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 I can be your drugs. And You can by my user ❦ Logann
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Anonymous
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Jeu 8 Déc - 18:47


    Cela faissait deux semaines qu'on était ensemble. Deux semaines. Cela me paraissait une éternité. Une éternité à être sure de ce que je ressentais pour lui. Une éternité à devoir attendre pour lui dire. Ces trois mots. Oui je m'en étais voulu de ne pas pouvoir lui rendre cet amour. Et je m'en voulais toujours. Voilà deux semaines et demi. Je pense que je suis prête. Je pense que je suis amoureuse de lui. Je pense que j'ai réussi à oublier l'autre. Je pense que…non faut que j'arrête de penser et que j'en sois sûr. Je l'aime. Je suis amoureuse de lui. J'ai oublié l'autre. C'est lui que je veux maintenant. Lui et lui seul. Ce sentiment que j'ai pour lui, cette sensation que j'ai dans mon corps que je le vois, quand il est avec moi, je peux pas le décrire. Je sais pas ce que c'est. Mon coeur qui s'accélèrent à chacun de nos contacts. Moi qui sent la chaleur monter en moi lorsqu'il m'embrasse. Mon ventre qui fait des trucs bizarres quand il me sourit. Je sais pas. Je l'aime. Je me sens bien avec avec lui. C'est tout ce que je sais. Et si l'amour, c'est ça alors oui je suis amoureuse. Oui je l'aime. Putain…je vais enfin pouvoir lui dire. Je vais pouvoir lui dire que je ressens la même chose que lui. Putain…mon cerveau était entrain de tourner folie. Putain…faut que je me clame. It's jus love. Oui mais non, c'est pas juste ça. C'est plus. C'est pas juste de l'amour. C'est..argh…je peux pas le définir. Je peux pas définir ce que je ressens pour Logann. C'est plus fort que moi. Et le week-end à New York avait juste été tellement bien placé. Ses trois jours avec lui, isolé du reste du monde, ça m'avait permis de réfléchir sur moi, sur nous. Ca m'avais permis de réfléchir sur notre ration. De lui. Cet homme parfait qui j'aimais. Ca m'avait permis d'affirmer mon sentiment. Enfin jusqu'à ce que j'apprenne pour Eliott et que je rechute. Que je revive ces cauchemars, ces souvenirs, que je voulais oublier. Et du coup, j'ai pris. J'ai pris. j'ai rien trouvé de mieux à faire. Peu à peu, je devenais dépendant. Dépendante de cette chose qui me permettait d'oublier, de ne pas faire une rechute. Je voulais arrêter, mais je ne pouvais pas. Il faut que je trouve la force d'arrêter. Je vais le perdre si je continue. Je veux pas le perdre. Robbyn avait raison. Je devais pas le laisse filer. Pas lui. Pas Logann. Depuis qu'on était ensemble, il me changeait. Il me tenait à la réalité. En sa compagnie, j'étais une autre personne. Certes, je doutais de moi. Je ne voulais pas ruiner cette relation. je voulais pas lui faire du mal. Non plus de souffrance. Plus jamais. Avec Logann, je recommençais ma vie. Un nouveau départ que j'accueillais à bras ouvert.

    Je sais pas trop quelle heure il était lorsque je me réveillais. Il devait être encore tôt. Le soleil venait à peine de se lever. Logann dormait paisiblement à côté de moi. Il était beau. Trop beau. Je vivais un rêve. c'était pas possible. Que quelqu'un me pince, me frappe, je sais pas, mais c'est pas que la réalité c'est ça. C'est trop beau pour être vrai. C'est trop parfait pour ne pas être un rêve. C'est pas possible…C'est pas…Si c'est possible. Oui je suis entrain de vivre ce truc, cette chose. Oui, je suis amoureuse de Logann…Oui, il est là à côté de moi…Oui, je peux enfin lui dire ce que je ressens pour lui. je peux lui dire que je l'aime parce que j'en suis sûr. Ca y est. Je suis prête. Je peux lui dire. je me levais silencieusement. Je ne voulais pas le réveiller. Il est tellement mignon quand il dort. Fuu…comment j'avais fais pour me retrouver avec un mec aussi parfait. Arrête…faut que j'arrête de douter de moi. Cette relation est vraie. Logann et moi, c'était pour vrai. Je l'aime. Il m'aime. Je pouvais rien espérer de plus. Le bonheur. Je vivais sur un beau petit nuage avec l'homme que j'aimais plus que tout.

