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 Duke & Amy « Crash test ! »
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Anonymous
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Dim 12 Fév - 23:25

Duke & Amy « Crash test ! » Tumblr_lzarkgnVsf1r9d9uxo1_500I'm so sorry. I'm just an idiot!

Pourquoi faut-il que le réveil soit si... brutal ? Bon d'accord en mettant du Girls Aloud, je savais à quoi m'attendre dès les premières notes mais quand on est dans un remake de Snow White en noir et blanc et que le prince charmant super mignon est sur le point de nous donner le baiser censé nous réveiller, on a un peu de mal à émerger. Pourtant, je suis toujours de bonne humeur le matin mais là, je devais essayer d'oublier que j'avais des cours toute la journée. C'est vrai ! J'avais deux heures de design et des travaux dirigés, un peu d'Espagnol, je ne savais plus si j'avais moulage mais il me semblait que oui... Enfin bref, soyons sérieux cinq minutes mais je suis quand même en deuxième année et j'avais donc deux fois plus de travail que les premières années. Bonjour, je suis en galère, merci. Si on compte que je devais également passer chez Victoria's Secret pour bosser avec les stylistes (mes maîtres de stage) et voir la nouvelle collection, les photoshoots, etc. En gros pendant qu'eux fumeront leurs clopes et bavarderont du match de la veille... J'apporterais le café. Ma mère dit que je me fais exploité mais je ne sais pas si elle mesure l'ampleur de la chance que j'ai en côtoyant d'aussi grande tête d'affiche. Rien que Heidi Klum, ça me laisse sans voix. Quand elle m'a décroché un sourire, j'ai failli tourner de l’œil. Un peu comme le beau mec de la dernière fois. Hum. Je suis trop... naïve, fleur bleue ? J'en sais rien, je ne me pose pas de questions.

Je soupire donc pour aller me glisser dans mes chaussons têtes de lapin (ils sont trop cool mes chaussons), mettre une pince dans mes cheveux et aller allumer la télévision pour lancer ma séance d'étirements. Il fait trop froid dehors pour sortir et prendre l'air. Le jogging en plein hiver, très peu pour moi. Et puis, je tiens à mes doigts. J'allume mon vieil MP3 qui tombe en miettes, soyons honnêtes et lance du Blondie pour me donner la pêche. J'écoute que des vieilles musiques, c'est un peu bizarre mais bon, j'aime bien. Les nouveaux trucs de boysband et tout ça, très peu pour moi. Mais si on m'invite à un concert, je ne dirai pas non. Je ne dis jamais non. Trop gentille la fille. Une fois ma séance finie, je retire mes vêtements et fonce sous la douche. Trop en retard. Tellement en retard. Pire que le lapin blanc dans Alice aux Pays des Merveilles. Heureusement que j'avais une voiture parce que sinon j'étais mal. Enfin, je logerai sans doute sur le campus. Non pas envie. Je soupire à nouveau avant de sortir en vitesse de la douche, cheveux brossés, dents lavées, je remets mon casque sur la tête, mon bonnet avec les oreilles de Mickey et je suis prête.

Une fois dans la voiture, je branche mon MP3 pourrave au poste radio pour monter le son et partir à toute blinde vers Berkeley, mon mug de café entre les jambes avant de chanter à tue-tête la chanson Disney qui défilait. Faut pas chercher à comprendre les filles, on préfère apprendre à chanter les chansons du Roi Lion par cœur plutôt que de savoir la théorie de Descartes. Je continue de rouler en ayant des coups de fils toutes les cinq minutes. L'oreillette Bluetooth est mon amie avant de sortir à la bretelle et d'aller vers le parking de la faculté. Pendant que je cherchais mon badge dans mon sac, je perdis quelque peu le contrôle de ma voiture qui rentra légèrement dans la voiture de devant. Effrayée, je sors de ma voiture en me faisant klaxonner et aller voir les dégâts et me tourner vers le propriétaire de la voiture qui était un peu plus grand que moi.

