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Anonymous
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Sam 21 Jan - 17:34

HEY OH !! - Le sujet deviendra public une fois qu'ils seront marié et déclarer marier ! Après vous pourrez faire la fiesta avec nous comme bon vous semblera !! :3




‘’ Respire Yuri, Respire ‘’ C’était la folie dans ma tête autant que dans mon cœur. Oui je sais que c’est le genre de chose qu’on raconte à une femme enceinte qui est en train de tout donner sur un lit d’hôpital, mais je crois qu’en ce moment je vivais sensiblement la même chose … moins la douleur on s’entend. Je n’avais pas dormi de la nuit, j’avais mal au cœur, les mains moites et le stresse j’en parle même pas. Je crois que j’ai dû mettre une bonne heure avant de me décider à sortir du lit pour me préparer, je ne savais pas par où commencer ni ce que je devais faire. Comme un gamin de quatre ans qui ne sait pas comment on enfile un t-shirt… J’étais pitoyable. Bref je commençai par prendre une douche bien chaude pour me détendre suite à quoi j’enchainai avec la sélection des sous-vêtements … important quand on se marie d’avoir un boxer qui tient la route, qui est classe, confortable et qui vous empêche d’avoir l’air trop con si jamais … enfin vous voyez. Bref vous connaissez la suite. Lorsqu’il ne me resta plus que le veston à enfiler, je me suis mis en tête de trouver les alliances pour les regarder comme ça, simplement pour me donner la force d’avancer, mais c’est tout le contraire qui se produisit … je ne les trouvais nulle part, c’était la panique générale … c’est dans des moments comme celui-ci que je remercie le créateur de facebook d’avoir créé un truc aussi pratique que celui-ci. Enfin bref … Tamara était venue me rendre visite suite à l’annonce que j’avais postée sur le dit site, grâce à elle j’avais un joli nœud de cravate et une belle coiffure. Je ne vous dis pas comment je me suis retenue de chialer devant elle bon dieu. Elle me rappelait mon père et le fait que mes parents n’aient pu être là aujourd’hui. Mais bon, j’imagine que je ne devais pas penser à ce genre de chose lors d’un moment aussi magique que celui-ci … Ma sœur étant reparti, je pris quelques minutes pour m’asseoir sur le coin de mon lit. Je tentais tant bien que mal de faire le vide à l’intérieur de moi, mais c’était juste impossible. Je pensais à tout, à chaque petit détail aussi insignifiant soit-il, puis fini par sortir le petit bout de papier sur lequel étaient inscrits mes vœux. Je l’ouvris, commençai à les lires et me mit à réfléchir un instant avant de déchirer le tout. J’avais mis un temps fou à les écrire, mais ce que je voulais, c’était offrir à mon compagnon le meilleur de moi-même … une déclaration à la Yuri style rien de moins.

Voilà … l’heure était venu de me rendre à l’église… j’avais le trac, je n’avais qu’une chose en tête, plier bagage pendant qu’il était encore temps, mais le visage de Robbyn dans ma tête m’empêchait de commettre la pire connerie de ma vie. J’avais toujours eu du mal à gérer mon stresse, j’ignore pourquoi d’ailleurs … j’inspirai donc profondément, enfilai mon veston puis sorti de la chambre pour aller rejoindre la limousine qui m’attendait en bas. Je tremblais, j’avais peur, mon cœur ne demandait qu’à s’arrêter de battre tellement la pression était immense, mais lorsque je mis un pied à l’extérieur de la voiture et que je le vis … toute mes craintes et mes peurs s’estompèrent. Dieu qu’il était beau, son sourire, son allure … wow j’en avais de la chance. Je montai alors vers lui, essuyant cette larme qui m’avait échappé et lui sauta littéralement au coup, oubliant par le fait même cette petite dispute que nous avions eu ce matin – enfin pour l’instant -. Il n’y avait que nous, que lui et moi personne d’autre. Il me fallut peu de temps pour reprendre le contrôle de moi-même en voyant tous ces gens qui nous regardais de l’intérieur … j’étais gêner, nous n’avions pas l’habitude de nous montrer aussi démonstratif en public et je connaissais très bien l’opinion de Robbyn à ce sujet. Bref … bien que ce moment fut intense coté émotions, il n’avait pas suffi à me faire oublier l’objet des pensées de mon petit-ami plus de cinq minutes. Ça m’obsédait cette histoire, je n’arrivais pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareil la journée même du mariage et je crois bien que si cette pensée négative continuait de grandir en moi ainsi… j’allais devoir trouver la force nécessaire de dire ‘’ non ‘’ le moment venu.



