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Anonymous
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Lun 17 Sep - 0:45


Don't never, ever leave me.
Lorenzo & Katsya.

Je ne comprenais plus rien, c'est comme si mon monde s'était effondré à nouveau. Je ne savais pas quoi faire, je me suis assise par terre à ses côtés, j'ai essayé de le réveiller, mais rien. Je vérifiais ensuite son pouls, j'étais tellement stressée. « Enzo... non.. Enzo, réveille .. réveille toi! » Je me suis ensuite précipitée vers le téléphone, j'ai composé rapidement le numéro des secours. Je suis retournée aussitôt auprès d'Enzo, lui tenant la main, jusqu'à ce qu'une ambulance arrive. Je n'arrivais plus à contrôler mes larmes, j'étais choquée, et je ne faisais que pleurer. Tout s'est passé si rapidement ensuite. Je ne voulais pas penser à la possibilité qu'il puisse me laisser, je n'y songeais tout simplement pas, c'était impossible. Arrivée à l'hôpital, je faisais sans cesse le tour dans l'un des couloirs, attendant une réponse de la part d'un médecin ou d'une infirmière, une réponse positive. J'étais entrain de vivre un vrai cauchemar, un peu comme si je revivais ce qui s'était passé avec ma mère. Ce coup de téléphone que j'ai eu à Londres. J'étais encore une fois la cause du malheur de quelqu'un, tout ceci est arrivé parce que je l'avais énervé. Il ne fallait pas que je m'enferme dans ma chambre le laissant seul. J'étais une lâche, comme toujours, je ne faisais qu'éviter ce qui pouvait me faire mal, je ne fais que fuir, jusqu'où irais-je avec ce genre de comportement pathétique ? Le pire c'est que je n'avais conscience de la gravité de mes agissements que lorsque c'était trop tard. J'étais vraiment sans espoir, c'est d'ailleurs pour cette raison que j'étais sûre que mes sentiments pour Enzo, n'était pas du tout partagé. Qui voudrait d'une fille qui n'inspire que la pitié et le mépris ? Personne, même moi, je ne voulais plus de ma propre personne, au point de vouloir en finir. Seulement cette fois-ci, c'est lui qui allait mal. Si ça se trouve, il ne se sentait pas bien depuis le début, mais je suis bien trop concentrée sur ma petite personne pour m'en rendre compte. Il était fragile en fait, encore plus que moi. Seulement lui, il avait une force intérieure que je ne possédais pas, il était beaucoup plus courageux, s'occupant des gens qui ont besoin d'aide, et j'en fais partie. J'étais malgré moi, devenue une personne faible, qui attend qu'on lui tende la main. Je n'ai besoin de la pitié de personne, tout ce que je voulais à ce moment précis, c'était le revoir. Revoir son visage, son sourire, je ne voulais plus du tout l'énerver, il fallait que je m'assure qu'il allait bien. Imaginer rien que l'espace d'un instant qu'il pourrait en fait disparaître, m'horrifiait. Je ne le voulais pas, je n'arrivais tout simplement pas à le concevoir.

Une infirmière daigna enfin sortir, se dirigeant vers moi. Je ne portais qu'un short et un débardeur, et mes pantoufles, je n'avais l'air de rien, et je m'en foutais royalement, la seule chose qui m'importait était Enzo. J'écarquillais le yeux une nouvelle fois, quelques larmes étaient toujours présentes, je la regardais, je la fixais, un silence régnait, je n'arrivais même plus à parler, j'espérais que grâce à mon expression faciale, qu'elle comprenne que j'avais besoin d'une information, positive. « Votre ami va bien, il est réveillé. Il a cependant besoin de repos, le médecin reviendra le voir, pour lui parler de son état. » Je ne comprenais pas vraiment de quoi elle parlait, alors je la questionnais. Elle employa ensuite quelques termes médicaux, et je devais en comprendre qu'il y'avait quelque chose qui n'allait pas avec son cœur, un genre de maladie cardiaque. Je ne savais plus du tout quoi faire. Avec l'autorisation de l'infirmière, j'ai enfin pu pénétrer la chambre. Il était allongé sur son lit, il semblait épuisé, mais il avait les yeux ouverts, et c'était ce qui comptait. Sans vraiment me contrôler, je suis partie à son chevet en sanglot, je lui tenais rapidement la main, ne voulant plus la lâcher. «  Je.. je suis désolée. » Je baissais ensuite la tête, tentant de sécher mes larmes, j'étais stupide, je ne comprenais pas pourquoi je me montrais si faible, pourquoi je pleurais autant. «  Je n'aurai pas dû te dire pour ma tentative, je voulais juste être honnête. Je ne voulais vraiment pas t'énerver, ne pense plus du tout à ce que je t'ai dis. Tu dois juste te reposer.. d'accord ? » Je lui caressais ensuite légerment la joue, lui adressant un sourire assez mélancolique et discrèt. J'enlevais ma main, en repensant à ce qu'avait dis l'infirmière, puis je finis par m'adresser à lui de nouveau. « Enzo.. l'infirmière a dit que tu avais une maladie cardiaque, est ce que c'est vrai ? » J'étais vraiment une amie indigne, je vivais avec lui depuis un certain moment déjà, et je n'avais même pas remarqué qu'il était malade ? Suis-je si centrée sur moi-même ? Mais bien sûr que oui. Je suis ignoble, égoiste et voilà le résultat. J'arrive à énerver sûrement la personne à qui je tiens le plus en ce moment, au point qu'elle ait un malaise et qu'elle soit à l'hôpital. Je m'en voulais tellement, je savais bien que continuer de vivre était une mauvaise idée. Voilà pourquoi il aurait mieux fallu que je sois morte.