    Bon maintenant…comment je lui dis? je veux dire, je vais pas sortir ça comme ça au plein milieu d'une conversation. Ca serait juste trop awkward. Donc, je lui dis comment. Je jetais un regard sur l'homme endormi à côté de moi. Je me pinçais la lèvre. Je savais pas trop comment m'y prendre là. Comment je lui dis que je l'aime? Comment je dis ça moi? Ah…putain c'est plus compliqué que je le croyais! Je veux dire, j'en étais sûr là. c'est bon, ça je sais. Mais lui dire, c'était autre chose. Ah, j'étais entrain de devenir folle. Faut que je me calme. Faut que je me calme. J'ai rien fais de mal. C'est pas un grand truc. C'est Logann. Oui justement. C'est Logann. L'homme que j'aime. Je me levais, allant dans la salle de bain où je faisais les 100 pas. «Calme-toi! Calme-toi! Calme-toi!» Je m'arrêtais devant le miroir. J'étais différente. J'avais changé. cette fille anorexique que je méprisait il y a quelque moires avait disparu laissant place à une jeune fille rayonnante, heureuse, belle -hormis, l'immonde plâtre rose qu'elle portait au bras gauche. Oui, elle était heureuse, cette fille qui se tenait face à moi. Même, les cicatrices sur mes avant-bras ne me faisaient plus rien. J'avais plus honte de ce que j'avais fais. Elles appartenaient à mon passé, à Andreas, pas à Logann. Le passé c'est le passé. Je commençais un nouveau chapitre de ma vie avec Logann. Un chapitre qui allait durer. Un chapitre sans fin. j'avais certes encore beaucoup à apprendre, mais je regardais les choses d'un point de vue optimiste. J'étais entourée de gens que j'aimais et qui m'aimaient : Logann, Ryan, Robbyn, et d'autres. Alors oui j'avais mes faiblesses. Cependant, je savais que je pourrais les surmonter. J'étais plus forte que je le croyais. J'étais moi-même. Et logeant m'avait fait remarqué cela. Peu importe qui on a pu être dans le passé. Ce qui compte c'est le présent et le future. Je retournais dans ma chambre et m'assis délicatement sur mon lit. Logann dormait encore. Il était tellement beau. J'ai pas pu m'empêcher de sourire. Puis il se réveilla et j'ai pas pu m'empêcher de sourire encore plus et de pencher ma tête un peu sur le côté. Il était l'heure que je lui dise. «Hey! Faut que je te dise un truc!»
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Anonymous
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Sam 10 Déc - 5:15


    J'avais toujours pensé être le genre de mec avec qui une fille ne voulait pas sortir. Hm, je vais reformuler. J'avais toujours pensé être le genre de mec avec qui une fille voulait absolument sortir pour ensuite s'apercevoir qu'elle fréquentait le pire des connards. Je me console en me disant que ma qualité, c'est de bien connaître mes défauts. D'un autre côté, le fait de me connaître ainsi ne faisait qu'alimenter ma lâcheté. Ma lâcheté de ne pas vouloir changer. Ma lâcheté de me dire que je serai toujours le même connard et qu'ainsi allait la vie. En même temps, dire que j'étais méchant au fond de moi, ce serait mentir. J'ai toujours été doté d'une gentillesse avec les demoiselles, c'est probablement ce qui les attirait vers moi. C'est juste que j'ai toujours été le pire des irresponsables et le pire des impulsifs. Vous savez, ces deux défauts que nous ne devons absolument entremêlés? Avec les filles, j'avais l'impression que c'était encore pire. J'suis le lâche qui a abandonné sa copine sous prétexte qu'elle était enceinte de moi après avoir prétendu l'aimer comme jamais. J'suis le lâche qui l'abandonné. Et depuis tout ce temps, j'avais l'impression que je ne pourrais jamais rien faire pour me racheter, alors à quoi bon de changer? Et depuis tout ce temps, je tentais de bien paraitre devant ma fille, la semaine sur deux à laquelle je l'avais à l'appartement avec moi. Et l'autre semaine, je continuais de me foutre de tout le monde. Je vivais à l'argent, aux filles, à la gloire. À la gloire, surtout. À la gloire. Faire de l'argent. Pour avoir de la gloire. Se faire des filles. Pour avoir la gloire. Être mannequin. Pour la gloire. Et pour faire de l'argent. Pour la gloire. C'est bon, j'ai compris, je ne répéterai plus ce mot jusqu'à la fin de mon discours. Gloire. Héhé.