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Anonymous
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Sam 21 Jan - 18:30



C’est tête baissée et pied appuyé contre la rambarde des escaliers que j’attendais que cette fichue voiture fasse son apparition dans la rue. J’avais d’excellentes raisons de me trouver stupide en ce moment, envoyer un message à Andrew ce matin était la pire des idées qui pouvait me passer par la tête, et pourtant je l’avais fait. Il n’y avait pas la moindre ambiguïté dans ce que je lui avais envoyé selon moi, mais ça restait stupide. J’étais assez partagé entre l’idée de rester là et de ficher le camps au plus vite, mais c’était le meilleur moyen de conforter Yuri dans son idée que j’étais pas « over » mon ex. Mes yeux clairs s’ouvrirent en entendant un véhicule se garer dans l’allée, et j’eu un coup de chaud monstrueux parce que j’avais la chienne. Non pas de ce qui se préparait dans l’église derrière moi, mais juste de mon mec. Je me redressais automatiquement lorsque la portière arrière s’ouvrit et serrais les poings pour éviter de trembler. Néanmoins, le jeune homme qui sortit me fit perdre tous mes moyens l’espace de quelques secondes. Oh mon dieu, je vous assure que les marques de vêtement n’utilisaient pas beaucoup Photoshop pour retoucher Yuri parce qu’il n’avait pas besoin de ça. Je ne me souvenais pas l’avoir vu autant en valeur par le passé, et j’arrivais pas trop à me dire qu’il était pour moi ce gars. Son réflexe de me sauter au cou me rassura momentanément et je passais automatiquement les bras dans son dos pour le serrer un peu contre moi sans faire attention aux gens à l’intérieur. Ce n’est que lorsque mon regard croisa l’un d’entre-eux et que mon compagnon se crispa que j’eu le réflexe de reculer de quelques pas pour nous sortir du champs de vision de tout le monde.

« Attends… viens là deux secondes. »


Je retirais mes bras et lui pris une main pour l’amener un mètre plus loin avant de m’asseoir et de le fixer jusqu’à ce qu’il fasse de même. En ce qui concernait mes doits, ils étaient fermement agrippés aux siens. Lentement, je tournais la tête vers lui pour l’observer.

«  Ce qui va se passer là-dedans, ce sera comme sur une scène de théâtre que plein de gens auront déjà joué avant nous pour le plaisir du public… la preuve, y’a des répétitions pour ça. Alors je voulais juste… »

Je pris une profonde inspiration en levant les yeux sur les bâtiments aux alentours. Après quelques secondes de silence, je sentis une larme couler mais n’y fis pas attention.

« Dans quelques minutes, tout ce que l’un ou l’autre fera, ce sera du « nous » et pas juste « moi »  ou « toi ». Si j’ai jamais aimé le mariage, c’est parce que c’est un truc sacré et que j’ai jamais été suffisamment sûr de moi pour savoir que je profanerais pas ça un jour. Mais quand tu m’l’as demandé, là… je savais que ça finirait pas comme avec tous ces autres gens qui divorcent n’importe comment après quelques mois parce qu’ils savent pas ce qu’ils font. Je suis maladroit, dude… je suis super maladroit avec toi, mais j’t’aime, et je voudrais que ce soit un sentiment qui dépasse la déception des conneries qu‘on fait de temps en temps. Je suis fier de toi et de ce que t‘as accomplis jusqu‘à maintenant. T’as des qualités que j’ai pas, et une force que j’ai pas non plus pour beaucoup de choses. Je supporterais pas que tu me fasses plus confiance… parce que je pense à toi non stop même si je parle à d‘autres personnes. Je veux pas te perdre. »

Je me tournais à nouveau vers lui en penchant un peu le visage, un léger sourire aux lèvres. Ma main lâcha prise pour se poser sur sa joue.

« À deux on peut avoir ce qu’on veut, tu sais que rien n’est impossible en ce qui nous concerne, hein? Tu le sais, Yuri. Je t’aime autant que tu m‘aime, fais sortir cette saloperie que t‘as sur le cœur, maintenant, et on rentre là-dedans tous les deux, je t’abandonnerai jamais… ta famille elle est là, c‘est moi. »

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Anonymous
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Sam 21 Jan - 20:26



J’hésitai un moment avant de m’asseoir à sa demande. À dire vrai, je craignais le pire et je n’avais pas forcément envie d’engager une discutions existentiel avec lui juste avant de rentrer dans l’église… ça serait injuste de faire attendre les invités pour de simples conneries et mon manque de confiance en moi. Je fini donc par m’exécuter, sans rien dire. Je l’observais tout simplement, mains tremblantes. J’avais la chienne autant de ce qu’il allait me dire la que pour la suite de l’événement, mais lorsque sa voix s’éleva, la tempête qui faisait rage en moi diminua un peu. Je l’écoutais attentivement en ne cessant d’hocher de la tête comme un gamin qu’on dispute après une bourde. Le pire c’est que je n’avais même pas à lui répondre par oui ou par non … c’était le stresse tout simplement. Pour une des rare fois, nos rôles s’étaient inversés. Robbyn se lançait dans les grands discourt touchant et moi je l’écoutais en me contentant de verser une larme de temps à autre. Entre nous c’était toujours comme ça, lorsque l’un de nous se trouvait dans un moment de faiblesse, l’autre trouvait toujours le moyen de se surpasser pour relever son compagnon. C’est ça l’amour après tout … le don de soi …

