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 « Tout a un début, une existence, une fin. »
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Anonymous
Invité
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Jeu 29 Déc - 3:35

« Tout a un début, une existence, une fin. » Adamdad
Tu veux pas que je te fasse visiter mon lit cette nuit ?

Moi, ce que je préfère par dessus tout - après le sexe - c'est faire la fête ! Quoi de mieux que de se bourrer la gueule au milieu d'une piste danse où pleins de jolies filles de déhanchent langoureusement ? Bon, je vous l'accordes, il n'y a pas que des jolies filles mais quand même ! Non mais vraiment, moi, ce que je préfère c'est ça. Et le mieux c'est que j'ai PERSONNE pour me dire : "Ah mais dis donc, demain, t'as cours toi ! Allez hop, au lit." Débarrassé de mes parents, débarrassé des profs, je peux faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Et puis, je suis dépendant de moi même, financièrement parlant ! Je veux dire, j'bosse dans un endroit très honorable - le Sex Shop du coin - et je me fais pas mal d'argent et pas mal de filles aussi. Parce que la plupart du temps, les filles qui viennent dans ce genre de magasin, elles se sentent seules. Faut bien les combler non ? C'est mon rôle ça ! Bref, j'ai le boulot rêvé. Argent facile, filles faciles. QUE RÊVER DE MIEUX ? L'amour ? C'est pour les tapettes ça. Très peu pour moi. L'amour, c'est une prison. Et moi, j'aime pas être enfermé, sans déconner. C'est pourrit d'être amoureux, tu t'envoies en l'air avec la même fille quoi. J'ai besoin de nouveau moi, sinon je me fais chier !

Je suis le genre de mec qui passe de lit en lit. Non mais sérieux, mon lit, certaines nuits, c'est un site touristique ! J'vous jures ! En tout, depuis que je suis sur le marché, j'ai accumulé plus d'expérience en sexe que Chuck Norris en combat, sans dec'. QUOI TU ME CROIS PAS ?! Tu veux tester ? Je suis sûr que oui mais bon. Je me parle à moi même, c'est pas très bon signe ça, généralement. Ouais, je suis con, je sais... je dirais surtout que je suis pas dans mon état normal ! Enfin, est-ce que j'ai réellement un état normal ? A VOIR. Sincèrement, il fait trop chaud dans cette boîte et là, cette nuit, c'est la pêche aux thons alors je préfère encore sortir prendre de l'air. Je sors donc de la boîte, en tee-shirt parce que quand je dis que j'ai chaud, c'est que j'ai chaud hein ! Il n'y a personne dehors, il fait nuit noire. Heureusement, les lampadaires sont là pour éclairer mes pensées. J'observe le ciel, cool, la lune est de sortie ! Et à côté, y'a sa fidèle amie Venus. Je sors une cigarette, j'ai comme une envie de fumer. Enfin, "cigarette". Plutôt joint, en fait. MAIS CHUT, IT'S A SECRET. Je sors aussi mon fidèle briquet qui me suit depuis... deux semaines, environ. J'allume mon joint et prend une bouffée. J'observe la rue, il y a des gens vraiment étranges qui se baladent vers 23h. Mon regard se pose sur une fille, pas très grande. J'ai du mal à distinguer son visage mais elle n'a pas l'air très... rassurée. Cool, je vais pouvoir l'effrayer un peu plus. Joint dans la main, je m'approche discrètement d'elle et lâche un cri qui je veux effrayant : « BOUH ! - je prends quelques secondes de pause pour profiter de mon petit effet - Que fais une aussi jolie fille dehors à cette heure de la nuit ? » demandais-je. C'est vrai que maintenant que son visage est éclairé par un lampadaire, elle est loin d'être moche ! Cool ! Qui sait, je ne vais peut-être pas être si seul que ça dans mon lit cette nuit.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 29 Déc - 21:05

Il devait être 18 heures passé. Je ne savais pas exactement et à vrai dire je m'en fichais un peu. J'étais dans mon lit au chaud à étudier... Pour ne pas changer. Tout le monde avait une vie à l'extérieur et moi j'avais l'impression de ne pas exister, enfin c'était bizarre comme sensation. Je savais que j'existais, mais je ne me sentais pas vivre. A croire que je vivais à travers les autres, ce qui n'était peut être pas faux. Etait-ce si pitoyable que cela ? Pour moi, oui.

Les heures défilaient sans que je ne m'en rende compte. Ca en faisait presque peur. La lune était des nôtres ce soir, j'adorais observer le ciel étoilé avec une lune, pleine ou non, je m'en fichais. Le fait de la regarder m'apaiser énormément et je m'évadais un petit peu de mon monde. J'oubliais mes études, mon entourage, mes problèmes, ma façon d'être... J'en venais même à m'oublier moi-même. Fallait le faire.

J'étais encore habillée de ce matin, lorsque j'avais fais ma petite balade matinale sur Sunset. Ma balade ? Ouai, je m'étais contentée de sortir et à observer tout ce qui pouvait m'entourer. Les divers magasins, les gens, même les animaux et la nature en générale. Je n'avais croisé personne de connu et ça m'avait rendu assez triste. En effet, j'aurai espéré rencontrer quelqu'un, pour que cette personne me propose une sortie et que je ne passe pas le reste de la journée, chez moi seule, comme d'habitude... Hélas, c'est ce qu'il se produit.

Je commençai à avoir les larmes aux yeux, mais aucunes larmes ne coulaient. Dis donc, j'avais la larme fragile. Ou soit, j'étais très fragile comme fille ? Certainement... Très certainement même. De colère, de dégoût, je jetai mon livre assez violemment au sol en le regardant. Sa couverture était déchirée. Dommage, c'était un livre appartenant à ma fac, j'allais me faire taper sur les doigts, mais sur le moment, c'était le cadet de mes soucis, même si je savais très bien, que demain j'allais être très paniquer à cause de cela et que je remuerai ciel et terre pour en dénicher un neuf, pour que mon impulsivité passe inaperçue.

20 heures : Je n'avais pas encore mangé, la faim ne me venait pas, je n'avais envie de rien. Je décidai d'aller sur mon ordinateur et d'aller sur facebook pour voir les nouvelles actualités de tout le monde. Tout le monde sortait, tout le monde avait une vie, tout le monde mettaient des statuts plus ou moins gaies, tout le monde parlaient de sexe sans complexe, tout le monde... N'étaient pas moi. C'est là où ma question sur la différence refaisait surface, c'est là où je me demandais quel type de personne j'étais, c'est là où...

Je n'avais même pas eu le temps de finir mon questionnement, que j'éteignis mon ordinateur très rapidement en allumant sur le bouton « démarré » quelques secondes pour que le PC rende l'âme plus vite que prévu. Je savais que ce n'était pas bien, et que cela allait abimer mon ordinateur plus qu'autre chose, mais je voulais vite quitter facebook pour ne plus avoir à subir ça.

J'avais déjà passé 2h30 sur ce réseau social assez noir pour moi, 2h30 où des questions ont défilé dans ma tête et où je me suis fais plus de mal qu'autre chose. D'impulsivité, je pris ma veste, enfilai mes converses noires et sortit de mon appartement en oubliant de fermer à clé derrière moi. Il était presque 23 heures et ça faisait la première fois depuis longtemps que je n'étais pas sortie aussi tardivement. Du moins, seule. Je voulais juste prendre l'air. Je ne comptais pas aller bien loin...

Une demi-heure passa et je me retrouvai dans un coin de SF que je n'avais pas trop l'habitude de fréquenter. Il y avait une boite de nuit justement, et le stresse commençait à m'envahir. J'aperçus un jeune homme positionné devant. Il fumait et cela ne m'inspirait pas réellement. Qu'est ce que j'allais faire ? Fuir ? Me comporter comme une fillette de 6 ans ? Il n'allait rien me faire après tout, c'était dans ma tête. Pourquoi le mot inconnu devrait obligatoirement rimer avec danger ?

Je pris un grand souffle, baissée la tête et avançai rapidement pour vite passer devant cette boîte et tracer ma route jusqu'à.... Jusqu'à je ne sais où d'ailleurs. Je passai donc devant sans donner un moindre regard à cet homme et je sentais mon coeur s'accélérait. Je commençais à être soulager de voir qu'il ne m'avait rien fait, quand soudainement il m'approcha et m'aborda comme si de rien était. Pour qui il se permettait ? Que fumait-il ? Ca ne sentait pas l'odeur habituelle de cigarette que j'avais l'habitude de sentir lorsque j'étais au campus. Que devais-je faire désormais ? Je ne suis pas capable de le rembarrer; ou encore moins prendre la fuite en courant en ne voulant pas l'affronter. Peut être qu'il voulait me demander quelque chose ? Rah... C'est dans ce genre de moment que je me rends compte que je suis niaise et peut être trop gentille, mais j'étais ainsi. « Que fait une fille seule dans une ruelle pas trop fréquentée devant une boîte de nuit à parler à un pure inconnu sur la raison pourquoi elle se situe là à ce moment précis ? » Je ne pus m'empêcher de sourire à ma question, qui n'en était pas réellement une. Je ne savais juste pas quoi répondre et cette réponse me semblait approprier à la situation.
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Anonymous
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Sam 31 Déc - 15:18

« Que fait une fille seule dans une ruelle pas trop fréquentée devant une boîte de nuit à parler à un pure inconnu sur la raison pourquoi elle se situe là à ce moment précis ? » Hm, ok, elle c'est pas une fille facile. Plutôt du genre coincée. C'est facile à repérer et c'est ça qui rend le jeu intéressant. Je l'observe, sans rien dire. Je finis tranquillement mon joint, j'ai envie de faire durer le plaisir. Certaines jolies filles aiment se faire désirer. Peut-être que c'est son truc. Seulement, elle va vite comprendre que quand je décide de jouer, ce sont mes règles qu'il faut respecter et pas celles de quelqu'un d'autre. Je balance le peu qu'il reste de mon joint sur le bitume et j'esquisse un petit sourire et m'approche doucement mais sûrement de la jeune fille. Lui faire peur ? C'est mon but. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, quand quelque chose fait peur, l'humain ne recule pas mais fonce dedans. La pauvre, elle ne sait pas qu'en me parlant, elle fonce direct dans la gueule du loup. Je renifle, réflexe de drogué, désolé. Je l'avoue, c'est pas très sexy mais bon, ça a du charme quand on y pense... Ou pas d'ailleurs mais bon, laissez moi rêver ! Je trouve ce silence plutôt pesant. Peut-être me prend-t-elle pour un fou et c'est fort probable d'ailleurs. Son visage m'est familier, j'ai la vague impression de l'avoir déjà croisé quelque part mais je ne dis rien. Si je me trompe, j'aurais l'air d'un parfait idiot. Déjà que je devais l'être pas mal en ce moment. Après tout, je venais de lui adresser la parole puis... plus rien. Je l'observe. Elle est plutôt jolie et sincèrement, je la mettrais bien dans mon lit pour ce soir. Graou. Je tend une main que je veux amicale - même si ce n'est pas le cas - vers elle. « Je m'appelle Zack ! Enchanté. » dis-je avec le plus charmeur de mes sourires.

Je ne sais pas qui c'est mais elle m'intrigue un peu. Elle n'a pas l'air d'être le genre de fille à coucher avec des mecs comme moi... d'ailleurs, elle n'a pas l'air de coucher avec grand monde. Tant mieux. J'ai envie de lui faire découvrir un monde qu'elle ne connaît pas. Faut bien innover de temps en temps non ? N'empêche que sa tête me dit quelque chose... surtout ses yeux en fait, ils sont genre trop bandant. Graou. J'attends sa réponse, elle a l'air légèrement traumatisé. ROH. Quoi ? Comment ça n'importe qui le serait si une personne qu'on ne connaît pas nous saute limite dessus en criant "Bouh !" ? Je vois pas de quoi vous voulez parler, franchement, je vois pas ! Je vous jures que je vais réussir à l'avoir dans mon lit ce soir. Je vous le jures.
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Anonymous
Invité
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Sam 31 Déc - 16:30

Je restais là à lui sourire assez niaisement après mes premiers mots prononçaient à son égard. Je sentais son regard restait fixer sur moi. Que me voulait-il ? Allait-il me demander du feu ? Ou m’invitait à entrer dans la boîte ? Je pouvais m’attendre à tout, vu que je ne le connaissais pas et vu que j’ai une petite manie à me monter cent mille films dans la tête en espérant prêcher le vrai du faux… Il n’allait pas être épargné sur ce coup là.