« Je suis désolée, balbutiais-je en rougissant, je voulais pas mais c'est cette voiture, j'ai un peu de mal à la contrôler... »

Je me mis à regarder mes pieds en jouant avec mes mains, nerveusement pour relever les yeux et relever une mèche de cheveux qui me gênait.

« Mais, je payerais pour tous les dégâts, je vous le promets. »
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Anonymous
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Lun 13 Fév - 1:59

«Allez Finnigan, on s’réveille!»

Pas si fort! Quelle idée tordue avais-je eu de rejoindre une confrérie. En fait, je n’avais pas trop le choix. Je n’avais pas eu le choix de venir étudier à Berkeley. Enfin si, je l’avais eu. Il y avait Brown, Princeton, Yale, Harvard et Columbia, l’Ivy League entière me tendait les bras à ma sortie du lycée. Des centaines d’hommes et de femmes gravées à jamais dans l’histoire des Etats-Unis étaient ressortis de ces prestigieuses universités. Mais non, mon père avait étudié à Berkeley, mon grand-père avait étudié à Berkeley et tous les Finnigan avaient étudié à Berkeley. Mon ancêtre de l’époque faisait même partie des fondateurs de la fraternité dans laquelle je me trouvais aujourd’hui, les 'légendaires' Phi Delta Thêta. Comme si ça ne suffisait pas, l’actuel doyen de Berkeley était un fidèle ami de mon père alors j’étais très attendu dans son Université, avec toute cette pression, difficile de ne pas céder, sans compter que je ne tenais pas vraiment à briser la longue lignée de Finnigan étant passés par la case Berkeley, apparemment ça tenait beaucoup trop au cœur de mon paternel.

Les Phi Delta Thêta réunissaient la plupart des sportifs, fils de bonnes familles, cerveaux charismatiques et sex symbols du campus. Pour ma part, je ne savais pas trop dans quelle catégorie me placer ni même dans laquelle les autres garçons de la confrérie me voyaient et à vrai dire, je m’en fichais comme de l’an quarante. Pour la plupart d’entre eux, ils sortaient avec certaines membres de l’élite de Berkeley, les splendides Sigma Phi Epsilon. C’est vrai qu’elles avaient tout pour elles. L’intelligence, la beauté et… la carte bleue de papa, cependant, je ne m’étais jamais intéressé à ce genre de filles, car malgré leurs cultures, elles dégageaient quelque chose de superficiel. De plus, c’était tellement cliché et ça ne paraissait pas vraiment sincère de sortir avec une Sigma quand on était un Phi. Ça avait tendance à tracer une frontière sociale qui me déplaisait entre nous, membres de confréries, et les autres étudiants.

Pour en revenir au fait, la vie en confrérie, c’est cool, on n’est jamais seul. Mais à partir du moment où tu es membre d’une fraternité, tu peux enterrer ton intimité au fond d’un caveau et en avaler la clef du cadenas. C’est pour ça que malgré le code d’honneur des Phi Delta, j’avais acheté un appartement dans le centre ville, un endroit où je pourrais me relaxer, chanter sous la douche et prendre mon p’tit déjeuner à poil, bien loin de toute cette agitation. En attendant, c’était ici que je vivais en semaine.

«Bouge de là Dean…»

Dean était le quarter back de l’équipe de football américain du campus. Une armoire à glace d’1 mètre 85 et accessoirement le mec avec qui je partageait ma chambre. Avec lui, c’était tous les matins comme ça. Il tirait les rideaux sans prévenir et faisaient retentir sa voix méga rauque dans toute la pièce.
L’éternelle grisaille de San Francisco me sortit de mes songes et j’ouvris les yeux avec difficulté.

«Et merde!!!»

