✱ JOB : mécanicienne ✱ SITUATION : célibataire ✱ ORIENTATION : hétéro ✱ ÂGE : vingt quatre ans ✱ ORIGINE : Albuquerque, Nouveau Mexique. ✱ AVATAR : Amber Heard ✱ GROUPE : love
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« enlève ton masque d'anonymous è.é »
✱ NOM/PSEUDO : IRONLiiON ✱ ÂGE : 18 ans ✱ J'HABITE : en France ✱ PERSONNAGE : inventé ✱ CODE : OK par Romy ✱ UN PTIT MOT ?
JE PRENDS CONNAISSANCE DU FAIT QUE POH EXPLOITE SON JEU ÉGALEMENT SUR FACEBOOK ET QUE ME CRÉER UN COMPTE EST RECOMMANDÉ, QUE MON PERSONNAGE POURRAIT FIGURER DANS LES ARTICLES DE LA BLOGUEUSE TRUE LIE ET QUE J'AI PASSÉ LE TEST PSYCHOLOGIQUE POUR VENIR ICI AU PRÉALABLE
« Arrêtez les pendules, coupez le téléphone, Empêchez le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne. Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours, Sortir le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors, Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort. Nouez des voiles noires aux colonnes des édifices, Gantez de noir les mains des agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste, Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson. Je croyais que l’amour jamais ne finirait, j’avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu’on les balaye, Démontez la lune et le soleil, Vider l’océan, arracher la forêt, Car rien de bon ne peut advenir désormais. »
La pluie tombait doucement sur nous tous, les cloches de l'église se faisaient entendre et moi je restais là, anéantie. Je me tenais là, face à cette immense boite en bois vernis, les poignées étaient en or et portant le tout mon meilleur ami Jonathan, mon frère aîné Anthony, mon père et son meilleur ami David. Ma mère se tenait juste à côté de moi, vêtue elle aussi, comme tous les autres, de noir. Je l'entendait sangloter, ma main avait beau frôler la sienne elle ne la prenait pas, tout était de ma faute. Mes cheveux étaient parfaitement coiffés et dans cet immense cimetière se trouvaient toute ma famille et les amis de mon frère. Je tenais un énorme bouquet de roses blanches et les larmes coulaient le longs de mes joues, j'avais envie de mourir, je ne me suis jamais autant détestée de toute ma vie. Je fixais cette grande boite en bois qui contenait le corps de mon frère jumeau, je ne cessais de me répeter que tout cela était de ma faute, parce que ça l'était. Je revoyais la scène encore et encore, j'entendais même les vitres de la voiture se fissurées, je sentais encore l'eau remplir la voiture, je le voyais se noyer sous mes yeux impuissants, lui et Carrimae, ma meilleure amie. J'étais saoule ce soir là et j'ai pris le volant, nous étions sur le chemin du retour et la voiture a atterrit dans un lac, l'eau était gelée et je suis la seule à m'en sortir. Il avait seize ans, nous avions tous seize ans. Après l'accident je n'adressais plus la parole à mes parents, mon frère aîné non plus ne me parlait plus ; au lycée les gens me regardaient étrangement et j'en ai souffert, je souffrait énormément du décès de mon frère et les gens autour de moi n'ont rien fait pour « m'aider » et c'est la que commence ma descente aux enfers. J'ai garder sa chaîne de baptême autour du cou, j'y tenais énormément et un jour à l'entraînement de cheerleading je me suis disputée avec une fille qui me l'a arraché, je lui ai cassé deux côtes et le ne ; après ça j'ai été mise dans une école militaire jusqu'à mes vingt ans et quand j'ai pu enfin en sortir je suis allée à San Francisco, chez mon oncle. À l'école militaire j'ai appris tout un tas de trucs, et je m'y connaissais en mécanique alors mon oncle m'a pris sous son aile et m'a embauchée ; je me suis rapidement acheter un appartement ici, disons que j'ai préféré laisser mes vieux démons derrière moi à Albuquerque. GONE TOO SOON
« Ce que les gens ignorent c'est que j'ai été obligée d'allée voir un psy pendant près de trois ans, encore aujourd'hui on me prescrit des médicaments contre la dépression. Ce que les gens ne savent pas c'est que je souffre encore aujourd'hui du décès de mon frère jumeau Harrison. » J'inspirais profondément et je regardais autour de moi, je sentais les larmes monter et je soufflais doucement « Les gens qui vous jugent ne connaissent pas votre vie, ils ne sont pas à votre place et jamais ils ne le seront. Non je ne prête plus attention aux rumeurs et autres ragots, mais au début j'en ai souffert, passez donc de la starlette du lycée à la fille droguée et suicidaire en moins de deux jours et vous comprendrez... » je soufflais doucement, tentant de contenir mon émotion « Même mes parents refusaient de me regarder en face alors quand j'ai commencer à me mutiler ils ne savaient plus où ils en étaient, oui j'ai déjà souhaiter la mort parce que j'aurais pus moi aussi y rester ce soir-là dans cette foutue bagnole ! » je passais le dos de ma main sur mes lèvres, j'inspirais profondément et je laissais une larme glisser sur ma joue « J'aurais dû y rester ce soir-la.... C'est ce que je me répète a chaque fois que je me regarde dans un miroir et ce depuis près de huit ans. » je relevais la tête lentement « Je dois dire que je vais mieux, il n'y a que ces horribles cicatrice sur mes avants bras qui me trahissent encore, on dirait qu'elles sont là pour me ramener à la réalité, pour me rappeler qui je suis vraiment, je me plais à San Francisco, les gens y sont gentils, je pense que tout ira mieux désormais... »BORN TO DIE