Je le vis ensuite jeter sa cigarette, enfin ce qui paraissait être une cigarette. Donc la première supposition qu’il voulait du feu était fausse. J’hésitais à partir et à le laisser sur sa fin, mais je n’arrivais pas à être méchante. C’était ainsi. Ca a déjà joué pas mal de fois contre moi, mais bon. Je refaisais à chaque fois les mêmes erreurs jusqu’au jour où… Je comprendrai enfin qu’il faudrait que je réussisse à dire non une bonne fois pour toute. Hélas, ce jour n’était pas encore arrivé.

Je le vis s’approcher de moi. Mes yeux s’ouvrirent en grand et restèrent fixer sur lui comme s’il m’avait jeté un sort qui me laissait immobile face à lui. Je me retournai légèrement pour être face à lui et non de face ou encore de dos.

Il restait là face à moi, à se rapprocher lentement. J’avais l’impression d’être une proie pour lui. Etait-il du genre dragueur et beau parleur pour réussir à avoir ce qu’il voulait avec une femme ? Le pauvre, ce n’était pas avec moi qu’il allait avoir ce qu’il voulait. Enfin il va s’en rendre compte par lui-même si c’est vraiment ce qu’il veut. J’avais l’habitude de décevoir mon entourage, mais même je ne sais pas si j’avais réellement envie de le connaître. L’inconnu m’effrayait assez… Je ne savais jamais comment m’y prendre.

Je secouai ma tête lorsqu’il se présenta, comme pour me sortir de mes pensées. Mes yeux clignotèrent pas mal de fois, à croire que j’avais un problème, je devais sembler ridicule. S’il voulait vraiment juste me mettre dans son lit, pourquoi prendre la peine de se présenter ? Ne voulait-il donc pas faire comme dans les films ? C'est-à-dire, embrasser directement la fille et l’emmener chez lui la seconde d’après ? Ou soit c’était une façon pour lui de faire son gentil pour m’amadouer ? Mon Dieu, Kaleigh ! Sort toi ces idées de la tête. Tu ne le connais pas. Pourquoi devrait-il être méchant ou autant pervers ? Peut-être que c’est un mec bien… Un mec bien ayant une allure de drogué et qui venait de finir un joint.

Avec mes réflexions, je raclai ma gorge et le regardait droit dans les yeux ne voulant pas lui montrer que sa compagnie m’intimidait assez. « Moi c’est Kaleigh. » Lui dis-je en souriant. Je pris sa main dans la mienne et la lui serra. Il était gelé et des frissons parcoururent mon corps tout entier. En même temps, il était vêtu d’un simple T-Shirt alors qu’il devait faire moins de 10 degrés dehors. L’alcool ça doit tenir chaud je suppose, mais il ne m’avait pas l’air si atteint que cela. « T’es gelé. » Je retirai ma main la seconde d’après et la rentra dans une de mes poches de ma longue veste pour essayer de la réchauffer aussitôt.
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Anonymous
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Dim 1 Jan - 21:21

« Moi c'est Kaleigh. » répondit-elle en souriant. Elle prit la main de Zack et la serra dans la sienne. Au contact de sa peau contre la sienne, elle fit un commentaire qui troubla le visage du jeune garçon, on put apercevoir le temps de quelques secondes, un petit sourire en coin. « T'es gelé. » Effectivement, il était gelé mais il ne le ressentait pas. Sans doute à cause des quelques grammes d'alcool qu'il avait dans le sang ainsi que du joint qu'il avait fumé il n'y a même pas cinq minutes. Comme quoi, la drogue et l'alcool n'ont pas que des inconvénients, ça évite aussi de mourir de froid quand on est dehors et qu'il fait moins quarante. La soirée avait très mal débuté pour Zack. Il s'était retrouvé dans une boîte nulle avec une ambiance pire que minable. Pour compléter le tout, il était tombé en plein dans la pêche aux thons. C'était un coup à devenir gay... enfin non, il aimait trop les filles pour ça. Cette fille, Kaleigh, intriguait beaucoup le jeune homme. Deux choix s'offraient à lui : soit il la draguait et tentait de la mettre dans son lit soit il la laisse tranquille car, apparemment, c'est un cas désespéré. Abandonner ? Non, c'est trop facile. Sulli' aime beaucoup trop les défis pour abandonner maintenant. N'oubliez, son esprit est plus tordu que celui de n'importe qui. Dans la tête du jeune garçon, c'était pire que Tchernobyl, Hiroshima et Nagasaki réunis. Malgré tout, la décision fut prise très rapidement. Ne pas lâcher prise quitte à ce que ça prenne des semaines. Elle finirait bien par craquer de toute façon. Voilà ce que se disait Zack. Le problème c'est qu'il ne savait pas encore dans quoi il s'embarquait.

Il esquissa un sourire et s'approcha un peu plus de Kaleigh. Le but ? Draguer la jeune fille sans relâche jusqu'à ce qu'elle accepte de coucher avec lui. Est-ce que ça allait marcher ? Dans l'esprit de Zack qui est - rappelons le - très prétentieux, ce plan était fiable à 200%. Mais était-il au courant qu'il en face de lui la fille la plus coincée et timide de San Francisco ? De toute évidence, non. Maintenant, il n'était plus qu'à quelques centimètres de la jeune fille, autant dire qu'ils étaient presque collés l'un à l'autre. Le jeune homme aurait pu poser une question pleine de sous-entendus du genre : "Tu veux bien me réchauffer ?" Pour qu'elle comprenne ses intentions mais non, ce n'était pas un barbare et il savait faire les choses en douceur. Si si, je vous assures ! Enfin, il n'était doux qu'avec les cas qui demandaient douceur et patience. Et d'après ce qu'il pouvait voir, ressentir, Kaleigh semblait faire partie des rares cas qui tentaient de résister au charmeur qu'est Zack. Il glissa une main sur la joue de la jeune fille et la caressa du pouce. Trop rapide ? Absolument pas, ce n'est que la phase une du plan machiavélique que le jeune homme avait en tête ! Est-ce qu'il allait l'embrasser ? Ça n'allait pas tarder étant qu'elle ne l'avait pas encore baffé ou même repoussé. Peut-être était-elle trop gentille pour faire une chose de la sorte. Qui sait ! Il se colla à elle et déposa un baiser sur ses lèvres. Il se doutait qu'elle allait chercher à s'enfuir et c'est pour cette raison qu'il avait passé ses bras autour de sa taille de façon à la retenir si jamais l'envoie de partir se faisait sentir. Diabolique, sadique ? Non, juste nymphomane.
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Anonymous
Invité
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Dim 1 Jan - 21:56

Je restai là face à cet inconnu, enfin Zack il ne répondait pas à mes paroles. Pourquoi ? Vu sa tête il était assez… Hors service si je puis dire. Toutes filles censées à ma place seraient parties en courant mais non je restais. Pourquoi ? Est-ce que je voulais me prouver à moi-même que je n’étais pas si trouillarde que cela ? Certainement, enfin non. Pas certainement mais sûrement même.

Plus les secondes passaient, plus ils se rapprochaient de moi. Je restais immobile face à lui en attendant… En attendant quoi d’ailleurs ? Ah oui, qu’ils prennent la parole et qu’ils m’expliquent la raison de sa venue envers moi. Il n’allait pas aborder une inconnue pour le plaisir quand même ? Quoique… Je ne le connaissais en rien, donc des milliards de possibilités s’offraient à moi sur quel genre de type il pouvait être. Dragueur ? Chiant ? Romantique ? Curieux ? Oppressant ? Embêtant ? Pervers ? Sadique ? Et j’en passe des meilleurs…

Je ne voyais pas clairement son visage à cause de la faible lumière qu’il y avait dans la rue. Pourtant on était en face d’une boîte assez fréquentée, donc il devrait y avoir assez de lumières pour indiquer l’endroit où se situait la boîte… Mais même pas. Il faisait si sombre que je n’arrivais pas à voir la couleur de ses yeux. Au pire, qu’est ce que ça pouvait me faire non ? Mais c’était plus fort que moi. A chaque fois que je croisais une personne, la première chose que je regardais chez elle c’était ses yeux. Leur forme, leur couleur… Pour moi les yeux sont la partie la plus belle de l’être humain. Ils reflètent tout. La haine, l’amour, la tristesse, l’angoisse, le mensonge, la jalousie, la colère, l’euphorie… Vraiment tout. Donc le fait de les apercevoir uniquement et non les voir me perturbait assez.

A croire que mon regard insistant sur ses yeux a porté ses fruits, il s’approchait davantage. L’ancienne Kaleigh aurait reculé d’un pas et aurait trouvé une quelconque excuse pour échapper aux fourberies de ce chez Zack, mais non, rien y fait. Il ne disait toujours rien. Attendait-il que je prenne la parole et que je lui demande moi-même le comment du pourquoi de sa venue vers moi ? Peut-être. Je commençais à ouvrir légèrement la bouche pour lui poser la question et il posa sa main sur mon visage. J’étais tétanisée. C’est là où j’ai commencé à comprendre ses intentions. Je posai ma main sur son bras comme pour lui dire stop, mais rien ne fut. Je voyais ses lèvres se rapprochaient des miennes ainsi que ses yeux. Enfin je voyais leur couleur. Ils étaient bleus comme moi, mais un peu plus… Banals ? Pour moi mes yeux sont indescriptibles ils sont d’un bleu… Bizarre… Comme j’ai tendance à les appeler.

Voyant que le fait de mettre ma main sur son bras ne faisait rien, je décidai donc de mettre ma main sur son torse pour lui dire non une bonne fois pour toute. Mais bizarrement je n’insistais pas tant que cela. Parfois je suis bien bête. Ou trop gentille ? Oui, voilà ça doit être ça. Je n’ose jamais être violente avec les personnes qui vont trop loin avec moi, que ce soit verbalement ou physiquement. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Je déteste la violence, j’en ai vraiment trop peur.

De réflexe je serrai son t-shirt entre ma main droite comme pour lui signaler que j’avais peur en espérant qu’il se recule de lui-même, mais encore une fois, il ne fut rien et continua son chemin en ignorant les signaux corporels que je lui envoyai. Je n’ai même pas eu le temps de dire ouf dans ma tête que ses lèvres étaient posées sur les miennes. Que faire ? Prolonger ? Le gifler et partir en courant ? Non.

Se faire embrasser par un inconnu, c’est la première fois en 20ans que cela m’arrivait et j’en étais heureuse mais effrayais. Heureuse ? Pourquoi donc ? Car enfin il y avait un peu d’actions dans ma vie, de l’action positive si je puis dire. Je vois tous mes amis être en couple, marié, fiancé, avoir des gosses, certains vont en prisons, d’autres sont bis ou homos, d’autres boivent, fument… En gros ils ont une vie mouvementée et moi j’étais toujours la petite Kaleigh timide dans son coin qui ne faisait qu’étudier dans son petit appartement sur Sunset District. Certes un baiser ce n’est rien, mais pour moi ça parlait déjà beaucoup. J’espérais juste qu’il n’aille pas plus loin, car vu ma terrible force et mon niveau aux sports de combats, il allait m’avoir sans difficulté et je ne voulais pas aggraver mon cas. Pourtant une partie de moi me disait d’arrêter et de partir et que ce que je faisais là, ça n’allait rien m’apporter. Après tout, je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam et je ne savais pas où sa bouche avait trainé auparavant. Rien que d’y penser, je serrai davantage son haut entre ma main et je sentis ses mains descendre sur ma taille comme s’il me faisait prisonnière de son étreinte.