Il était 9h45, mes cours commençaient à 10h. J’étais en retard, terriblement en retard. Mon prof de sciences politiques allait me lancer un de ces regards en me voyant débouler à la bourre dans son amphi une énième fois cette année. J’envoyais valser la parure du lit, drap et couette comprises, avant de me munir d’une serviette et de me rueur dans les couloirs de la confrérie. Je fis des signes de main rapides aux 'frangins' que je rencontrais sur mon chemin avant de m’enfermer dans une des sept salles de bains de l’énorme bâtiment. Je ressortis une dizaines de minutes plus tard après une douche froide -ouais, mes confrères avaient utilisés jusqu’à la dernière goutte d’eau chaude- , serviette accrochée autour de la taille, je rejoignis ma chambre à toute vitesse. Evidemment, mes colocataires avaient ris et n’avaient pas manqué de me siffler sur mon passage. Quelle bande d’abrutits. T-shirt blanc, chemise à carreaux, jeans et chaussures enfilés, j’attrapais mes clefs, ma veste et mon sac de cours avant de sortir et de dévaler les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée. Pas le temps de petit déjeuner et mes cheveux sécheront sur le chemin. Tout en enfilant ma mythique veste en cuir, j’hurlais un 'salut les gars' collectif avant de sortir de la maison. Villa, serait le terme exact. Temps de merde, like ever. Je traversais la rue avant de rejoindre l’habitacle chaud de mon Audi. La confrérie avait beau être sur le campus, ce dernier était immense et l’université était à dix minutes en voiture. Sans prendre le temps de réfléchir, je m’élançais à une vitesse folle dans les rues de Berkeley.

Après quelque minutes de conduite imprudente à travers le campus, j’arrivais enfin à l’entrée du parking de l’université, et là, comme chaque matin, c’était la guerre. Un bouchon pas possible me faisait face. On dit merci au système du badge et du ticket que chaque étudiant doit passer dans une machine avant de pénétrer dans l’enceinte de l’université. Bref, je décidais d’allumer la radio vu que visiblement, nous allions en avoir encore pour un petit bout de temps. Par chance, le morceau qui passait n’était pas mal, je me surpris même à hocher la tête et à taper les doigts sur le volant au rythme de la musique quand un choc moyennement violent vint secouer mon véhicule. Si je n’avais pas ma ceinture, ça aurait été aux urgences, le nez cassé contre le pare-brise que ça se serait finit. Par réflexe, je jetais un coup d’œil rapide dans le rétro avant de me précipiter à l’extérieur faire l’inventaire des dégâts. On venait d’emboutir ma voiture. Quand est-ce que cette journée de merde allait-t-elle se terminer? Tout en m’efforçant de garder mon calme, je fixais mes feux arrières cassés et ma carrosserie littéralement défoncée avant de murmurer.

«Super… franchement génial.»

Je levais ensuite les yeux vers la voix qui venait de s’adresser à moi pour découvrir une petite brune carrément paniquée dont les joues avaient pris une teinte écarlate avec une espèce de bonnet avec des oreilles de Mickey? C’était plutôt mignon sur elle, je veux dire, ça lui allait bien. Sur une autre, ça aurait pu faire con. Face à son attitude totalement flippée, je ne pouvais pas réagir si durement que je l’aurais voulu.

«C’est pas grave… Et je veux bien croire que contrôler un engin pareil c’est pas chose facile.»

Jetant un coup d’œil à ma montre, je soupirais. Adieu mon cours de sciences politiques. Comme si ça ne suffisait pas, les automobilistes se trouvant derrière nous commençaient à s’impatienter en faisant retentir leurs klaxons. Tout en passant ma main sur ma nuque, je reportais mon attention sur cette jeune inconnue.

«Bah écoutez, je n’ai pas vraiment le temps pour le compte rendu des dégâts et tout ça… Je ne tiens pas tant que ça à ce que vous payez la réparation, ça serait pas cool de vous laisser faire ça et puis les autres derrière nous n’y tiennent pas non plus visiblement. On les dérange un peu en plein milieu de l’entrée. Je ferai marcher mon assurance, ce n’est pas un problème.»

Je lui adressais un léger sourire tout en l’observant. Elle semblait vraiment très gênée et ne cessait de jouer avec ses doigts. Alors encore une fois, je tentais de la rassurer.

«C’est rien je vous jure, ça arrive vous savez. Je devrais vous remercier, vous venez de m'éviter une heure abominable de sciences politiques alors… »

Toujours autant souriant, je lui tandis ma main, ne prêtant plus attention aux multiples klaxons qui se faisaient de plus en plus impatients.

