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Anonymous
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Mer 16 Nov - 0:04

sex is sex, right? doesn't have to mean anything. ft Logann 111115091432519402

    Je n’avais aucune idée de ce que j’étais entrain d faire. Depuis que Logann était arrivé hier, tout était différent. Il était différent et je ne savais même pas pourquoi. J’avais eu droit à une réponse plus que vague il y a à peine quelques minutes : « je t’aime bien. » qu’est-ce que cela voulait dire ? J’aimais énormément Alaska et je ne pourrais jamais le remercier assez d’être venu si rapidement. Il y avait cette chose en moi. Vidée de tous sentiments, j’étais devenue cette chose. Assoiffée d’haine et de vengeance, il n’y avait qu’une chose que je voulais : les faire payer. I’m back bitches. Ouais si on voulait. J’étais surtout devenue folle, hystérique, invivable. Mais qui avait bien besoin de moi ? J’avais tout perdu alors cela ne changerait rien si je me perdais moi. Que je reste à New York, que je dégrade, cela ne changerait rien à la situation. Amy sera hyper contente de toucher l’héritage entier de papa et en outre celui de ma maman. Quoique, mourir d’une overdose serait sérieusement lui faire trop d’honneur à cette petite peste. Est-ce que c’était vraiment pour cela que je ne l’avais pas fait ? Que j’avais rangé la poudre ? Ou est-ce que c’était Logann ? Je n’en savais rien. Je m’étais juste arrêtée et lui avait donné le petit sachet de poudre blanche. A croire que je ne voulais pas le décevoir. Seulement la discussion qui suivait ma non-prise de coke était autre chose. « je t’aime bien ». Les mots raisonnaient dans ma tête. Qui pouvais-bien m’aimer ? Egocentric self-centered bitch. Voilà ce que j’étais. Donc oui sa phrase me laissait perplexe.

    Bon maintenant faut s’amuser. J’avais allumé ma cigarette et commençait à jouer avec Logann. Une fois fumée dans le visage, une deuxième fois et restait à ce que je le fasse encore une fois et c’est bon. Après tout sex is sex right ? Fallait bien tester tout le monde une fois et Logann, je n’avais pas encore testé. J’attendais une réaction de sa part. Un quelconque signe pour savoir je devais continuer ou pas. Personnellement, je préférais largement la première. Rien de mieux qu’une bonne partie de jambe en l’air. Donc j’attendais, cigarette fumante à la main, assise sur ses genoux face à lui. Deux possibilités s’offraient à moi. Soit je laissais la cigarette se terminée toute seule, soit je prenais la dernière taff et hop plus d’échappatoire.

    Je m’approchais un peu plus vers le brun, me retrouvant presque nez à nez avec lui. Je commençais à sentir la chaleur montée en moi. Pas trop tôt. Le plaisir pouvait enfin commencé. Il me fallait juste une réponse qui en faite, n’avait aucune influence sur ma décision. La mienne était faite depuis que j’avais rangé le sachet. Un petit sourire s’afficha sur mes lèvres.

    « Tu sais que ça ne voudrait rien dire. Sex is sex after all ! »
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Anonymous
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Mer 16 Nov - 7:17