© Belzébuth
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Mar 18 Sep - 23:13


KATSYA & LORENZO

Tout s'était passé si vite. Je n'avais même pas eu le temps de réagir. J'avais seulement mal. Tellement mal. La main plaquée sur ma poitrine, ma tête posée contre la porte de chambre de Katsya. Je me sentais mal. J'avais des sueurs. Cette douleur me coupait la respiration tant elle était forte. Je voulais parler à Katsya, j'en avais besoin, après ce qu'elle m'avait dit. Mais elle refusait catégoriquement de m'ouvrir, elle avait prit la fuite. Alors que je m'apprêtais à lui avouer la véritable identité de mes sentiments, je me sentis partir. Mes yeux roulèrent, et je tombais de tout mon long sur le sol. J'ignorais ce qu'il m'était arrivé. Etait-ce dû à mon affreuse douleur dans la poitrine ? Je ne le savais pas moi-même. Je n'avais rien vu venir.
Lorsque je m'étais réveillé, je m'étais retrouvé dans une petite chambre. Cet endroit ne m'étais pas inconnu. Je le connaissais bien. J'y étais venu pour Katsya, lorsqu'elle s'était blessée à la main. Je tournais doucement la tête, et constatais que j'avais une perfusion au bras gauche, et des électrodes disposés au niveau de mon coeur, et reliés à cet appareil que nous appelions électrocardiogramme. Immédiatement, je compris que mon coeur me jouait encore des tours. J'avais l'impression de me revoir sur ce lit d'hôpital à New-York, quelques années auparavant, lorsque j'avais appris que j'avais hérité de la maladie de mon père. Depuis un certain temps je ne prenais plus mon traitement. Disons que j'avais terminé mes cachets, et au lieu de prendre rendez-vous chez le médecin pour renouveler mon traitement, j'avais laissé traîné cette histoire. Je ne ressentais plus le besoin de prendre ce dernier, du moins, c'est ce que je pensais, mais rapidement, ma maladie prenait le dessus, et une nouvelle fois j'avais fais un malaise et m'étais retrouvé à l'hôpital.
Dans la chambre, je n'étais pas seul, une infirmière s'approchait de moi lorsqu'elle m'avait vu me réveiller. Elle commençait par me demander comment je me sentais. Je lui expliquais alors que j'avais toujours mal dans la poitrine, et que j'étais fatigué. Elle hochait la tête, et prit de nouveau la parole, j'eus droit à un petit interrogatoire. « Monsieur Bradford, vous suivez bien un traitement continue pour votre maladie ? » A mon tour, j'hochais positivement la tête en guise de réponse. « Est-ce que vous le respectez à la lettre ? Il ne vous arrive pas d'oublier de le prendre ? Quand est-ce que vous l'avez prit pour la dernière fois ? » Je grimaçais face à ses questions. Comme si elle savait quelque chose, comme si elle voulait que j'approuve ce à quoi elle pensait. J'hésitais un instant avant de me montrer honnête avec cette dernière. « Mmh... Disons que depuis un certain temps, je ne le prend plus » L'infirmière me regardait en m'interrogeant du regard. « J'ai terminé le traitement il y a un peu plus de deux semaines. J'avais l'impression que j'allais mieux, je n'ai donc pas ressentis le besoin d'aller faire renouveler le traitement chez le médecin » Là, l'infirmière secouait la tête négativement en me répétant que ce que j'avais fais n'était pas bien, que la maladie que j'avais nécessité un traitement à vie. Tout comme mon père. Honteux, je me mordillais la lèvre inférieur. « Vous devriez vous reposer, le médecin passera vous voir plus tard » Sur ces mots, elle quittait ma chambre. La porte entre-ouverte, je l'entendais discuter avec Katsya. Cette dernière semblait inquiète à mon égard. Ce qui devait arriver arriva comme on dit. Cela faisait depuis l'âge de seize ans que je cachais ma maladie à mes proches. Les seules personnes au courant étaient ma mère, ainsi que ma soeur. Personne d'autre ne l'était. Pas même Julie, ma meilleure amie. Pour vous dire à tel point ceci était resté secret. Cette maladie m'empêcher de faire pas mal de chose. Notamment du sport. Et pourtant, j'aimais ça. Les efforts physiques n'étaient pas recommandés, ni même faire faire la fête ou autre. Mais comme on dit, on a qu'une vie, et je comptais bien en profiter, c'est pourquoi personne n'était au courant de cette maladie. Mais d'après ce que j'entendais, l'infirmière venait d'expliquer en un bref topo ce que j'avais, et je l'entendais pour finir donner l'autorisation à Katsya de venir me voir dans la chambre.