«J’en oublierais mes bonnes manières. Je m’appelle Duke.»

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Lun 13 Fév - 23:43

Duke & Amy « Crash test ! » Tumblr_lzarkgnVsf1r9d9uxo1_500I'm so sorry. I'm just an idiot!

La musique à fond, ne respectant aucune limitation de vitesse, je fonçais vers l'université de Californie. C'est étrange quand on y pense, je me retrouvais à BCU alors que je n'avais absolument aucune envie d'étudier ici. Je déteste cette université, je n'aime pas la Californie de toute façon. Je voulais partir à New-York à la base et j'avais été reçu mais les prix étaient si élevés que je me suis résignée à venir étudier ici. Déjà que j'ai du travailler au Mcdo tous les étés pour arriver à me payer l'école alors je n'osais imaginer ce que j'aurai du faire pour NYC. Je ne sais pas moi... La prostitution ou des photos de charme puis une fois célèbre, les vieux dossiers seraient ressortis et j'aurai fini complètement ruinée. Merci mais non merci. Cela devait être mon plus défaut je pense. Je peux entrevoir toutes les possibilités en un quart de seconde mais je ne choisis jamais celles qu'il me faut. Comme par exemple au lycée, je ne sais pour quelle raison mais le quaterback était soit-disant amoureux de moi (on sait tous ce que veulent les garçons populaires du lycée, hein?) Bref, quoi qu'il en soit, j'ai refusé de sortir avec lui parce que Lexie (mon ancienne meilleure amie) était amoureuse de lui alors qu'en douce, elle m'avait fait un coup par derrière. Merci mais la peinture a bien mis une semaine à partir et depuis ce jour, je n'approche plus une quincaillerie à moins de cinq cents mètres. Imaginez la tête de ma mère quand elle m'a vu débarquer avec les cheveux courts.

« Mais qu'est-ce que t'as foutu ? Avait-elle lancé, manquant de faire une crise cardiaque. »
« On m'a renversé un sceau de peinture sur la tête. »

Les colorations, ce n'est pas si cool. Trop gentille, trop effacée, je suis celle qu'on prenait pour une chaise, à qui on confiait tous ses secrets pour au final bien se moquer d'elle derrière son dos. On pourrait donc penser qu'après une telle expérience traumatisante, j'ai cherché à me venger en devenant une bitch mais pas du tout. Je n'ai aucune envie de me venger parce que la violence n'engendre que la violence. De plus, maintenant, j'ai croisé Lexie et il n'y a pas de quoi être fière. Ledit garçon a couché avec elle et lui a refilé une MST. Beurk. Je ne suis pas pressée d'avoir des rapports sexuelles moi. Chantonnant légèrement les chansons qui passaient sur mon iPod, je repensais à tout ça. A ma vie. Certains pourraient la trouver pathétique mais ce n'est pas mon cas. Après tout, je bossais dur pour arriver là où j'en étais et ça forge le caractère comme on dit. Quoique celui-là, j'ai du le laisser au placard parce que même quand je me dispute avec ma mère, je vais me cacher dans mon trou. Enfin, il m'est arrivé une fois de m'énerver et je pense que Lauren Perkins s'en souvient encore la pauvre. Mais je n'y suis pour rien si la touffe de cheveux est restée dans ma main. Fallait pas s'en prendre à un plus petit que soi. Je n'aime pas l'injustice et c'est pour ça que tout le monde a contesté ma décision de devenir styliste. Ils penseraient que je deviendrais femme d'affaires, dans la politique etc. Non pas du tout. Je laisse le bon soin aux autres de gérer le pays parce que cela ne m'intéresse pas.

Mais revenons à nos moutons. Je venais tout juste d'arriver dans cette maudite ville d'attente avant de me souvenir que je devais trouver le badge.

