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 C'est le début de la fin.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Mar 30 Aoû - 19:40

Je me sentais toujours aussi mal. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais tout le temps envie de vomir, je me levai pour courir directement aux toilettes. Je ne pouvais presque plus manger de carottes sinon, je rejetais tout. Mais que m'arrivait-il ? J'avais les nerfs à fleur de peau et si on compte que l'autre cambrioleur m'était passé une fois de plus devant, j'avais hurlé à ce moment-là, je sentais ma vie m'échapper peu à peu. Je n'ai que vingt et un ans et je me disais que cette solution ne pouvait pas être possible. Que je ne pouvais pas être... Non, impossible. Nous nous sommes toujours protégés. Que cela soit avec Maël ou avec Caïn. Je me suis donc levée ce matin-là, dans l'optique de disséminer tous les doutes. J'avais été à l’hôpital quelques jours auparavant pour faire une prise de sang à cause de mes malaises. Mais si ça se trouve, j'avais un cancer ? Une maladie rare qui était en train de me tuer. Mais tout, sauf ça. Je ne voulais pas. Je m'y refusai. Alors, je m'habillai et me rendis au travail en attendant d'avoir la réponse à ma question. Alors, oui, non ? Aujourd'hui, j'étais à l'enclos des félins et rien que l'odeur me souleva le cœur et je courus jusqu'à la poubelle pour tout revomir. « Jordane, est-ce que ça va ? Me demanda timidement une de mes collègues. » Je relevai la tête, en sueur avant de tendre la main pour saisir le kleenex qu'elle me tendit. Je commençai par tituber et aller m'assoir. Je ne pourrais pas travailler aujourd'hui. C'est clair. Ou pas dans les enclos du moins. Je passais une main toute tremblante dans mes cheveux quand soudain, mon téléphone sonna. Je ne le sentais pas. Alors, je pris le petit appareil et décrochai doucement. « A... Allô ?! » J'avais peur, je sentais mon estomac se contracter, faire des bonds et j'eus à nouveau la nausée. C'est là que les mots tombèrent. « Félicitations Melle Iver, vous êtes enceinte. » Félicitations ? FELICITATIONS ? On félicite les gens pour ça ? Je lui raccrochai au nez pour me lever. La tête me tournait puis cela fut le trou noir. Je tombai la tête la première et j'entendis des voix au loin qui s'élevait. J'étais...
Enceinte
Enceinte
Enceinte.
Quand j'ouvris de nouveau les yeux, j'étais allongée sur mon lit et un ami était penché au-dessus de moi. J'étais enceinte. Et c'est là que les larmes jaillirent. Que je me sentis mal. J'étais enceinte. Un petit être vivant à l'intérieur. Je ne voulais pas. Je n'en voulais pas de ce bébé non désiré. Aussitôt, je pris mon ordinateur. Je devais parler à quelqu'un mais à qui ? Caïn ? Non, il était un des pères supposés. Maël ? Non plus. Pis cette Mary-Jude qui me tapait sur le système. Robbyn. Oui, oui, c'est ça. Robbyn. Je saisis mon téléphone et tombai sur sa messagerie avant de lui laisser un message, paniquée en larmes. Je ne savais plus quoi faire.
Une heure.
Deux heures.
Et enfin une réponse. Je sortis donc de mon lit pour me rendre dans l'entrée et dès que j'entendis la sonnette, j'ouvris la porte et lui sautai au cou, pleurant silencieusement, pendant de longues minutes. Je ne savais pas comment lui dire ça. Je ne savais vraiment pas.
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 31 Aoû - 0:36

Bon, voila bientôt 24 heures après cette mise au clair avec Mary Jude qui s'était terminée par une séparation officielle. J'étais déjà impressionné qu'on ait tenu plus d'une semaine, et il faut avouer que j'avais passé de très bons moments avec elle... mais les souvenirs étaient plus beaux que la réalité, comme souvent. Au moins, il était clair que c'était fini pour de bon entre elle et moi, ce qui me soulageait énormément. C'était mieux ainsi... je me sentais prêt à attendre, à présent. J'étais un peu plus serein que lors du départ précipité d'Andrew.

C'est en allant au hasard sur facebook que je vis le message de Jordane. Sans prendre la peine de me poser la moindre question, je me déconnectai, puis me levai lentement pour aller mettre un pull et des chaussures avant de sortir pour aller voir mon amie. Il faisait au moins 27 degrés dehors, mais j'avais froid, et je ne m'en étonnais absolument pas. Je me suis rendu compte, il y a quelques temps, que la fatigue revenait en force, et après ma visite hebdomadaire chez le médecin, on s'est retrouvés devant un problème de mutation qu'il fallait régler. D'ici là, il fallait que je fasse sans médicaments, et dieu sait à quel point ça me dérangeait de savoir que c'était grâce à des pilules que je gardais la forme. Il m'avait suffit d'arrêter de les prendre pour que je me retrouve à me trainer plus qu'autre chose d'une pièce à l'autre de mon appartement. Je n'étais pas content de cette situation et ça me mettait de très mauvaise humeur, notamment parce que je ne pouvais qu'attendre qu'on me rappelle pour que mon problème soit arrangé. Impossible de faire quoi que ce soit de mon propre chef... "restez tranquille surtout et ne vous approchez pas trop de vos amis s'ils sont malades".