Je l'entendais pousser la porte. Elle pénétrait alors la chambre, je la regardais d'un air désolé. Désolé de lui infliger ça. Elle avait déjà assez avec le décès de sa mère, sans que j'en rajoute avec mes problèmes de santé et compagnie. Je n'avais jamais voulu l'inquiéter autant. Elle s'approchait de moi dans le plus grand des silences, avant d'ouvrir la bouche pour s'excuser. Comme si s'était à elle de s'excuser. Oui je m'étais énervé. Mais ce n'était pas sa faute si j'avais fais ce malaise. C'était ma faute. Je n'avais pas suivi mon traitement, je l'avais arrêté sous prétexte que je n'en ressentais pas le besoin. Je tenais sa main dans la mienne. La voir pleurer me faisait vraiment mal au coeur. Je ne pouvais pas concevoir qu'elle pleure par ma faute. Elle culpabilisait tellement, et se sentait tellement coupable de ce qui m'était arrivé. Je serrais doucement sa main dans la mienne et l'attirais doucement prêt de moi, afin qu'elle s'assoit à mes côtés. « Ce n'est pas ta faute Kat', si ça n'était pas arrivé ce soir, sa serait arrivé tôt ou tard » me contentais-je de lui répondre faiblement. Rapidement, elle me demandait si c'était vrai. Si j'avais vraiment cette maladie. J'avais pendant des années caché cette maladie pour qu'elle soit enfin dévoilée. J'aurais aimé lui mentir. Lui dire que c'était faux, que je n'avais rien, mais c'était mal, d'autant plus qu'elle avait eu à faire à l'infirmière, qui lui avait expliqué en un bref topo ce qu'il m'était arrivé, et ce qui était à l'origine de mon malaise. Je me voyais donc obligé d'être honnête avec elle. « Oui.. C'est vrai. Il y a quatre ans de ça, alors que j'étais à New-York, j'ai fais un premier malaise, j'ai été envoyé à l'hôpital et après bon nombre d'examens, on m'a apprit que j'avais hérité de la maladie cardiaque de mon père, une maladie héréditaire » lui avouais-je alors doucement. « Personne n'est au courant de ça, si ce n'est ma mère et ma soeur. Je ne voulais pas que quiconque soit au courant. Je ne voulais pas que l'on s'inquiète pour moi, que j'aspire la pitié. Qu'on prenne soin de moi. Voilà pourquoi j'ai essayé de la cacher jusqu'à aujourd'hui » repris-je doucement, sincèrement. Comme on dit, la vérité finie toujours pas éclater tôt ou tard. Je regrettais de ne pas avoir réussi à garder plus longtemps ce secret. Je regardais Katsya, dans les yeux. Je constatais une nouvelle fois qu'elle était là, à mon chevet. J'avais l'impression que le destin avait fait en sorte que nos chemins se croisent afin de veiller l'un sur l'autre. J'avais toujours été là pour elle quand il le fallait, sauf lors de sa fameuse tentative, et en retour, elle avait toujours été là pour moi et encore aujourd'hui, c'était elle qui était à mes côtés. Mon regard dans le sien, je me souvenais de ce qu'il s'était passé avant mon malaise. Doucement, j'entremêlais nos doigts ensembles. « Ne songes plus une seule seconde à me laisser s'il te plaît » Elle devait surement se demander pourquoi je lui disais ça. Je faisais bien entendu référence à ce qu'elle m'avait dit à la maison, sa tentative de suicide. L'objet de notre dispute. « Je t'aime Katsya, et c'est pour cette raison que tu n'as pas le droit de m'abandonner » lui avouais-je alors sincèrement, mon regard perdu dans le sien. Ce n'était peut être pas le meilleur endroit pour lui avouer ça, mais je n'avais pas eu le temps de le faire à la maison. J'avais tellement de chose à lui dire, et je pense que ce « je t'aime » résumait parfaitement ce que je pouvais ressentir.
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Mer 19 Sep - 13:28