    Le pire, dans tout ça, c'est que je n'avais pas hésité une seule seconde avant d'acheter le billet d'avion pour venir voir Imogen à New York, même si c'était à l'autre bout du pays, même si ça coutait quelque chose. J'en avais rien à foutre, totalement rien à foutre. Vous savez, en avion, on a beaucoup trop de temps pour réfléchir. C'était quasiment atroce de penser que .. Que finalement, peut-être que dans ma tête, ce n'était pas qu'une simple amie que j'allais voir. Je me sentais quasiment mal de peut-être l'aimer. Non, faut que j'arrête de faire semblant, alors je me corrige : Je me sentais quasiment mal de l'aimer. Ça n'avait rien à voir avec sa situation, je savais que ça n'allait pas trop bien dans sa vie, mais ça me passait dix pieds au-dessus de la tête. Il y avait Andreas, dans tout ça. C'était évident qu'elle l'aimait encore. Enfin, c'est comme ça que je le voyais. J'imaginais mal Imogen l'oublier comme ça, du jour au lendemain, alors que j'étais très bien au courant qu'il était un gros morceau dans sa vie. J'avais l'impression d'aimer pour rien, d'aimer de l'air, et je détestais ce sentiment, parce que dans ma tête c'était juste impossible que ce soit réciproque. Alors, c'était quoi? Une perte de temps. Et c'est aussi pour ça que j'étais aussi réticent à répondre à ses questions lorsqu'elle me demandait pourquoi ça me faisait quelque chose de savoir qu'elle couchait avec d'autres mecs. Et j'avoue par la même occasion que lorsqu'elle m'a apprit qu'elle avait couché avec Andreas via téléphone, je ne l'avais vraiment pas trouvé drôle. Ça ne faisait qu'approuver mon idée qu'elle l'aimait toujours et que moi, je n'étais qu'un ami pour elle. Tout ça pour dire que j'avais finalement réussi à lui dire ce soir que je l'aimais bien. D'habitude, je n'étais pas du genre à tourner autour du pot comme ça, mais j'avoue qu'avec Imogen, c'était tout autre chose. Je n'aimais pas perdre, je n'aimais pas le rejet. Et je sentais qu'en lui avouant c'que je ressentais, c'est exactement ce qu'il allait arriver. Autant bien être indirect, alors. Et vous croyez que j'étais stupéfait lorsqu'elle s'est assise sur moi avec sa cigarette et sa putain de fumée? Je ne savais juste pas comment réagir et je me demandais surtout où elle voulait en venir. Elle s'approchait davantage de moi jusqu'à ce que nos deux nez se touchent presque. Et mon coeur, il battait, oui ou non? Oui, beaucoup trop à mon goût. « Tu sais que ça ne voudrait rien dire. Sex is sex after all ! » Tu sais que ça ne voudrait rien dire? À mon avis, ça n'avait qu'une signification. Elle ne ressentait rien, et même si j'avais espéré le temps d'une seconde ou deux, là j'étais complètement certain qu'elle ne voulait que du sexe. Je ne pouvais pas mentir en disant que ce n'était pas ce que je voulais aussi, car oui, j'avais envie d'elle, comme n'importe quel mec qui se retrouve avec une mannequin assise sur ses genoux. J'étais silencieux, puis j'avais baissé mon regard le temps de réfléchir sur ce que je devais faire. J'avais l'air d'une mauviette, bordel. Et après tout.. Elle avait raison. Du sexe, c'est du sexe, après tout. Mais .. « Ouais.. Ça veut rien dire.. Ça veut même absolument rien dire. » Ironie? Peut-être, peut-être pas. Je lui laissais le bénéfice du doute. J'avais relevé le regard jusqu'à atteindre ses yeux, et ouais, j'avais fait ce que mon cerveau me disait de ne pas faire : l'attirer davantage contre moi pour enfin poser mes lèvres contre les siennes. Étrange sentiment.

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Anonymous
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Jeu 17 Nov - 0:18

sex is sex, right? doesn't have to mean anything. ft Logann 111115091432519402

    Mais qu’est-ce que j’étais entrain de faire ? Je ne pouvais pas faire ça. C’est Logann pas un simple coup d’un soir. Je ne voulais pas devenir cette fille qui couchait avec un autre type chaque soir. Sauf que, c’était totalement ce que j’étais entrain de devenir. Une semaine que j'étais sortie et j'avais déjà perdue le compte. Fille ou mec, cela ne changeais rien à la situation. Du sexe reste du sexe. Je devenais ce genre de fille que je méprisais. Ces filles faciles qui se laissaient faire et pour qui seul l'acte en soi importait. A vrai dire, j'en avais rien à foutre de la personne ni de la partie de jambes en l'air. J'essayais en vain de combler un vide. Un vide sans fin. Alors je testais. Cherchant quelqu'un qui pourrait me faire ressentir quelque chose. Mais, je savais que c'était impossible. Seul lui pourrait pas faire sentir vivante à nouveaux.

    Je ne m'attendais pas à la réaction de Logann. Ses lèvres sur les miennes. C'était étrange. Je n'avais jamais été aussi proche de l'américain. Bizarre?! Oui, c'était le cas de le dire. Je commençais à avoir chaud. Mon cœur battait un peu plus rapidement que la normal. Qu'est-ce que cela voulais dire. Un tas de scenarii défilait dans ma tête. Tous aussi improbable que les autres. Ce n'étais juste pas des possibilité. Puis je ne voulais pas.