Plus il parlait, moins je trouvais la force nécessaire en moi pour lui répondre quelque chose de sensé. Au contraire, mon mal de cœur s’intensifiait de minutes en minutes et je commençais à m’égarer. J’étais incapable de me concentrer sur ses paroles, j’avais beaucoup trop de choses en tête et lorsqu’il me demanda finalement de cracher ce que j’avais sur le cœur, j’ouvris la bouche, m’excusa puis dévala les escaliers à la hâte pour aller vomir le peu que j’avais réussi à avaler ce matin. Il va de soi que j’avais fait gaffe à ne pas tâcher mon costard et comme un chef j’avais prévu le coup en prenant soin de ranger un paquet de gomme dans la poche gauche de ma veste. Ok vomir à son mariage c’est loin d’être romantique … mais putain que ça soulage. C’est comme si je venais de perdre dix livres de pressions juste avec ça. Le chauffeur étant toujours en bas des escaliers, me fournis un mouchoir pour que je puisse m’essuyer la bouche et lorsque ce fut fait, je remontai fièrement les marches pour aller rejoindre Robbyn. Je lui tendis une main pour qu’il se relève en me contentant simplement de sourire … je n’avais rien à rajouter pour le moment. Le stresse était toujours présent certes, mais beaucoup moins intense qu’il y a quelques secondes.

« Je t’aime, c’est tout ce qui compte … plus rien n’a d’importance maintenant il n’y a que toi et moi, personne d’autre. »

À ces mots, je fis signe au technicien de son de partir la musique, puis relâcha la main de mon compagnon histoire de pouvoir évacuer le stress complètement. Je fermai les yeux, pris une grande inspiration puis commença à avancer aux côté de Robbyn. Tous les regards étaient poser sur nous, j’avais chaud et j’étais terriblement gêner … si je ne trouvais pas rapidement un moyen d’oublier la présence de tous ces gens je crois que cette fois j’allais perdre connaissance. ‘’ Inspire, Expire ‘’ et puis au diable les convenances … je tournai légèrement la tête en direction de Robbyn et me contenta simplement de le fixer lui, personne d’autre … après tout, y’avait que lui que j’avais envie de voir … Un sourire se dessina alors sur mes lèvres. Il était juste parfait dans son costume … je l’aurais bien embrassé à l’instant, mais ce n’était pas le moment de penser à ça …

Lorsque nous arrivèrent finalement devant l’hôtel, je vins me positionner face à lui et prit ses mains dans les miennes, sans le quitter du regard. J’étais fier d’être la … je ne saurais expliquer à quel point j’étais heureux, la maintenant. Mon cœur battait la chamaille, en vrai il battait pour l’homme qui se trouvait devant moi. Alors que les gens commençaient à se rasseoir tranquillement, j’attirai l’attention de Robbyn sur moi et lui murmura un « je t’aime » à peine audible que seul le curé à du entendre en dehors de mon compagnon …



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Anonymous
Invité
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Sam 21 Jan - 22:31

Oh. Woah, il est carrément allé vomir ._.