Don't never, ever leave me.
Lorenzo & Katsya.


Tenir ses mains et sentir ses doigts bouger, me faisait le plus grand bien, c'était la preuve la plus concrète qui soit, pour être sûre qu'il était toujours là avec moi. Je me sentais tellement soulagée, je n'aurais jamais cru que j'allais avoir la peur de mai vie ce soir-là. Le perdre était sûrement la pire chose qui pouvait m'arriver, cette seule pensée me paraissait insensée, cruelle même et injuste. Ces deux heures ou presque passées dans l'attente d'une réponse, me paraissaient si longues, une éternité, c'était horrible. Je ne voudrais jamais revivre tout cela. A peine quelques heures plus tôt, il étais assis près de moi sur le sofa et,le voir à l'hôpital dans un tel était presque irréel. Ce sentiment de culpabilité que je m'infligeais était totalement fondé, s'il n'y avait pas eu cette dispute entre nous, jamais il n'aurait eu un tel malaise, jamais il ne se serait effondré sur le sol, j'étais bien la cause de tout ce qui venait d'arriver et, j'en avais parfaitement conscience. Quoique je fasse, ce sera toujours pareil, je vais toujours commettre ces mêmes erreurs. « Ce n'est pas ta faute Kat', si ça n'était pas arrivé ce soir, sa serait arrivé tôt ou tard » Il devait sûrement faire référence à sa maladie, pourquoi est ce qu'il fallait qu'il soit aussi gentil avec moi ? Il était supposé m'en vouloir pour l'avoir énervé, et même ne plus vouloir me revoir, je comprendrais parfaitement. C'est vrai que je voulais le fuir et que je pensais même déménager, mais je ne peux me permettre de le laisser dans un tel état, il fallait que je m'assure qu'il allait bien. Je savais pertinemment à quel point c'était terrible de se sentir abandonné, je l'avais été il y a quelques années à Londres, lorsque j'avais eu mon overdose, alors je le comprenais parfaitement. Bizarrement, ce qui venait d'arriver, mettait nettement plus d'ordre dans mes idées, elles étaient pour la première fois, depuis très longtemps déjà... claires. Je me sentais extrêmement triste, mais pour une raison parfaitement logique cette fois-ci. « Oui.. C'est vrai. Il y a quatre ans de ça, alors que j'étais à New-York, j'ai fais un premier malaise, j'ai été envoyé à l'hôpital et après bon nombre d'examens, on m'a apprit que j'avais hérité de la maladie cardiaque de mon père, une maladie héréditaire »

A ce moment-là, une seule question s'était posée dans ma tête. Est-ce une maladie mortelle ? Je voulais être rassurée, qu'il me dise qu'il pourrait parfaitement vivre avec, que c'était possible. J'avais l'impression que le sort s'acharnait contre moi, je l'aime après tout, je ne pouvais le nier, il ne méritait pas de subir tout cela. Bien que l'infirmière m'ait déjà annoncé la nouvelle, entendre Enzo confirmer ses dires me faisait un pincement terrible au coeur. Pourquoi lui ?Il semblait heureux, épanoui et très bien dans sa vie, contrairement à moi. J'admirais énormément son courage, mais je ne comprenais pas pourquoi est ce qu'il m'avait caché une telle chose. Il ne me l'aurait sûrement pas dis, si je ne lui avais pas posé la question. « Personne n'est au courant de ça, si ce n'est ma mère et ma soeur. Je ne voulais pas que quiconque soit au courant. Je ne voulais pas que l'on s'inquiète pour moi, que j'aspire la pitié. Qu'on prenne soin de moi. Voilà pourquoi j'ai essayé de la cacher jusqu'à aujourd'hui » De la pitié, oui. Je ne le comprenais que trop bien. C'était tout ce que j'aspirais aux autres moi et, je n'ai jamais vraiment su faire semblant pour ne pas inquiéter les autres, je suis terrible à ce jeu là, trop honnête, trop directe, même la tentative de suicide, je n'ai pas pu la lui cacher très longtemps. Il fallait que je fasse un effort pour changer cela, mais je ne le pouvais pas et je ne le pourrai jamais. La seule chose à laquelle j'aspirais quand je voyais Enzo était le courage, je m'étais promise à ce moment-là, de veiller sur lui tant que je le pourrai, d'être toujours là quoiqu'il arrive. Mon regard plongé dans le sien, je profitais comme je le pouvais de cet instant. « Ne songes plus une seule seconde à me laisser s'il te plaît » J'arquais un sourcil, c'était plutôt à moi de dire cela, j'avais vraiment peur de le perdre et, c'est bien lui qui est allongé dans un lit d'hôpital, alors je ne voyais pas pourquoi il venait de dire ça. « Je t'aime Katsya, et c'est pour cette raison que tu n'as pas le droit de m'abandonner » Je n'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre. Etais-je en train de rêver ? Je venais de sourire malgré moi. Serait-il donc possible que mes sentiments soient en fait.. partagés ? Je mourrais d'envie à ce moment précis de l'embrasser, mais je ne le pouvais pas. J'avais toujours du mal à y croire. «  Tu.. c'est vrai ? » J'avais sûrement l'air bête, mais c'était bien trop beau pour être vrai. Enzo était comme un ange à mes yeux, quelqu'un d'inaccessible, que je pouvais seulement me permettre d'aimer et d'admirer sans rien attendre en retour. « J'ai tellement de mal à y croire.. et jamais je ne pourrai t'abandonner. J'ai plutôt peur que ce qui vient d'arriver se reproduise, je ne veux plus que tu t'énerves ou que tu te fâches contre moi, je ne le supporterais pas Enzo. » Ma main toujours dans la sienne, je finis par lui sourire une nouvelle fois. Je ne voulais plus du tout le quitter, mes envies de suicide s'étaient tout simplement dissipées.