    Et puis voilà. Elle. On m'a toujours dit que lorsque j'allais tomber sur la fille de mes rêves, j'allais réussir à me fixer, à changer, à avoir de nouveaux buts. Sincèrement, je ne croyais pas que c'était possible. Elle m'a prouvé le contraire, inconsciemment. On ne m'avait pas dit, cependant, que lorsque j'allais tomber amoureux, ça n'allait pas forcément être réciproque. J'ai toujours eu l'habitude d'obtenir ce que je voulais côté fille, et j'ose le dire parce que c'est seulement mon cerveau qui m'entend. Elle ne pouvait pas me dire je t'aime, parce que je lui avais interdit de le dire jusqu'à ce qu'elle le pense. Elle ne le pensait toujours pas, je n'avais toujours pas droit aux mots que je rêvais d'entendre depuis déjà deux semaines. Et chaque moment passé avec elle me rendait fou. Et chaque parole échangé avec elle me rendait fou. Elle me rendait fou. Plus personne ne comptait autant qu'elle, plus aucune fille n'allait jamais arrivé à sa hauteur. Elle était parfaite, parfaite dans son imperfection. Mais elle ne pouvait pas me dire qu'elle m'aimait. J'y pensais tout le temps, à chaque jours, à chaque heure, même. J'suis parano, j'y peux rien. Je tiens à ce qu'elle se porte bien et je ne veux pas la perdre, vous savez? Je veux qu'elle soit heureuse, je veux voir son sourire. J'aimerais être celui qui cause tout ça, cependant, j'ai bien peur que ça n'arrivera jamais. Les paroles qu'elle me dit bien souvent ne parviennent pas à me rassurer. J'ai juste peur au moment où je vais descendre de mon petit nuage pour réaliser qu'elle ne m'aimera jamais. Et à ce moment-là, j'allais devoir faire l'effort de la laisser. Pour elle, au dépit de moi-même. Pour qu'elle se jette dans les bras d'un homme qu'elle aime vraiment et qu'elle puisse ressentir ce que je ressens actuellement pour elle.

    Vous savez quoi? Je deviens responsable. J'y parviens. Mentalement, je parviens même à faire mon âge, si c'est pas une bonne nouvelle, ça. C'est mes parents qui vont être contents. Même si mon lien avec eux n'a jamais été fort fort. Enfin bref, tout ça pour dire que le sourire d'une fille peut parvenir à faire bien des choses, même celles que nous croyons parfois impossible d'atteindre. Et pourtant, c'est tellement stupide. J'ai l'impression de devenir le père que je n'ai jamais été. Mais pas avec ma fille. Avec ma petite-amie. J'ai l'impression que j'suis trop envahissant, à propos de la drogue, tout particulièrement. Ça m'amène à lui dire qu'elle peut faire ce qu'elle veut, car je m'en fiche. Mais je suis loin de m'en foutre. Chaque fois que je la trouve sous l'effet d'une drogue quelconque, ça m'étouffe. Je ne veux pas la perdre. Je ne veux même pas perdre ne serait-ce qu'une gramme de sa personnalité actuelle. Je ne veux pas qu'elle devienne comme certain de mes .. clients. Enfin, ex-clients, puisque tout ça, c'est terminé. À cause de qui? Je me le demande bien. En deux semaines, seulement deux petites semaines. Elle a eu le pouvoir de changer ma vie, et elle l'a fait, inconsciemment. Je me sens libre, plus que jamais. Et très niais. Malheureusement. Ou heureusement? Car je ne crois pas que c'est une mauvaise chose que d'être amoureux.