« Zut, lançais-je avant de prendre mon sac. »

Je ne fis pas attention à ce qu'il se passait avant de sentir le choc et de laisser échapper un petit cri de surprise. C'est bien ma veine. Vieux tacot tout pourri. Déjà qu'elle tombait en miettes cette caisse mais il fallait en plus qu'elle emboutisse une belle voiture juste devant moi. Paniquée, je balourdais mon sac sur le côté avant de descendre pour voir les dégâts. Oh mon dieu mais qu'avais-je fait ? Je ne suis vraiment pas douée. Je me mordis la lèvre avant de voir le mec débarquer à son tour et regarde son bijou sans faire attention à moi. Ce n'est qu'à ce moment que je balbutiais quelque chose vite fait pour le voir relever la tête. Ma première pensée fut qu'il était mignon et je devins encore plus rouge. Stupide Amy. Je me pinçais la lèvre, jouant encore plus vite avec mes mains. Je le vis jeter un coup d'oeil à sa montre, baissant de nouveau les yeux, honteuse.

« Jesuisdésolée, articulai-je à nouveau. »

Je ne pouvais dire que ça. Parce que... que dire d'autre sinon ? Je l'imitai en observant l'heure sur mon téléphone portable. Je n'étais pas encore en retard. Mon interlocuteur reprit la parole et je relevai alors les yeux pour lui faire face. Les voitures derrière nous commençaient à s'impatienter et je jetais un coup d'oeil par-dessus mon épaule.

« Merci, c'est gentil mais je tiens tout de même à me faire pardonner d'avoir abîmer une si belle machine. »

C'est vrai qu'à côté ma voiture devait faire un peu pitié mais bon. Je soupirai me frottant le visage quand il ajouta quelque chose qui me fit éclater de rire. C'était rare qu'un garçon arrive à m'arracher un sourire mais j'admettais qu'il était de bonne compagnie. Pourtant, je ne le connaissais pas. Il pourrait être un violeur ou n'importe qui d'autre. Sauf qu'on ne m'appelle pas « Sunshine » pour rien. J'ai toujours le sourire, ou le mot pour faire rire. Je passais timidement une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de me souvenir quel bonnet je portais. Haussement de épaule mental. Je lui fis un sourire à m'en dévisser la mâchoire pour finalement répondre à sa présentation.

« Je suis Amy. Ravie de faire votre connaissance, Duke. Êtes-vous apparentés au canard ? »

Claque mentale pour lui avoir dit quelque chose d'aussi stupide. Et je me mis à rougir de plus belle avant de me tourner vers les automobilistes impatients.

« On devrait peut être aller se trouver une place et continuer sur le parking non ? Lançai-je timidement. Parce que je n'ai pas trop envie de me faire taper dessus par les furies derrière nous... »
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Anonymous
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Dim 19 Fév - 23:16

Ma mère ne cessait, et ne cesse d’ailleurs, de me répéter que je suis une personne assez fainéante, et je devais avouer sur ce coup là qu’elle avait raison. C’est vrai quoi, ce matin, j’avais entendu mon réveil sonner mais comme tout jeune adulte normalement constitué je m’étais dis «Allez, encore cinq minutes», ces cinq minutes s’étaient donc transformées en une bonne heure. Les cours avaient débutés il y avait six mois et mes retards étaient déjà innombrables au point même que mes parents, par l’intermédiaire du doyen leur tendre ami, étaient informés de chacun de mes retards et continuaient, malgré le fait que je serai majeure dans moins d’un mois, à me faire la morale. Pourtant, je n’avais aucun motif pour mes retards, depuis peu, je ne participais plus aux fêtes organisées par les confréries du campus. Je voyais ça comme de vulgaires rassemblements où circulaient, alcool, drogues et MST. Cela dit, pour faire la fête, je n’étais pas le dernier, ah ça non, disons seulement que certains évènements s’étant déroulés durant le week-end d’initiation de certains bizuts au début de l’années m’avaient refroidis. Je n’avais jamais blâmés les rites de passages des Phi Delta Thêta auparavant, mais cette année, ils y avaient été un peu fort, ça tournait carrément à la brimade et à l‘humiliation totale, au point même qu’un des bizut ai tenté de mettre fin à ses jours au bout d’une journée d’initiation seulement.

