pensées, je fus interrompu par un bruit. Quelqu'un frappait à ma porte. Sûrement un assistant ou autre. Je n'avais même pas bougé pour aller ouvrir, j'en étais incapable. « Katsya, c'est moi » J'arquais un sourcil, les yeux écarquillés. Je n'arrivais pas à y croire, ah non, cela prouve juste que c'est bien lui qui m'a interné ici. Je ne lui ai pas dis le nom du centre au téléphone, si ce n'était pas lui, comment il saurait ? Des recherches ? Non, c'est lui qui m'a interné, personne d'autre n'était au courant. « Enzo? pourquoi tu es venu? Pars.. s'il te plaît. » Je lui parlais à travers la porte, pourtant je mourrais d'envie de le voir, mais j'étais faible, et je savais que si je lui ouvrais, je n'allais plus avoir assez de force pour m'éloigner de lui à nouveau.




© Belzébuth
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Sam 20 Oct - 23:55


KATSYA & LORENZO

JOUR UN - SAMEDI :
Katsya semblait vraiment décider à ne plus vouloir me voir. C'était vraiment dur. Pourtant vous me direz, actuellement, j'avais tout pour être heureux, j'étais depuis peu devenu papa d'un beau petit garçon, mais pourtant, il me manquait quelque chose d'essentiel. Ma petite amie. Cette situation était vraiment difficile. J'avais énormément de mal. J'essayais de faire comme si tout allait bien, mais dans le fond, j'étais mal, je ne pouvais tout simplement pas concevoir qu'elle ne veuille plus me voir, qu'elle puisse penser que j'étais le coupable, que j'aurais pu lui faire ça. A vrai dire j'en aurais été incapable, sans même lui en avoir parlé ? Je n'aurais pas pu, s'aurait été la trahir, et je n'aurais jamais pu trahir la confiance qu'elle avait à mon égard. A l'heure qu'il est j'aurais tout donné pour qu'elle daigne enfin me croire, mais... Lorsque je frappais à sa porte, et qu'elle reconnue le son de ma voix, elle me conseillait de partir. Seulement, je ne voulais pas, je ne pouvais pas partir, c'était au delà de mes forces. Je voulais lui parler, la voir, être la pour elle. Je m'étais promis d'être là pour elle, jusqu'à ce qu'elle ne veuille plus de moi... Et encore, je crois que même si elle ne voulait plus de moi, je continuerais discrètement de veiller sur elle. Elle était si fragile, elle avait besoin que quelqu'un veille sur elle, et même si je savais pertinemment qu'elle avait des amis qui jouaient ce rôle, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je posais alors, sans même le vouloir mon front contre sa porte, et mon poing sur cette dernière, pensif. J'attendais qu'elle m'ouvre, mais en vain. Je savais pertinemment qui était l'unique responsable, je m'étais d'ailleurs même disputé avec elle hier soir. Je lui en voulais, d'avoir fait sa d'une part derrière mon dos, mais aussi de ne pas en avoir parlé à Katsya, parce qu'elle n'était pas au courant de qui était à l'origine de son internement, et par déduction, c'était sur moi que le couperet était tombé. Seulement, elle s'en prenait à la mauvaise personne, et ainsi notre relation en prenait un coup. Je ne savais pas vraiment comment tout cela allait se finir, mais tout ce que j'espérais, c'était que Katsya revienne sur sa décision, réfléchisse à tout ce que nous avions déjà pu vivre, et qu'elle réalise qu'elle ne pourrait tout simplement pas me laisser, qu'elle aurait besoin comme j'avais besoin d'elle. « Tu sais, tu auras beau me repousser tant que tu le veux, tu n'es pas prête de te débarrasser de moi, seulement le jour où tu me diras que tu ne veux plus de moi en me regardant droit dans les yeux. Néanmoins, tant que ce moment n'est pas arrivé, je serai toujours là, et même si cette porte nous sépare, que tu n'es pas prête à me voir, je viendrais te voir, chaque jours, jusqu'à que tu daignes m'ouvrir, et je ferais tout pour te faire prendre conscience que je ne suis pas celui qui t'as fais interner » Je marquais une pause. Peut être qu'elle finirait par comprendre que si je viens chaque jours la voir c'est que je ne peux pas être celui qui l'ai fait interner. Et puis entre nous... Je ne comprends pas qu'elle puisse penser ça alors qu'elle sait comment je suis avec elle. Qu'elle sait que j'ai besoin de veiller sur elle, et ce n'est pas en la faisant interner que je pourrais veiller sur elle autant que je le voudrais, bien au contraire, elle ne serait plus à mes côtés, il serait donc plus difficile pour moi de prendre soin d'elle. « Je vais te laisser, saches que je pense à toi, et que si tu veux m'appeler tu sais où me joindre.. » Je soupirais doucement. J'aurais aimé que là, elle vienne m'ouvrir mais... Rien. Je secouais alors la tête négativement. « Je t'aime Katsya » Après avoir murmuré ces mots, ignorant si elle les avait entendu ou non, je tournais les talons quittant ainsi le centre. Autant vous dire que je quittais ce dernier la boule au ventre, car je n'avais aucunement envie de la laisser seule. J'avais l'impression de l'abandonner et je n'aimais pas du tout cette impression. Je rentrais chez moi, perdu dans mes pensées. Par chance Will me proposait de venir dîner, et ainsi de voir ma petite merveille. Au lieu de rester chez moi à broyer du noir, j'acceptais, bien que la soirée me paru longue. Je terminais par rentrer chez moi, mais, ne trouvant pas le sommeil je décidais d'écrire une lettre à Katsya.
JOUR DEUX - DIMANCHE : Le soleil se levait, et je me réveillais après avoir passé une courte nuit. Mon objectif aujourd'hui était le même qu'hier, me rendre au centre où Katsya se trouvait. Cependant, cette fois-ci, c'était pour lui glisser une lettre sous sa porte. Lettre que j'avais longuement écris cette nuit, ne trouvant pas le sommeil. Petit déjeuné pris, je faisais les 100 pas à la maison, attendant l'heure avec impatience. Quand cette dernière arrivait, je bondis dans ma voiture, et roulais rapidement en direction du centre. Arrivé là bas, je saluais poliment les infirmières, et montais direction la chambre de Katsya. Toujours fermée. Je m'accroupis et fis glisser la
lettre:
sous la porte, de façon à ce qu'elle se retrouve dans sa chambre. Je frappais deux coups. « Je t'avais dis que je reviendrais aujourd'hui, à la même heure. J'ai glissé une lettre sous ta porte, si tu veux la lire, elle est à ta disposition » Je me stoppais. Regardant si elle allait venir chercher cette lettre ou non. J'avais pour cela, laissé un morceau de lettre de mon côté, de façon à voir si elle viendrait récupérer la lettre ou non. J'espérais au moins qu'elle fasse cet effort. Qu'elle lise cette lettre. Qu'elle comprenne que je ne comptais pas la laisser, qu'elle me manquait, mais surtout, que je l'aimais, sincèrement.
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Dim 21 Oct - 18:54






Je suis restée debout, adossée à la porte, de peur qu'il essaie de l'ouvrir. Je ne pouvais pas le revoir, j'en mourrais d'envie mais il ne fallait pas. Je me connaissais, je n'allais pas pouvoir résister. Pourquoi est ce qu'il rendait les choses encore plus difficiles qu'elles ne l'étaient déjà en venant ici ? Je n'y comprenais rien du tout. Il m'a interné ici, il voulait et veut se débarrasser de moi, alors pourquoi est ce qu'il vient me rendre visite ? Se pourrait-il qu'il se sente coupable ? De toute façon, il était bien trop tard maintenant, et puis au fond c'était bien mieux ainsi, pour lui surtout et pour le futur de son enfant. Il ne faut pas qu'il ait quelqu'un comme moi dans son entourage, si je m'étais suicidé ce soir là, tout le monde aurait été tranquille. Elyes, je t'ai maudis ce jour là, et je te maudis encore. Je savais pertinemment qu'il était impossible pour moi d'oublier Enzo, ces sentiments forts que j'ai pour lui ne vont sûrement pas disparaître, même si je savais qu'ils n'étaient pas vraiment partagés, c'était plus fort que moi. Je pouvais me torturer pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours pour effacer de ma mémoire tous ses souvenirs, mais je ne le pouvais pas, seulement, il fallait que je pense à son bien, et il ne trouvera apparemment pas avec moi, j'étais bien trop naïve de penser qu'il pouvait m'aimer comme je l'aimais, mais je lui pardonne quoiqu'il fasse, je ne pouvais lui en vouloir. « Tu sais, tu auras beau me repousser tant que tu le veux, tu n'es pas prête de te débarrasser de moi, seulement le jour où tu me diras que tu ne veux plus de moi en me regardant droit dans les yeux. Néanmoins, tant que ce moment n'est pas arrivé, je serai toujours là, et même si cette porte nous sépare, que tu n'es pas prête à me voir, je viendrais te voir, chaque jours, jusqu'à que tu daignes m'ouvrir, et je ferais tout pour te faire prendre conscience que je ne suis pas celui qui t'as fais interner »  Mon cerveau était vide, je n'écoutais pas réellement ce qu'il disait, je n'étais pas concentrée, savoir qu'il n'y a en fait que cette porte qui nous sépare me déstabilisait, parce qu'il me suffisait juste de l'ouvrir et j'allais pouvoir le voir. Je ne comprenais pas pourquoi il s'obstinait à dire que ce n'était pas lui le responsable de mon internement. Qui le serait dans ce cas ? Personne n'est au courant pour les marques à part lui, et personne ne s'est senti préoccupé par mon état actuel à part lui. Il m'a toujours protégé, alors peut-être qu'il pensait que c'était pour mon « bien ». Je voulais juste qu'il l'avoue. Je n'en pouvais plus de cette situation. Je finis par m'asseoir sur le sol, toujours adossée à la porte. J'étais fatiguée.  « Je vais te laisser, saches que je pense à toi, et que si tu veux m'appeler tu sais où me joindre.. » Je ne voulais pas qu'il parte, je me levais instinctivement pour lui ouvrir, puis je me suis rétractée à la dernière minute. J'étais stupide, il fallait que je pense à son bien moi aussi, et il valait mieux qu'on s'éloigne.  « Je t'aime Katsya »  Mon souffle s'était presque coupé en écoutant ces paroles. Il ne faisait que me torturer encore plus. Je l'aime aussi, beaucoup même, mais il était claire qu'être avec lui serait juste nuisible. Il allait bien finir par m'oublier, peut-être qu'il allait finir avec Will, c'est la mère de son fils après tout. Un couple stable et parfait, un bébé tout mignon. Tout se passerait bien. Je ne faisais que compliquer les choses par ma présence. Ma vie est juste remplie de regrets, il fallait que je disparaisse. J'étais devenue plus une charge qu'autre chose. C'était fatiguant.