Etrangement son baiser n’était pas déplaisant, il était doux et ça me faisait du bien. Après tout cela faisait 3 ans que je n’avais pas revécu cela et ça en était plaisant. J’entrouvris légèrement ma bouche pour prolonger le baiser. Que m’arrivait-il ? Ce n’était pas Kaleigh ça ? Je jouais avec le feu peut-être. Je relâchai son haut et laissai mes bras retombés le long de mon corps. Mes yeux étaient toujours fermés et je l’embrassai délicatement en me laissant faire sans trop crier. Je me trouvai pathétique à agir ainsi, mais ça me faisait tellement de bien.

Je n’allais aucunement mettre la langue pour que se baiser devienne bien trop passionnel. Car si je commençais à être ainsi à son égard, il allait peut-être comprendre cela de travers et vouloir aller plus loin en ma compagnie et donc me mettre dans son lit dans les 5 minutes qui suivent. J’ouvris soudainement les yeux et je l’observai quelques secondes puis je détournai ma tête en restant encore dans ses bras et pris la parole d’une façon assez apeurée, excitée. « Je, je suis désolée, ce n’est pas moi tout cela, je… Non, désolé. »

J’avais les yeux grands ouverts et je le regardai un peu paniquée. Je plaçai mes mains sur ses poignets et détacha ses mains de ma taille et me reculai d’un pas. C’est à ce moment là où j’aurai dû partir en courant sans me retourner mais là son visage me rappelait quelqu’un. Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? « Je… On se connait ? » Je mis ma tête sur le côté et je l’observai avec beaucoup de curiosité. Je devais le faire rire en agissant ainsi mais ça me perturbait de savoir où j’ai pu le croiser ou non.

Je me concentrai quelques secondes et là j’ai eu un flash. Mon quartier… Sunset, j’ai dû le croiser là, oui il devait certainement travailler dans le coin, mais où ? Je ne me souviens pas qu’il soit vendeur ou chef de rayon dans des magasins que j’ai l’habitude de fréquenter dans mon quartier. Peut-être que je l’avais aperçu à travers une vitrine ? Je ne saurai dire où par contre.

Pourquoi avais-je retenu son visage parmi les centaines que je pouvais croiser tous les jours ? Qu’avait-il donc de particulier comparé aux autres ? Mais même pourquoi je me posais ce genre de question à presque minuit, dans la rue lorsque la pleine lune nous observe ? Ridicule j’étais.

« Je… désolé avec mes questions, je… je dois y aller… » Je commençais à me reculer lentement mais sûrement. Je marchai en arrière en ne le quittant pas des yeux en ayant ces milles et unes questions qui trottaient dans ma tête. J’essayais au maximum de garder son visage en mémoire pour espérer le recroiser sur Sunset et enfin savoir pourquoi son visage me sembler familier.
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 1 Jan - 22:56

Étonné ? Oui, Zack l'était énormément. Il n'aurait jamais cru qu'elle répondrait à son baiser. Au départ, elle avait vaguement tenté de le repousser mais sans conviction comme si ce qu'il faisait ne lui déplaisait pas. Pour tout avouer, ce baiser était loin d'être mauvais. Il était doux et elle embrassait plutôt bien. Pour tout dire, le jeune homme était tellement absorbé par ce baiser qu'il n'avait pas pensé à y ajouter la langue. De toute évidence, tu perds tes réflexes mon vieux, ça devient inquiétant. Et là, c'est le drame. La jeune fille détourne la tête, mettant fin au baiser d'une façon plutôt inattendue. Le jeune homme ouvre les yeux. Elle a l'air d'avoir peur. En même temps, quand on se fait embrasser par un inconnu, vers vingt-trois heures, devant une boîte de nuit avec pour seule lumière un lampadaire qui passait par là, il y a de quoi flipper, non ? Il l'observe avec attention. Jusqu'à maintenant, il n'avait pas vraiment fait attention à ses yeux d'un bleus qu'il qualifierait d'intense, de presque beau. Sincèrement, il ne serait jamais attendu à une telle réaction. Elle avait l'air d'avoir aimé le baiser. Il s'attendait à une baffe, à ce qu'elle le pousse avec une force de Bisounours mais même pas. Elle avait répondu au baiser d'une façon douce et délicate. « Je, je suis désolée, ce n’est pas moi tout cela, je… Non, désolé. » dit-elle d'un ton plutôt... effrayé. Là, la réaction était beaucoup plus plausible ! Cependant, elle était toujours dans ses bras et n'avait pas l'air de vouloir en bouger même si Zack se doutait qu'elle n'allait pas tarder à s'enfuir.

Ce qui devait arriver, arriva. Elle se détacha de son étreinte en posant ses mains sur ses poignets, exerçant une pression suffisante pour qu'il lâche prise. Enfin, si il n'avait pas voulu la lâcher, elle n'aurait rien pu faire mais il se devait d'être doux et gentil pour qu'elle finisse tôt ou tard dans son lit car il ne faut oublier que c'est son but premier. Pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre ? Franchement, même lui n'en savait rien. C'était un défi qu'il se devait de relever, même si il devait jusqu'à lui mentir, il s'en fichait totalement. Zack ne la comprenait absolument pas. Il y a même pas une minute, elle répondait à son baiser et là, elle venait de le rejeter et commençait à paniquer. « Je… On se connait ? » lui demanda-t-elle comme si c'était une question existentielle à laquelle il devait de se répondre. Malgré tout, il ne dit rien. Sans doute parce qu'elle ne lui en laissa pas le temps. D'habitude, il aurait répondu par un : "Ouais, on se connaît. Tu m'as déjà croisé dans un de tes rêves." Un truc bien lourd et bien chiant qui fait rire tout le monde mais qui marche à tous les coups mais pour une fois, l'envie n'était pas au rendez-vous. Peut-être était-ce l'heure ou les substances illicites qui se propageaient dans son sang mais il n'avait pas envie de plaisanter, elle l’intriguait et il voulait à tout prix la mettre dans son lit, allez savoir pourquoi. Pourtant, c'était une fille banale sans réel intérêt. « Je… désolé avec mes questions, je… je dois y aller… » Et elle se recula, s'éloignant doucement mais sûrement du jeune homme qui la regardait, abasourdi. Jamais on ne lui avait fait un coup pareil, jamais une fille l'avait laissé en plan. Jamais. Elle continuait de reculer, le fixant. Elle trébucha sur le rebord du trottoir, Zack se précipita vers elle, la rattrapant de justesse par le bras alors qu'une voiture passait au même moment. Ouf, de justesse. Il esquissa un petit sourire, prit sa main dans la sienne et l'éloigna le plus possible de la route. Il n'avait absolument pas envie d'être le témoin d'un meurtre, vraiment pas. Lorsqu'ils furent loin de la route, il écarta les quelques mèches de cheveux qui cachaient le visage de la jeune fille et lui sourit. « Ça va allez ? » Inquiet ? Pas vraiment. Intéressé ? Absolument.
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Anonymous
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Dim 1 Jan - 23:53

J’étais tellement focalisée sur le regard du jeune homme que j’en avais oublié l’endroit où j’étais. Je savais que j’étais prêt d’une boîte, sur un trottoir, mais je ne me sentais pas aussi proche du bord en fait. Sans que je ne m’y attende, je me loupe le trottoir le croyant plus éloigné et je manque de tomber sur la rue alors qu’une voiture approchait. J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter de battre puis je sentis le bras de quelqu’un me rattrapait et me trainait un peu plus loin. J’étais tellement paniquée que sur le moment je ne fis pas attention à qui était mon sauveur. Je retournai ma tête vers ce dernier et je vis que c’était Zack. Ce jeune homme qui m’était inconnu qui s’était permis de m’embrasser alors que je me contentai juste de passer devant une boîte. Boîte où il devait être d’ailleurs. Il n’était que 23 heures et il était dehors. Pourquoi ? Certes, je n’ai pas une grande expérience au niveau des sorties, mais on m’a toujours dis que l’ambiance dans les boîtes ne démarrait qu’à partir de minuit, voir un peu plus tard et là il était… Je regardai mon poignet gauche là où était ma montre et il s’affichait 23h45 au cadran. Etrange. Peut être qu’il venait juste d’arriver et qu’il se faisait une pause cigarette ? Pourquoi semblait-il déjà avoir chaud ? Surtout que son haleine sentait l’alcool et la clope…. Où étaient donc ces autres amis ?

Tant de questions dans ma tête, certainement une façon comme une autre de me changer les idées et de ne pas me concentrais uniquement sur le regard du jeune homme posé sur moi. Ses yeux étaient assez perturbants en effet. J’avais du mal à le regarder droit dans les yeux ce qui me semblait légèrement embêtant. Bon ok, pas qu’un peu… Très embêtant même. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure de honte, je ne savais plus trop où me mettre. Je passais pour la fille timide, pas sûre d’elle et maladroite. C’était assez cliché… Bon ok, ce n’était pas qu’un cliché, c’était moi, j’étais ainsi, mais je ne sais pas, ce Zack me perturbait. Pourquoi ? Ce n’était qu’un homme parmi tant d’autres. Qu’avait-il de plus que les autres ? Rien. J’avais d’autres amis garçons et aucuns ne me faisaient cet effet là, ce qui m’inquiétait légèrement. Kaleigh ne commencerait tu pas à ressentir des choses envers cet inconnu juste car il t’a embrassé ? Me dis-je dans ma tête en regardant le sol en ayant peur de croiser son regard.

Je sentis soudainement sa main de nouveau sur mon visage, cette fois ci, il replaça mes mèches de mes cheveux derrière mon oreille pour dégager mon visage. Pour quoi faire ? M’embrasser de nouveau ? A quoi ça lui servait d’avoir une vue totale sur mon visage ? Pour la première fois depuis quelques minutes, le son de sa voix résonna à mes oreilles. Enfin il reprit la parole. Pourquoi avait-il mes questions précédentes ? Je lui semblais déjà bien trop bavarde ? Je promettais dis-donc. « Je… Hum… Ouai ça va. Excuse, je n’avais pas fais attention au trottoir, je ne suis pas comme ça tu sais ? » Je lui fis un bref sourire et me reculai d’un pas en passant une de mes mains dans mes cheveux. Pourtant aucun de mes cheveux ne me gênaient, je ne sais pas… C’était un réflexe. Ouai, ça doit être ça. Il fallait que je bouge et fasse quelque chose et non rester là face à lui comme un pilier pour qu’il se sente supérieur à moi.

Je raclai ma gorge un peu et je frottai mes mains contre mes bras comme pour me réchauffer. Ok, lui il est en t-shirt et a chaud, mais moi je ne suis pas très couverte pour l’hiver et surtout vers minuit où la température était encore plus basse que la journée. Pourtant son baiser aurait dû me réchauffer vu que je me suis sentie émoustillée, mais je l’ai interrompu bien trop tôt pour qu’il fasse un quelconque effet sur mon corps entier et j’eu raison je crois. Après tout ça ne me ressemblait en rien. Est-ce que je voulais que ce Zack me prenne pour ce que je n’étais pas ? Non. Je détestais jouer un rôle, je voulais qu’on m’apprécie pour ce que je suis et qu’on me déteste pour ce que je suis. Pourtant pas mal de monde jouaient un rôle de nos jours, mais moi je n’y arrivais pas. Je n’arrivais pas à mentir, à être quelqu’un d’autre. Même via Internet je n’arrivais pas à mentir sur ma personnalité, ça en était affolant.