© Belzébuth
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Ven 21 Sep - 22:10


KATSYA & LORENZO

Lentement, j'ouvrais les yeux. Le décor ne ressemblait à rien à celui de ma chambre. J'étais à l'hôpital. Peu à peu, je me souvenais de ce qu'il s'était passé, du moins, avant que je ne fasse ce malaise. La cause de ce dernier était l'arrêt de mon traitement. L'infirmière me fit bien comprendre que je devais le prendre à vie, et que l'arrêter avait été une grosse erreur. Tout ceci était en réalité de ma faute. Je pensais que je n'avais plus besoin de ce traitement, que j'allais mieux, mais finalement, c'était tout le contraire. Seulement, ça, je ne pouvais pas savoir. Avec le recul, je regrettais. J'avais longuement cherché à cacher ma maladie, mais maintenant, Katsya était au courant, car c'est chez nous que j'avais eu ce malaise, et d'après ce que j'entendais, l'infirmière était entrain de lui expliquer ce qu'il m'était arrivé, et ce pourquoi j'avais eu ce fameux malaise. Ma maladie. Evidemment, quand Katsya entrait, dans un premier temps, elle culpabilisait, ce qui était loin de m'étonner venant d'elle. Elle avait toujours tendance à penser que tout ce qui pouvait arriver autour d'elle était sa faute. Néanmoins, ce n'était absolument pas sa faute, et c'est ce que je me tuais à lui répéter, mais malheureusement, elle était têtue. Après ça, elle me demandait si ce que l'infirmière lui avait dit été vrai. Si j'étais vraiment malade du coeur. Je m'étais montré un court instant silencieux. J'hésitais entre lui continuer de lui mentir, ou alors lui avouer toute la vérité. Le problème c'est qu'elle ne me demandait pas ça innocemment, pour me parler de ma maladie c'était qu'elle était au courant de quelque chose. Et d'après ce que j'avais entendu précédemment, l'infirmière avait évoqué le mot "maladie". Je me devais alors d'être honnête avec elle. Je lui expliquais en un bref résumé comment j'avais appris que j'avais cette maladie, et que si je ne voulais pas en parler, c'est tout simplement parce que je ne voulais pas que les gens soient proches de moi par pitié, et m'empêchent de faire certaines choses. Car bien entendu, il ne suffisait pas de prendre de simples médicaments pour que tout aille bien, il fallait aussi que je me ménage un peu, mais étant quelqu'un de très actif, qui avait toujours le besoin de bouger, de s'amuser, c'était tout bonnement impossible.
Cette dernière, suite à mon aveu se montrait silencieuse. J'essayais de lire dans son regard ce à quoi elle pensait, mais je n'y parvenais pas. Je me demandais bien à quoi elle pensait, car elle semblait vraiment pensive. Afin de la rassurer, je resserrais doucement sa main dans la mienne, comme pour lui montrer que j'étais là. Je ne voulais en aucun cas qu'elle ne s'inquiète pour moi, bien que ce ne soit déjà trop tard. J'en avais assez de parler de moi, alors, c'est après un long silence que je me décidais enfin à lui avouer la véritable identité de mes sentiments. Justement, avant de m'évanouir, Katsya m'avait avoué être tombée amoureuse de moi, et son « je t'aime » j'étais loin de l'avoir oublié, au contraire. C'était sorti si spontanément qu'elle m'avait surprise. Depuis ce fameux baiser, je pensais énormément à elle. A nous. A ce que nous étions vraiment l'un pour l'autre. Ami ? Ou plus. De mon côté, j'avais l'impression que c'était plus. J'avais besoin d'avoir cette fille prêt de moi. C'est pourquoi, je lui avouais que je ne voulais pas qu'elle me laisse. Savoir qu'elle avait tenté de m'être fin à ses jours m'effrayais. Elle faisait partie de ma vie. Je l'aimais moi aussi. Et je ne me cachais pas plus longtemps, et lui avouer. Elle semblait surprise, tout comme je l'avais été à mon tour lorsqu'elle avait prononcé ces fameux mots. Tout comme elle, j'étais loin de m'imaginer que mes sentiments étaient partagés. J'avais tout simplement l'impression qu'elle me considérait comme un simple ami, comme un frère qui se tuait à prendre soin d'elle, et savoir que c'était réciproque, qu'elle pouvait ressentir la même chose que moi de son côté, ne me faisais plus peur, au contraire je n'avais qu'une seule envie, être avec elle. Je ne voulais plus me cacher, je ne voulais plus nier l'évidence. J'aimais Katsya, et elle m'aimait en retour, alors... Pourquoi s'empêcher de vivre ce que nous avions réellement à vivre. « Viens par là » murmurais-je doucement, en lui faisant signe d'approcher son visage du mien. Elle se penchait alors doucement au dessus de moi. Pour commencer, je posais l'une de mes mains libre sur sa joue, et caressais doucement ses lèvres avec les miennes. Ensuite, je lui offrais un doux baiser. C'était la réponse à sa question « tu.. c'est vrai ? » Je crois qu'il arrive à un moment où les mots ne sont plus à la hauteur de ce que l'on peut ressentir, et que les gestes parlent d'eux même. D'ailleurs à cet instant même, je considérais que ce baiser serait bien plus fort qu'un simple « oui, c'est vrai ». Suite à ce baiser, je la regardais dans les yeux. Ses yeux qui m'envoûtais. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois que je me perdais dans son regard. « eh doucement... je ne me suis pas énervé contre toi, seulement, ce que tu m'as dis m'a foutu un sacré coup, imagines si tu ne t'étais pas ratée, imagines une seule secondes.. tu m'aurais abandonné si, et ça, je ne peux pas le concevoir Katsya.. j'ai besoin de toi.. » lui avouais-je en toute sincérité. Je n'étais absolument pas le genre de mec à montrer ce qu'il ressentait. Mais j'avais besoin de lui dire explicitement, pour qu'elle comprenne que ce n'était pas des conneries ce que je pouvais lui dire. Je voulais qu'elle perçoive ma sincérité, qu'elle comprenne que je ne voulais pas qu'elle recommence, car je ne voulais pas vivre sans elle.
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Sam 22 Sep - 22:20