Le lendemain à la même heure.


On m'avait réveillé très tôt, pour commencer le programme, je dors beaucoup dernièrement à cause des anxiolytiques que mon psychiatre m'avait prescrit. Petit déjeuner très équilibré par rapport à mon mode de vie normal, régulateur d'humeur, anti-dépresseurs, ils étaient tous aux petits soins avec moi. Ils me dérangeaient, mais je dois avouer que j'aurais préféré avoir une plus grande dose de somnifères, et passer mon temps à dormir, ça serait moins douloureux pour moi que de penser à Lorenzo à longueur de journée. Je me sentais abandonnée encore une fois mais surtout coupable. J'avais appelé Lera hier juste après le départ d'Enzo, pour la supplier de trouver une solution pour qu'elle me sorte de cet endroit, et elle m'avait en fait avoué que c'était elle qui m'avait interné. Elle qui me connaissait si bien, je ne pensais pas qu'elle avait vu ses marques et qu'elle s'en préoccupait. Je pensais qu'elle était mon amie, qu'elle me comprenait. Je regagnais ma chambre après le déjeuner, pensive comme à chaque fois et j'allumais mon Ipod pour écouter un peu de musique. Il était en fait l'heure pour faire une sieste, mais je n'aimais pas suivre leur programme à la lettre, alors je restais au lit à écouter ma musique. Jusqu'à ce que j'aperçois quelque chose glisser en dessous de ma porte. J'enlevais alors rapidement les écouteurs de mes oreilles, puis je finis par entendre la voix de Lorenzo. J'étais surprise, je ne pensais pas qu'il allait vraiment revenir. « Je t'avais dis que je reviendrais aujourd'hui, à la même heure. J'ai glissé une lettre sous ta porte, si tu veux la lire, elle est à ta disposition » Je m'approchais de la porte, fixant la lettre qui était à mes pieds. Je n'osais pas vraiment la toucher, encore moins lire son contenu. Je restais comme ça pendant encore plusieurs minutes, puis je finis par me pencher pour la prendre. Je ne pouvais attendre encore longtemps, je l'ouvris alors rapidement, pour commencer à la lire. J'étais plongée dans ma lecture, et je me sentais extrêmement coupable, d'avoir pu penser que c'était lui. Il était supposé m'en vouloir de l'accuser alors qu'il était parfaitement innocent.. je ne le méritais vraiment pas. Je n'arriverai jamais à comprendre comment il pouvait vouloir être avec quelqu'un comme moi. Après avoir fini de lire la lettre, je me suis précipitée pour ouvrir la porte, je savais bien que je n'allais pas le trouver, mais au fond de moi, j’espérais. A ma grande surprise, il était là, un peu comme dans un rêve, un peu comme s'il attendait que je lui ouvre. Je le fixais du regard, je laissais mes yeux parler aux siens, je ne savais pas vraiment quoi dire, ni quoi faire. Je mourrais d'envie de me réfugier dans ses bras, mais.. quelque chose m'en empêchait. Je m'en voulais terriblement, de lui faire subir tout cela. Pourtant il avait continué à se préoccuper de moi. «  Je.. je suis désolée Enzo. » Une larme venait de couleur tout le long de ma joue, je ne pouvais contenir toute cette tristesse. J'étais encore une fois fautive, un peu comme si j'étais destinée à lui causer du tort.



© Belzébuth
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Dim 21 Oct - 21:44


KATSYA & LORENZO

JOUR DEUX - DIMANCHE ;
Je lui avais dis, je lui avais promis. Dimanche après-midi, quatorze heure trente. Je me retrouvais là, face à sa porte de chambre, même heure, même endroit. Toutefois, j'hésitais. J'avais passé la nuit à lui écrire une lettre. Elle n'était pas bien longue, mais l'essentiel y était. Tant de questions se bousculaient dans mon esprit. Allait-elle lire ma lettre ? Allait-elle comprendre que je n'étais pas à l'origine de tout ça ? Allait-elle réaliser que je l'aimais réellement pour ce qu'elle était. La connaissant, elle devait se dire que je ne l'aimais pas comme je pouvais le prétendre. Que si elle s'était retrouvée là par ma faute c'était parce que je ne voulais plus d'elle. Comme si je ne voulais plus d'elle. Je me sentais meilleur depuis qu'elle faisait parti de ma vie. Elle était devenue mon petit rayon de soleil, ma lumière dans l'obscurité, le battement de mon coeur, le sourire sur mon visage. Je ne savais pas vraiment comment le lui prouver tout ça. On dit que l'amour est un sentiment indescriptible, qu'on se rend compte que l'on est amoureux lorsque nous ne trouvons plus les mots pour décrire ce que l'on peut ressentir quand la personne se trouve à nos côtés. C'était bel et bien vrai, j'avais de plus en plus de mal à trouver les mots pour décrire ce que je pouvais ressentir pour Katsya. J'avais aussi l'impression que chaque mots n'étaient plus assez fort pour la décrire, pour lui dire, pour lui faire comprendre. Après avoir longuement réfléchis, je me disais que je ne perdais rien de lui glisser cette lettre sous la porte. Je m'accroupissais donc, et glissais la lettre sous ce morceau de bois qui nous séparait. Après avoir prit une grande respiration, je la prévenais qu'une lettre l'attendait si elle le désirait. Je restais un instant devant sa porte, attendant de voir si elle récupèrerait cette lettre ou non. Les minutes passèrent, mais en vain, la lettre demeurait toujours sous la porte. Toutefois, je finis par la voir disparaître. J'en concluais que Katsya m'avait entendu et l'avait récupéré. Maintenant, la question que je me posais été de savoir si je restais encore un instant là, à attendre ne serait-ce qu'un signe de sa part, ou partir. J'optais pour la première option. Je voulais attendre un peu, pour elle, j'avais tout mon temps. Au plus profond de moi, j'osais espérer qu'elle soit entrain de lire cette lettre, qu'elle prenne conscience que j'étais honnête avec elle, mais surtout sincère. J'avais envie d'y croire.
Cette nuit, en écrivant la lettre, j'avais allumé mon ordinateur, j'écoutais la musique, j'étais tout d'abord tombé sur la fameuse chanson Down, de Jason Walker, et ensuite j'étais tombé sur une chanson d'un certain groupe Lifehouse, ce n'était pas vraiment mon style de musique, mais pourtant, la chanson Everything, résumait parfaitement ce que je pouvais éprouver pour Katsya. Je l'avais donc téléchargé et l'avais mit sur mon iPhone. Parfois on dit aussi que quand les mots ne suffisent plus, les gestes parlent d'eux même, seulement, là, je n'avais pas la possibilité de le lui prouver par des gestes, c'est pourquoi je plongeais ma main dans ma poche, attrapant mon iPhone. D'une pression sur l'ecran, j'accédais à l'application ipod, et cherchais la chanson en question. La chanson qui selon moi voulait tout dire. Quand je la trouvais, je posais mon doigt sur l'écran tactile de mon portable pour lire la chanson. Je ne la mettais pas trop forte pour ne pas déranger les patients qui séjournaient ici, et posais mon portable contre la paroi de la porte, espérant qu'elle se trouve de l'autre côté de la porte pour entendre les paroles de façon audible. La chanson durait un peu plus de quatre minutes, et là toujours aucun signe de la part de Katsya. La chanson terminait, je quittais l'application, et verrouillais mon portable, afin de le glisser de nouveau à sa place initiale : ma poche de pantalon. Je baissais la tête. Et si finalement je l'avais réellement perdu ? Et si elle ne voulait plus me voir ? Et si nous deux, s'était réellement fini ? Je secouais immédiatement la tête pour chasser ces idées de ma tête. Je ne voulais pas y croire. On dit que la vie ne tient que sur un fil, mais une relation amoureuse, c'est la même chose finalement. Tout peut aller bien, et du jour au lendemain, cela peut basculer, et être l'effet inverse. Hier on s'aimait, et aujourd'hui tout est fini. Encore mardi, on se disait que nous nous aimions, malgré nos petites disputes à propos de ces marques. Et le lendemain, elle disparaissait, elle se faisait interner, et ne voulait plus me voir.
Je m'apprêtais après tout ça, à tourner les talons, et rentrer à la maison. Elle ne voulait pas me voir, je ne pouvais pas non plus lui mettre le couteau sous la gorge, nous étions tous libres. Et même si ce que j'espérais le plus était de la revoir, si elle ne le souhaitait pas, alors, je la laisserais. Cependant, je continuerais chaque jours de venir la voir, ne serait-ce que pour lui montrer que je ne l'abandonnerais pas. Alors que je reculais d'un pas, étant trop proche de la porte, j'entendis un cliquetis. J'arquais un sourcil interrogateur, regardant la poignet de cette grande porte. Je pouvais remarquer qu'elle bougeait. Non. Ce n'était pas possible. Ma lettre l'avait-elle fait réagir ? Je ne sais pas. Mais tout ce que je sais, c'est que la porte s'ouvrait, et que je me retrouvais face à elle. Elle semblait fatiguée, mais à mes yeux, elle restait toujours aussi belle. Aucuns mots ne voulaient sortir de ma bouche, j'étais bien trop surpris de voir qu'elle avait enfin décidé de me faire face. « Je.. je suis désolée Enzo. » Si je lui en voulais ? Non, absolument pas. Elle n'avait pas à s'excuser. Je pouvais la comprendre, toutefois, j'aurais seulement aimé qu'elle me croit dès le début. Cependant, à cet instant présent, je me fichais pas mal de ce qu'il avait pu se passer les jours précédents. Ce qui comptait là, c'était qu'elle m'ait ouvert la porte, que je la vois. Dans un premier temps, je ne lui répondis rien, je me contentais seulement d'attraper doucement l'une de ses mains, et de l'attirer doucement contre moi, ainsi, j'enroulais ensuite mes bras autour d'elle, et la serrer tout fort contre moi, en faisant attention à ne pas l'étouffer, mais en lui faisant comprendre qu'elle m'avait manqué. Je respirais son odeur, et l'embrassais dans le cou. Je me reculais ensuite légèrement, la gardant toutefois toujours dans mes bras, je plongeais mon regard dans le sien. « Ils s'aiment. D'un amour dans le sang. D'une ivresse permanente. Dans l'instant et l'éternité. Et en même temps, la peur est partout. La peur du manque. La peur de se retrouver sans oxygène. C'est l'évidence et la confusion. C'est à la fois la foudre et l'anéantissement. Le plus beau des printemps, l'orage le plus violent. Et pourtant, ils s'aiment » Ces murmures sortaient tout droit d'une citation que j'avais trouvé cette nuit en parcourant le net. Je nous avais reconnu, elle nous décrivait trait pour trait, c'est pour cette raison que je lui murmurais doucement, mon regard plongé dans le sien, lui prouvant que malgré tout ce qu'il pouvait ce passer, je demeurais à ses côtés pour l'éternité. Comment je pouvais être sûr que Katsya était la bonne ? Pour la simple et bonne raison que je le sentais. C'est quelque chose qui ne s'explique pas. Son chemin n'avait pas croisé le mien par hasard, c'était parce que nous deux, c'était tout simplement une évidence.
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Lun 22 Oct - 20:29