Voulant m’éloigner de ses pensées qui n’avaient pas lieu d’être à une heure pareille et surtout dans un endroit comme celui-ci, je me décalai légèrement de Zack pour me mettre sur sa droite et regardais l’entrée de la boîte en voyant un vigile devant surveiller qui pouvaient rentrer ou non. « Tu comptes rester dehors ou rejoindre tes amis à l’intérieur ? » Une question assez piège. Je voulais savoir s’il était accompagné ou pas, mais je ne me voyais pas lui poser directement la question, alors j’ai fais cela en finesse pour me renseigner plus à son sujet, même si en y réfléchissant, le fait qu’il soit accompagné ou non, ça n’allait rien m’apporter, mais allez savoir pourquoi je ressentais le besoin de savoir.
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Lun 2 Jan - 0:22

C'était une fille étrange, sans aucuns doutes. Et pourtant, allez savoir pourquoi, elle intéressait beaucoup le jeune homme. Après tout, elle était jolie et il était persuadé que dans la tenue adéquate, elle pouvait être très sexy ! Sincèrement, il était étrange et pourtant, elle avait un côté qui attirait beaucoup Zackary. Le problème c'est qu'elle était beaucoup bavarde et qu’apparemment, elle avait besoin de justifier tout ce qu'elle faisait. « Je… Hum… Ouai ça va. Excuse, je n’avais pas fais attention au trottoir, je ne suis pas comme ça tu sais ? » Elle esquisse un bref sourire. Elle se recule. Zack ne fait rien pour la retenir, pas maintenant. Elle a la bougeotte ou bien ? Qu'importe. Peut-être que pour ce soir, la mettre dans son lit, c'était fichu mais qui sait, un autre soir... En tout cas, il ne comptait pas abandonner de sitôt. Le jeune homme allait l'entraîner dans ses draps très rapidement et sans qu'elle soit capable de refuser quoi que ce soit. Enfin, ça, c'est ce qu'il pensait. La réalité serait sans doute très différente. Mon Dieu, qu'est-ce qu'elle était bavarde. Pourquoi ressentait-elle le besoin de parler ? C'était plus fort qu'elle ou bien ? De toute façon, ce n'était pas le problème du jeune garçon. Il avait d'autres choses à penser comme par exemple, comment la mettre dans son lit sans qu'elle refuse ses avances... Déjà, le baiser, elle ne l'avait pas refusé. Qui sait, peut-être qu'elle n'en refuserait pas un autre mais il fallait être prudent. Oui, très prudent. Il ne devait pas paraître trop lourd mais elle devait comprendre qu'il était intéressé par elle. C'est donc pour ça que le jeune garçon se devait d'être gentil et doux avec elle. Quelque chose qu'il n'avait encore jamais fait avec une fille.

La jeune fille observa la porte d'entrée de la boîte qui était surveillé par un colosse que Zack connaissait très bien et pas forcément dans le bon sens mais aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré tout ce que le jeune homme avait pu faire dans cet endroit, le vigile le laissait quand même rentrer... Allez savoir pourquoi. Peut-être avait-il une mémoire de poisson rouge. « Tu comptes rester dehors ou rejoindre tes amis à l’intérieur ? » lui demanda t-elle. Question piège ? Sans doute, les filles sont très complexes intérieurement. D'ailleurs, ça peut en effrayer plus d'un. C'est pour ça que Zack préférait comprendre comment marcher le corps d'une fille plutôt que de savoir comment marche le cerveau. Le jeune homme esquissa un grand sourire qui dévoile ses dents blanches et son sourire Colgate. « Je suppose que tu ne m'accompagneras à l'intérieur et étant donné que je ne suis pas accompagné... - il marqua une pause, le temps de reprendre son souffle car il faut avouer que fumer réduisait pas mal son souffle en ce moment. - Je vais rester avec toi, dehors. » finit-il, toujours le sourire aux lèvres. Sans savoir pourquoi, il prit Kaleigh dans ses bras. Besoin, envie, au pire, il ferait passer sur le compte de l'alcool et la drogue, c'est pas bien grave. Encore une fois, sans vraiment savoir pourquoi, il mit fin à l'étreinte et déposa ses lèvres sur celle de la jeune fille, encore une fois. Avec douceur, sans vraiment la brusquer. Il ne chercha même pas à lui entourer la taille de ses bras pour qu'elle ne parte pas précipitamment. Non, cette fois-ci, il voulait lui faire croire qu'elle pouvait très bien lui foutre un vent magistral. Il voulait lui faire comprendre qu'il ne la forçait en rien. Oui, il essayait désespérément de faire ressortir ce côté gentil de sa personnalité d'il y a cinq ans, ce n'était pas gagné mais il y arrivait. Doucement mais sûrement. Lui faire du mal ? Il s'en fichait bien... enfin ça, c'est ce qu'il croyait.
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Lun 2 Jan - 1:05

Je vis le regard de Zack se retournait vers le vigile donc la porte d’entrée, ce qui était bon présage. Il m’écoutait déjà, c’est déjà bien. Après tout, s’il était juste un petit dragueur, il ne prendrait pas la peine de m’écouter et se contenterait de penser à son futur plan pour m’attirer à lui en se fichant complètement de ma vie, ou mes questions. Il gagnait des points. Mais même, j’avais peur en sa compagnie. Un inconnu m’aborde, se présente à peine et m’embrasse. Qu’est ce que je devais en penser ? Il me déboussolait et me faisait presque oublier la raison pour laquelle je suis sortie dehors à une heure si tardive. Enfin pour lui, ça ne devrait pas être si tard que ça, mais pour moi être dehors à bientôt minuit, c’était… Tout sauf tôt.

« Je suppose que tu ne m'accompagneras à l'intérieur et étant donné que je ne suis pas accompagné... » Dit-il. Comment sait-il que je ne l’accompagnerais pas dedans ? M’aurait-il compris en un simple regard ? Etais-je si prévisible que cela ? Ou alors disait-il cela pour me forcer à dire le contraire et donc l’accompagner dans cette boîte ? Je me posais décidément mille et une questions en l’espace de cinq secondes puis mon regard s’immobilisa sur une affiche publicitaire qui était au sol. Pourquoi ? Car l’affiche m’intéressait ? Non. « Je vais rester avec toi, dehors. » Il va rester avec moi dehors ? A croire qu’il était sûr de lui que j’allais rester à ses côtés sans chercher à prendre la fuite. Pourquoi était-il si sûr de lui ? Avait-il un don pour lire dans les personnes ? Je m’entends… Des personnes ont la capacité de comprendre et lire entre les lignes d’autres en observant leurs moindres faits et gestes. Faisait-il parti de ces exceptions ou est ce que c’était de la chance ? J’étais donc si simple à comprendre ?

Je restais les yeux figés sur cette affiche en lui répondant. « Tu sais je ne vais pas tarder à entrer et à l’intérieur il y d’autres filles qui pourront te donner ce que tu attends d’elle… » Je dis cela sur une petite voix car j’avais honte de prononcer cela à l’oral. Autant derrière un écran d’ordinateur, je n’aurai eu aucune gêne à lui dire, mais là quand c’est du face à face ça en devenait bien plus intimidant et surtout je ne savais pas comment lui dire. Autant sur le net, c’est facile à faire comprendre à la personne qu’elle nous exaspère en faisant attention à notre ponctuation ou aux mots qu’on peut choisir, mais là, dans la vraie vie, on n’a pas le temps de choisir nos mots ça vient au tac au tac et le ton qu’on utilise vient inconsciemment par la suite. On n’a pas le temps de réfléchir sur quel ton on peut prononcer X ou Y mots.

Je me mis à tousser légèrement sentant le rouge montait à mes joues. Je me forçais à tousser bien évidemment, je faisais à chaque fois cela lorsque je me sentais mal à l’aise, c’était une façon pour moi de combler le blanc et de trouver un prétexte pour partir si la situation dégénérait. J’eu à peine le temps de finir mes faux toussements qu’il me reprit dans ses bras. Mais à quoi jouait-il ? Pourquoi moi ? J’étais la première fille qu’il croisait de toute la soirée ? Ou soit m’avait il déjà vu sur Sunset et avait il craqué pour moi ? Non Kaleigh, tu regardes trop de films romantiques… Je sais que je suis niaise, mais bon… Dans un sens ça me rassurerait et m’attirerait plus à son égard peut être… Je n’en savais trop rien après tout. Sans savoir pourquoi, je me laissai faire en ne disant rien. Je me sentais bien dans ses bras, ce qui était étrange. Me sentir bien dans les bras d’un inconnu que je connais depuis moins d’une heure ? Ce n’était pas du tout moi, Kaleigh Miracle Warren.

Ne sachant pas trop comment réagir, je levai ma tête vers lui pour voir ses yeux de plus près. Je voulais voir s’il était drogué, ou si ses yeux étaient moqueurs ou si… Enfin je cherchais la petite faille pour trouver un quelconque prétexte pour partir à toute vitesse. Partir ? Fuir ? Pourquoi ? J’étais bien pourtant, mais j’avais peur d’être si bien avec un inconnu.

Nos regards se croisèrent deux secondes et ces deux secondes ont suffit pour qu’ils viennent sceller ses lèvres contre les miennes de nouveau. Je sentais ses bras s’écarter de moi, comme pour me signaler que je pouvais partir à tout moment si je sentais que ça allait trop loin. Etait-il plus gentleman que je le croyais ? Etait-il donc un mec bien ? Ok, je ne le connais pas et ce n’est pas bien de juger sans connaître, mais l’attitude qu’il a eu envers moi jusqu’à présent me faisait plus penser au mec dragueur de base qui cherche juste à pêcher des meufs d’ici et de là pour les mettre dans son lit la seconde qui suivait.

Je sais, je suis trop gentille, trop niaise… Mais je voulais croire qu’il n’était pas ce genre de spécimen et qu’il était… Un homme bien ? Après tout le fait qu’il fume et qu’il sente l’alcool à 10 km à la ronde ne voulait pas spécialement dire que c’était un alcoolo et drogué de première. C’était peut être un mec bien qui a eu une dure journée et qui a succombé à toutes ces substances pas toutes illicites qui sait ? Si mes amis entendaient mes pensées, je crois qu’elles me gifleraient en me disant que je suis trop niaise, mais c’est dans ma nature. Je ne veux pas voir les gens sous un mauvais angle. Surtout lors de la première rencontre. Puis bon, ce n’était qu’un petit baiser, il n’était pas violent avec moi et ne m’a pas encore plaqué contre un mur pour me demander une fellation ou encore il ne m’a pas arraché mes vêtements… Ce qui était bon signe.

Mes yeux se fermèrent et je prolongeais gentiment le baiser. On aurait dit le premier baiser d’une petite fille de 10ans tellement c’était fait de manière si innocente. Zack avait des lèvres extrêmement douces et elles étaient agréables au touché, je ne m’en lasserais pas. Il savait très bien embrasser. Il devait avoir pas mal d’expérience niveau baisers, alors que moi, ça fait bien 3 ans que mes lèvres n’en ont pas touché d’autres, pourtant j’ai l’impression que ça date d’hier mon dernier baiser. Peut-être que la façon dont il m’embrassait me faisait penser à Kyler, mon seul et unique ex petit-ami. Inconsciemment, ça doit être cela qui ne me fait pas fuir, car je sentais une part de Kyler en Zack. Pourtant physiquement, les deux hommes n’avaient rien en commun, et Kyler me ressemblait assez donc il ne se serait pas permis d’aborder une inconnue tard dans la rue comme Zack a fait avec moi.