    Mes yeux sont fermés, je sais qu'elle se trouve à mes côtés, mais je la sens quitter la pièce. Noonnn! Qu'est-ce qu'elle fait, là? Elle est mieux de revenir. À croire qu'elle me manque déjà. Bah, en fait, j'ai pas eu le temps d'ouvrir les yeux pour l'admirer. Pour me dire : C'est ma copine, et peut-être qu'un jour elle sera véritablement amoureuse de moi. En fait, cette phrase, ça me déprime plus qu'autre chose. Mais le sentiment que j'ai en moi lorsqu'elle est là, ça me comble et ça me fait oublier bien plus de ce que la drogue peut faire oublier. Et quand je vois tout ces couples qui sortent ensemble pour se laisser quelques semaines plus tard, ça m'fait totalement suer. Car .. Car je sais que si elle pouvait réussir à m'aimer, ce serait vrai. En fait, je sens que c'est déjà vrai. Même s'il manque un truc. C'est déjà vrai. C'est déjà .. Presque parfait. Mes yeux sont toujours fermés, puis je l'entend qui revient dans la pièce. Elle s'assoit sur le lit et je me sens fixée. J'ouvre tranquillement les yeux pour la voir qui, effectivement, me fixe. Toujours aussi jolie, toujours aussi parfaite, malgré ce foutu plâtre rose qui me fait sentir mal à chaque fois. Pourquoi? Parce que c'est tout de même à cause de moi, lorsque l'on y pense. Je tente de faire comme si rien était, j'ose même pas vraiment le regarder, ce truc rose. Je souris, j'y peux rien. Elle est trop contagieuse. « Hey! Faut que je te dise un truc! » J'avoue que j'suis très curieux, là. Mais je n'ai aucune idée de ce que ce 'truc' peut être. Elle semble un peu anxieuse, ça me fait rire, ça m'rend heureux. My gad, c'est quoi, cette chose à me dire, pour qu'elle me regarde avec ce visage? Je m'assis, puis je ne lâche pas mes yeux des siens. « Vas-y, je t'écoute. Tu sais que tu me stresses quasiment? » Et si elle me disait que finalement, ça ne pouvait pas fonctionner, nous deux? Avec ce sourire, c'est impossible. Mais mon esprit ne peut pas s'empêcher d'y penser.

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Anonymous
Invité
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Sam 10 Déc - 21:00


    Il était là devant moi, assis à me fixer. Et moi, je savais pas trop par où commencer. Je commence par quoi? je t'aime serait bien, non? Mais ça serait trop brusque…trop imparfait que de commencer par ces mots. Je ne devais pas gâcher le moment présent. C'est vraiment pas le moment de faire une connerie. Non vraiment pas. Donc je réfléchis par quoi commencer. Le début peut-être. le début de notre relation. Le début…oui ça serait pas mal. Sauf que je sais pas c'est quoi le début. Deux semaines c'est long quand j'y pense. Je disais toujours rien. Un silence s'installa. Je suis sûr que Logann était entrain de s'imaginer une centaine de scénario dans sa tête. Mon silence pouvait être interprété d'un tas de manière différente. C'est juste que je suis stressée. Oui, moi, la fille mannequin, chanteuse et ancienne actrice est anxieuse. Bon après faut me comprendre. C'est pas juste «je t'aime» que j'allais lui dire. Au fond, y avait pas juste de l'amour avec Logann. C'était pas juste moi amoureuse de lui. C'était plus que ça. C'était…je sais pas ce que c'est. C'est parfait. bref, faut que je commence mon discours moi. Oui, mais je crois qu'avant fallait que je fasse une chose. Faut que j'arrête la drogue. Enfin pas complètement mais cette drogue pour oublier : oui. C'est comme cela que j'allais le perdre. Si je continuais, j'allais le perdre et ça c'est un no go direct. Je voulais pas le perde. Je voulais pas me retrouver sans lui parce que j'avais pas réussi à arrêter ce qui me détruisait…nous détruisait. Donc, je me suis levée à nouveau sans rien dire. Toujours rien. Pas un mot. Je le faisais par inadvertance. Non, je voulais pas faire stresser Logann. Mais fallait que je règle cette chose avant de me lancer dans ma déclaration. J'ai ouvert le dernier tiroir de ma commode. Je savais très bien bien ce que j'allais en sortir. Le petit -euh grand- paquet que Lust m'avait donné lundi en échange de 10 000 dollars. Oui, je suis folle mais j'avais pas remarqué à quel point Logann m'importait, que ma drogue c'était lui. J'ai refermé le tiroir, m'asseyant en tailleur devant lui. J'ai déposé le paquet entre nous. Je savais ce qu'il y avait dedans. Et lui surement aussi. Bon maintenant faut que je parle. Ouvre la bouche Momo. C'est pas trop difficile. Mais je dis quoi. J'ai ouvert et refermé la bouche à plusieurs reprises. Ca devenait limite ridicule. J'ai posé le regard sur le paquet puis sur Logann. «Tu peux faire en sorte que ça disparaisse? » Putain, pourquoi je demande ça moi. bien sûr, y avait juste à le jeter dans les chiots. Oui mais 10 000 dollars é_è Bref. Stop. C'est pas ça que je dois lui dire. J'ai pris le paquet et le jetais sur le sol. Il m'oppressait. Maintenant, je pouvais enfin commencer ce que j'ai à lui dire. Et je pense…non je sais par quoi commencer.