Le voir là, debout, devant moi, bien réel, me semblait .. étrange. Quelque part en moi, après avoir su qu'il était en fait innocent, je me suis dis que je devais sûrement rêver, qu'il ne pouvait pas autant tenir à moi, au point d'oublier de quoi je l'avais accusé et le manque de confiance que j'avais eu en lui, pour venir encore une fois et m'écrire une lettre aussi touchante. C'était juste bien trop beau pour être vrai, j'avais du mal à y croire. Je ne l'avais pas vu depuis presque une semaine déjà, et cela m'avait semblé être une sacré éternité, il m'avait tellement manqué.. tellement. Je ne savais pas du tout comment réagir à tout cela, pour moi ce n'était qu'une illusion, l'effet des médicaments que j'avais prise, cela ne pouvait tout simplement pas être la réalité. Surtout la lettre, ce n'était pas le genre de Lorenzo d'être aussi.. romantique. A vrai dire, depuis qu'on s'est connu, j'ai toujours pensé qu'il voulait s'amuser avec les filles, et c'est ce qu'il faisait, alors le voir agir ainsi, et devenir sentimental.. cela ne pouvait tout simplement pas être réel. Je me croyais dans un rêve, jusqu'à je sente sa main prendre la mienne, jusqu'à ce que ma tête se pose sur son épaule, pour que ses grands bras m'entourent. Je me sentais pour la première fois, depuis plusieurs jours déjà.. en sécurité. Je séchais alors rapidement mes larmes, je ne voulais pas avoir l'air encore plus pathétique que je ne l'étais déjà. Il me regardait ensuite, toujours aussi bienveillant. Il était un ange, probablement la meilleure chose qui me soit arrivée depuis très longtemps déjà. Je l'aimais oui, grâce à lui, je me sentais.. vivante.

A cet instant là, je ne pensais plus à grand chose, ses yeux m'envoûtaient. Je ne pouvais plus prononcer aucun autre moi.  « Ils s'aiment. D'un amour dans le sang. D'une ivresse permanente. Dans l'instant et l'éternité. Et en même temps, la peur est partout. La peur du manque. La peur de se retrouver sans oxygène. C'est l'évidence et la confusion. C'est à la fois la foudre et l'anéantissement. Le plus beau des printemps, l'orage le plus violent. Et pourtant, ils s'aiment »  Ces mots étaient si beaux, en temps normal et la Katsya d'avant aurait sûrement trouvé qu'ils n'avaient aucun sens. Mais en fait si, ils nous décrivaient si bien. Je ne m'attendaient pas vraiment à tout ceci, j'étais surprise, très agréablement surprise. D'ailleurs je ne pouvais m'empêcher de sourire, un beau mélange de sentiments venait de m'envahir, de la culpabilité, de la mélancolie mais surtout du bonheur, parce qu'il était là. Je ne pouvais résister plus longtemps, alors je le saisis doucement par le cou pour l'embrasser. Un baiser passionné, qui n'avait pas duré bien longtemps, parce que je voulais me plonger une fois de plus dans son regard. « Je veux sortir d'ici. Je veux fuir cet endroit.. aide moi. » J'étais désespérée, je voulais juste partir, j'allais bien sûr emmener avec moi les somnifères, les voler ou autre, oh et puis si Enzo est avec moi, dormir ne servirait à rien. Je voulais profiter de chaque instant que je pouvais passer avec lui. Je voulais être avec lui. Ma main toujours posée sur son cou, je le regardais comme pour le supplier d'accepter. J'ai tout d'un coup repensé au bébé, et puis je ne pouvais plus. Je lâchais lentement sa main, je ne voulais pas mais.. il le fallait. « Non.. oublie. Je ne mérite pas tout ça. J'ai douté de toi, non en fait je t'ai accusé.. alors.. alors que ce n'est pas toi le responsable de ce qui vient de m'arriver. Je suis la seule fautive. Je m'en veux tellement.. Tu ne devrais pas m'aimer, je t'ai fais du mal. Je ne me le pardonnerai sûrement jamais. » Je m'éloignais un peu, je me torturais à faire ça, mais ce n'était tout simplement pas juste pour lui. Il était parfait. Beau, gentil, prévenant et moi, je n'étais qu'une fille pathétique qui ne servait qu'à lui faire du mal, c'était injuste. Je tenais beaucoup à lui, il était la seule personne qui se préoccupait de moi, s'il me quittait je ne serais sûrement plus rien. Mais si cela voulait dire qu'il serait plus heureux, alors j'étais prête à courir le risque. J'étais même prête à me sacrifier pour lui, je m'en foutais totalement, je voulais juste qu'il soit plus heureux, et il ne pouvait sûrement pas l'être avec moi. Je ne pouvais supporter de savoir que je lui avais fais du mal. C'était encore pire que mes journées vides ici, dans le centre.