Je l’ai regardé faire avec une demi-grimace, m’imaginant tout ce stress qu’il avait accumulé petit à petit alors que je tâchais de mon côté de me calmer en sentant qu’il aurait besoin que je sois posé aujourd’hui pour l’aider à décompresser un minimum. C’était ce genre de réactions instinctives qui nous permettaient de nous soutenir l’un l’autre à chaque fois, et heureusement qu’elles existaient. Bref, Yuri finit par revenir et je lui pris la main pour me relever en répondant instinctivement à son sourire. Yes, voila, cette fois on pouvait y aller. La musique se lança, et mon smile en coin ne s’en alla plus jusqu’à ce que je me retrouve devant l’autel. Contrairement au jeune homme à côté de moi, j’étais conscient d’une façon positive que toute l’attention des gens était tournée vers nous, ce qui boostait grandement ma confiance au lieu de m‘intimider. Ouais ouais, vous kiffez ça les gens, hein? Allez, vous gênez pas de mater, c’est gratuit. Malgré ce moment d‘égarement, mon regard ne croisa celui de personne, car je fixais le vitrail au fond de la salle pour ne pas être déstabilisé jusqu’à ce que Yu tourne la tête vers moi et me fixe. Évidemment, j’ai posé les yeux sur lui par réflexe, et ça m’a directement revenir à la réalité, soit le fait que omg ça fait deux semaines que j’ai pas le droit de faire ce que je veux avec lui et que là il est en train de me tuer avec son regard bleu de fou. Sur le coup, ça m’a déconcentré et j’ai faillis trébucher pitoyablement avant de m’arrêter face à lui. Voila, j’étais complètement stressé maintenant, alors je me suis occupé immédiatement de lancer un très bref coup d’œil au public en intériorisant mon soulagement que tout se soit bien passé, lancer un coup d’œil au curé en me demandant s’il était pédo ou pas, puis me reconcentrer sur Yuri comme il faut. Sur le coup c’est moi qui était le plus dépassé, mais je lui souris le plus naturellement possible malgré la tension au fond de moi. Il fallait que je parle en premier, et j’avais réussi à écrire que trois mots avant de laisser tomber parce que ça ne me ressemblait pas du tout. J’avais trop peur d’improviser devant ces gens, et tout ce que racontait le monsieur en robe me passait au-dessus de la tête. Actuellement, je cherchais dans le regard de mon mec l’inspiration nécessaire pour m’exprimer devant autant de monde, et je ne pus m’empêcher d’imaginer mon père à ma place -sous le coup de la panique et du stress-, ce qui eu le don de me faire éclater de rire à l’intérieur parce que « Sonic » et « étaler ses pensées devant un public » , c’était même pas imaginable. Même si cela m’a quelque peu détendu, je restais à l’affut du moment fatidique. Ca se rapprochait, ça se rapprochait, qu’est-ce qu’il fallait que je dise? J’avais déjà tout dis là dehors, merde merde merde. Un silence finit par prendre place, et avec ça mes mains tremblèrent dans celles de Yuri. J’avais baissé la tête en fixant le sol, fermé les paupières pour recentrer mes pensées. Lentement, je me redressais face à lui.

« Euh… »

Je m’éclaircit la gorge. En fait, c’était pas si difficile, il suffisait de faire comme à chaque fois, j’avais juste besoin de ressentir son attention pour que les mots se mettent en place tout seuls.

« Je pensais pas finir ici un jour, vraiment pas. Ca sonne un peu comme un cliché de film à l’américaine, sauf que dehors il pleut malheureusement et qu’on se les gèle un peu. En fait depuis que je suis avec toi j’enchaîne les trucs clichés que je trouvais super ringard avant sans trouver ça nul à présent, je suis capable de faire des choses vraiment très niaises parfois et ça m’arrive bien souvent de pas me reconnaître… mais je sais que c’est juste parce qu’avec le temps, n’importe qui peut changer. Et j’ai beaucoup changé depuis que je te connais, parce que je veux te plaire, parce que je veux m’adapter à tes besoins et faire en sorte que ça fonctionne entre nous. On a des caractères parfois insupportables tous les deux, c’est clair, et je m’excuse auprès de tout le monde d’être une tête à claque assez régulièrement, mais ça n’empêche pas que chez toi je vois ça comme une qualité parce que t‘as un caractère entier. Une qualité parmi d’autres, t’en as énormément, et je crois que t’as pas conscience de la moitié d’entre-elles alors que tout le monde les voit. Je sais que si je me lève le matin c’est pour toi, si je modifie certaines de mes habitudes, c’est pour toi, et si j’arrive parfois à fermer ma grande gueule c’est aussi souvent parce que t’es à côté. Et ça va continuer comme ça… je serai là pour m’occuper de toi, on fera tout ce qu’on a prévu parce qu’on le peut… on s’arrêtera juste quand l’un des deux n’en pourra plus. »


Un sourire gêné s’afficha sur mon visage songeur.

« Ils sont vraiment nuls mes vœux là, hm… je me rappelle encore la première fois que j’ai eu envie de te déballer mes sentiments en direct, j’osais pas parce que j’ai jamais su le faire, je gardais énormément de trucs à l’intérieur, comme le fait que t’es un des gars les plus sexy des States ou que ta capacité à t’exprimer m’a toujours halluciné parce que moi j’étais handicapé de ce côté-là. Mais maintenant ça va mieux tu vois, je dis ce que je pense même si y’a plein de gens qui - je jetais un coup d’œil à la foule avant d’inspirer d’un air soudainement terrorisé, oui tout le monde t’entend, et de reposer tout de suite les yeux sur Yuri - pleindegensquisaventcequej’aidanslatêtemaintenant. J’sais plus ce que je voulais dire… mais je promets de toujours être derrière toi pour te retenir si t’es à deux doigts de tomber, devant toi pour te tirer vers l’avant et te montrer un chemin quand tu sais pas où aller, et à côté de toi le reste du temps, parce qu’à partir de maintenant je veux que tout le monde sache que si l’un des deux va quelque part, ce sera jamais sans l’autre. Je t’aime… c’est pour toujours, et ça changera pas. »