    Assise en tailleur, j'ai pris ses mains et le regardais dans les yeux. Il était tellement beau, même encore à moitié endormi. Qu'est-ce que j'ai fais pour me retrouver avec lui? Qu'est-ce que j'ai fais..? Bref. Cet homme parfait qui se trouvait devant moi, j'allais lui dire. Je fermais les yeux et prit une grande inspiration. Je peux le faire. je peux lui dire que je l'aime. J'en suis certaine. Cette relation est vraie. Cet amour est vrai. Ce n'est pas plus qu'un rêve. C'est la réalité. Lui et moi. Logann Alaska Washington et Imogen Rayne Elin Ginstorm, un couple. Une relation vraie. Une réalité. Je vivais sur un petit nuage et j'allais pas en descendre de si tôt. Ma vie était entrain de se stabiliser. Bizarrement. Logann me tenait à la réalité. Ca je le savais. Bon, c'est pas pour dire mais je vais me lancer. Je vais faire le grand pas vers l'avant. celui qui va surement changer ma vie pour toujours. j'ouvris les yeux puis ma bouche et les mots sortirent tout seul:

    «Logann quand on a commencé à sortir ensemble, tu m'as interdit de te dire ces mots avant que j'en sois à 100% certaines. Et c'est ce que j'ai fais. J'ai attendu. J'ai attendu. Attendu d'en être sûr. Sûr que c'est vrai ce que je…ce qu'on est entrain de vivre. Sûr que ce que je ressens pour toi, c'est pas juste de l'amitié renforcée. Et je m'en suis d'abord voulu. Voulu de ne pas pouvoir te rendre ce sentiment. J'ai voulu me forcer. me forcer à me dire qu'on partage le même sentiment. Sauf que j'ai vite remarqué que ça me rendait malheureuse et que ce n'était pas juste envers toi. Donc j'ai laissé les choses se faire seules. Parce que ça servait à rien. Et puis voilà, le temps est passé et j'ai commencé à ressentir quelque chose de fort pour toi. Mais je doutais…doutais que c'était pas ça. Alors j'ai rien dis. En suite, y a eu New York. Je me suis dis que c'est le moment parfait pour te le dire parce que j'en étais certaine à 95% et que les 5% c'était pas important…Mais…parce qu'y en a toujours un…les souvenirs de cette nuit-là sont revenus. Et j'ai encore plus douté. Douté de moi. De ma force. De mes sentiments. Je m'en suis tellement voulu. Voulu d'être faible, de pas pouvoir mettre cette chose de côté. Je savais pas si un jour, j'allais retrouver ce que je venais de perdre. Cette sécurité que tu me donnes quand tu es avec moi. Je voulais pas te faire du mal. Au fond, je sentais que je t'en faisais, alors j'ai rien dis, ni sur les cauchemars ni sur ma maladie. C'était peut-être une erreur de ma part de ne t'avoir rien dis. Oui, c'en était une…»

    Je m'arrêtais un petit instant reprenant mon souffle. Wow, je sais pas ce que je venais de dire mais cela me libérait. Je regardais toujours Logann. Mes yeux verts rivés sur les siens, j'ai commencé à avoir chaud et à sentir les larmes me monter dans les yeux. J'étais pas triste. Au contraire, j'étais tellement heureuse et l'accumulation d'émotions heureuses me rendait émus.