Don't never, ever leave me.
Lorenzo & Katsya.

En lui demandant si son « je t'aime » était bien réel, j'avais sûrement l'air stupide à être aussi heureuse et à ne pas vraiment y croire au même moment. Savoir que mes sentiments étaient partagés, cette seule pensée, ou possibilité suffisait à me réjouir. J'étais aux anges, c'était juste tellement beau, un peu trop même pour être vrai. Après ma question, j'eus droit à un murmure « Viens par là » Je m'exécutais donc rapidement, me penchant vers lui, et donc rapprochant mon visage au sien. Je n'avais aucune idée de ce qu'il voulait faire, peut-être un câlin ? Ou alors il voulait tout simplement que je sois là. Il a finalement collé doucement ses lèvres aux miennes, je crois bien que c'était de loin, le plus beau baiser que j'avais jamais eu de toute mon existence.

C'était lui cette fois-ci qui avait pris l'initiative de m'embrasser, je ne m'y attendais pas du tout. Ce moment là, j'allais le chérir à tout jamais. Il restera l'un de mes plus beaux souvenirs à l'avenir, mon cœur battait tellement fort, je crois que s'il le pouvait, il serait déjà sorti de ma cage thoracique. Enzo était bien le seul à avoir cet effet sur moi. J'avais l'impression de vivre un rêve, et j'avais peur qu'on me réveille, c'est vrai qu'on aurait pu être dans un meilleur endroit qu'un hôpital, mais peu importe où je pouvais être, tant qu'il était là avec moi, tout allait bien. Il n'y a qu'avec lui que je me sens en sécurité, protégée de tous. Même mes idées disparaissaient, il n'y avait plus que lui dans ma tête, il hantait mon âme, et je ne m'en plaindrai sûrement pas. Il plongea ensuite son regard perçant dans le mien, un peu comme s'il n'existait plus que moi et lui dans ce monde, je gardais mes yeux rivés sur lui.« eh doucement... je ne me suis pas énervé contre toi, seulement, ce que tu m'as dis m'a foutu un sacré coup, imagines si tu ne t'étais pas ratée, imagines une seule secondes.. tu m'aurais abandonné si, et ça, je ne peux pas le concevoir Katsya.. j'ai besoin de toi.. » Il pensait donc encore à mon aveu concernant ma tentative de suicide. Je ne pensais pas que ça allait le tracasser autant, pourquoi est ce que les gens accordent autant d'importance à ce genre de choses ? Mourir c'est avoir la paix, enfin dans mon cas. Je vivais une vraie torture avec mon esprit, personne ne me blâme des horreurs que j'ai pu commettre, alors je le fais moi. Enfin, dernièrement, je ne pense plus du tout au suicide, parce que je suis juste très occupée entre mon travail et mes cours, j'adore écrire, ma créativité n'a plus aucune limite. Je ne dors que très peu d'ailleurs, deux heures pas plus. Je passe énormément de temps à écrire des articles sur les groupes de musiques et l'actualité musicale en général. Tout se passe donc très bien tant que je m'occupe. Ses idées noires disparaissent, en plus maintenant je pourrai m'occuper d'Enzo aussi. Jusqu'à ce que je m'assure qu'il aille mieux. Je fis de mon mieux pour le prendre dans mes bras, malgré les appareils auxquels il était relié, et en faisant bien attention à ne pas lui faire mal, puis je le fixais à nouveau, caressant son visage. « Je suis là maintenant, avec toi. Je ne compte pas te laisser, parce que j'ai aussi besoin de toi. Je tiens tellement à toi Enzo.. tu ne peux pas savoir.. » Je fus ensuite interrompu par la venue du médecin, qui me demanda bien gentiment de le laisser seul avec son patient. Il est sûrement pour s'assurer que tout allait au mieux j'imagine. Je les ai donc laissé tous les deux, me retrouvant au couloir à nouveau. J'attendais alors quelques minutes avant de le voir sortir, une visite de très courte durée on dirait. L'infirmière est ensuite venue s'adresser à moi. « Désolée mademoiselle, mais vous ne pourrez pas rester très longtemps. Le patient aura besoin d'un peu de repos. » Je me contentais de lui sourire, j'entrai ensuite dans la chambre pour rejoindre Enzo, et rester avec lui le peu de temps qu'il me reste avant de devoir partir. «  L'infirmière vient de me dire que je ne pourrai pas rester très longtemps.. » Je lui tenais la main, l'air très inquiète, je ne voulais pas le quitter, pas maintenant. Seulement j'imagine que ce sont les règles de l'hôpital. J'étais triste, je ne voulais pas partir, mais il fallait bien qu'il se repose comme elle a dit. Il ne fallait pas que je me montre égoiste.