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Dim 28 Oct - 13:03


KATSYA & LORENZO

JOUR DEUX - DIMANCHE ;
Elle avait l'air de mettre pas mal de temps. Je baissais la tête, avant de la secouer négativement. J'étais vraiment bête de penser que la lettre que je lui avais écrite puisse faire son effet, mais j'étais aussi bête de penser qu'elle voudrait me revoir. Je m'apprêtais à quitter les lieux pour aujourd'hui. Je me demandais si elle souffrait autant que moi, ou si tout ceci n'était qu'un prétexte pour me laisser. Peut être en avait-elle assez de moi, et mon côté protecteur. Je ne sais pas, mais je commençais à perdre espoir, c'est pourquoi, au lieu de me torturer plus longtemps, je préférais partir. Néanmoins... Le cliquetis de la porte attirer mon attention, et lorsque je me retournais, je me retrouvais face à elle. Elle laissait échapper de sa bouche quelques mots d'excuses. Les larmes ruisselaient sur ses joues. A cet instant même, je ne pus me retenir plus longtemps, et l'attirais vers moi afin de passer mes bras autour d'elle et de la serrer tout fort contre moi. Durant notre étreinte, je fermais les yeux fort, me contentant de profiter de ce moment, et par la même occasion, j'en profitais pour respirer son odeur, qui m'avait tant manqué. Son odeur qui voulait tout simplement signifier qu'elle était là, enfin à mes côtés. Je n'avais qu'une seule peur à ce moment même, c'est que tout ceci ne soit qu'une simple illusion, qu'un simple rêve, et que lorsque j'ouvrirais de nouveau les yeux, je reviendrais à la réalité. Réalité dans laquelle, je me devais de quitter les lieux parce que sa porte de chambre était toujours fermée, et que Katsya ne voulait vraiment pas me voir. Seulement, pour en avoir le coeur net, après l'avoir embrassé dans la nuque, j'ouvrais les yeux, et me détachais légèrement d'elle de façon à pouvoir la voir, la regarder. Je pouvais alors réaliser que je ne rêvais pas, elle était bien là, face à moi, elle avait enfin décidé de m'ouvrir cette fichue porte qui nous séparait. Je passais délicatement ma main sur sa joue pour lui essuyer ses chaudes larmes. S'il y avait bien quelque chose que je n'aimais pas, s'était la voir pleurer. Ce n'était pas la première fois, et à chaque fois, je ne supportais pas cela. Elle était bien plus rayonnante, le sourire aux lèvres. Mes yeux dans les siens, je lui murmurais une petite citation sur laquelle j'étais tombé cette nuit. Une citation qui je trouvais nous qualifiait. Je n'étais pas non plus le garçon le plus romantique qui puisse exister, cependant, je me rendais compte qu'avec Katsya, toutes ces petites attentions commençaient par devenir naturelles, spontanées.
Mes yeux toujours plongés dans les siens attendaient une réponse, quelle quelle soit, mais une réponse à cela. Les secondes s'écoulèrent, et ma petite amie me saisi par le cou et vint délicatement poser ses lèvres sur les miennes. Je fermais instinctivement les yeux, et posais mes mains sur ses joues, pour prolongeais et intensifiais ce baiser passionné. Ses lèvres, ses jolies lèvres, si douces et si parfaitement dessinées m'avaient manqué. Le baiser rompu, mon regard se replongeait dans le sien. Son regard bleuté, si envoûtant.
D'un air désemparé, elle me demandait de l'aider à la sortir de là. J'avais tellement envie de l'aider, je voulais moi aussi qu'elle sorte d'ici, j'étais tout aussi capable que quiconque de l'aider, bien que je ne sois pas un spécialiste, il fallait savoir que j'en savais pas mal sur les problèmes psychologiques, je suivais des études de psychologie, donc j'avais pas mal de connaissances là dessus. Sur les troubles bipolaires, les problèmes de schizophrénie et bien plus encore. Seulement, alors que je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour la rassurer, et lui dire que j'allais faire tout mon possible pour la sortir de là, elle reprit la parole, pour se rétracter. Je la regardais, arquant un sourcil interrogateur. Je ne comprenais pas ce retournement soudain de situation. Au début, elle me suppliait de l'aider à sortir d'ici, pour ensuite m'avouer qu'elle ne méritait pas tout ça, et qu'elle ne me méritait pas. Enfin, une nouvelle fois, elle prenait tous les tords de son côté. Chose que je ne voulais pas. Je secouais alors la tête, avant de rattraper sa main. Je ne voulais pas qu'elle fuit, qu'elle se renferme dans sa chambre et qu'elle me laisse une nouvelle fois. Je tenais sa main afin qu'elle ne parte pas, et l'obligeais à me regarder dans les yeux. « Stop » murmurais-je doucement, posant doucement mon index sur ses lèvres, afin qu'elle cesse de dire des bêtises et qu'elle m'écoute. « Arrêtes Katsya. Arrêtes de t'en vouloir, arrêtes de toujours prétendre que tout est de ta faute, que tu es la seule fautive, que tu ne mérites pas tout ça. Je t'aime, et aussi longtemps que je t'aimerais, je serai toujours là, à tes côtés, à te soutenir, quoi qu'il arrive, mais s'il te plaît, arrêtes de me repousser.. » lâchais-je doucement, mon regard maintenait toujours le sien. Je voulais qu'elle comprenne que je ne lui en voulais pas, j'avais du mal à en vouloir à Katsya. J'avais appris à la connaître, je savais comment elle était, comment elle fonctionnait. Mais je ne voulais pas qu'elle s'en veuille, si moi je ne lui en voulais pas, elle n'avait pas à s'en vouloir non plus. « Je ne compte pas te laisser » terminais-je par lui murmurer, en toute sincérité. J'aimais tellement Katsya que j'avais l'impression que je ne trouvais plus les mots pour le lui prouver. Cette fille m'avait rendu totalement amoureux d'elle. Et je ne pensais pas qu'aimer autant à une personne pouvait être possible, jusqu'à aujourd'hui. Cela ne faisait pas énormément de temps que nous étions ensembles, et pourtant, j'aimais Katsya énormément.
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Lun 5 Nov - 1:55






« Stop »  Mes yeux rivés directement sur les siens, il venait en un seul mot de me bloquer, même mes pensées s'étaient arrêtés. Je pouvais enfin souffler, un peu comme si mon cerveau avait eu droit à son petit moment de repos. Alors j'arrivais à me rendre compte de ce qui pouvait importer le plus dans ma vie, c'était d'être avec lui. C'est peut-être égoïste de ma part, mais je me sentais en sécurité, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Je me sentais prête à affronter tout, à rester dans ce centre si cela voulait dire que j'allais passer tout le reste de mon temps avec lui à ma sortie. « Arrêtes Katsya. Arrêtes de t'en vouloir, arrêtes de toujours prétendre que tout est de ta faute, que tu es la seule fautive, que tu ne mérites pas tout ça. Je t'aime, et aussi longtemps que je t'aimerais, je serai toujours là, à tes côtés, à te soutenir, quoi qu'il arrive, mais s'il te plaît, arrêtes de me repousser.. » Je ne saurai vraiment l'expliquer, mais moi qui suis de nature assez rebelle, et plutôt agressive quelque fois, il arrivait grâce à son regard, à sa douceur, au ton qu'il utilisait pour me parler, à me calmer un peu. Il venait en fait de me convaincre. Je ne faisais plus que l'écouter, il est arrivé à me captiver. Je le croyais lorsqu'il disait m'aimer, mais j'avais du mal à comprendre comment est ce qu'une personne aussi parfaite que lui pouvait tenir à quelqu'un comme moi, qui n'attire que les problèmes. C'était juste inexplicable. C'est quand même fou le nombre de fois où il a été là pour moi, à chaque fois qu'il se passait quelque chose dans ma vie, et depuis que je l'ai rencontré, il était là, présent, à mes côtés. Un peu comme si le ciel me l'avait envoyé pour qu'il veille sur moi. Les gens protecteurs m'ont toujours irrité, et agacé, mais bizarrement quand ça venait de lui, ça ne me dérangeait absolument pas. Je n'avais à aucun moment, perçu de la pitié dans le regard qu'il m'adressait. Il était le seul à vraiment croire en moi et me soutenir. Ce que j'ai pu être bête, de penser ne serait-ce qu'un instant que c'était lui qui m'avait mise dans cette espèce de prison. Sauf que j'avais tellement de mal à croire qu'il m'aimait, que le fait qu'il puisse me faire interner me semblait plus logique. Je n'allais pas me mentir à moi même, je le savais bien, qu'il y'avait quelque chose qui clochait chez moi. Je pensais juste que je pourrais le régler à ma façon. Que j'étais capable de surpasser tous ces démons, à ma manière. Le fait que me mutiler, me soulageait tellement. Dans ce centre, je ne disposais d'aucun outil assez tranchant pour le faire. Je me sentais frustrée, confuse et perdue, les régulateurs d'humeur me rendaient neutre, et assez calme. Je préférais prendre des somnifères, mais j'avais droit à une dose très limité. Je détestais vraiment ce centre. « Je ne compte pas te laisser » Cette phrase m'avait faite sourire. Je posais ma tête un instant sur son torse, je fermais les yeux, je pouvais entendre les battements de son cœur, je me sentais si bien. Je relevais ensuite ma tête lentement, puis d'un ton très doux, le sourire aux lèvres, je finis par m'adresser à lui. « Entre, profitons du temps qu'il nous reste. » Je pensais que c'était suffisant comme réponse. Je finis par m'asseoir sur le lit, l'invitant à en faire de même. « Tu sais, pour toi, j'ignorerais toutes ces idées qui me hantent sans cesse. Je ne veux plus t'énerver, je veux juste te voir sourire.. c'est possible ? » Je penchais légèrement ma tête, attendant de voir changer l'expression de son visage, qu'il s'illumine d'un sourire radieux. Nos moments de bonheur étaient si rares après tout, on a toujours eu des problèmes, enfin surtout moi. Alors je voulais pour une fois, être la raison de son sourire.