Ce jour-là, un tout nouveau groupe de première année et potentiellement futurs Phi Delta Thêta était arrivé à la confrérie plus chaud que jamais, déterminés à passer l’initiation sans aucun problème. Il y avait de tout, des cerveaux qui en avait marre d’être victimisés et rêvaient d’acquérir une certaines popularité, des fils à papa audacieux, et d’autres qui étaient là dans le seul but de ne pas rester sur la touche car leurs amis voulaient être des nôtres. Je me souviens de l’un d’entre eux et je ne l’oublierais jamais, ni lui, ni ce qu’on avait pu fait subir. Chad qu’il s’appelait. La soirée battait son plein, tout le monde était dans l’ambiance, plutôt bien, on planait à 10 000. L’initiation pouvait commencer. L’épreuve? Saouler les petits nouveaux à outrance. De la bière à la vodka, ils ne s’arrêtaient pas, c’était du gavage. Tandis que certains d’entre nous, les troisièmes années, s’entêtaient à hurler sur les nouveaux arrivants, je reçus un sms dont l’expéditrice n’était autre qu’une des filles de la sororité d’en face. Son message disait «C’est normal qu’il y ait un mec à moitié à poil sur votre toit?». Réaction normale, j’avais tapoté sur l’épaule de Dean afin d'attirer son attention avant de sortir en courant du bâtiment suivi de près par ce dernier et bientôt par le reste des garçons de la confrérie et des premières années. Quand j’ai relevé le nez vers le ciel, mon regard s’est arrêté sur Chad, en boxer par 5 degrés et visiblement, dans un état d’ivresse largement prononcé. Le mec était frigorifié et nous, nous étions terrifiés. Devant la confrérie, la foule se faisait de plus en plus dense et on pouvait désormais entendre des «Appelez les secours.» ou encore «Chad, ne fait pas de bêtises, descend de là.», c’est comme si nous parlions dans le vide étant donné que ce dernier était comme déconnecté de la planète. Après plusieurs minutes de suspens et d’angoisses qui avaient parues êtres des heures, les pompiers du campus arrivèrent suivies de très près par la police qui émanait un bruit de sirène à peine supportable. Visiblement, les pompiers avaient un pouvoir de persuasion supérieur au nôtre, à peine quelque secondes après leur arrivée, Chad s’était enfin décidé de descendre du toit. Ça aurait pu s’arrêter là, seulement, nous, Phi Delta Thêta devions désormais rendre des comptes à la police de San Francisco sur le comment un bizut en était arrivé à vouloir en finir le jour de son entrée à l’Université qui était censé être le plus beau jour de sa vie. Le passage à l’indépendance. Cette nuit fut la pire de ma vie. Nous avions passé des heures dans les salles d’interrogatoire glaciales du comminait de la ville, sales, ivres et exténués. Certains vomissaient même leurs tripes dans les locaux. J’étais dans la quatrième dimension. Rien ne paraissait réel. Quelque heures plus tôt j’étais en train de prendre du bon temps pour ensuite me retrouver face un officier obèse qui fouettais le café à des kilomètres à la ronde. En moins de quelques heures, l’incident avait fait la une de toutes les chaînes d’informations du pays jusqu’au Canada. Nous avons manqué de nous faire renvoyé et comme si ça ne suffisais pas, mes parents m’avaient appelé complètement paniqués et fous de rage. Comme si j’y avais été pour quelque chose. Comme si j’avais plongé la tête de ces petits nouveaux dans des futs de vodka. Malgré le fait que j’avais survécu à mon initiation, j’avais toujours été contre ce genre de pratiques. Mais à l’Université, le bizutage était une tradition, on n’y pouvait rien contre ça. C’était comme le 4 juillet pour les américains.

Les fêtes qui avaient lieues sur le campus étant devenues des sortes de bêtes noires pour moi, je n’avais aucune raison d’être en retard. Je me couchais tôt la veille, je dormais assez, beaucoup trop peut-être. J’étais surement en train de devenir narcoleptique, il fallait que je consulte… Je n’aurais pas été en retard ce matin, mon petit bijoux serait peut-être encore en état. J’examinais une dernière fois le derrière de l’Audi que j’étais finalement parvenu à m’offrir après quelque années d’intenses économies avant de me tourner de nouveau vers…Amy, c’était son prénom. Amy.