    J'hésitais. Choisir entre mon amitié avec le jeune homme et le sexe. Pourquoi je doutais encore? Logann reste Logann et du sexe reste du sexe. Rien ne changera. Je ne devrais pas être là à hésiter. Et pourtant je l'étais. Nous étions entrain de nous embrasser. Il fallait juste que je me lance. Ça ne devrait pas être trop dure pour moi. Je le faisais quasiment tous les soirs. Pourquoi j'y arrivais pas? Est-ce que j'avais peur? Peur que si Logann réussissait même juste un peu de me combler, j'en redemanderai toujours plus. Jusqu'à devenir dépendante. Non plus jamais ça. Libre. je voulais être libre.

    Alors j'avais interrompu le baiser à ma plus grosse connerie que j'aurais peut-être faite. Le vide était toujours là et il faisait mal. Je me levais pour aller chercher ce que j'avais rangée quelques minutes auparavant. Il fallait que je me remplisse, que je sente quelque chose dans mon corps. Je revins déposant le sachet sur la table. Je ne regardais pas Logann. J'allais le faire. J'allais combler ce manque en moi. Et si je me retrouvais à devenir une droguée, rien à foutre. J'en avais besoin.

    Sorry mais je te crois pas. Pas avec ce que tu m'as dis plutôt.
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Anonymous
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Dim 20 Nov - 7:11


    Jamais je n'aurais pensé que la soirée allait tourner comme ça. Tout s'était passé si vite, du moment où elle avait passé à deux poils de prendre de la drogue jusqu'au moment où elle s'était ramassée sur mes genoux. Et là, je devais pensé quoi de cette histoire? Apparemment, selon ce qu'elle avait dit quelques secondes plus tôt, ça ne voulait rien dire. Elle était sur moi, comme ça, puis elle me disait que ça ne voulait rien dire? Génial. Faut pas croire que je m'attendais à autre chose, aussi. Je savais que son ex petit-ami était encore logé à quelque part dans sa tête. Je ne pouvais pas faire autrement, ce n'était pas moi qui décidait de l'avenir, malheureusement. Je n'étais qu'un simple ami vachement sexy -faut pas se le cacher- avec qui elle voulait s'envoyer en l'air. Et j'allais succomber comme un idiot en prétendant que ça ne voulait rien dire, alors que dans ma tête, ça voulait tout dire. Mais je l'avais tout de même embrassé, après l'hésitation, soudainement beaucoup plus confiant comme si je m'étais finalement fait à l'idée que je n'allais jamais être plus qu'un mec qui se nomme Logann à ses yeux. Il n'avait suffit que d'un petit baiser pour me ramener sur terre. Je n'avais pas réussi à oublier que c'était elle, qu'elle ne m'aimait très fort probablement pas comme je l'aimais, et que l'embrasser, c'était juste un geste totalement stupide de ma part. En plus, c'était mentir de dire que ça ne me faisait rien. J'avais l'impression d'attendre ce moment depuis un petit bout de temps déjà. Et je l'avoue, même si c'était idiot de ma part, je ne voulais pas que ça se termine. Peut-être que j'allais finir par coucher avec elle ce soir, peut-être pas, mais une chose de certaine, c'était que j'allais clairement tenter de me convaincre qu'elle ressent la même chose pour moi. Puis elle avait mit fin au baiser, au moment où je m'y attendais le moins, se levant pour se diriger vers sa drogue, littéralement. Bordel. Je venais de faire quoi, moi? Je me sentais honteux, comme si je venais de faire la pire gaffe qu'un hommenedevaitjamaisfaire. J'étais toujours assis alors qu'Imogen sortait son sachet sans poser ne serait-ce qu'une seule fois son regard sur moi. Je regrettais beaucoup trop. Pendant que ma conscience et que mon coeur me faisaient chier, j'avais eu le temps de m'étendre et de me foutre les deux mains dans la figure, les yeux fermés. « Sorry mais je te crois pas. Pas avec ce que tu m'as dis plutôt. » Félicitation, mademoiselle, tu viens de découvrir ce que veut dire un 'je t'aime bien' chez le sexe opposé. Sa remarque ne faisait qu'ajouter à ma honte. Je ne me sentais plus très bien, ici, j'avais juste envie de partir, plutôt que de passer pour un con. « Bah, t'as raison de ne pas me croire. » À quoi ça servait de continuer à tourner autour du pot? Anyway, je n'avais plus grand chose à perdre, rendu là. Et en plus, elle était entrain de mater son petit sachet de drogue pendant que je faisais très pas grand chose. Je me sentais agressif, j'en avais marre, et je m'étais rapidement levé pour aller la rejoindre et l'interrompe brusquement dans son auto-destruction pour la cinquantième fois. « Bordel, va falloir que je te le répète combien de fois encore de pas toucher à ça? J'ai vachement l'impression de jouer à la maman avec toi ce soir bien que je doute fortement que t'aies embrassé ta mère. Si c'est moi qui te donne cette putain d'envie de te droguer à toutes les deux minutes, j'peux partir tout de suite si tu veux! » Depuis quand je regrettais de parler de cette manière avec quelqu'un? Depuis que ce quelqu'un se prénommait Imogen.