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Lun 5 Nov - 23:09


KATSYA & LORENZO

JOUR DEUX - DIMANCHE ;
J'en avais assez de l'écouter se rabaisser. Elle pensait toujours qu'elle ne me méritait pas, qu'elle n'était pas faite pour moi, que je méritais mieux qu'elle. Mais pour dire vrai, avant j'avais beau être un petit coureur de jupon, depuis que je lui étais venu en aide à Londres, il n'y avait plus qu'elle qui comptait. Elle était devenue le centre de mon attention. Les autres filles, pour être sincère, je m'en fichais royalement. Il y a une citation qui dit « ton problème, c'est que tu l'aimes tellement qu'il n'y a plus de place pour personne d'autre » et je m'en étais rendu compte au fil du temps. Je n'avais d'yeux que pour elle. Et aussi étrange soit-il, j'étais convaincu que Katsya était LA fille. Je ne saurais trouver les mots pour expliquer ce sentiment. Mais je le savais. J'en étais sûr. C'est pourquoi, à chaque fois qu'elle me disait ce genre de choses, cela me mettait hors de moi. Certes je n'étais pas la personne la plus expressive qu'il soit. Peut être que dans le fond, je ne savais pas comment le lui montrer, comment exprimer ce trop pleins d'amour que j'avais pour elle. Cependant, j'essayais tant bien que mal, j'essayais par tous les moyens. Une nouvelle fois, je tentais de la rassurer. J'étais prêt à tout donner pour qu'elle le comprenne. Mais comment faire ? Elle manquait de confiance en elle. Je crois qu'en réalité, la seule chose qui pouvait lui permettre de réaliser que je ne la laisserais jamais, s'était de m'accrocher. Qu'importe ce qu'elle pouvait dire, faire ou penser, je devais m'accrocher. Lui montrer que je serai toujours là pour elle, qu'importe les épreuves qu'elle devra traverser, je serai toujours derrière elle, à l'empêcher de tomber, ou l'aider à se relever si elle venait à chuter. La preuve, ces derniers temps, elle refusait de me voir, et pourtant, j'insistais, je continuais de venir la voir, de lui parler, même si elle refusait de me répondre. Et cette lettre. Elle était le seul moyen de m'écouter, sans m'interrompre, sans me dire de partir.
Avant Katsya, je n'étais jamais réellement tombé amoureux. Enfin, je mentirais, j'ai eu une relation, avec ma meilleure amie. Mais... Je n'avais jamais ressentis tous ces sentiments, toutes émotions pour une seule et même personne. Et je crois que tous ces obstacles qui se mettaient en travers de mon chemin me poussait justement à chaque fois à me battre, je dirais même qu'il m'ont fait réaliser qu'elle m'était indispensable, que j'avais besoin d'elle, qu'elle était la fille que je voulais à mes côtés. Et j'ai réalisé par la même occasion, que j'avais ce besoin de toujours être là pour elle, de lui venir en l'aide, de l'épauler lorsqu'elle en avait le plus besoin. Katsya était fragile, bien plus qu'on ne pouvait le penser, je devais alors être fort pour deux. Je devais avouer qu'il m'arrivait parfois que les situations me dépassent, que cela me touche, mais je réussissais toujours à montrer le contraire. La preuve, mes amis pensaient que j'allais bien, alors que dans le fond, sans était tout autre. Tout ce qui touchait Katsya m'atteignais bien plus que je ne l'aurais voulu. Mais malheureusement, je ne réussissais pas à contrôler cela. C'était au dessus de mes forces. C'est ça quand on tombe réellement amoureux. On devient vulnérable, faible. Et c'est ce qui m'arrivais, il m'arrivait de faiblir, de devenir plus vulnérable qu'auparavant.
Toujours est-il que la sentir contre moi me faisait un bien fou. Je me contentais de ce silence pour profiter de ce petit moment à nous. Mes bras autour d'elle, sa tête contre mon torse, je vins doucement déposer mes lèvres au sommet de sa tête, lui déposant un doux et long baiser, les yeux clos. Je remontais doucement l'une de mes mains afin de la glisser dans ses cheveux, et d'y entremêler doucement mes doigts dans ces derniers, pour les lui caresser tendrement. Logeant dans le couloir, Katsya me proposait d'entrer dans sa chambre, afin que nous profitions du temps qu'il nous restait avant la fin de la visite, chose que je redoutais le plus. Je venais tout juste de la retrouver, c'était la première fois depuis quelques jours qu'elle décidait enfin de me voir, alors autant vous dire que je n'avais aucunement envie de quitter les lieux. Si je m'écoutais, je dormirais même ici, bien que je n'étais pas fan de l'endroit, car ce dernier restait tout de même un "centre hospitalier". Cependant, tout ce que je voulais, moi, c'était resté avec ma petite amie. Je prenais alors place à ses côtés, comme elle le souhaitait, et tout naturellement, je saisissais l'une de ses mains avec la mienne, afin d'y mêler mes doigts aux siens. J'avais toujours ce besoin de garder un certain contact physique avec cette dernière, d'autant plus avec ce qu'il s'est passé récemment. « Tu sais, pour toi, j'ignorerais toutes ces idées qui me hantent sans cesse. Je ne veux plus t'énerver, je veux juste te voir sourire.. c'est possible ? » Evidemment, de part ces mots, je ne pouvais que sourire. Ce sourire n'était en un rien forcé. Oula non, il était sincère, et naturel. Comme quoi, Katsya savait elle aussi trouver les mots pour me faire sourire. « Chut, n'en parlons plus, mais chasses justes ces idées absurdes de ta jolie petite tête » lui dis-je en souriant, tapotant légèrement sa tête à l'aide de mon index afin d'appuyer ce que je venais de dire, et histoire détendre un petit peu l'atmosphère, j'avais juste envie de passer outre tout ce qu'il s'était passé, et de la faire sourire. « Ca te dirais de voir Landon ? » lui demandais-je ensuite, et sans même lui laisser le temps de me répondre, je repris la parole. « Si tu veux, je pourrais venir te voir avec lui, tu verrais, il a grandit, il est tellement mignon » Quand je parlais de mon petit garçon, mon fils, ma chaire et mon sang, je ne pouvais ôter ce sourire qui se glissait instinctivement sur mes lèvres. Si au début de la grossesse de Will, je ne voulais pas y croire, je ne me sentais pas d'assumer, de m'en occuper comme il fallait, il fallait avouer que maintenant, j'étais le plus heureux de tous les pères, même si je devais avouer que j'aurais aimé que cet enfant soit le fruit de l'amour de deux personnes, et non d'un accident comme ce qu'il nous était arrivé. Ceci dit, j'aimais cet enfant, plus que tout, et c'était là le plus important.
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Dim 11 Nov - 17:38





Le voir sourire avait eu un agréable effet sur mon humeur, je pouvais le contempler durant des heures si ce n'est des jours, ou des mois, ou pour toute l'éternité. Je ne m'en lasserai jamais. J'ai souvent été la cause de ses problèmes, la source de ses inquiétudes, je ne voulais plus du tout lui faire subir tout cela, mais on dirait bien que c'est au dessus de mes forces. Bien que je l'aime et que je tienne à lui, il y'avait quelque chose bien enfouie en moi qui prenait un malin plaisir à me compliquer la vie, j'étais mal, j'ai toujours eu cette souffrance interne en moi, que je ne souhaiterai sûrement à personne. Enzo était le seul à pouvoir la soulager un peu, il n'y a sûrement pas de prix au fait de se retrouver auprès de l'être qu'on aime. Je me sentais tout d'un coup apaisée par sa présence, mais j'avais peur.. j'appréhendais déjà son départ. Me retrouver seule encore une fois, avec ces idées, bien sûr j'étais dans ce centre pour me faire traiter, mais je me sentais toujours emprisonnée. Je détestais ce sentiment, d'ailleurs jamais je n'arriverai à comprendre pourquoi Lera a voulu me faire subir tout ceci, je pensais que l'on était amies, qu'elle me comprenait elle, je ne l'avais à aucun moment soupçonné. Accusant Enzo à sa place, je m'en suis voulu et je m'en voulais encore d'avoir pu douter ainsi de lui. Lorsque je dis que je ne suis qu'une ratée, que je suis repoussante, et horrible, personne ne veut me croire, et même lorsque je lui fais du mal, il persiste à penser le contraire et continue de m'aimer. C'est tellement difficile pour moi de comprendre cela. Mon amour pour lui est si évident, et parfaitement compréhensible. Jamais il ne m'a déçu, ou trahi, ou encore menti. Il est tellement parfait contrairement à moi. J'ai honte. Je ne mérite sûrement pas tout ce bonheur. Lera a finalement eu raison de m'emprisonner ici, c'est ce qu'il me fallait après tout. « Chut, n'en parlons plus, mais chasses justes ces idées absurdes de ta jolie petite tête » Je ne faisais que le fixer, je le trouvais si parfait, ce visage, cette voix, j'en étais éperdument amoureuse.  « Ça te dirais de voir Landon ? » Je raclai ma gorge deux secondes dès que j'entendis ce prénom. Je ne savais pas vraiment comment réagir. Ce bébé me stressait énormément. J'avais du mal à contrôler, et j'étais horrifiée à l'idée de penser que je pourrais le blesser ou autre. Je commençais à mordiller un peu ma lèvre inférieure, je ne savais pas vraiment si j'étais prête à le revoir. « Si tu veux, je pourrais venir te voir avec lui, tu verrais, il a grandit, il est tellement mignon » Je me grattais un peu la main, j'étais perturbée par cette ancienne scène que j'avais imaginé, où j'étais entrain de blesser Landon. Des personnes avec de telles idées ne devraient pas exister. Je ne devrais pas exister. Je souriais nerveusement, je réfléchissais à ce que je pourrais répondre. Heureusement pour moi, quelques minutes après, une infirmière est entrée m'annonçant que le psychologue demandait à me voir. Je savais déjà de quoi il allait me parler. Je ne respectais pas vraiment à la lettre son traitement, enfin pour les anxiolytiques. Je lui en volais quelques uns. D'ailleurs je venais de le faire ce matin. « Enzo, je t'aime. Je dois y aller. » Je lui fis un bref baiser, avant de quitter ma nouvelle chambre pour voir mon médecin.

TROISIEME RENCONTRE : MERCREDI.