«Je vous assure, c’est vraiment pas la peine… Bon, ça ne sert plus à rien de le cacher maintenant… Oui, je suis apparenté au canard. Un lointain cousin du côté paternel de ma famille.»

J’adressais un léger sourire amusé à mon interlocutrice avant de lâcher sa main et de garder les yeux sur son bien étrange bonnet. Cette remarque avait du me la faire un million de fois depuis la maternelle, et aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’avais pour surnom Donald et Le Nordiste à la confrérie. Mon accent de Chicago mélangé à l’irlandais de ma mère étant extrêmement prononcés j‘avais eu le droit à ce dernier. Les voitures qui se trouvaient derrières nous se mirent à nous dépasser, on pouvait même entendre certains jurons des automobilistes. Ça avait le dont de m’amuser. Contrairement à aux habitants de l’Illinois, la patience ne coulait pas dans les veines des californiens.

«Vous avez raison. Ça ne m’étonnerais pas qu’un des joueurs de l’équipe de foot débarque pour m’en coller une. Je ferais mieux de bouger…»

Je lâchais un petit rire tout en remuant la tête avant de regagner ma voiture endommagée et de donner un coup d’accélérateur. Par chance, la file d’attente c’était fluidifiée et aucune voiture ne se trouvait devant moi. J’attrapais mo badge toujours posé sur le siège passage avant de la glisser dans la machine et de la récupérer. Le parking était bondé. Génial. Après plusieurs tours dans cette jungles automobile, je finis par déniché deux places au fond du parking. Exécutant un créneau rapide, je me garais avant de sortir de mon véhicule, de refermer la portière et m’appuyer sur cette dernière en croisant les bras sur ma poitrine. J’ignorais si Amy me retrouverait dans tout ce bordel mais je gardais espoir. J'éprouvais une certaine sympathie pour cette fille et son bonnet. Si ma voiture était le prix à payer pour faire d'aussi agréables rencontres, je le payerai sans aucun soucis.
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Anonymous
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Lun 20 Fév - 17:19

Duke & Amy « Crash test ! » Tumblr_lzarkgnVsf1r9d9uxo1_500I'm so sorry. I'm just an idiot!

C'est vraiment étrange le destin des fois. Je sais que je ne devrais pas parler comme ça mais c'est bizarre. Ce matin, je sentais que cette journée serait étrange. Après une courte de nuit de sommeil parce que j'avais passé toute la nuit à finir mon bonnet – qui est trop cool, il faut bien l'avouer – je me suis attardée un moment, perdue dans mes pensées. Les défilés approchaient, tous plus nombreux les uns que les autres, le travail allait affluer et peut être, peut être arriverais-je à placer un peu de ma collection là-dedans. Bon nombre de personnes m'ont dit que j'étais talentueuse. Bien que le stylisme ne soit pas ma première passion, j'avais ce qu'on appelle des doigts de fées. Mais avais-je réellement le choix ? Depuis toute petite, j'ai crée mes vêtements. Non pas pour ne pas ressembler aux autres mais plutôt pour pouvoir porter quelque chose d'autre que des vêtements troués. Mes parents n'avaient pas un sous. Mon père travaillait sans relâche, ma mère souffrante depuis ma naissance n'arrivait pas à s'en remettre. Vingt ans après, la médecine n'a fait aucun progrès. Certains pensent que c'est psychologique et je reste de cet avis. Je n'ai pas le choix que de me ranger du côté des psychothérapeutes parce que ma mère n'a jamais eu un mental très solide. Bien au contraire. Je ne l'ai jamais vu enjouée sur une seule photographie et j'avais peur que cela m'arrive aussi. Mais soyons logique, je tiens plus de mon père que de ma mère bien que physiquement je sois son portrait craché.