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Anonymous
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Mar 22 Nov - 0:59

sex is sex, right? doesn't have to mean anything. ft Logann 111115091432519402

    Logann vient m’interrompre pour la je-ne-sais-combientième fois dans ma préparation. Non mais qu’il me laisse tranquille. J’avais besoin de la prendre, cette drogue. Je n’étais pas grand-chose sans. Non faut que je change : j’étais littéralement rien sans. Un ensemble vide comme on dirait en maths. Une équation sans solution. Une forme indéterminée. Quelque chose perdue au plein milieu de nulle part. Je ne ressentais absolument plus rien. Alors si j’arrivais à ressentir quelque chose en m’autodétruisant alors je le ferais. Je n’en avais absolument rien à cirer si je retrouvais morte d’une overdose. Au moins, j’aurais quelque chose en moi avant de crever. Puis Logann recommença à me crier dessus me disant d’arrêter et qui c’était lui qui me donnait cette envie de drogue, il partirait tout de suite. Ah non ?! Alors là, il ne partirait pas. Et même si je me retrouvais à moitié défoncée sur le sol, je voulais qu’il soit là. Juste parce que je savais que j’étais en sécurité avec lui, et qu’il ne me fera pas de mal. Non pourquoi je le fais alors? Si je savais qu'au fond, je n'allais pas être dans un état piteux. Peut-être que c'était ce dont j'avais besoin? Savoir que j'importais à quelqu'un. Qu'aux yeux d'une personne, je comptais plus qu'autre chose. Seulement, je savais que c'était quasiment impossible. Il n'y avait qu'une seule personne pour qui je voulais être importante mais à cause de mes putains de connerie, je l'avais perdue. A croire qu'il n'y avait que ça que je pouvais faire : perdre les gens que j'aimais. Après Andreas, j'avais perdu d'abord Robbyn puis Enora et finalement, je perdais même Drake. Tout le monde. En plus de cela, je pardais petit à petit ma famille. Qu'est-ce qu'il me resterait à la fin? Rien. Ensemble vide. Pas de solution. C'est difficile à expliquer ce que j'étais. Imogen Rayne Elin Ginstorm, fille du célèbre producteur Robert Ginstorm, mannequin en cours d'être reconnu mondialement. Voilà qui j'étais. Mais après rien. Comme je disais ensemble vide. Pas de solution. Forme indéterminée. Je n'étais plus grand chose. Ca ne changerait rien si je mourrais. J'avais tout perdu. Comme d'habitude. Bravo. J'arrivais toujours à tout foutre en l'air avec mes conneries. Qui serait la prochaine personne que je perdais? Logann? Oui. Surement si je continue à faire ce que j'étais entrain de faire. Seulement, je voulais savoir à quel point je lui importais. Qu'à ses yeux, j'importais plus qu'autre choses. Je voulais savoir que je n'étais pas juste une silhouette floue. Vous savez quand on a plus rien, on a juste envie de savoir qu'on importe à une personne. Que pour cette personne, on est plus qu'une simple amie. Que pour cette personne, vous êtes le onde. Mais avec moi, il n'y avait pas cette personne. Cette chose que j'étais, personne ne voudrait. C'était quand même horrible de se dire que voilà, ma vie est finie, et que si je crevais, peu de monde en serait déboussolé. ouais la triste vérité d'être une sans amie. Alors ça changerait quoi que je la prenne cette drogue. Que je m'auto-détruise. Que je me retrouve à défoncé sur