© Belzébuth
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Mar 25 Sep - 21:15


KATSYA & LORENZO

Savoir que Katsya était là, quelque part, cela me rassurais. Je savais que je n'étais pas seul dans cet endroit glauque. De plus, Katsya savait pertinemment que je ne tenais pas trop aux hôpitaux, de part le décès de mon père. Je n'étais pas le seul, bien entendu. Il faudrait être fou pour aimer venir à l'hôpital. A ce moment même, je me rendais compte que cette fille, malgré ce qu'elle pouvait avoir comme idée dans la tête, n'était pas prête à me laisser. La preuve, encore aujourd'hui, elle aurait pu me laisser seul face à cette épreuve, mais non, elle était là, à mes côtés, à me serrer la main. Me faire comprendre qu'elle était là. Cela me touchais beaucoup. Je lui avais même avoué à mon tour que je l'aimais. Je n'avais pas eu le temps de le faire à la maison, car j'avais fais mon malaise. Mais là, c'était le moment, même si j'aurais préféré être ailleurs lui dire « je t'aime ». Ces mots n'avaient pas été dit à la légère. Nous nous connaissions depuis un long moment, mais il faut tout de même avouer que l'on s'est drôlement rapprochés depuis son accident à Londres. C'était à moi qu'on avait fait appel pour m'apprendre qu'elle était à l'hôpital, qu'elle avait eu un accident de voiture. Depuis, elle était revenue à San Francisco, et nous ne nous étions plus lâchés. J'ai été là à bon nombre de reprises pour elle. J'aurais tout fait pour elle, et je serai encore prêt à faire énormément de choses pour elle. A bon nombre de reprises, mes amis m'avaient demandé si je n'éprouvais pas le moindre sentiment pour cette fille, et inversement, on me demandait également si elle n'était pas amoureuse de moi, ou encore ce qu'il se tramait entre nous. Mais à chaque fois je répondais que nous n'étions qu'amis, rien de plus. De toute façon, j'étais loin de m'imaginer que cette fille pouvait ressentir la moindre chose pour moi. Selon moi, cette fille était inaccessible. Pourquoi ? Je ne saurais l'expliqué. Je pensais qu'à ses yeux, je n'étais qu'un simple protecteur, un simple grand frère, mais aujourd'hui, j'avais appris que j'étais plus à ses yeux. A mes yeux, ça semblait évident qu'elle était bien plus. J'avais réalisé combien j'avais besoin de cette fille, combien je pouvais tenir à elle. Et ce qu'elle m'avait dit à propos de sa tentative avait eu comme un effet de bombe. Ca m'avait rendu dingue, c'est d'ailleurs pour cette raison que je m'étais emporté, je ne pouvais pas imaginer qu'elle puisse me laisser. J'aurai pu être n'importe qui pour elle. Malgré mes sentiments. J'aurais pu être un frère, un protecteur, un amant, un ami, tout ce qu'elle voulait. Mais aujourd'hui, j'avais compris qu'elle voulait plus que ça. Et qu'elle ne supportait pas de penser qu'elle ne puisse être qu'une simple amie. C'est pourquoi la voir face à moi, repensant à ce qu'elle m'avait dit, j'avais pris mon courage à deux mains et lui avais avoué à mon tour que je l'aimais. Je ne pouvais plus nier l'évidence. J'aimais cette fille. Je n'étais d'ailleurs pas vraiment du genre à montrer mes sentiments, à montrer ce que je pouvais ressentir. Mais je savais que Katsya était une fille sensible, loin d'être sûre d'elle. Et je ne voulais en aucun cas qu'elle doute une seule seconde de mes sentiments, c'est pourquoi je mettais ma fierté de côté pour lui avouer que j'avais besoin d'elle. Je lui faisais par la même occasion comprendre que je n'avais pas oublié ce qu'elle m'avait dit à propos de sa tentative, et que je ne voulais pas qu'elle recommence. Je pouvais comprendre son mal être, mais je ne voulais pas qu'elle mette fin à ses jours. Elle était bien trop jeune pour ça, et elle avait la vie devant elle. Elle méritait le meilleur. Et je m'engageais à tout faire pour le lui prouver. Alors qu'elle me prenait dans ses bras, je passais l'un de mes bras, celui qui n'était relié à aucunes machine autour d'elle, pour la serrer doucement contre moi. Ce qu'elle m'avouait me réchauffer le coeur, et me rassurais, seulement, alors que je m'apprêtais à lui répondre, un médecin vint nous interrompre. Je grimaçais légèrement. Il demandait poliment à ma petite amie de quitter ma chambre afin que nous nous retrouvions seuls. Il m'expliquait alors ce que j'avais, et me disait que je devais absolument poursuivre mon traitement car c'était à cause de l'arrêt de ce dernier que j'avais eu ce malaise. Il m'expliquait qu'il m'autorisait à sortir à partir de demain, mais que je devais me ménager. Tout ce qui était efforts physiques, c'était à éviter pendant quelques temps. J'hochais la tête positivement approuvant ce qu'il me disait. Visiblement je devais vraiment suivre ce traitement à la lettre, sinon j'avais des chance de suivre le même chemin de mon père. Ces mots me firent un pincement au coeur. Il voulait bien entendu parler de la mort de ce défunt. J'étais bien trop jeune pour mourir. Je m'engageais alors à le suivre, bien comme il le fallait. Le médecin quittait ensuite la chambre et Katsya faisait de nouveau son entrée, s'approchant de moi. « Pourquoi ? » demandais-je immédiatement lorsqu'elle m'apprenait qu'elle ne pouvait pas rester bien longtemps. Me retrouver seul ici ne m'enchantais pas vraiment. « Je n'ai pas envie que tu partes » lui avouais-je en entremêlant nos doigts ensembles, caressant ainsi doucement la paume de sa main.
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Dim 30 Sep - 13:04