Une minute passait, et j’étais encore là près de Zack a profité de ses lèvres si parfaites. On ne mettait en rien la langue, comme je l’ai dis, ce baiser était innocent. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit, mais je mis une de mes mains sur le visage de Zack et caressait sa joue gauche du bout de mon pouce. C’était bête comme geste, mais soudainement je ressentais un besoin de tendresse. Kaleigh, ma vieille réveille toi… Tu as besoin de tendresse avec un inconnu dont tu ne sais rien de lui ? Pari qu’il ne s’appelle même pas Zack et que c’est un gigolo ? Après tout, je pouvais me permettre de douter de tout vu que je ne savais rien de lui. Mais malgré mes doutes, je n’interrompais à aucun moment notre baiser.
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Lun 2 Jan - 1:31

Aussi étonnant que celui puisse paraître, elle ne repoussa pas Zackary. Pour tout dire, elle répondit à son baiser. Le jeune garçon n'avait jamais embrassé une fille avec autant de douceur et de délicatesse. C'était nouveau et plutôt agréable apparemment mais ça, jamais il ne l'avouerait. Il aurait l'air trop vulnérable et il ne voulait pas... bien que, c'était peut-être la solution pour la mettre dans son lit. Jouer la carte de la sensibilité et se confier sans peur. Lorsqu'elle mit une main sur sa joue et qu'elle la caresse, le jeune garçon frissonna. C'était vraiment très bizarre comme sensation mais il valait mieux ne pas y passer. Plus les secondes passaient et plus il s'éloignait de son but premier : coucher avec Kaleigh. Elle n'avait pas refusé le baiser et c'était une bonne chose, maintenant, le jeune garçon allait sortir une carte qu'il n'avait encore jamais utilisé jusque maintenant : la carte de la culpabilité. Zack ouvrit doucement les yeux et aperçut le visage de celle qu'il embrassait avec douceur. Doucement, il détacha ses lèvres des siennes et l'observa. Brusquement, il prit une mine coupable et ferma les yeux, baissant la tête comme si il s'en voulait d'avoir eu un tel geste avec une inconnu. S'en voulait-il vraiment ? Pas le moins du monde mais l'important c'est que elle, elle y croit. Malgré tout, il ressentit un léger pincement au cœur à l'idée de lui mentir. L'alcool, sans doute, rien de plus. Finalement, après quelques secondes, il leva la tête et ravala sa salive : « Excuse moi... - il marqua une pause pour faire monter le "suspense" - Je n'aurais pas du faire ça. » Il renifla très gracieusement et baissa la tête à nouveau, comme si il venait de faire la chose la plus incorrecte et odieuse de l'univers tout entier.

Manipulateur ? Quelle idée. Ce n'est pas du tout le genre de Zackary Liam Sullivan, voyons, je ne vois pas de quoi vous parlez. En fait si, il était bien entrain de manipuler Kaleigh. Des remords ? Il n'en a pas. Enfin, il ne sait pas ce que ça fait et de toute évidence,il met ça sur le dos de l'alcool et du joint qu'il a fumé il y a une vingtaine de minutes maintenant. Culpabilité ? C'est fait. Ça avait l'air de marcher. Il se décolla légèrement d'elle et soupira comme si il s'en voulait à mort... C'est ce qu'il voulait lui faire croire. Il prit la main de la jeune fille dans la sienne et la serra doucement, de façon à ne pas l'effrayer. « Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je n'aurais pas du, c'était... - il fit mine de réfléchir - vraiment très déplacé. » Il serra un peu plus sa main puis finalement, la lâcha. Son but ? La faire craquer. Finalement, le jeune homme lui tourna le dos et commença à partir. Espérait-il qu'elle allait le retenir ? Oui mais il essayait de ne pas le montrer et c'est pour ça que son pas n'était ni trop lent ni trop rapide. Il devait paraître normal. Ah sacré Zack, toi et tes techniques de manipulations, vous nous étonnerez toujours. Alors petite Kaleigh ? Vas-tu tomber dans son piège ou vas-tu le laisser sombrer dans sa pseudo-culpabilité ? La balle est dans ton camp mais fais vite car ce serait bête que tu le laisses filer...
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Lun 2 Jan - 1:54

Zack continuait à m’embrasser avec douceur et cela ne me déplaisait pas du tout, j’en prenais presque du plaisir. Mais le plus étrange, mais plaisant c’est qu’il n’avait pas les mains baladeuses. Plus les minutes passaient en sa compagnie, plus je rayais de ma liste le rôle de gros connard pour Zack. Il montait dans mon estime et je me sentais bien avec lui. Et c’est dans ce genre de moment que je me rends compte que je m’attache énormément vite pour peu de choses. Mais j’avais beau m’en rendre compte ce n’était pas pour autant que j’allais calmer le jeu. Enfin je n’allais pas non plus l’enflammer, je ne voulais pas coucher avec lui, c’était bien trop tôt et je doutais encore sur lui et ses intentions à mon égard.

Je prenais vraiment goût au baiser en continuant à caresser sa joue du bout de mes doigts lorsqu’il mit fin à notre contact physique. Pourquoi ? J’embrassais si mal que cela ? Après tout, cela faisait 3 ans que je n’avais pas pratiqué, il fallait peut être que je travaille là-dessus… Que faire ? Soudainement je me suis sentie mal et mon ventre se noua. J’avais l’impression que j’allais vomir tôt ou tard tellement le stresse m’envahit d’un coup. Je détestais cette sensation. En même temps qui aime être aussi mal comme ça ? Les masochistes ? Sans moi… Je ne comprenais jamais comment on aime avoir mal de n’importe quelles façons qu’ils soient, mais passons ce n’est pas le sujet… Si Zack a interrompu notre baiser c’est qu’il devait y avoir quelque chose. S’il m’a abordé dans la rue, il aurait très bien pu aborder une fille 1 heure avant moi et lui jouait la même comédie. Etait-il un expert dans ce domaine ? Qui était-il ? Zack ? Zack est-ce son vrai nom d’ailleurs ou était-ce Zackary ? Peu de détails, certes, mais avec lui j’étais à la fois rassurée mais à la fois paniquée. Car j’avais deux voix qui se parlaient dans ma tête, une positive, et l’autre négative. La positive me disait de ne pas le lâcher, de ne pas fuir, et de rester pour me prouver à moi-même que je pouvais grandir et mettre un peu de piment à ma vie banale d’étudiante et l’autre me disait de courir à toute vitesse vers mon appartement et d’oublier ce type car il n’avait pas l’air très fréquentable et en plus je ne connaissais rien de lui.

Je prenais en compte le pour et le contre de la chose, si je puis dire, mais à mon habitude, je n’écoutais que la voix positive en oubliant mes pensées négatives. Je sais que ce n’est pas bien, je sais qu’un jour je vais m’en mordre fortement les doigts, je le sais tout ça… Mais je suis ainsi, on ne peut pas me changer. Pourtant j’ai essayé, mais rien ne fut. Suis-je un cas perdu ?

Pendant que je m’excitais toute seule dans mon coin, enfin surtout dans ma tête, Zack pris la parole. « Excuse-moi... » Il s’excuse pourquoi donc ? Allait-il me révéler qu’il a une petite amie et qu’il voulait juste la faire souffrir en abordant une autre femme ? Son but c’était peut-être de m’emmener dans la boîte et qu’on se montre publiquement pour faire rager ses amis ? Mon Dieu Kaleigh tu te fais bien trop de films… Puis bon il a dit qu’il était seul… Mais encore une fois, étais-ce la vérité ou une façon comme une autre de me mener en bateau ?

« Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je n'aurais pas du, c'était vraiment très déplacé. » Dit-il sur un ton calme, doux, timide, presque triste d’ailleurs… J’avais envie de le prendre dans mes bras et lui dire que ce n’est pas grave car j’avais joué dans son jeu. Après tout un baiser cela se fait à deux et non à un. Dans ce cas là, moi aussi je serais fautive vu que je ne l’ai en rien repoussé, au contraire, j’ai prolongé le baiser. Certes, sans mettre la langue, mais mes lèvres restaient contre les siennes.

Je le voyais partir à petits pas et moi je restais là, la bouche entrouverte. Je ne savais pas quoi dire ou quoi faire. Il m’attendrissait énormément et je me sentais presque fautive… Je culpabilisais à l’avoir poussé à continuer ce baiser. Jouait-il un rôle ? Dans ce cas il est très fort… Mais il me paraissait sincère… Je le pris par le bras et serra légèrement ma main contre ce dernier comme pour le retenir et l’empêcher d’aller plus loin. « Zack, non ne soit pas désolé… » Je parlais si doucement qu’il fallait presque pencher l’oreille pour m’entendre. Je parlais comme si je murmurais à l’oreille de quelqu’un, alors que Zack était au moins à 60cm devant moi. Je ne savais pas s’il m’entendait ou pas. En plus avec la boîte à côté ça n’aidait pas tellement, au pire j’irais me répéter. En tout cas, il s’était arrêté, c’est déjà ça, même s’il restait de dos à moi. « Ce n’est rien, je peux comprendre qu’on est des moments de faiblesses… Et tu n’as pas à t’en vouloir… J’aurai dû dire non, je ne savais pas que ça allait te faire autant culpabiliser et allait mal… C’est à moi de m’excuser non à toi… » J’étais décidément bien trop gentille, mais je me sentais mal. J’avais l’impression de l’avoir vexé et d’avoir mal agi envers lui. Alors que techniquement c’est lui qui m’a embrassé en premier et non moi, mais là, j’avais l’impression d’être la méchante de l’histoire et je n’aimais pas réellement ça.
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Lun 2 Jan - 2:17

Plan numéro 1 : la culpabilité, réussi ! Kaleigh venait de prendre Zack par le bras pour l'empêcher d’aller plus loin. Jouait-il merveilleusement bien la comédie ou était-elle bête ? Première solution, sans hésiter. Le jeune homme était un manipulateur hors pair, il était maître en la matière depuis quelques années désormais. « Zack, non ne soit pas désolé… » dit-elle d'une voix presque inaudible mais pourtant, le jeune homme entendit parfaitement ce qu'elle venait de dire. Il esquissa un petit sourire satisfait qu'elle ne pouvait pas voir étant donné qu'il était toujours dos à elle. Sa bêtise était presque émouvante. Le meilleur restait à venir. Son sourire s’agrandit quand elle se mit à faire un discours sur le pourquoi du comment : « Ce n’est rien, je peux comprendre qu’on est des moments de faiblesses… Et tu n’as pas à t’en vouloir… J’aurai dû dire non, je ne savais pas que ça allait te faire autant culpabiliser et allait mal… C’est à moi de m’excuser non à toi… » Zack ressentit une étrange sensation et sourire s’effaça. Serait-ce de la culpabilité ? Je veux dire, culpabiliserait-il pour de vraie ? Non, impossible. Il secoua la tête comme pour chasser cette idée de la tête. Maintenant, il devait passer à la phase deux, c'est à dire, la carte de la sensibilité et du désespoir. Il inventait un plan au fur et à mesure que les secondes passaient. Son imagination était en ébullition. Des tas d'idées lui venaient mais il se devait de faire une sélection rapide et efficace. L'avantage de la fatigue c'est qu'un rien peut nous déprimer. Le jeune homme se retourna, on aurait dit le chat potté, les poils en moins.