le sol et que personne ne se souci de mon état. Du moins, tout sauf une personne s'en fichait et elle était là, me tenant fermement le bras essayant de m'interrompre dans ce que je faisais. Il sera là, à me voir me détruire, voulant à tout prix ma protection. Je serais en sécurité avec lui. Je le savais. C'était certain. Pourquoi je le faisais alors si au fond j'étais entre de bonnes mains? Au final, il n'y aurait aucune différence. Défoncée ou non, je serais dans le même état. Il y avait ce vide constant en moi que je n'arrivais pas à remplir, mais qui ne s'approfondissait pas. Un vide. Toujours le même. Cependant. Bizarrement. Les paroles de Logann enfonçait le gouffre. Personne ne m'avait jamais parlé comme cela. Personne ne m'avait crié dessus pour ma consommation de drogue. C'était nouveau pour moi. Immobile, sans voix, je restais figée sur place. Je lâchais le sachet de poudre blanche qui tomba par terre. Les petits cristaux se répandirent sur le sol. J'étais bouche-bé, abasourdie. Je dis quoi dans ce genre de situation. Je lui réponds quoi? Je veux dire, je ne vais pas juste rester là à rien dire. Fallait que je dise quelque chose. Mais j'y arrivais pas. Pour la première fois de ma vie, quelqu'un avait réussi à me clouer le bec mais littéralement. J'adorai répliquer, être une salope à mes heures perdues mais là, j'étais incapable de sortir n'est-ce qu'un mot pour répondre à Logann. Doucement, j'approchais ma tête de la sienne. A nouveau, nous étions nez à nez. Je sentais son souffle sur mes lèvres. Et si je continuais ce que j'avais arrêté n'est-ce que quelques minutes auparavant. J'hésitais. Un baiser,, c'est juste un baiser, comme du sexe reste du sexe. Non, je ne pouvais pas. Logann. Putain, il m'embrouillait la tête avec toutes ses paroles. Je fais quoi alors. Je l'embrasse ou pas? e continue ce que j'avais arrêté ou pas? Des questions défilaient dans ma tête. J'étais vraiment pas sure ce que je devais faire. Au pire, prend la voix facile. L'échappatoire. Comme toujours. La voix facile. Et finalement, c'est ce que je faisais. Je défis l'emprise qu'avait le brun sur moi, reculait et m'asseyait en tailleur sur le sol pour ramasser la poudre. Je ne dis rien. Un silence s'était installé entre nous. Et là, il devenait bizarrement gênant. Silencieusement, je ramassais les cristaux blancs immaculés. Voilà à la poubelle, inutilisable. Je prenais peut-être de la drogue, mais l'hygiène et les crasses, c'est pas trop mon truc. Donc je restais là, à ramasser tout ce qui restait sur le sol de ma poudre dans le silence. Je ne voulais pas lui répondre. Ou peut-être que si mais je ne voulais pas lui donner raison. Bref, je me levais après avoir remis le tas dans le sachet et de le jeter à la poubelle, devant ses yeux. Voilà maintenant, il allait être contente, je n'allais pas toucher à la drogue et j'étais de mauvais poil à cause de l'autre connard de service. Faut que je me calme, faut pas que je retombe dans cette phase-là. Surtout pas. Je ne voulais pas. Je reviens au niveau de Logann, les mains dans les poches de mon slim indigo.

    Voilà maintenant, c'est partit. Plus de drogues. C'était le seul sachet que j'avais.
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Anonymous
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Mer 23 Nov - 5:56