Je m’autorisais à respirer enfin en laissant retomber mes épaules. Mon stress… avait complètement disparu. Et c’était tant mieux.
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Anonymous
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Dim 22 Jan - 1:14



Le moment tant attendu était enfin arrivé. Je dis enfin, mais je redoutais ce moment plus que n’importe quel autre. J’avais déchiré mes vœux justes avant de partir, maintenant je me retrouvais sans rien, rien sauf ce que j’avais sur le cœur. De l’improvisation à l’état pur, du direct rien de moins. Le curé blablatais son discourt habituel et je dois dire que je m’en fichais un peu … ce qui me préoccupais pour l’instant, c’était de savoir qui des deux allait devoir commencer le truc. À mon grand soulagement, ce fût Robbyn. J’étais mal pour lui parce que je savais qu’il n’aimait pas particulièrement ce genre de chose… je veux dire parler de ses sentiments devant tout le monde, les déclarations, le genre de conneries qui plaisent aux filles quoi. Bref, je l’écoutais attentivement, sourire aux lèvres. C’était de loin les vœux les plus originaux que j’aie entendu de ma vie et dieu sait que j’en ai vu des putains de mariage, mais ils me touchèrent au cœur parce que ça venait de LUI. Voilà il avait terminé … c’était à mon tour maintenant. Inutile de vous dire que le niveau de stress venait de grimper d’un étage, ça devait sans doute ce voir dans ma façon d’être. J’avais les jambes molles, les mains tremblantes … mon sourire avait fait place à une mine de mec plus ou moins nerveux … c’était la merde. J’étais supposer dire quoi moi ? J’inspirai un bon coup, puis glissa une main dans mes cheveux comme pour me donner du courage avant de reprendre la main de mon futur mari. J’avais chaud putain c’était horrible.

« J’ai l’habitude des longs discourt, mais là je dois dire que celui-là me donne du fil à retordre. Pas que je ne sais pas quoi dire … juste que j’ai peur de ne pas trouver les mots assez puissant pour te témoigner la force de mon engagement. Quand je repense à cette histoire, NOTRE histoire, je me dis qu’il n’y en a pas de plus belle, que personne ne peut s’aimer autant que nous on s’aime. Y’a des gens qui croyait pas en nous à notre relation, qui trouvait que c’était trop précipité, trop ci, pas assez ça. Et pourtant regarde ou on en est aujourd’hui. Dans deux jours ça fera exactement trois mois que nous sommes ensemble, trois mois t’imagine … j’ai tellement l’impression que nous en sommes à notre deuxième vie ensemble. Tellement de choses se sont produites en si peu de temps … tu as énormément changé, tu as grandi … l’homme de qui je suis tombé amoureux au tout début à évoluer en quelque chose de merveilleux, de parfait. Tout comme mon amour pour toi. On a des caractères assez différents, mais on se complète en tout point. Je sais que je peux compter sur toi, que tu seras toujours là et tu sais que c’est valable dans les deux sens. Tu m’as fait ouvrir les yeux sur beaucoup de chose, tu me donnes la force d’avancer malgré tout ce qui a pu nous tomber dessus. Avec toi … toute ces merde ne sont rien, ce ne sont que de simple petite épreuves à traverser, même la mort paraît belle avec toi à mes côté. Ce n’est peut-être pas l’exemple la plus romantique, mais toi et moi on en comprend le sens et je crois que c’est le principal. Si je suis debout devant toi aujourd’hui … et devant tout ce monde qui se sont déplacé pour assisté à notre union, c’est pour te promettre un tas de belles choses. Ça fait foutuement cliché dit comme ça et on dirait que c’est un engagement à l’arrache que je fais la, mais ce n’est pas du tout cela. La preuve j’ai déchiré les vœux que j’ai mis des heures à écrire juste pour toi parce que ce n’était pas du ‘’ vrai ‘’ si on peut dire ainsi. Robbyn je t’aime, plus que ma vie en elle-même, pour toi je suis prêt à tout … absolument tout sans aucune exception. Je m’engage à te rendre heureux un peu plus à chaque jours qui passe, à te tendre la main dans les moments les plus difficiles que tu traverseras, que nous traverserons ensemble. Personne n’a dit que ça allait être facile, mais à deux on peut tout traverser. Tu es ma raison de vivre, mon amour, ma vie, ma famille, mon point de repère lorsque je m’égare. Sans toi, je ne suis rien, je ne vis pas … Sans Robbyn, il n’y a pas de Yuri… pour moi c’est inconcevable. Je t’appartiens corps et âme et ce depuis le jour où je t’ai dit ‘’ oui ‘’ pour la première fois … aujourd’hui, je renouvelle seulement mes vœux d’amour éternel envers toi, je les rends public, sans aucune honte. Je n’ai pas honte de tout ça, de ne marier avec toi, non je suis fier…tellement fier ! Tu me rends heureux, tu me comble de bonheur et au gens à qui ça plait pas, je dis va te faire foutre parce que nous … y’a que ça de vrai ! Pour toujours et à jamais, je te le promets ! »