On aurait dit qu'il allait pleurer même si c'était impossible pour lui. Pourquoi ? Trouble psychologique. Voilà cinq ans qu'il n'avait pas versé une seule larme. Ce qui - sois dit en passant - le perturbait énormément. D'où sa dépendance au sexe, à l'alcool et à la drogue pour "oublier". Malgré ses efforts, il n'arrivait pas à oublier. L'image de son frère était gravé dans sa tête. Rien ne pourrait jamais l'effacer. Il se faisait mal, il s'en voulait, il aurait voulu mourir à la place de son frère. Lui le raté de service, n'avait pas le droit de vivre. Oui, la drogue était une solution facile et très peu efficace, je vous l'accordes mais il avait l'impression que ses plaies se refermaient à mesure que le temps passe... Bien entendu, c'est tout le contraire. Elles ne font que s'élargir, déversant du sang par litre. Il souffre mais n'osera jamais l'avouer. Son frère était la seule personne importante à ses yeux, il n'y avait pas une minute sans qu'il pense à quelque chose d'autres qu'à lui. Bradley ou Braddy comme il aimait l’appeler était la seule personne qu'il écoutait, qui le comprenait. La tristesse justifie t-elle son comportement égoïste et manipulateur ? En aucun cas mais il était devenu un monstre car à ses yeux, il ne méritait que de connaître la souffrance et l'indifférence. L'amour ? Il n'y avait pas le droit. Le Paradis ? Non, il irait en Enfer. Au moins, on pouvait y fumer sans que quelqu'un nous jette un regard noir plein de haine et de mépris. Dans un sens, le Zack d'avant détestait le Zack de maintenant mais que pouvait-il y faire ? Rien, absolument rien... Il était devenu ce qu'il était devenu : un monstre. Voilà ce que Zack pensait en ce moment même. Il voulait se faire déprimer pour mieux attirer Kaleigh dans ses bras. Doucement, il se retourna et observa la jeune fille, les yeux brillants remplis de tristesse. Allait-il pleurer ? Oh que non, les larmes ne couleraient pas, il en était persuadé. « Si je t'ai embrassé c'est parce que j'en avais envie, tu sais... - il renifla et baissa la tête - Tes lèvres m'ont attiré, je ne sais pas pourquoi... Elles sont douces et rassurantes, je me suis sentit bien l'espace de quelques minutes. » dit-il en relevant la tête. Il esquissa un petit sourire qu'il voulait rassurant. Alors Kaleigh, il fait pitié, non ?
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Anonymous
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Lun 2 Jan - 2:42

« Si je t'ai embrassé c'est parce que j'en avais envie, tu sais... Tes lèvres m'ont attiré, je ne sais pas pourquoi... Elles sont douces et rassurantes, je me suis sentit bien l'espace de quelques minutes. » Oulah… Je ne m’attendais pas à ça. J’en étais même très loin. Moi je m’imaginais qu’il me sorte l’excuse de la petite amie, ou une quelconque faiblesse mais de là à parler de sa forte attirance qu’il a eu envers mes lèvres. Ca me faisait légèrement peur, mais à la fois j’étais comblée de bonheur. Il me complimentait et ça faisait bien longtemps qu’un homme n’avait pas ressentit le besoin de m’embrasser. Après tout mes lèvres je les trouvais assez banales… Encore mes yeux je pouvais comprendre, je sais qu’ils en intriguent plus d’un. Du coup, il m’avait mis mal à l’aise. De réflexe, je mis ma main devant ma bouche comme pour cacher mes lèvres. A quoi ça servait ? A rien. Comme s’il allait me violer sur place juste à cause de mes lèvres, ça en était ridicule.

Puis je me concentrai sur ses yeux. Sur le moment, il m’a littéralement fait fondre. Son regard était si attendrissant, doux, timide, innocent, inoffensif… Comment puis-je doutais par la suite que ça puisse être un monstre n’en voulant qu’à mon corps ? Je lâchai doucement son bras et je baissai la tête en mordillant ma lèvre inférieure. Il m’avait perturbé, je ne savais pas quoi répondre. Je me suis juste contentée de regarder l’heure. Il était minuit et quart. Déjà ? Ca faisait donc une heure que j’étais dehors avec lui. Mais là avec ces dires sur mes lèvres, j’étais perdue. Il m’avait perdu. J’en frissonnai de partout et en restais immobile. Je me sentais bien ridicule sur le moment, mais je ne pouvais pas me permettre de le laisser sans réponse à cause de la bouille qu’il me faisait. Il me rappelait vaguement le Chat Potté dans Shrek avec de tels yeux. J’étais limite à le prendre dans mes bras comme pour le rassurer et lui dire que ce n’était rien. Mais j’avais peur qu’il ose tenter quoique ce soit de plus avec moi.

D’un élan de courage je relevai ma tête et plantais mes yeux dans les siens. Il est toujours avec son regard attendrissant auquel je ne peux résister. Je mis ma main sur son bras et je lui fis de légères caresses. Affolant comme il était gelé. Il n’avait toujours pas froid ? Rien que de le toucher, j’avais encore plus froid, alors que moi j’avais un pull à manche longue sur moi en plus d’une veste et lui était juste en simple t-shirt. « Zack… Je… » Mon Dieu Kaleigh, ouvrir la bouche pour ne rien dire, ça ne peut jouer qu’à ton désavantage. En effet, j’avais commencé une phrase, alors que je ne savais même pas quoi lui répondre tellement il m’avait déstabilisé. Etait-ce son but ? Me déstabiliser pour mieux profiter de moi par la suite ? Non… Avec des paroles pareilles, un tel ton choisi puis une telle expression de regard… Il ne jouait certainement pas la comédie, ou soit il était extrêmement fort, dans ce cas, il pouvait être acteur de métier. C’était peut être le cas après tout… Je ne savais rien sur lui…
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Lun 2 Jan - 3:03

Perturbée la Kaleigh. Et c'est exactement ce que voulait Zack. Mission réussie ! Devait-il tenter quelque chose de plus osée avec elle ? Non. C'était beaucoup trop tôt. Elle n'était pas bête et elle allait comprendre qu'il se jouait d'elle. C'est donc pour ça que le jeune homme ne tenta rien d'autre que de plonger son regard dans la tien. Il frissonna. Le froid ? Sans doute. Les effets de l'alcool et de la drogue commençaient légèrement à s'estomper, laissant à place à une jolie migraine ainsi qu'à des frissons énormément. Il était gelé, c'était une sensation horrible mais pour l'instant, il ne s'en occupait pas. Les yeux de la jeune fille étaient vraiment troublants. Son regard était perçant. On aurait pu croire qu'elle lisait en Zack mais ce n'était pas le cas et heureusement car elle aurait vu une coquille vide à la recherche d'un propriétaire... C'était étrange comme sensation, il n'avait jamais été autant troublé par une fille. Sa beauté ? Non, il avait déjà vu des filles plus belles. C'est vrai qu'elle était plutôt jolie mais de là à en être troublé à ce point. Non, c'était autre chose. Étrangement, le jeune garçon se sentait vulnérable et pour la première fois de sa vie, il avait peur. Peur d'être découvert ? Non. Que pouvait-elle faire de toute façon ? Le frapper ? Tant pis. Non, c'était autre chose mais quoi ? Il n'en savait rien. Zackary ferma les yeux comme pour oublier ses pensées et se concentrer à nouveau sur son but : coucher avec Kaleigh. Il se doutait que ça ne se ferait pas en un soir, elle avait l'air beaucoup trop prude pour ça. C'est donc pour cette raison qu'il ne ferait rien de déplacé... ou presque. Après tout, il ne connaissait pas encore l'issue de la soirée ou plutôt de la nuit.

Il avait envie de la reprendre dans ses bras. C'était bizarre. C'était comme une dépendance. Il était sans doute en manque de ce qu'on appelle la drogue. Voilà, c'était ça. Il ravala sa salive. Il se passait quelque chose de très étrange en lui et il ne savait absolument pas quoi. Rah, encore un putain d'effet secondaire de ce fichu joint. Voilà ce que le jeune homme pensait en son fort intérieur. Froid intense. Il ressentit - d'un coup - la froideur de la nuit. Mon Dieu, il était gelé. Il se mit à frissonner, presque trembler, de toute évidence, il n'était pas très bien. Il faut dire qu'à cette heure là, normalement, il couche avec une fille ou boit avec des amis. Autant dire qu'être dehors par une nuit d'hiver, en tee-shirt, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes. Il retint un éternuement. Il avait besoin de chaleur et c'était une excuse idéale pour prendre Kaleigh dans ses bras, histoire de se réchauffer quoi... Sans même réfléchir, il passa des bras autour de la taille de la jeune femme et cacha sa tête dans son cou. Le bout de son nez contre la peau de la jeune fille. Il ferma les yeux. Un peu de chaleur, ça ne fait pas de mal. Il devait continuer d'être gentil et vulnérable avec elle. Il se sentit frissonner et se colla un peu plus à elle. Réflexe ? On va dire ça comme ça. Pour la première fois depuis des années, le jeune homme se sentait bien. Pour tout vous avouer, ses lèvres étaient vraiment beaucoup attirées par le cou de la jeune fille. C'est donc pour ça qu'il lui embrassa avec le plus de douceur possible... Il remonta ses baisers jusque son oreille et lui murmura doucement : « Laisse moi t'embrasser, encore une fois, juste une fois... Laisse moi vivre ce rêve avant de retourner dans l'enfer qu'est ma vie. » Et sans lui laisser le temps de répondre, il descendit ses baisers jusqu'à ses lèvres, l'embrassant toujours avec la même tendresse sans resserrer son étreinte comme pour lui dire : "Si tu veux partie, ne te gêne pas..." Mon Dieu, un Zack effrayé, c'est du jamais vu. Ou alors est-ce une nouvelle feinte de sa part ? Alors Kaleigh, vas-tu te laisser avoir, une nouvelle fois, par son sourire charmeur et son visage d'ange ?
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Lun 2 Jan - 4:16

Le froid empirait de plus en plus, je me croyais presque en Alaska. En même temps j’étais très frileuse comme fille. Un petit peu de vent dehors et j’étais déjà en col roulé. Certes, c’est un truc à avoir la crève, pourtant croyez le ou non, je ne suis jamais malade, ou presque. Je continuais à frottais son bras sans toujours savoir quoi dire. On aurait dit un glaçon et je sentais ses poils sur ses bras s’hérissaient. Il ressentait donc le froid… Peut-être que les effets de l’alcool s’estompaient ? Très certainement. Du coup je ne savais pas quoi faire… J’avais l’impression d’abuser de lui. Je savais qu’il n’était pas dans son état normal et je le laissai m’embrasser j’osais prolonger. Peut-être qu’il avait une petite amie et que là il a trompé malgré lui ? Enfin s’il considère qu’embrasser s’est tromper.

Je restais là face à lui, je me retenais de faire quoique ce soit à son égard, j’avais l’impression d’être la méchante dans l’histoire pour le coup alors que c’est lui qui a commencé tout cela. Si des personnes m’entendaient penser, je pense que des gifles j’en recevrais pas mal, mais là je me voyais dans le rôle de la méchante, alors que techniquement je n’avais rien fais… Mais il semblait si perdu, si… On aurait dit qu’il cherchait de l’aide.

J’eu à peine le temps de baisser la tête en signe d’aide qu’il me prit dans ses bras. Je n’allais pas le rejeter, il était glacial. Je voulais le réchauffer, même si je n’étais pas très chaude vu comment j’étais habillée, mais comparée à lui, ça devait suffire. Je passais mes bras par-dessus ses épaules et frottai son dos en espérant le réchauffer de la sorte. Je sentais sa tête plongeait vers mon cou, ce qui me perturbait assez. J’étais assez semble du cou, voir très et ça me faisait assez peur. C’est bête à dire, mais lorsqu’on me touchait les cheveux ou lorsqu’on m’embrassait dans le cou, on pouvait faire facilement de moi ce qu’on voulait. Et ça me faisait assez peur, mais je me sentais assez forte pour calmer mes ardeurs si jamais ses lèvres se faisaient baladeuses, mais je ne pense pas qu’il aurait cette idée.

Hélas, je me suis trompée. Ces lèvres vinrent se poser au creux de mon cou. Des frissons me parcourent le corps tout entier. Je fermai mes yeux comme pour me protéger. Me protéger de quoi ? Le fait de fermer les yeux n’allaient rien me faire, c’était assez bête, voir très bête comme mécanisme de défense. Mais sur le moment je n’ai pas réfléchi. Mes mains quittèrent son dos et elles retombèrent le long de mon corps comme si elles pesaient à eux deux 1 tonne. Je me sentais assez faible, voir très. Alors que 5 minutes avant je me prenais pour la méchante, là j’avais la sensation d’être la victime, dépourvue d’aide et qui ne peut rien faire de son corps. Mes yeux se rouvrirent et ils restèrent figer dans le vide.