    J'étais tellement le type le moins bien placé pour parler et pour tenter de l'arrêter de consommer. Je vendais de la drogue et ça ne datait pas de hier. Je n'étais néanmoins pas du genre à consommer beaucoup, disons que j'avais réussi à prendre un tout petit peu mes responsabilités depuis que j'avais ma fille avec moi une semaine sur deux à l'appartement. Je tentais de ne rien prendre et de ne rien vendre lorsqu'elle était chez moi, même si parfois, c'était difficile. Disons que depuis que j'étais parvenu à l'aimer, ça améliorait les choses. Car oui, ça avait prit du temps, c'est comme si je lui en voulais d'être un.. Un accident. C'est comme si elle héritait de l'amertume que j'avais envers sa mère de ne pas m'avoir laissé le choix. Elle m'avait permis de vieillir, même si ce n'était peut-être pas ce que je voulais maintenant, car j'étais terriblement bien dans ma jeunesse, dans mon irresponsabilité. Après tout, elle avait cinq ans, mais je crois qu'elle réussissait à me comprendre parfois. Je crois qu'elle m'excusait de parfois manquer d'attention envers elle, étrangement, comme si à cette âge là, on était déjà plus mature que son propre père. 'fin bref, tout ça pour dire que je me sentais un peu mal d'empêcher Imogen de se droguer actuellement, car au fond, je réussissais quasiment à la comprendre puisque je nécessitais moi-même parfois le besoin de m'évader en ayant vécu beaucoup moins de choses qu'elle. J'avais tellement peur qu'elle me sorte la fameuse phrase 'et toi, t'es tellement pas mieux!'. J'avoue que je n'aurais pas su quoi répondre et j'espérais de tout coeur qu'elle ne me dise pas ça. J'étais surpris de voir Imogen actuellement lâcher le petit sachet qui se retrouva rapidement vide de son contenu. Tout était désormais au sol et je ne savais pas trop comment réagir actuellement. Mes yeux se promenait du sol jusqu'aux yeux d'Imo, comme si je cherchais une réponse à une question qui n'avait jamais été posée. Le silence régnait entre moi et la demoiselle. Elle semblait dépourvu de tous mots et il en était de même pour moi. J'étais encore plus mal à l'aise lorsqu'elle s'approcha de moi, rapprochant ses lèvres des miennes. À quoi jouait-elle? Alors que je sentais son souffle contre mon visage, mon coeur battait au même rythme que tout à l'heure lorsque j'avais eu droit à une scène semblable. Restait juste à voir si celle-ci allait se compléter. Le temps défilait, j'étais toujours entrain de me demander où elle voulait en venir, puis je restais toujours autant figé, n'osant même pas songer à l'embrasser. Si elle voulait le faire, qu'elle le fasse, je n'étais pas celui qui allait lui en empêcher. Je crois seulement que j'étais mal placé pour me faire des faux-espoirs à moi-même. J'savais qu'en l'embrassant, j'allais me faire croire qu'elle m'aimait alors que j'avais tout faux. Comme quoi je n'avais jamais eu de difficulté à avoir les filles que je voulais, mais qu'une fois que j'étais réellement tombé amoureux, rien ne fonctionnait, je n'avais plus du tout le contrôle et je ne pouvais soudainement plus choisir. Et puis, tout d'un coup, elle s'était éloignée pour s'assoir sur le sol pour y ramasser sa drogue. Putain, elle n'allait tout de même pas la ramasser pour la prendre? « Imo.. » Et puis la stupéfaction que j'ai eu lorsque je l'ai vu jeter tout ça à la poubelle. Pas de 'et toi, t'es pas mieux'. Non. Elle avait seulement vidé le contenu dans la poubelle. Sans commentaires à mon égard. Je la regardais, totalement abasourdi. Je savais qu'elle pouvait le faire et elle n'avait pas idée à quel point je l'admirais présentement. Je lui avais dit de le faire, même ordonné, mais est-ce que j'aurais été capable de faire de même? Je n'osais même pas y penser, même si la drogue n'était pas aussi présente que pour d'autres dans ma vie. Imogen s'était relevée puis me regardait avec cette air de .. Comment dire. J'avais quasiment l'impression que ça n'avait pas été difficile plus que ça pour elle, même si c'était tout le contraire. « Voilà maintenant, c'est partit. Plus de drogues. C'était le seul sachet que j'avais. » C'était comme si je voulais sourire comme un gamin, mais qu'il y avait un truc qui m'en empêchait. Quoi? Bonne question. J'avais envie de la prendre dans mes bras, mais je n'osais pas. J'étais un peu mal à l'aise avec tout ce qui s'était passé aujourd'hui, du 'je t'aime bien' au baiser, et jusqu'au 'presque' baiser. « J'sais pas quoi te dire. J'ai l'impression d'être un connard qui t'empêche de faire c'que tu veux et qui fait en plus parfois la même chose, même si j'suis tellement heureux d'te voir arrêter ça. Vraiment. » Et voilà, encore un malaise. Je m'étais dénoncé moi-même, même si elle était très bien au courant de mes petites activités. Et en même temps, je ne voulais pas me lancer dans un speech du 'à quel point j'étais fier d'elle'. Ça n'avait pas sa place, pas maintenant. Et maintenant, restait plus qu'à la convaincre de revenir à San Francisco, même si c'était deux choses totalement différente. Je savais qu'elle avait sa petite vie, ici, à New York, mais .. J'étais égoïste et je la voulais près de moi.
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Anonymous
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Invité
Sam 26 Nov - 22:01