Pfiou … voilà … c’était fait. J’ignore encore où j’étais allé puiser tous ces mots, toutes ces promesses, mais une chose est sûr, c’est que tout ce que je venais de dire était sincère et ressenti. Il n’y avait plus de stress la … je venais de retrouver mon vrai moi… Suite à cet échange, il y eut le traditionnel échange d’alliance, ce fut bref et fait en toute simplicité, comme nous. Sonic et Keenan montèrent ensuite pour venir signer les registres, manquait plus que le traditionnel oui je le veux et le tout était jouer. Le curé blablata encore quelques paroles à dormir debout puis arriva finalement au moment tant attendu … Comme j’avais prononcé les vœux en dernier, il allait commencer par moi … « Blythe Yuri Tchaikovski acceptez-vous de prendre Robbyn Aidant Thompson ici présent comme légitime époux, de l’aimer et le chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ? » À ces mots, je senti mon cœur s’emballer … j’avais tellement hâte de pouvoir dire oui, lui appartenir enfin … si bien qu’un large sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ne prenne la parole.

« Oui je le veux »



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Anonymous
Invité
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Dim 22 Jan - 14:56

Je le savais, je savais que j’allais me faire complètement ridiculiser par ce mec dès le moment où j’ai fermé la bouche et que je me suis rendu compte que j’avais raconté n’importe quoi. Sur le coup, j’ai pincé les lèvres en rougissant légèrement, et le tout a empiré quand Yuri a prit la parole. Non pitié, arrêtez ça, comment il faisait pour IMPROVISER des phrases pareilles?! J’avais envie de disparaître de cet endroit l’espace de quelques minutes pour qu’on oublie ma prestation très… terre à terre à côté de ce que le russe avait à donner. On voyait quand même la différence de niveau entre son éducation littéraire et la mienne, et dans un premier temps je regrettais amèrement de ne pas m’y être prit à l’avance en écrivant des phrases correctes sur un fichu bout de papier. Non, à cet instant je ne pensais pas aux phrases que j’avais formulées avant d’entrer dans le bâtiment, ni à celles que Yu n’avait écouté qu’à moitié lorsqu’il m’avait récupéré chez Keenan, j’étais juste incapable de faire abstraction du public qui me rendait… maladroit, alors qu’en réalité j’étais tout à fait capable d’égaler les expressions du jeune homme face à moi lorsque je lui parlais en privé. Il me fallut faire abstraction de ce malaise pour me concentrer finalement sur ce que disait mon mec. J’avais entendu tout ça plein de fois, dit autrement, dans d’autres circonstances, à différentes personnes, mais là tout était rassemblé en un bloc et ça me laissait un peu bête bien que je haussais un sourcil en affichant un léger sourire en coin.

« Bah heureusement que t’as pas appris ton texte par cœur, hein, sinon je me serais senti obligé de sortir d‘ici pour aller me cacher, je crois. »

Je retins un petit rire, mais mon regard communiquait très clairement une émotion intense. Je n’aurais pas été capable de répondre à des vœux pareils si Yuri avait été celui qui avait commencé à les faire, ça non. Il m’avait encore hypnotisé comme à chaque fois, avec ses mots et sa voix qui suffisaient très souvent à m’apaiser même dans les pires moments d’angoisse. C’est donc d’une oreille distraite que je l’écoutais la suite, ignorant presque ce pauvre curé qui devait à présent avoir l’habitude de faire de la figuration lors de la majorité des cérémonies. Mais bon, entre écouter le texte d’un religieux et me centrer sur mon homme, je crois que le choix était vite fait. Je voulais juste qu’on en finisse, que la boucle soit bouclée, que l’officialisation ait lieu. Car ce n’était pas juste un acte civil et je le savais… il y avait toute cette dimension sacrée derrière qui faisait, selon moi, que les deux personnes qui s’alliaient le resteraient dans les deux mondes, et qu’on n’avait pas le droit de les séparer. Beaucoup de gens prenaient le mariage trop à la légère à mon goût en oubliant ce que ça impliquait, et c’est justement parce que je prenais ça très au sérieux que j’ai toujours été contre… mais avec Yuri, c’était différent. Lui, j’étais certain de le connaître depuis plus longtemps que trois mois, mais il m’était impossible de dire à quand remontait notre première rencontre. Et si ça se trouve…

« Oui, je le veux. Damian… on a enfin le droit à ça… enfin… »