Je sentais ses lèvres se décollaient de ma peau et je sentais son souffle chaud s’approchait de mon oreille. « Laisse moi t'embrasser, encore une fois, juste une fois... Laisse moi vivre ce rêve avant de retourner dans l'enfer qu'est ma vie. » Me dit-il. J’étais piégée. Comment dire non à de telles paroles. Je me sentais démunie. J’aurai du partir dés la seconde où il m’a abordé, mais non, trop gentille que je suis, je suis restée et voilà où une heure plus tard on en est. « Zack je ne sais pas si… » Je n’eu pas le temps de finir ma phrase que mes yeux se retrouvaient en face des siens et que ses lèvres embrassaient déjà les miennes. Je le laissai faire sans prolonger quoique ce soit. J’avais les yeux grands ouverts et je ne savais pas quoi faire. Il m’avait complètement perturbé avec ses paroles, j’étais comme sous son contrôle et je n’aimais pas réellement cela…
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Lun 2 Jan - 15:16

Erreur tactique ? Non, pas du tout. Son but n'était pas vraiment de l'effrayer mais de la mettre dans son lit. Le baiser dans le cou était peut-être de trop. Franchement, Zack n'était plus du tout en état de réfléchir. Kaleigh ne répondit pas au baiser, elle avait plus l'air traumatisée qu'autre chose. Phase 3 du plan "mettre la jolie fille inconnue devant la boîte dans son lit" activée ! Le but ? C'est simple. Mettre tout sur le dos de l'alcool, de la drogue et de ses nombreux problèmes. Trop facile ? Non... Zack était un très bon acteur. Enfin, "acteur", sa tristesse était réelle, sa souffrance aussi mais d'habitude, il évitait de la dévoiler aux gens. Il ne voulait pas paraître vulnérable. Il voulait être ce gars insensible et ténébreux qui fait craquer toutes les filles. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas connaître l'amour, c'est juste l'amour qui ne voulait pas venir à sa rencontre. De toute façon, il n'y connaissait tellement rien qu'il prendrait ça pour une attirance un peu plus forte que toutes les autres. Voilà tout. Et là, c'est ce qu'il se passait. Il s'en voulait presque de l'avoir embrassé, de la forcer limite... C'était vraiment étrange. Le jeune homme ne voulait pas se sentir coupable. Après tout, c'était normal de vouloir mettre une aussi jolie fille dans son lit ! C'était aussi normal d'user de toutes les ruses possibles et inimaginables pour arriver à ses fins. C'est comme ça que le jeune garçon marchait. Même si c'était la première fois qu'il faisait autant d'efforts. Elle était vraiment intéréssante et il comptait bien touchait son but un jour ou l'autre. Le plus tôt serait le mieux car il ne voulait pas perdre un soir de plus. Car pendant qu'il la draguait, les plus jolies filles de San Francisco couchait avec d'autres alors que normalement, c'était avec lui qu'elles couchaient. Bon, culpabilité, le retour.

Le jeune homme mit fin au baiser et s'écarta d'elle. L'air totalement peiné, limite dégouté de ce qu'il avait fait. Il ne fallait pas qu'elle croit que c'était elle qui l'avait dégouté, c'est pour ça qu'il rajouta, baissant la tête : « Je suis vraiment désolé. Je ne fais que des conneries ce soir. - il ravala sa salive et redressa la tête. - Je ne te connais même pas... Je ne sais rien de toi et je t'embrasse comme si c'était la chose la plus normale au monde. » Et il esquissa un petit sourire qu'il voulait amicale et rassurant. Il était entrain de crever de froid et ça l'énervait plus qu'autre chose mais il ne devait rien dire. Non, elle ne devait pas comprendre qu'il n'attendait qu'une chose : qu'elle le réchauffe de manière très personnelle. « Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on apprenne à se connaître, j'ai brulé les étapes là. - il se mit à rire, un rire presque séduisant. - On refait. » Il tendit la main vers, un grand sourire aux lèvres, il espérait qu'elle allait la saisir pour la serrer dans la sienne. Zack voulait lui faire croire que tout était encore possible, qu'il n'était pas un enfoiré qui saute sur toutes les filles avec l'espoir de les baiser plus de s'en aller comme un gros connard. La devise du jeune homme et "Je baise, je bouge." mais ça, elle n'était pas censée le savoir. « Je m’appelle Zackary. - dit-il, toujours en souriant. - Mais mes amis m'appellent Zack. Et toi ? » Passer la nuit à lui parler de tout et de rien ? Si elle voulait. Il voulait juste gagner sa confiance pour pouvoir la mettre plus rapidement dans ses draps. Mon Dieu, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour coucher avec une jolie fille, vous me le dîtes ? Ou peut-être que c'est autre chose ? Peut-être que notre Zack national est entrain de tomber sous le charme de la jolie Kaleigh et qu'il ne s'en rend pas compte. Alors, finalement, qui mène la danse ?
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Lun 2 Jan - 16:16

J’étais toujours figée face à lui en sentant ses lèvres se pressaient contre les miennes. On aurait dit que j’étais tétanisée. Enfin, c’était peut être le cas d’ailleurs. Mais sans que je ne comprenne pourquoi Zack se retira. Pourquoi ? Avait-il senti ma gêne ? Certainement… Je ne savais plus où me mettre. Cette fois ci, je savais que l’arrêt de ce baiser n’était pas dû à ma maladresse. Non, là il y avait clairement eu un blanc et il a dû le ressentir. Après tout, un baiser cela se fait à deux et si l’un des deux s’y prend mal, ou est bloqué, l’autre le ressent aussitôt et ça met une sorte de pression autour de nous.

Je me reculai d’un pas, je le regardai. D’habitude mes joues auraient dû devenir rouges de honte, mais là, non, c’était autre part la gêne. Je n’étais pas gênée, mais perdue, troublée, intimidée, perturbée, choquée… Je ne savais pas trop comment définir mon état sur le moment. Pourtant la majeure partie du temps, j’arrive parfaitement à me définir, mais là ce garçon me troublait. Pourquoi ? C’est bon, il m’a embrassé, et ça me met dans tous mes états… Dans ma tête ça sonnait avec un air assez exaspéré, du genre, « ma fille t’es folle » pourtant j’étais toute chose. C’était vraiment étrange comme sensation. Peut être trop. J’espérais juste que demain ça n’allait être qu’un souvenir et qu’il va m’oublier. Après tout s’il est sous l’effet de l’alcool, il y a des chances qu’il oublie mon visage…

Pourquoi rien que le fait de penser qu’il puisse m’oublier me fait mal ? Je m’attache vraiment trop vite, je me dégoûte. Rien que de penser à cela, des larmes me montèrent aux yeux mais ne coulèrent pas. Quand soudainement sa voix résonna jusqu’aux creux de mes oreilles. « Je suis vraiment désolé. Je ne fais que des conneries ce soir. Je ne te connais même pas... Je ne sais rien de toi et je t'embrasse comme si c'était la chose la plus normale au monde. » Il culpabilisait alors… On était deux gênés dans ce cas. Je ne savais pas quoi répondre à ses paroles, je me contentais de sourire assez niaisement en essayant de cacher les larmes qui étaient aux bords de mes yeux, mais avec le peu de lumière éclairant la rue, cela ne devait pas se voir.

« Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on apprenne à se connaître, j'ai brulé les étapes là. On refait. » Aurait-il un côté joueur, moqueur, blagueur ? En tout cas la façon dont il prononça cette phrase me fit sourire de plus bel et je fis semblant de me frotter les yeux en signe de fatigue pour sécher mes larmes. Je pense que je paraissais déjà assez ridicule comme cela, alors ne pas empirer mon cas serait bien. Par contre, je restais toujours muette face à ses dires. Il m’avait pris au dépourvu et je ne m’attendais pas à un tel retournement de situation. Je pensais qu’il pourrait partir, ou essayer de me violer si vraiment c’était un psychopathe. Mais là… J’étais surprise… Agréablement surprise. L’étiquette du méchant que je lui avais collé au début, s’enlevait petit à petit de son front. Elle restait tout de même là, car je me méfiais, mais elle était presque enlevée.

Je le vis me tendre sa main et je ne pus m’empêcher de rire doucement. Un petit rire tout mignon… On aurait dit une enfant, mais bon, j’ai l’habitude. J’ai toujours eu un petit rire faible, qui attendrissait tout le monde. Ne voulant pas le vexer, et pour lui montrer que je n’étais pas blessée par ses divers baisers, je lui tendis ma main à son tour et serra la sienne en le fixant dans les yeux et en souriant de toutes mes dents comme le chat Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles. Il se présenta à nouveau, sauf que là, il dit son prénom en entier. Zackary, j’aime bien. C’est plus réconfortant que Zack… Allez savoir pourquoi. Zack c’était trop stéréotypé je pense… Pour moi, il sera Zackary désormais. Non Zack celui qui a embrassé une inconnue dans la rue, mais Zackary, le garçon mystérieux qui souffre de l’intérieur et qui a besoin de réconfort. Je ne sais pas si je vais le regretter ou pas, mais je jouais à son petit jeu. « Moi c’est Kaleigh Miracle Warren, et tous mes amis m’appellent Kaleigh ! » Je lui dis cela sur un ton assez euphorique puis je me mis à rire en pensant à la débilité de ma phrase, mais c’était juste question de briser la glace. « Pour moi tu seras Zackary… » Je ne voulais pas lui expliquer le comment du pourquoi sur le fait que je l’appelle Zackary et non Zack. Une façon pour moi de me différencier de ses amis peut-être ? Mais pourquoi je ressentais ce besoin de me différencier de ses amis ? Peut être car je n’étais pas son amie ? Mais je pourrais le devenir… Mais dans ce cas, pourquoi je ne l’appellerais pas Zack comme tout le monde ? Est-ce qu’inconsciemment une partie de moi a envie d’être plus que son ami ? C’est vraiment ridicule comme façon de pensée… Un garçon a le malheur de m’embrasser et je me mets dans tous mes états en un claquement de doigt ? Après, je ne pouvais pas comparer Zackary à mes anciens petits amis… Il n’était en rien comparable avec Kyler, mon seul et unique petit ami et vu que je n’avais pas eu d’autres aventures par la suite, je ne peux pas savoir si ce que je ressens là, c’est vraiment sincère ou si c’est juste un manque affectif et donc que Zackary m’embrasse me flatte juste et non autre chose ?
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Lun 2 Jan - 16:49

« Moi c’est Kaleigh Miracle Warren, et tous mes amis m’appellent Kaleigh ! » dit-elle avant de se mettre à rire ce qui fit sourire le jeune homme. La situation paraissait vraiment débile. Zackary passait pour le garçon très gentil et qui n'a absolument aucune idée en tête. On y croit tous ! Il allait parler mais elle l'en empêcha. « Pour moi tu seras Zackary… » rajouta-t-elle. Pourquoi pas Zack ? N'avait-elle pas envie d'être son amie ? Ou était-ce autre chose ? Une façon de se distinguer des autres ? Zack n'avait pas envie de chercher plus loin. Elle voulait l’appeler Zackary ? D'accord, qu'elle le fasse. C'était... étrange, quand même. Mais bon, ok, ça lui allait parfaitement. Il esquissa un petit sourire et détourna la tête quelques instants pour observer la porte d'entrée de la boîte, histoire de voir si quelqu'un en sortait. Parfait, personne pour les déranger. Il se mit de nouveau à regarder la jeune fille en souriant. Que devait-il faire ? Elle avait l'air de lui faire un peu plus confiance, elle avait l'air d'être moins effrayée. Elle souriait plus, elle avait même ri. C'était déjà une bonne chose, non ? "Femme qui rit, à moitié dans son lit !" Lorsqu'un homme veut séduire une femme, la faire rire est toujours le moyen le plus sûr pour qu'elle craque. Testé et approuvé par Zack. Un silence assez pesant s'installa. Il devait trouver un sujet de conversation et vite avant qu'elle ne parte. Il devait en apprendre plus sur elle. Déjà, il connaissait son prénom, son nom et sa tête donc pour la retrouver sur Facebook, aucuns problèmes à se faire sur ce point là. Merci aux réseaux sociaux d'être là pour continuer à draguer sans bouger de chez soit, AMEN.