Don't never, ever leave me.
Lorenzo & Katsya.


Je crois bien qu'Enzo est la preuve vivante que tout n'est pas noir dans ma vie, tout n'est pas sombre, il est un peu comme une lueur d'espoir pour moi. Je peux donc être aimée par quelqu'un, par la personne que mon cœur a choisi. J'étais vraiment heureuse, j'avais l'impression d'être sur un petit nuage, un peu comme dans un rêve, j'avais surtout peur que tout ceci ne soit pas vrai, que ce soit juste le fruit de mon imagination, que ce soit juste l'une de ces illusions que j'avais eu l'habitude d'avoir depuis mon retour à San francisco et qui se soient transformés en quelque chose de positif, en attendant que le médecin sorte, je me suis pincée un instant la joue pour réaliser que tout ce que je venais de vivre était bien réel. J'ai eu sacrément mal, et j'étais bien contente de ressentir cette douleur, je souriais comme une enfant, j'étais heureuse que mes sentiments soient partagés, et surtout qu'il soit toujours dans ce monde parmi nous. Je suis passée d'un cauchemar à un rêve merveilleux en l'espace de quelques heures, mais tout ceci était bien vrai, c'était réel, j'avais toujours un peu de mal à y croire, mais ça finira par venir. En entrant j'annonçais à Enzo que je devais partir parce que l'infirmière me l'avait demandé. « Pourquoi ? » Son pourquoi, venait de me paralyser, je m'attendais à ce qu'il soit d'accord, qu'il veuille plutôt se reposer seul que de m'avoir avec lui, mais je me suis bien trompée.« Je n'ai pas envie que tu partes »  Il venait de prononcer ces paroles, mes doigts emmêlés aux siens, j'étais pratiquement entrain de fondre devant son regard. Je souriais légèrement, j'allais le quitter quelques instants pour aller parler avec l'infirmière. Je ne voulais pas non plus le laisser, alors il fallait que je fasse quelque chose pour la convaincre de me laisser passer le reste de la nuit avec lui. « Je vais aller lui parler et je reviens. D'accord ? » Je lui fis un doux bisou sur le front, avant de le laisser pour chercher une infirmière à qui je pourrais m'adresser. Je parcourais quelques minutes le couloir, avant d'en apercevoir une. Je lui avais expliqué la situation en quelques mots, la suppliant par la suite de me laisser passer la nuit à l'hôpital. Je faisais mon regard de chien battu pour qu'elle cède. Après plusieurs minutes d'hésitation, elle a finit par accepter. Je sais me montrer persuasive quand je le veux. Un grand sourire aux lèvres je revenais vers Enzo, pour lui annoncer la nouvelle. Je lui ai tenu la main à nouveau, puis j'ai finis par répliquer. « C'est bon, je crois qu'elle est d'accord. Je lui ai parlé et je peux rester. Je serai là avec toi tout le reste de la nuit. Repose toi maintenant. » Le lit à côté était vide de toute façon, même si je ne l'utiliserai pas vraiment. J'ai pris une chaise et je l'ai déposé tout près du lit où se trouvait Enzo. Je me suis ensuite assise, lui tenant la main bien fermement, je le fixai ensuite du regard, un regard bien veillant et surtout amoureux. Je m'apprêtais à passer plusieurs heures comme ça, avec lui, un vrai paradis sur terre.

- FIN -

© Belzébuth
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