Cette phrase était sortie de je ne sais où, et sur le coup, je me suis totalement immobilisé en cessant de respirer. Je n’avais pas voulu dire ça. Je ne savais pas du tout ce que je racontais là, et pourtant mes yeux ont commencé à briller tout seuls comme si un autre personne venait d’entrer dans ma tête pour y ajouter ses propres émotions. J’avais tout à coup l’impression de ressentir le double de tout mes sentiments qui concernaient la personne face à moi, et cette force sortie de nulle part finit par me faire pleurer bien que je gardais les yeux grands ouverts sur... Comment est-ce qu’il s’appelait, déjà? J’avais plusieurs prénoms en tête et il m’était impossible de savoir lequel utiliser. Lorsqu’il s’est approché suite à l’autorisation que donnait le curé pour s’embrasser, j’ai automatiquement passé un bras derrière ses épaules et l’autre main au-dessus de sa nuque avant de pencher la tête pour sceller mes lèvres contre les siennes en fermant les yeux durant de longues secondes. Je l'ai seulement relâché à un moment donné pour lui dire que je l'aimais avant de l'embrasser une seconde fois avec la même intensité.
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Anonymous
Invité
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Dim 22 Jan - 19:18



Damian ? Mais c’est qui celui-là encore ? Il n’avait pas assez fait avec l’histoire d’Andrew que maintenant il disait oui à un autre mec que moi ? Et le pire dans tout ça … c’est qu’il semblait vraiment heureux. Je nageais en plein cauchemar. Son regard avait changé, il ne m’avait jamais regardé de cette façon avant, je me sentais comme la pire des merdes ! C’est quoi il avait un amant du nom de Damian ? Il l’aimait visiblement plus que moi en tout cas ! Mais quel con de gâcher mon mariage de la sortes avec ses conneries ! J’étais hors de moi, j’avais mal. Tout ce que je voulais à l’instant c’était de m’arracher le cœur et lui foutre en pleine gueule. Le pire dans tout ça c’est que j’avais déjà dit oui, je ne pouvais plus reculer maintenant ! Mais qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire ? Hors de question que je reste comme ça à faire semblant devant tout le monde… de faire croire à qui veut l’entendre que tout allait bien et que j’étais le plus heureux des hommes alors que je venais littéralement d’éclater en sanglot. Les invités devaient percevoir ça comme des larmes de joie sans doute, mais c’était loin d’être le cas.

Lorsqu’il m’embrassa la première fois, je n’eus aucune réaction. Même pas j’avais bougé les lèvres, j’en étais tout simplement incapable et lorsqu’il osa me les reprendre à nouveau, je le repoussai violemment. J’étais dégouter, je lui en voulais terriblement. Tant pis pour les invités, mais le mariage venait d’être gâché par la belle connerie de Thompson Junior.

« T’es qu’un sal connard de merde Robbyn ! Pour toi c’est que de la connerie tout ça ! Déjà tu balances à ton ex que tu penses à lui la journée de NOTRE mariage, ensuite tu racontes n’importe quoi comme vœux et pour rajouter à ça tu dis oui à un DAMIAN ? T’es qu’un sal con, je te hais t’as pas idée à quel point je t’en veux ! J’ai toujours été honnête envers toi, je t’ai donné mon cœur, je me suis mis à nu devant toi et devant tout le monde pour de la pure connerie ? Ça t’amuse de me faire du mal peut-être ? Mais la t’es allé trop loin mon gars ! J’veux plus rien savoir de toi t’es … ah et puis merde va te faire foutre !! »

J’essuyai les larmes qui coulait en rafale sur mes joues, m’excusa auprès des invités puis dévala les quelques marches qu’il y avait pour redescendre l’allée jusqu’à la sortie l’église. Des milliers de choses se bousculaient dans ma tête, je n’arrivais pas à en gérer une seule à la fois, mais pourtant, un souvenir réussi à capter mon attention. J’avais déjà vécu ce moment. J’avais vécu exactement la même chose… je marchais vers la sortie de l’église la journée même de mon mariage, exactement comme maintenant. Tout devenait clair dans ma tête. C’était il y a pas mal d’année de ça. L’homosexualité n’était pas toléré à l’époque et pourtant Robbyn anciennement prénommé Matthew et moi, nous aimions. Un truc super puissant, comme ce que nous vivions aujourd’hui, mais vu l’opinion public et la mentalité des gens de cette époque, j’avais décidé d’épouser une certaine Alice pour cacher ma liaison secrète avec ce dit Matthew. Ce n’est qu’une fois devant l’hôtel que j’avais réalisé ma connerie. J’avais réalisé que je ne pouvais pas faire subir à cette fille le fruit de ma tromperie et j’avais simplement quitté comme ça sans rien dire.