Il se racla la gorge et observa la jeune fille, un petit sourire aux lèvres. Il aurait bien parlé mais un éternuement l'en empêcha, il se tourna pour éviter de lui éternuer dessus ce qui, il faut l'avouer, n'aurait pas été très intelligent de sa part. Zack soupira et se retourna à nouveau vers elle, les yeux rouges de fatigue. Il frissonnait un peu plus à chaque secondes qui passaient mais il essayait de ne pas le montrer. Bien que, elle pourrait très bien avoir pitié de lui. C'était une possibilité qu'il ne devait pas oublier. Il sortit son iPhone dont l'écran s'était fissuré lors d'une précédente chute et regarda l'heure, minuit et demi. Ah oui, quand même. Le temps passait vite en sa compagnie et c'était plutôt troublant. Il afficha une tête étonnée l'espace de quelques secondes. Il ne s'était pas embêté une seule minute avec elle. Il frotta ses yeux pour tenter de se réveiller. Il arrivait à peine à tenir debout. Effets secondaires ? Très possible, effectivement mais il valait mieux ne pas y penser. « Voilà plus d'une heure que je te monopolise... - dit-il en esquissant un vague sourire - Le temps passe plutôt vite avec toi. Je suis bien content d'avoir passé ma soirée en compagnie d'une jolie fille plutôt que d'idiots bourrés et drogués. » Charmeur, dragueur. Tout ce que vous voulez. Encore un compliment. Mickey aurait été là, elle aurait été sur le cul et aurait crié au menteur sans hésiter. Mais heureusement, elle n'était pas là. Il espérait juste une chose : qu'elle ne connaisse ni Jordane, ni Mickey et encore moins Kasia. Il frissonna une nouvelle fois. Alors Kaleigh, pas trop pitié du jeune garçon qui meurt de froid devant toi ?
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Lun 2 Jan - 17:31

Mes yeux restèrent fixés sur les siens. Ils étaient d’un rouge, presque effrayant. La fatigue ? La drogue ? L’alcool ? Les 3 mélangés ? Même moi en étant fatigué, je n’avais pas les yeux comme lui à cet instant précis. Je voyais ses poils de ses bras s’hérissaient et lorsque nos mains se touchèrent il était toujours aussi gelé, voir plus que tout à l’heure. Et il ne disait rien… Fierté de mec ? Ou il ne sentait aucunement le froid sur lui ? Voulait-il jouer l’homme fort et robuste qui ne craint rien pour essayer de m’impressionner ? Ou était-ce juste un manque d’attention à cause des substances illicites qu’il a pu boire/fumer le long de cette soirée avant que nos chemins se croisent ? Je lui aurai bien proposé ma veste, mais elle allait lui aller trop petite et surtout, moi j’avais déjà assez froid, donc me retrouver en pull juste par un froid pareil, c’était moyen. Limite impensable de ma part, tellement je suis frileuse.

Après tout on était à San Francisco, une grande ville de Californie, dans le coin il devait peut-être y avoir un petit café d’ouvert pour qu’on aille se réchauffer à l’intérieur, mais je n’avais pas d’argent sur moi, et j’étais vraiment fatiguée. En moins d’une heure j’avais ressenti trop de choses qui m’avaient davantage épuisée. La peur, le stresse, l’étonnement, l’amour, l’inquiétude, la joie, la tristesse, le rire, la nostalgie… Ca faisait bien longtemps qu’une personne ne m’avait pas autant chamboulé en si peu de temps. A présent, je voulais juste aller me coucher, et espérer avoir les idées plus claires le lendemain. Et si vraiment Zackary et moi on doit se rencontrer de nouveau, le destin nous aidera et fera son travail, et tôt ou tard mes yeux vont recroiser ceux de Zackary.

« Voilà plus d'une heure que je te monopolise... Le temps passe plutôt vite avec toi. Je suis bien content d'avoir passé ma soirée en compagnie d'une jolie fille plutôt que d'idiots bourrés et drogués. » Et allez… Encore une phrase pour me rendre toute chose. Et cela marcha à merveille. Décidément il savait trouver les mots pour me troubler, et me rendre heureuse à la fois, c’était étrange. Par contre, sa réflexion sur les personnes bourrés et drogués m’arracha un léger rire, car je n’étais pas dupe, je savais qu’il n’était pas le clean du coin. Après, peut-être qu’on l’avait drogué à son insu ? Ou qu’il voulait boire et se droguer pour oublier quelque chose d’affreux qu’il s’est passé lors de cette journée et que ce n’était pas habituel chez lui ? Pourtant il avait l’air de bien tenir l’alcool… Je ne sais pas. J’avais envie de croire en Zackary non en Zack. Zackary, l’homme sentimental qui réclame de l’amour et se sens perdu et non Zack le dragueur de ses dames cherchant juste à collectionner les filles.

Peut-être que je vais le regretter, mais je reste dans l’idée que pour moi c’est Zackary, non Zack. Je ne voulais pas lui attribuer le rôle du méchant alors que je ne le connais pas du tout. On m’a toujours appris à ne pas juger les gens sans les connaître. Alors je préférais avoir une vision positive de lui et non négative. Juste histoire de me rassurée…

« Je ne suis pas sûre d’être la compagnie la plus agréable au monde, mais si je t’ai épargné que tu fasses davantage de bêtises, j’en suis satisfaite alors. » Je dis cela en le regardant toujours en lui faisant un sourire compatissant et je vins déposer un baiser sur une de ses joues en tenant sa main gauche dans ma main gauche comme pour lui dire que j’étais là et que je n’allais pas partir. J’étais bête en fait… Au contraire, je voulais partir, rentrer chez moi… Mais je n’arrive pas à dire non et je ne voulais pas le vexer. Après tout si sa vie était un enfer, si je le rejetais moi… Ca serait un rejet de plus dans sa vie… Après je ne sais pas si ça le toucherait tant. Autant moi je m’attache vite, mais je sais que tout le monde ne fonctionne pas comme moi. Donc avec du recul peut-être que le fait de le quitter précipitamment ce soir ne lui fera rien… Puis demain matin il m’aura certainement oublié à cause des effets de l’alcool et cie.

Mes yeux étaient rivés sur nos mains, serrées l’une contre l’autre. C’était touchant comme image, mais peut-être trop ridicule pour lui. Je ne le connaissais pas, mais vu sa tenue vestimentaire, l’alcool, le joint… Il n’avait pas l’air d’un homme très romantique ou si cucul la praline si je puis dire… Et allez, Kaleigh tu te permets de le juger uniquement par l’apparence ? Je promets… Décidément la fatigue me faisait penser n’importe quoi. Je ne savais plus où donner de la tête. D’un geste brusque, je retirai ma main de la sienne et je m’éloignai de trois pas. « Je suis désolé Zackary… » J’avais les larmes aux yeux. J’avais l’impression d’être dans un film à l’eau de rose assez pathétique, mais je ne savais plus quoi faire et même si j’avais peur de le blesser… J’avais peur de rester. Je sais que je n’allais pas coucher avec lui, mais j’avais peur de m’attacher trop vite à un inconnu et de ne jamais le revoir. Pourtant sa tête me disait quelque chose… Sur Sunset je vais peut-être le recroiser… J’eu à peine le temps de penser tout cela, qu’une larme coula le long de ma joue. Je l’essuyais aussitôt en secouant ma tête et je faisais genre de regarder ma montrer. « Il est bientôt une heure du matin, je dois rentrer, demain je dois me lever tôt… » C’était faux, demain je n’avais rien à faire, mais j’espérais juste qu’il me laisse partir. Mais s’il avait l’idée de continuer à être si gentil, j’allais culpabiliser et encore restais à ses côtés. J’avais peur. Pourquoi je n’arrivais pas à dire non et à partir comme si de rien était en me fichant totalement de son cas ? Je suis décidément trop… trop… trop moi.
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Lun 2 Jan - 18:11

« Je ne suis pas sûre d’être la compagnie la plus agréable au monde, mais si je t’ai épargné que tu fasses davantage de bêtises, j’en suis satisfaite alors. » Au contraire, sa compagnie était plutôt agréable. D'ailleurs, plus le temps passait, plus Zackary le pensait. Elle était attendrissante, autant par sa naïveté que par sa gentillesse hors du commun. Pour la première fois depuis presque deux heures, le jeune homme ne pensait plus à la mettre dans son lit pour la nuit. De toute façon, ce soir, c'était impossible. Elle n'avait pas encore assez confiance en lui pour ça. Elle n'était pas bête et elle avait sans doute comprit qu'il n'était pas totalement clean. Le jeune homme esquissa un sourire amicale. Il était bientôt l'heure de se quitter et Zack le savait parfaitement. Après tout, il était presque une heure du matin et ils étaient là depuis vingt-trois heures. En plus, le jeune homme était fatigué et mort de froid. Lorsqu'elle l'embrassa sur la joue, il rougit et esquissa un petit sourire de gêne. Elle était vraiment mignonne mais surtout très naïve et ça, ça attristait plutôt le jeune homme même si il ne voulait pas l'avouer. Et là, quelque chose de bizarre se passa. Son cœur s’accéléra d'un coup lorsqu'il sentit ses lèvres sur sa joue. Un autre effet de la drogue ? Ouais, sans doute. Et puis, il y avait la fatigue aussi qui jouait pas mal. C'était pas mal stressant pour le jeune garçon. Surtout qu'il se sentait vraiment bien en sa compagnie. Pour la première fois de sa vie, il avait l'impression d'être une personne horrible... Pour la première fois de sa vie, il s'en voulait de mentir à quelqu'un.

Brusquement, Kaleigh s'écarta, comme si elle avait faire quelque chose de répréhensible. Il haussa un sourcil. « Je suis désolé Zackary… » Ah les adieux commencent. Le jeune homme se sentit attristé mais ne dit rien. Après tout, c'était la fatigue qui lui faisait ressentir ça, rien que la fatigue... Il ne voulait pas paraitre lourd à la retenir, après tout, c'est comme ça qu'il risquait de la faire fuir. « Il est bientôt une heure du matin, je dois rentrer, demain je dois me lever tôt… » dit-elle. Ça, c'est le signal de départ. C'était sans doute une excuse pour fuir le jeune homme, c'était compréhensible. Maintenant, il fallait faire le garçon déçu mais compréhensif pour qu'il ne paraisse pas trop lourd. Il se racla la gorge. « Je comprends. - dit-il en souriant. - Je suis sûr qu'on se recroisera un jour... En tout cas, je suis incapable d'oublier un si joli visage. » finit-il en gardant le même sourire charmeur qu'auparavant. Il s'approcha d'elle et déposa ses lèvres sur sa joue en guise d'au revoir... Il plongea son regard dans le sien pendant quelques secondes et finalement, lui tourna le dos pour partir. Il se mit à marcher et se retourna quelques secondes puis continua son chemin. Elle était littéralement tombée dans son piège. Le problème dans cette histoire, c'est que notre cher Zack est aussi tombé dans un piège qu'on appelle "l'amour" mais ça, de toute évidence, il ne le sait pas... Alors Kaleigh ?
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Anonymous
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Lun 2 Jan - 18:21

Il était une fin...
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« Tout a un début, une existence, une fin. »

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