Après avoir sonné à la porte de la maison de Jordane, j'attendis patiemment du haut de mon presque mètre quatre-vingt-dix un peu pénible à bouger depuis quelques temps, et ce n'était pas faute de ne pas avoir perdu du poids. À ma grande surprise, la jeune femme ne tarda pas à venir ouvrir avant de me sauter au cou. Je ne compris pas ce qui se passait tout à fait, mais mon premier réflexe fut de la prendre dans mes bras gentiment et de la serrer doucement contre moi jusqu'à entendre un reniflement qui m'alerta un peu plus encore. Je pris un peu de distance pour voir le visage de Jordane, et les larmes dans ses yeux me firent automatiquement du mal. Je ne me souviens pas de l'avoir vu pleurer... et j'aurais préféré que ça n'arrive jamais.

Viens.

Je passai un bras derrière ses épaules pour l'emener à l'intérieur et la faire asseoir sur le sofa de l'entrée, puis lui caressai gentiment un bras sans rien ajouter. Je ne la forcerai pas à parler tout de suite, il fallait qu'elle choississe elle-même le moment pour me dire ce qui n'allait pas.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 5 Sep - 4:25

Je me sentais mal. Je n'en pouvais plus. Les larmes coulaient tandis que je tenais les papiers dans ma main. Un bébé ? Mais en étais-je seulement capable ? Si c'était une blague, elle n'était pas drôle mais alors pas du tout. Je me sentis suffoquer. Je ne pleurais jamais. Je gardais tous mes bons sentiments pour moi, me faisant passer pour une fille froide, sans cœur, incapable de comprendre sa propre race mais la vérité est que je n'étais qu'une fille parmi tant d'autres. Bon cambrioleuse, certes mais parmi tant d'autres. Moi aussi je rêvais secrètement d'avoir quelqu'un à mes côtés mais la chose était compliquée. Très compliquée. Alors, je ne dis rien. Me contentant de rester en retrait, pestant contre ce connard qui me passait tout le temps devant. Un jour, j'allais le chopper cet enfoiré et lui foutre mon poing dans la figure. Ou lui envoyer Polka dans la gueule. Mon rottweiller – qui était en réalité un bébé Spitz que j'avais sauvé au refuge mais quand même. Non de nom mais il n'allait pas commencer à me faire chier celui-là. La seule chose que j'ai vu, ce sont ses fesses – très jolies d'ailleurs – et je l'avais dans la viseur, en ligne de mire pendant cinq secondes mais je ne bougeai, stagnant, impossible de faire quoi que ce soit. Un peu de nerfs, Jordane. Je devais déjà attendre ce bébé à ce moment là. Aucune idée. Mais quoi qu'il en soit, ma vie était bien naze. Pas de mecs, deux boulots – dont un que je songeai à arrêter – et un bébé en cours.

Je ne me rendis pas tout de suite compte de l'ampleur de la chose. Alors, je m'assis doucement sur le canapé, les yeux dans le vide, l'ordinateur ouvert devant moi quand ce fut un torrent qui sortit de mes yeux. Des larmes de désespoir.

Trainée, salope, mère indigne.

Comment allait-il me percevoir ? Quelle opinion ? Je n'arrivais plus à arrêter, tournant une cigarette entre mes mains. Je fumais comme un pompier et je ne parviendrai pas à arrêter comme ça. Mais le ferais-je pour le petit être qui grandissait en moi ? Je demandai de l'aide. Que quelqu'un me vienne en aide et j'allais désespérer quand j'entendis la sonnette retentir. Je me ruai sur la porte d'entrée pour ouvrir et éclater en sanglots dans les bras de Robbyn, Polka sur les talons. Mon chiot aboya frénétiquement sur l'inconnu et je me dégageai pour suivre mon ami jusqu'au salon qui me tenait de peur que je m'écroule et je me laissais tomber sur le sofa, attrapant la feuille et lui donna pour qu'il voit les résultats, reniflant bruyamment, toujours la cigarette dans la main que je reposai dans le paquet et balançai hors de ma portée. « Qu'est-ce que je vais faire, murmurai-je comme pour moi-même. Je n'y arriverai jamais toute seule. » Je craquai, mettant mon visage entre les mains, pleurant à chaudes larmes. Je n'avais été dans un tel état même à la mort de ma sœur, même aux départs de Duncan / Dwight mais je craquai pour la simple et bonne raison que la vie était une pute et que je ne voulais pas faire subir ça à mon enfant. Je levai les yeux vers Robbyn qui avait l'air aussi cadavérique que moi. Je savais qu'il était malade, qu'il ne voulait pas en parler. Comme un bébé, je me blottis contre lui pour la première fois dans un accès de tendresse. « Tu voudras bien m'aider ? » Je savais qu'il aurait aimé avoir un enfant. Les larmes ne s'arrêtaient pas un instant. « Je ne te demande pas de... d'être... mais juste... m'aider. »

[HJ; oui, oui, elle lui offre un gosse sur un plateau d'argent xD]
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C'est le début de la fin.

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