Je me baladais dans les couloirs du centre, une journée vide, comme les autres. J'avais fait une courte visite à ma nouvelle amie, elle aussi bipolaire, après avoir assisté à la réunion matinale qui se faisait quotidiennement. Je prenais exactement la dose de médicaments que le médecin me prescrivait, de toute façon, l'infirmière me surveillait beaucoup plus qu'avant. C'est vrai que je me sentais mieux depuis ces derniers jours, je ne pensais plus à trop de choses en même temps, mais.. il me manquait terriblement. Cela faisait deux longs jours que je ne l'avais pas vu, mais j'étais effrayée à l'idée qu'il puisse venir me rendre visite avec le bébé. Je n'allais sûrement rien lui faire grâce aux traitements mais je ne pouvais malheureusement pas contrôler mes pensées absurdes qui surgissent souvent sans me prévenir. En parcourant le long couloir, je contemplais la vue extérieure depuis la fenêtre, lorsque j'aperçu une silhouette qui m'était bien familière. C'était Enzo, tenant avec lui un bébé. Ce dont j'avais le plus peur allait arriver. Je pris une grande inspiration, j'avais envie de fuir, de me cacher, mais je ne le pouvais pas. Je me contentais de rentrer dans ma chambre, faisant les cent pas, et attendant avec crainte la venue d'Enzo et.. de Landon. « Calme toi Katsya, tu peux le faire, tu peux le faire. » Quelqu'un venait de toquer à la porte, je l'ouvris. C'était lui.. enfin eux. Je souriais nerveusement, essayant de paraître tout à fait normal. Il ne me fallut que quelques secondes pour craquer. « Enzo.. je .. je ne suis pas prête. » J'agitais légèrement ma tête puis je m'éloignais pour m'asseoir sur une chaise.




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Mar 13 Nov - 18:53


KATSYA & LORENZO

JOUR DEUX - DIMANCHE ;
Retrouver Katsya me faisait un bien fou. Je me sentais enfin vivant. Ces jours sans elle m'avaient paru tellement longs, tellement moroses, tellement vide de sens. Je me rendais de plus en plus compte qu'elle donnait un réel sens à ma vie. Et sans elle, je n'avais plus goût à rien, en l'espace de quelques temps, cette fille m'avait rendu irrévocablement amoureux d'elle. Ce que je ressentais pour elle était bien plus fort que je n'aurais pu l'imaginer, et j'avais l'impression que chaque situation que nous traversions : son accident de voiture, son petit accident à la maison, mon malaise, et maintenant ça, renforcer notre relation, notre amour, et maintenant le couple que nous formions. J'aurais pu lui en vouloir d'avoir douté de moi, mais j'étais tout simplement incapable de lui en vouloir. C'était au dessus de mes forces. Elle m'avait tellement manqué, je préférais donc profiter de ce petit moment où l'on se retrouvait, plutôt que de ressasser le passé. Bien sûr que cela m'avait touché. Elle n'avait pas à douter de moi. Mais... Quelle utilité y avait-il de ressasser le passé ? Aucune à part créer une mauvaise ambiance, et tout ce que je voulais moi, c'était profiter de ma petite amie. D'ailleurs, cette dernière m'invitait dans sa chambre, j'entrais dans cette dernière, elle était simple, des murs blancs. Je grimaçais légèrement. Intérieurement j'eus un pincement au coeur. Je me demandais comment elle faisait pour supporter ça. J'aurais tellement aimer pouvoir faire quelque chose pour elle. Aller parler à ses médecins, la sortir d'ici, la ramener avec moi à la maison. Mais je ne le pouvais malheureusement. Autant vous dire que je redoutais le moment où la visite s'achèverait et que je devrais la quitter. Je n'en n'avais aucunement envie. Seulement, l'heure approchait, alors que je lui proposais de lui amener Landon lors de la prochaine visite, cette dernière se décomposait. Je l'interrogeais du regard, mais malheureusement, une infirmière intervint, et m'informait que la visite était terminée, puis elle s'adressait à Katsya lui annonce qu'un médecin voulait la voir. Je grimaçais, le moment tant redouté venait de me faire face. Je me levais du lit, Katsya m'embrassait furtivement. Avant qu'elle ne parte, je la rattrapais doucement par le poignet, l'incitant à me regarder « Je t'aime » soufflais-je dans un murmure. Je la lâchais doucement, et cette dernière suivait l'infirmière tandis que moi, je quittais les lieux, regagnant mon appartement.

JOUR CINQ - MERCREDI ;
Hier, j'avais appelé Will, je voulais savoir si je pouvais avoir Landon pour la journée. Je rendais visite à Katsya, et je tenais absolument à ce qu'elle voit mon fils. Je savais qu'elle était apeurée à l'idée de devoir lui faire face, mais quoi qu'il se passe, il était mon enfant, et elle ma petite amie, cela signifiait donc qu'elle serait amenée à le voir assez fréquemment à la maison. Quant à moi, je voulais lui prouver que d'une part j'avais confiance en elle, et que d'autre part, elle ne lui ferait rien, qu'importe ses craintes, j'avais totalement confiance en elle. Elle savait que c'était mon fils, ma chair, mon sang, et je savais que pour moi, elle ne lui ferait jamais de mal. Will ayant accepté, je m'étais levé de bonne heure, et aux alentours de dix heures et demi, j'étais allé chercher Landon chez elle. En rentrant à la maison, je m'étais occupé de lui, en tout bon papa que j'étais, puis je lui avais soigneusement préparé son petit biberon du midi. Après ça, le petit s'endormait. Aux alentours de quinze heure, des pleures se fit entendre. Mon petit bout venait de se réveiller. Une fois son biberon de prit, je l'habillais chaudement, petit blouson, et petit bonnet s'imposaient en vue du temps qui se rafraîchissait chaque jours en peu plus. L'hiver s'installait peu à peu sur San Francisco. Une fois prêt, j'enfilais une veste molletonnée et quittais mon appartement, bébé dans les bras. Maintenant direction le centre. Je ne perdis pas de temps à me rendre là bas. Je garais ma voiture, puis descendais avec mon petit garçon dans les bras. J'entrais dans le centre, et montais à l'étage où se trouvait la chambre de ma petite amie. Je frappais, et lorsqu'elle me reçue avec Landon, elle semblait étrange, nerveuse. Je compris tout de suite où elle voulait en venir lorsqu'elle m'avouait ne pas être prête. J'entrais à l'intérieur de la chambre et fermais la porte, personne n'avait besoin d'entendre ce que nous nous disions. « Katsya.. Tu ne pourras pas éternellement le fuir.. Regardes le.. J'ai confiance en toi, je sais que tu ne lui feras aucun mal » Je m'avançais doucement vers elle, assise sur cette chaise. Je savais pertinemment qu'elle finirait par craquer lorsqu'elle verrait la petite bouille d'ange de Landon. « Regardes le au moins » lâchais-je doucement.
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Jeu 17 Jan - 1:56





Au début, c’est vrai, je détestais cet endroit, je haïssais chaque parcelle de cette maudite chambre dans laquelle j’étais condamnée à rester durant quelques mois. Sauf que j’ai finis par m’y habituer, l’être humain a après tout, cette mystérieuse capacité à s’adapter n’importe où, le temps reste la solution à n’importe quel problème. Dans cet internat, j’étais protégée, du monde extérieure, de ses tentations, et tout ce qui pouvait s’y passer, mais je n’étais malheureusement pas protégée contre ce manque terrible d’Enzo, la personne à qui j’ai pensé le plus durant ce séjour. C’est l’unique raison pour laquelle j’ai envie de sortir en fait, rien d’autre ne me motive à part lui. Seulement, il me reste encore plusieurs défis à relever une fois que je serai dehors. L’un d’eux, reste le bébé, j’ai eu des flashs assez horribles quand j’ai vu ce petit bout pour la première fois, je ne sais pas du tout d’où cela pouvait venir mais j’ai essayé de les ignorer, j’avais juste vraiment peur que ce ne soit plus que des flashs ou des idées absurdes mais que je puisse les appliquer un jour. J’ai déjà eu bien du mal à me pardonner pour tout ces horribles choses que mon petit ami a dû subir à cause de moi, alors je n’aimerais surtout pas lui créer d’autres ennuis au point qu’il arrive à me détester un jour, je ne le supporterais pas. Je m’étais donc retrouvée seule dans la chambre, rien qu’avec Enzo et le bébé. J’étais stressée, désemparée, ce qui me faisait le plus peur, ce n’était pas ma réaction face à ce petit être à ce moment là, non, je pensais juste qu’il était impossible pour moi, de me retrouver seule avec ce dernier pendant toute une journée voire même une petite heure, je ne pouvais tout simplement pas être comme tout le monde, il fallait m'y résoudre et cela m’énervait au plus haut point, car je voulais par-dessus tout, être parfaite aux yeux d’Enzo, ne rien avoir à me reprocher, arriver à le traiter comme il le mérite, car depuis qu’il m’a rencontré, je pense qu’il a passé une bonne partie de son temps dans des centres hospitaliers, que je le veuille ou non, je suis une source de problèmes pour lui.