    «Mais la raison pourquoi je l'ai pas dis, c'est que je ne veux pas te perdre. je veux pas que tu me laisses. Cependant, j'ai peur que oui. C'est juste un rêve et qu'un jour, je vais me réveiller et tout ce que je suis entrain de vivre c'est pas vrai. C'est pas la réalité. J'ai tellement peur de me réveiller à New York, dans cette chambre d'hôpital et de ne pas être guéri. De toujours être au fond de ce gouffre noir. J'ai tellement peur de te faire du mal. En seulement, deux semaines, tu as réussi à me changer. Tu me tiens à la réalité. Tu me tiens en place. Et oui, j'ai fais des conneries beaucoup même. Mais tu as toujours été là. Et j'ai peur qu'un jour, tu ne seras plus là. J'ai peur que je vais me retrouver seule. Sans toi. J'ai jamais cru que je m'attacherai autant à toi. J'ai jamais cru qu'un jour, je pourrais aimer à nouveau. J'ai jamais cru que je pourrais m'attacher autant à une personne à nouveau. Alors voilà. Logann, tu es mon point fixe sur cette terre. Tu es la personne qui me tient le plus au coeur. Tu es pas juste mon petit-copain. Tu es pas juste une personne avec qui j'aime passer du temps. Tu es pas juste le mec pour qui j'ai des sentiments. T'es plus que ça. T'es plus que tout ça. Et je veux me battre pour toi…Je t'aime.»


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Anonymous
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Jeu 22 Déc - 6:50


    En fait, elle ne me stressait pas 'quasiment', elle me stressait tout court. Son visage ne semblait pas vouloir m'annoncer une mauvaise nouvelle, cependant, on ne sait pas, han. Il y a des gens comme moi qui n'ont jamais la bonne réaction lorsqu'il le faut. Et j'ai l'impression que c'est encore pire lorsque c'est des mauvaises nouvelles à annoncer. Comme la fois où j'ai annoncé à mes parents que je quittais définitivement Chicago pour San Francisco, la ville à l'autre bout du pays. C'était vachement pas drôle, comme moment. Comme si j'avais déjà souhaité quitter Chicago. J'adorais ma ville, j'adorais mes amis, j'adorais tout de là-bas. Sauf la salope qui me servait de petite-amie, mais ça, veut mieux ne pas en parler. Et puis vous savez quoi? Je l'avais annoncé à mes parents en souriant comme un con. J'savais qu'ils n'allaient pas apprécier et c'était comme si j'étais gêné à l'idée de leur annoncer. Comme de fait, ma mère m'avait regardé avec des yeux beaucoup trop rond pour que ce soit humain et mon père avait quitté la pièce comme si c'était tellement trop insensé que ça ne méritait même pas de réponse. Puis j'avais continué de sourire comme un imbécile. Alors, peut-être qu'Imogen était comme ça? Mon cerveau avait toutes les raisons possibles de paranoïer. Je sais, ce mot n'existe pas, mais je n'ai aucune idée de ce que je pourrais dire d'autre.

    Imogen s'était levée pour se diriger je ne sais où. Ah ouais, sa commode. Pourquoi, sa commode? Je n'y comprenais rien. Elle avait refermé le tiroir puis s'était assise en tailleur devant moi avec.. Ce putain de paquet de drogue qu'elle venait tout juste de déposer entre nous deux. Je savais très bien la valeur d'une telle quantité de drogue, j'en avais moi-même déjà vendu et je n'étais pas du genre à faire des 'rabais'. En fait, je n'arrivais juste pas à y croire. Je voyais Imogen qui ouvrait et qui fermait la bouche, ne sachant visiblement pas quoi dire. Bah je la comprenais. Déjà que je n'aimais vraiment pas qu'elle consomme autant, même que j'avais arrêté de vendre pour elle et pour ma fille, je l'imaginais mal expliquer le pourquoi du comment de ce paquet qui valait des milles devant moi. C'était donc de drogue qu'elle voulait me parler. J'aurais dû y penser avant.. Je savais qu'elle savait très bien que je détestais ça et qu'elle avait peut-être une mini-volonté au fond d'elle d'arrêter. Mais ça, je n'en étais pas certain, jusqu'à ce que .. « Tu peux faire en sorte que ça disparaisse? » Elle rigolait? J'avais une partie de moi qui était extrêmement fière d'elle, et une autre partie qui était entrain de paniquer à l'idée de jeter au moins dix mille dollars de drogue par la fenêtre. Deux sentiments beaucoup trop contradictoire. Mais je n'étais tout de même pas pour lui dire de garder ce truc. J'allais m'en débarrasser, comme elle me l'avait demandé. J'étais soulagé, en fait. Soulagé qu'elle me le demande. Elle voulait donc vraiment en finir pour de bon avec la drogue? Après mon étonnement, j'avais fini par afficher un sourire sincère sur mon visage. Le bon sentiment avait prit le dessus et j'étais même heureux de jeter ce dix mille dollars par la fenêtre. Pour elle. Pour moi. Pour nous. « Il me fera plaisir de m'en charger. » Imogen avait fini par prendre le paquet et le jeter au sol. J'étais tellement soulagé, sérieusement. Non seulement parce qu'elle avait prit cette décision qui était, ma foi, plus que géniale, mais aussi parce que le 'truc' qu'elle voulait me dire n'avait pas été si pire que ça.