Ce Damian … c’était moi. Robbyn ne se foutait pas de moi au contraire ! Je m’arrêtai donc brusquement au beau milieu de l’allée et fit demi-tour. Tous les regards étaient rivés sur moi, mais pour une fois ça m’était bien égal ! Les larmes continuaient de couler d’elles même le long de mes joues alors qu’un large sourire était venu effacer cette mine triste que j’avais. On s’était retrouvé, comme on se l’était promis !! Mon cœur battait à nouveau dans ma poitrine avec une nouvelle force cette fois et sans plus attendre, je couru dans sa direction pour lui sauter dans les bras et lui rendre ce baiser qu’il m’avait offert un peu plus tôt avec plus d’intensité cette fois.

« I love you so much baby !! »




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Anonymous
Invité
Invité
Dim 22 Jan - 20:40

Se faire remettre en place comme ça dans un moment pareil, je crois que c’est la pire chose qui pouvait m’arriver. J’ai immédiatement rentré les épaules lorsque la colère est apparue dans les yeux et dans la voix du jeune homme, puis reculé d’un pas en revenant rapidement à moi. C’était pas censé se passer comme ça, je ne l’avais pas fais exprès. Cette phrase… elle ne venait pas de moi, et ça faisait plus que mal d’être rejeté de la sorte. J’avais vraiment souhaité que cette journée soit parfaite pour Yuri, de tout mon cœur, je voulais le voir sourire, je voulais le voir heureux, et j’avais tout prévu dans les moindres détails pour que cela se passe comme il le visualisait car je connaissais ses préférences. Mais voila qu’il se retournait pour sortir de l’église et que l’angoisse est montée en moi. J’étais un véritable abruti, okay, mais… ça, le dernier échange, c’était pas ce qu’il pensait. J’étais convaincu qu’il y avait des choses dont il devait lui aussi se souvenir, car ça expliquait bon nombre de nos réactions l’un vis-à-vis de l’autre. Je fis alors un bond en avant, et des mots coincés au fond de ma poitrine finirent par s’échapper lorsqu’il arriva au milieu de l’allée. Les secondes passaient, et ma mémoire revenait peu à peu. Je me rappelais cette journée affreuse où il allait se marier à cette femme qu’il n’aimait même pas mais qui lui offrait la sécurité aux yeux de la société. S’il avait fait ça, je me serais certainement jeté sous un train, mais il avait finit par quitter l’église dans l‘incompréhension générale. C’était… complètement dingue, pas acceptable pour la partie rationnelle de mon esprit, mais j’étais obligé d’accepter que notre relation durait effectivement depuis plus longtemps que deux mois. Ca faisait bien déjà une vie qu’on… essayait d’être ensemble, en fait.

« REFAIS PAS CA, T‘AS PAS BESOIN DE T‘ENFUIR AUJOURD‘HUI! RETOURNE TOI! »


Mon regard resta braqué sur mon compagnon avec une presque rage mêlée au désespoir cette fois-ci. Je ne voulais pas qu’il s’en aille, je ne voulais pas qu’il abandonne, et je ne voulais pas qu’il cherche quelqu’un d’autre parce qu’il m’appartenait, comme je lui appartenais et que ça ne devait pas changer. On avait le droit d’être ensemble, on avait le droit, tout se passerait bien…

C’était un peu gênant de vivre ça sous les regard de tous nos proches qui allaient nous demander des explications sur ce qui venait de se passer, mais pour l’instant j’étais bien trop effrayé pour prendre en compte la présence de ces gens. Priant intérieurement pour que Yuri se retourne, j’arrêtais de respirer lorsque son visage pointa à nouveau dans ma direction… et là, un sourire. Immédiatement, je fis de même et descendis les quelques marches devant moi en le voyant se mettre à courir dans ma direction. Mes bras le rattrapèrent lorsqu’il me sauta presque dessus, et j’appréciais les secondes suivantes comme jamais. C’était un soulagement extrême, et un sentiment de bonheur encore plus grand que d’être avec lui ici. Je me permis de passer une main sur sa joue détrempée tout en l’écoutant, et lui répondis que je l’aimais aussi. Il fallut encore quelques secondes avant que l’on se lâche et que je tourne finalement les yeux sur les invités en m’excusant de la scène à laquelle ils venaient d’assister. C’était perturbant pour tout le monde, je crois. Enfin bref… une fois les émotions légèrement retombées, je saisis la main de Yuri et me dirigeais vers la sortie, cette fois-ci en sa compagnie, en lui lançant régulièrement des coups d‘œil et des sourires emplis de confiance et d'amour. C’était pas parfait, c’était même mieux que ça.
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 22 Jan - 20:53

C'est bon les gens ceux qui veulent Rp peuvent le faire ! XD
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For always and forever - R&Y

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