« Katsya.. Tu ne pourras pas éternellement le fuir.. Regardes le.. J'ai confiance en toi, je sais que tu ne lui feras aucun mal » Je fermais mes yeux un instant puis j’inspirais profondément, puis j’expirais, comme me le conseillait mon médecin traitant. Je les gardais bien fermais, tandis que je sentais mon petit ami s’approcher. Je les ouvris ensuite difficilement, pour découvrir ce visage de bébé, d’ange, il était encore plus mignon que dans mes souvenirs, je ne pu m’empêcher de lui sourire. Je fixai Enzo des yeux après, l’air un peu inquiète, il avait un regard rassurant, encourageant et bienveillant un peu comme d’habitude. Je finis par tendre maladroitement mes deux bras vers le bébé, pour finalement le porter. Il était si fragile, je faisais bien attention pour ne pas lui faire de mal. « Il te ressemble énormément.. » Je n’ai eu l’occasion de bien l’observer que très peu de fois, mais cette fois ci, je l’avais bien en face de moi, et j’ai été ravie de constater qu’il avait plusieurs traits de ressemblance avec son père, en le contemplant, je pouvais oublier tous mes soucis, mes pensées devenaient.. positives ? J’étais étonnée. « Enzo.. je ne voudrais pas gâcher ce moment mais comment est ce qu’on pourra faire après ? Et si je n’étais plus capable de me contrôler ? Et si un jour je lui faisais du mal ? Je ne me le pardonnerais jamais, et je ne le supporterais pas. » Je finis par lui rendre le bébé, me levant de ma chaise avant de m’éloigner un peu. « Tu ne comprends pas.. je veux être avec toi, je le veux tellement.. mais c’est compliqué. Je sens que je n’ai aucun contrôle sur ce qui se passe dans ma vie, et je n’aimerais pas te blesser encore une fois.. » Je fixai le sol, perdue dans mes pensées, une infirmière est entrée ensuite avec des médicaments et un grand verre d’eau. J’étais obligée de les prendre, c’est ce que je fis aussitôt, tout en regardant Enzo, l’air triste.




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Mar 22 Jan - 19:11


KATSYA & LORENZO

Le vrai fond du problème était désormais Landon, mon fils, ma chaire et mon sang. Katsya avait énormément de mal avec ce dernier. D'après ce qu'elle me disait, à chaque fois qu'elle pensait à lui, c'était en mal, et elle avait peur qu'un jour elle en vienne justement à lui faire du mal. Cependant, je faisais confiance à ma petite amie, et dans mon fond intérieur, je savais qu'elle ne ferait jamais de mal à Landon. Quelques jours auparavant je lui avais dis que je viendrais avec lui, je tenais absolument à ce qu'elle le voit pour qu'elle prenne conscience qu'elle ne pourrait jamais lui faire de mal. C'est vrai, comment pouvait-on fait du mal à un nourrisson ? C'était tout bonnement impossible. Landon était tellement mignon, doux, attendrissant, en l'espace de quelque temps, il m'avait rendu gaga de lui, alors, je doutais fortement qu'après l'avoir vu, Katsya continue d'avoir de telles pensées à son égard. Peut être réagissait-elle ainsi car elle n'avait jamais été réellement en contact avec un nourrisson. Là, elle savait qu'elle serait amenée à le voir à de nombreuses reprises, c'était peut être pour cette raison qu'elle réagissait ainsi, qu'elle ressentait cette crainte. Quoi qu'il en soit, je voulais l'aider à passer outre ça. C'est pourquoi, étant donné que j'avais la garde de Landon aujourd'hui, je décidais d'aller rendre une visite à ma petite amie. J'avais besoin de la voir. Cependant, dès lors où j'arrivais dans sa chambre, cette dernière se braquait, et se renfermait sur elle même. Elle refusait catégoriquement de voir mon enfant. Je m'approchais alors doucement d'elle, portant Landon dans son cosy, me stoppant au milieu de la chambre. Je lui expliquais alors qu'elle ne pourrait pas le fuir éternellement, et elle savait que j'avais raison. Lorsqu'elle sortirait de l'hôpital, et qu'elle reviendrait à la maison, elle ne serait pas à l'abri de se retrouver face à Landon. D'une part parce que j'avais mon fils un week-end sur deux, et d'autre part parce qu'il m'arrivait de le prendre en milieu de semaine lorsque Will avait besoin que je le garde, et autant vous dire que dès que je pouvais avoir mon fils avec moi, je n'hésitais pas à le prendre. J'avançais une nouvelle fois près d'elle. Je posais le cosy, et portais Landon dans mes bras. Lorsqu'elle ré-ouvrit les yeux, elle pouvait se retrouver face à moi, et mon fils dans mes bras. Je fus agréablement surpris par la réaction de Katysa. Cette fois-ci, elle n'essayait plus de fuir, non, elle me présentait ses bras, afin que je lui donne Landon. Pour ma part, j'avais entièrement confiance en elle, c'est pourquoi, je lui déposais mon enfant dans les bras.
Je les regardais tous les deux. Ils étaient vraiment mignons, je ne pouvais m'empêcher de sourire face à une telle situation. Cela me faisait énormément plaisir que Katsya ait affronté sa peur pour porter Landon. Je posais ma main sur la sienne, qui était posée sur Landon, afin de la rassurer. Je ne voulais en aucun cas qu'elle ne stresse ou autre. Sa remarque me fit alors d'autant plus sourire. « Je suis d'accord, il est aussi beau que son papa » plaisantais-je afin de la faire sourire, et de détendre l'atmosphère. Néanmoins, une nouvelle fois, Katsya se mit à douter d'elle. Je secouais alors négativement la tête. Elle venait de se prouver à elle même qu'elle pouvait porter Landon sans lui faire de mal, et pourtant, elle en revenait toujours au moins point, seulement, avec des "si" on referait le monde. « Arrêtes Katsya, avec des "si", on referait le monde. Tu ressens quoi à cet instant présent, avec Landon dans tes bras ? Ecoutes moi, je sais que tu ne lui feras jamais de mal, je le sais pertinemment, j'ai totalement confiance en toi. Je pourrais te donner à garder Landon toute une journée les yeux fermés » lui avouais-je. Katsya était ce genre de fille peu sûre d'elle, qui avait justement besoin que quelqu'un soit à ses côtés pour la rassurer, lui prouver qu'elle était capable de faire bien des choses. Elle finit tout de même par me rendre mon enfant. J'avais toutefois l'impression de ne plus trouver les mots pour la rassurer. C'était assez frustrant, ou bien, elle ne voulait tout simplement plus écouter ce que je lui disais. Ses dernières paroles me laissais croire qu'elle voulait mettre un terme à notre relation, et autant vous dire qu'à ces mots, ma gorge se nouait. Je la regardais légèrement perdu. Je m'apprêtais à lui répondre, mais une infirmière entrait dans la chambre, donnant les médicaments à ma petite amie. J'attendais que cette dernière ne quitte la chambre et que Katsya ait bu ses médicaments pour prendre la parole. « Tu insinues quoi ? Que tu veux mettre un terme à notre relation ? » Je posais mon fils dans son cosy, qui commençait à s'endormir dans mes bras, puis me retournais pour me rapprocher de Katsya. « Quand est-ce que tu vas comprendre que j'ai réellement besoin de toi Katsya ? Il faut que je fasse quoi pour que tu comprennes que je t'aime telle que tu es. Tu peux prétendre ce que tu veux, je t'aime, et tu ne me feras jamais changer d'avis. Ca va peut être être long avant que tu t'habitues à Landon, c'est normal, mais tu vas y arriver, je serai toujours là à tes côtés, tant que tu ne te sentiras pas de rester seule avec lui, je ne t'infligerais jamais cela. Je ne te demande pas non plus de t'en occuper comme si tu étais sa mère. Je sais que tu as peur, mais à nous deux, on arrivera à t'aider à passer outre cette crainte, fais moi confiance, écoutes moi, au lieu d'écouter tes pensées obscures » Je la regardais droit dans les yeux pour lui prouver que j'étais sincère, et que jamais je ne la laisserais. Je l'aiderais quoi qu'il arrive. Même si sa dure des mois et des mois, je lui prouverais qu'elle ne lui fera jamais rien, et qui sait peut être qu'un jour son instinct maternelle naîtra envers Landon. J'attrapais doucement l'une de ses mains pour l'attirer contre moi, et poser ma main libre sur sa joue, la caressant doucement, avant de venir poser mon front contre le sien. « Fais moi confiance.. »
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Sam 26 Jan - 23:55





« Je suis d'accord, il est aussi beau que son papa » Je souris légèrement et mélancoliquement, c'est vrai qu'il y'a absolument rien à redire sur son physique, je ne me suis jamais sentie à la hauteur d'ailleurs. Depuis l'accident, le décès de ma mère et mon internement, j'ai eu beaucoup de mal à me trouver plaisante à regarder, il y'avait des jours où je pensais que j'étais d'une laideur insoutenable, mais Enzo était là, me faisant des compliments à chaque fois pour que je me sente mieux. Je lui dois tellement,que je ne compte même plus. Je ne crois pas qu'il soit une simple personne, je crois plutôt que c'est un ange que l'on m'a envoyé sur cette terre pour veiller sur moi. « Arrêtes Katsya, avec des "si", on referait le monde. Tu ressens quoi à cet instant présent, avec Landon dans tes bras ? Ecoutes moi, je sais que tu ne lui feras jamais de mal, je le sais pertinemment, j'ai totalement confiance en toi. Je pourrais te donner à garder Landon toute une journée les yeux fermés »J'aurais tellement aimé pouvoir croire en moi, en mes capacités - si j'en ai - mais si je faisais ce qu'il me disait, je prendrais un risque énorme, celui de le décevoir, et je ne voulais pas que cela arrive, il en était hors de question.