Mon père était un homme fatigué, usé jusqu'à la moelle. Ayant aucun diplôme, il a épousé ma mère pour des raisons inconnues et ils ont toujours voulu avoir des enfants. Essai, essai mais rien. Je suis un bébé éprouvette et j'ai eu la chance de ne pas avoir de jumelle. Il ne manquerait plus que ça. Je n'ai rien contre les jumeaux mais bon, deux bouches à nourrir. Je ne subvenais plus aux besoins de ma famille depuis que je me suis engueulée avec ma mère. Cela peut paraître inconcevable que je me dispute avec quelqu'un mais je crois que j'en ai eu assez. Je ne dirai pas que j'ai mis la mort de mon père sur le dos de ma mère mais je n'en étais pas loin. Elle a donc décidé de s'en sortir toute seule. Elle s'est remis à la peinture. Les arts font partis intégrantes de la famille. Mon père faisait de la musique, ma mère est peintre et je suis styliste. Enfin, j'aimerai le devenir. Je fais également beaucoup de sport. Je ne suis pas hyperactive mais j'adore le surf. La sensation de pouvoir marcher sur l'eau. Mine de rien, Jésus était le premier surfeur, sauf qu'il n'avait pas de planche... Hmm, quoiqu'on en sait rien. Je restais sceptique quand à cette vérité. Bref, soit, j'ai toujours travaillé pour me payer ce que je voulais. Quand j'étais petite, bien que j'avais des notes excellentes, j'ai toujours su que je devrais avoir un emploi pour pouvoir aller à l'université. J'ai bossé chez McDonalds, dans un hotel aussi. J'ai fait les pires choses sauf vendre ma vertu et j'y suis parvenue. On dit souvent qu'on a tout ce qu'on veut en priant la bonne étoile. C'est vrai mais cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas forcer le destin. Si je n'avais pas confondu les pédales de ma voiture, je ne serai pas face à Duke à cet instant même à lui lancer des âneries au visage.

Mon interlocuteur semblait différent de tous les garçons que j'avais vu jusque là. Cela ne se limitait pas à grand monde puisque je suis dans une filière exclusivement réservée aux filles, donc je ne croise pas beaucoup de mâles. Ou alors, ils sont tous gays. Comme les coiffeurs. C'est rare d'avoir un coiffeur hétérosexuel. Et ce garçon – celui en face de moi, pas le coiffeur – était beaucoup trop gentil pour qu'une harpie ne lui ait pas mis la main dessus. Ce n'est que mon avis mais les filles de cette faculté sont toutes des harpies. Je les voyais. Elles se ressemblent toutes, comme les footballeurs. A croire qu'il y a un moule spécial conçu pour ça. Ridicule. Je soupirai avant de reporter mon attention sur ce qu'il venait de dire et de rire à sa remarque sur Donald.

« Vous avez de la chance, c'est mon préféré. Oui, j'ai beau avoir un bonnet Mickey, j'aime beaucoup Donald. C'est juste qu'une fille de ma promo m'a mis au défi de faire un bonnet ridicule. Donc... »

Je haussais les épaules en souriant tandis qu'on se séparait pour aller se garer. Je n'eus aucun mal à démarrer mon taudis et partie du côté de mon amphithéâtre histoire d'être au plus près quand mon cours commencera. Je n'allais pas monopoliser Duke de toute manière, je me sentirais coupable s'il louppait d'autres cours. Alerte, je retirai mes lunettes de soleil avant d'essayer de le repérer, errante dans les allées. Quand soudain, je le vis et allais le rejoindre essayant de ne bousculer personne cette fois-ci. Je suis maladroite de nature. Je pourrais tuer quelqu'un, un jour. J'arrivais à sa hauteur et un large sourire illumina mon visage.

« Alors, j'ai pensé à un truc en conduisant et si on se tutoyait ? Parce que bon, on n'a pas quatre-vingt ans. Et au fait, c'est quand ton prochain cours ? Parce que je pense que je culpabiliserai si en plus d'avoir cassé ta voiture, je te faisais louper tous tes cours de la journée. »

Je me mordillais la lèvre en attendant qu'il réponde. J'étais gênée d'embêter quelqu'un que je ne connaissais pas. Bien qu'il était charmant et que cela ne me dérangeait pas le moins du monde. De rester en sa compagnie et pas de l'embêter...
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Duke & Amy « Crash test ! »

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