sex is sex, right? doesn't have to mean anything. ft Logann 111115091432519402

    Une silence s'installa entre Logann et moi. Je ne savais pas trop quoi lui dire. Parce que oui je lui en voulais de m'avoir arrêter dans ma consommation. J'en avais besoin là. D'un côté, il avait peut-être raison. C'est juste que lui il en vendait et en consommait, et là il m'interdisait de faire la même chose. Comme s'il ne voulait pas me voir me détruire. Comme s'il me protégeait d'une connerie certaine. Personnellement, je n'aimais pas ce contrôle. J'étais tellement contente d'avoir enfin retrouvée ma liberté que là, les paroles de Logann me faisaient quasiment mal. Et dire qu'au final, je ne voulais qu'oublier la douleur que j'avais perdu Andreas pour toujours. C'était cela qui faisait le plus mal. Lui et Ryan ensemble. Ca faisait un mal de chien cette histoire. J'arrivais pas à me la sortir de ma tête. Comment, il avait juste pu faire ça? Je le comprenais pas. Je comprenais plus rien de toute façon. Je ne voulais plus rien comprendre. Je me laissais aller sur une des chaises haute de la table. J'étais pas vraiment très bien. Je ne le regardais pas. Je restais silencieusement assise à fixer le vide. J'avais envie de lui gueuler à la figure que lui n'était pas mieux. Mais quelque chose m'en empêchait. Comme si je savais que ce que j'avais voulu faire était faux. Je me détruisais. C'était pour cela que j'avais du mal à répondre. On sait reconnaître quand on a tord, mais jusqu'à quand? J'avais aucune idée, si j'avais vraiment tord ou pas. Je veux dire, consommer de la drogue, c'était pas non plus la mort. Jusqu'à ce que ça t'apporte la mort, ou la presque-mort. C'est chouette, je vous dis. Quand t'es dans l'envie totale de vouloir t'évader, mais que tu te dis qu'en plus d'avoir une santé fragile, on t'en empêche totalement, t'es vraiment pas d'humeur. Et moi là, je ne l'étais pas. En faite, je ne savais pas ce que j'étais. Je vous avais dis que j'étais vide de l'intérieure. Bah c'est simple. je ressens plus rien. Plus de sentiments. Plus d'émotions. Je ne pouvais pas faire la différence entre la tristesse et la joie. Tout était pareil pour moi. Amour ou haine, il n'y avait aucune différence. La même chose. Le même vide. Constant et inchangeable. La meme emotion. Constante et inchangeable. J'etais juste une chose, sans ame qui brulait a petit feu dans les enfers et dans le gouffre de la solitude. En occurence le gouffre de la drogue aussi, mais cela n'etait qu'un detail comme un autre. Donc je restais la silencieuse. Je mettais ma tete entre mes mains prenant appuis sur la table. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Je voulais pleurer, mais je n'y arrivais pas. Les larmes ne venaient pas. Peut-etre que j'avais deja pleurer toutes les larmes de mon corps et que du coup, il n'y en avait plus a ce jour. Que mon corps ne savait plus pleurer. Morte. Oui j'etais morte de l'interieur. Je me demandais comment Logann faisait pour etre fier de moi alors que il n'y avat rien a etre fier. Je voulais toujours autant en prendre de la drogue et je savais tres bien qu'une fois seule, j'allais pas m'empecher d'en racheter et de consommer. En plus de ma soudaine addiction, mon metier n'aidait pas vraiment. Finalement je me tournais vers Logann.



    Pourquoi t'as fais ca? Pourquoi tu m'as engueule?
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