L'infirmière est entrée ensuite, j'ai pris mes médicaments et aussitôt qu'elle soit partie, Enzo reprit la parole. Il semblait un peu déboussolé et choqué. « Tu insinues quoi ? Que tu veux mettre un terme à notre relation ? » Il posa ensuite le bébé sur son cosy. Je ne savais pas vraiment quoi répondre, je savais que sa vie serait bien meilleure si je n'en faisais pas partie, il aurait beaucoup moins de soucis mais je n'étais pas sûre de pouvoir vivre sans lui. Je me suis habituée à sa présence et puis.. je l'aime. « Quand est-ce que tu vas comprendre que j'ai réellement besoin de toi Katsya ? Il faut que je fasse quoi pour que tu comprennes que je t'aime telle que tu es. Tu peux prétendre ce que tu veux, je t'aime, et tu ne me feras jamais changer d'avis. Ça va peut être être long avant que tu t'habitues à Landon, c'est normal, mais tu vas y arriver, je serai toujours là à tes côtés, tant que tu ne te sentiras pas de rester seule avec lui, je ne t'infligerais jamais cela. Je ne te demande pas non plus de t'en occuper comme si tu étais sa mère. Je sais que tu as peur, mais à nous deux, on arrivera à t'aider à passer outre cette crainte, fais moi confiance, écoutes moi, au lieu d'écouter tes pensées obscures » L'écouter au lieu de ces voix dans ma tête.. C'était une bonne idée, je me demandais pourquoi est ce que je n'y avais pas pensé avant. De toutes façon, j'arrive à les ignorer grâce aux anxiolytiques et autres médicaments que je prends. Ses mots m'avaient touchés profondément, il était le seul à pouvoir me faire sentir autant en confiance, il arrivait à me transformer, à faire de moi une meilleure personne. C'est à cet instant que j'ai pu réaliser à quel point je l'aimais, et qu'il était une vraie bénédiction dans ma vie. Peut-être qu'il fallait que je sois égoïste, que je le garde auprès de moi, malgré tous les problèmes que je pourrais lui causer avec mon déséquilibre. Il était si proche de moi, je pouvais sentir son souffle une nouvelle fois, je fermais les yeux, sentant sa main caressant ma joue et son front se posant doucement contre le mien. « Je n’insinue rien.. Je veux juste que tu sois heureux, je suis comblée à tes côtés mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas pour toi aussi, je te crée tellement de problèmes. » Je pris ensuite sa main pour la serrer légèrement et la garder près de ma joue, pour ensuite laisser ma tête se poser sur son torse. « J'ai compris maintenant. Si c'est vraiment ce que tu veux, je suis prête à prendre le risque. J'aimerai cet enfant comme s'il était le mien, je te le promet Enzo. » Je me suis ensuite baissée pour être à la hauteur du bébé dans le cosy, je le regardais dormir paisiblement. « Tu sais.. ce qui m'arrive est incontrôlable, mais à le voir dormir ainsi, je me dis que je ne pourrai jamais lui faire de mal. »


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Dim 3 Fév - 19:17


KATSYA & LORENZO

Malgré sa peur, aujourd'hui, elle avait décidé de passer au dessus en me présentant ses bras, de façon à ce que je lui donne mon fils. C'était venu d'elle-même, et c'est ce qui me touchais le plus. Le fait qu'elle veuille essayer. Mon but en venant ici n'était pas de l'apeurer d'avantage, ni même de la forcer à faire quoi que ce soit. Non. Je tentais seulement une première approche, en la faisant rester dans la même pièce que Landon. Pour commencer, je pense que c'était bien, mais cette dernière faisait l'effort de le prendre dans ses bras, et je trouvais ça d'autant plus courageux de sa part sachant tout ce qu'elle avait pu me dire au sujet du petit bout. En les regardant, un sourire se glissait naturellement sur mes lèvres, je les trouvais vraiment mignon tous les deux. J'étais vraiment fier de Katsya, je ne m'attendais pas à ce qu'elle face un aussi grand effort, et pourtant, elle l'avait fait, et je ne pouvais m'empêcher de sourire face à cette vue qui s'offrait à moi.
Néanmoins, elle ne perdit pas de temps à me le rendre et à une nouvelle fois nous mettre des bâtons dans les roues. Je commençais à être épuisé de cette situation. J'avais par moment l'impression qu'elle n'attendait qu'une chose : que je la quitte. Mais j'étais réellement tombé amoureux d'elle. Je n'étais surement pas avec elle par pitié. Non, je l'aimais, et ce de tout mon coeur. Mais ça, elle avait vraiment du mal à le comprendre. Ce n'est pas parce qu'elle a des problèmes que je reste avec elle. C'est parce qu'elle représente beaucoup pour moi, et je serai le roi des enfoirés si je la laissais en ce moment même, alors que c'est là qu'elle a le plus besoin de moi. De toutes les façons, je ne me voyais pas la laisser. Et puis, si tout était bien trop simple, on se lasserait peut être l'un de l'autre. Là, je ne demande qu'à être auprès d'elle, qu'à l'aider. C'est bien ça être en couple : être toujours là pour l'autre. Qu'importe le moment, qu'importe le temps, qu'importe tout. Être en couple, ce n'est pas uniquement vivre de bons moments, évidemment on aimerait tous que ce soit si simple, mais finalement, peut être que ce sont les mauvais moments, les obstacles à traverser qui renforce l'amour dans un couple, qui rapproche deux êtres qui s'aiment. Pour ma part, et pour notre histoire, j'avais bel et bien l'impression que chaque obstacles que nous traversions ensembles, main dans la main ne cessait de renforcer notre amour, notre relation. J'ai été là pour elle, quand elle a perdu sa mère, qu'elle a eu ce fameux accident, qu'elle s'est retrouvée à l'hôpital après avoir brisé un miroir, qu'elle s'est retrouvée ici, je l'ai toujours soutenu, j'ai toujours essayé d'être là, de l'aider à remonter la pente, et elle me l'a bien rendu, en étant là pour moi lorsque j'ai appris que Will était enceinte de moi, que j'allais être papa. C'est le plus importable dans un couple : être soudé. Et ça, nous l'étions, il n'y avait aucun doute là dessus. Une nouvelle fois, j'essayais alors de lui faire prendre réellement conscience de tout ça, que je serai là, à l'aider. J'espérais juste qu'elle puisse comprendre. Elle avait ce don si particulier de se rabaisser sans cesse. C'était quelque chose que je ne supportais pas. Elle se basait tellement sur les problèmes qui pouvaient lui arriver, résultat, pour elle, je n'étais pas heureux. Evidemment, je m'inquiétais énormément pour elle. Mais ce n'est pas pour ça que je n'étais pas heureux. Qu'importe ce que nous traversions, du moment qu'elle était à mes côtés, je ne pouvais qu'être heureux. Elle ne se rendait pas réellement compte à quel point elle me rendait heureux rien qu'avec sa présence. Mon front contre le sien, et ma main sur sa joue, je la regardais tendrement, caressant sa joue délicatement. Je voulais qu'elle comprenne combien j'étais sincère avec elle. Que je n'étais pas avec elle par pitié, ou que je ne jouais tout simplement pas avec elle. Je voulais qu'elle comprenne combien dans mes mots je pouvais être sincère. « Mais je suis heureux avec toi, Katsya. Combien de fois va-t-il falloir que je te le répète afin que ça rentre là dedans » répondis-je, en tapotant légèrement le côté de sa tête pour lui faire comprendre que je voulais que sa rentre à l'intérieur, qu'elle en ait pleinement conscience. « Le tout ce n'est pas que tu me dises que tu as compris pour que je me taise. Ce que je veux, c'est que tu le comprennes vraiment, que tu n'ai plus aucuns doutes, que tu ne te poses plus de questions. Et surtout que tu arrêtes de penser que je mérite mieux. Je ne veux personne d'autre que toi » dis-je alors d'une voix sincère, en plantant mon regard dans le sien, pour le lui faire vraiment comprendre. Même si connaissant Katsya, elle se mettrait à douter de nouveau tôt ou tard.
Elle se détachait ensuite de moi, je la regardais alors faire, puis elle s'approchait pas à pas du cosy de Landon se mettant à sa hauteur. Je la regardais faire. Elle le regardait tendrement. Je pouvais comprendre de par cet acte qu'elle allait essayer de faire des efforts pour nous. Je m'approchais alors de mon enfant et de ma petite amie, et m'accroupi à ses côtés, regardant également mon fils. Ses paroles précédemment m'avaient fait sourire, mais ce qu'elle ajoutait me rassurer et me faisais sourire. J'attrapais alors la main de Katsya dans la mienne, et la regardais. « J'ai toujours eu confiance en toi, et ce n'est pas maintenant que ça va changer » Je souriais avant de me pencher vers elle, afin de lui voler un doux baiser. A ce moment même, une infirmière fit de nouveau son entrée dans la chambre me demandant si je pouvais quitter les lieux car Katsya avait besoin de repos. J'avais passé l'après-midi avec cette dernière et il était l'heure pour moi de partir. J'hochais la tête positivement. L'infirmière quittait la chambre nous laissant quelques minutes d'intimité afin de se dire au revoir. J'eu quelque peu de mal à la laisser, mais ce que je savais c'est que d'ici quelques jours, je la retrouvais enfin. Je l'embrassais une nouvelle fois et après un "je t'aime" murmuré, je quittais sa chambre, et rentrais chez moi, avec mon fils.
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