    Toujours en tailleur devant moi, elle avait fini par me prendre les mains. Elle me regardait droit dans les yeux, puis avait fini par les fermer en prenant une grande inspiration. Heuu? Je sentais que ce n'était pas terminé, finalement. Ma petite crainte repris surface, même si je doutais grandement que ce soit négatif. Je l'imaginais bien me dire en me tenant les mains : Tu sais, Logann, j'ai essayé de t'aimer. Mais ça ne fonctionnera jamais. Ce serait mieux qu'on reste amis, tu trouves pas? J'avais tellement l'impression que ça allait être ça. Ça ressemblait beaucoup à ça, en tout cas. Alors là.. Ce serait la honte, quoi. Se faire dire une telle chose par la fille de ses rêves. J'crois que .. J'crois que j'aurais quitté la pièce. L'appartement, en fait. La honte. Et la déception. Je ne savais pas trop pourquoi, je n'avais jamais vraiment cru qu'elle finirait par réellement tomber amoureuse de moi. Pourtant, je n'étais pas le genre de mec à me sous-estimer. C'est juste que.. J'sais pas. Je voulais tellement qu'elle m'aime vraiment.. Que j'avais tendance à m'auto-remetttre-à-ma-place en me disant que c'était impossible. Puis Imogen dit les premiers mots.. Je l'écoutais attentivement. « [...] Et je m'en suis d'abord voulu. Voulu de ne pas pouvoir te rendre ce sentiment. J'ai voulu me forcer. me forcer à me dire qu'on partage le même sentiment. Sauf que j'ai vite remarqué que ça me rendait malheureuse et que ce n'était pas juste envers toi. » C'était exactement ce que je croyais. Je n'étais qu'un ami et je n'allais jamais être plus qu'un ami. Elle venait de s'en rendre compte, et elle cherchait les mots pour me le dire. Je sentais déjà la honte monter en moi, c'était loin d'être drôle. J'avais envie de lâcher ses mains, pour que ce soit moins pire quand elle allait me le dire explicitement.

    De plus en plus elle continuait, de plus en plus ma vision des choses s'embrouillait. Plus rien de faisait de sens. Elle.. Semblait m'aimer. Mais .. Mais non. C'était impossible, point la ligne. « [...] Cette sécurité que tu me donnes quand tu es avec moi. Je voulais pas te faire du mal. Au fond, je sentais que je t'en faisais, alors j'ai rien dis, ni sur les cauchemars ni sur ma maladie. C'était peut-être une erreur de ma part de ne t'avoir rien dis. Oui, c'en était une… » Effectivement, Imo. Mais ce n'est pas grave. Vraiment pas grave. Actuellement, c'est le dernier de mes soucis, en fait. Et ça y est, je savais encore moins où elle voulait en venir. Elle doutait d'elle? Elle.. Mes yeux ne pouvaient pas être plus interrogateurs de ce qu'ils étaient actuellement. N'empêche que j'avais encore l'impression qu'elle allait m'annoncer que c'était terminé. Elle avait marqué une pause, mais je n'osais rien dire, simplement parce que.. Parce que je ne savais pas quoi dire, ce qui était approprié et ce qui ne l'était pas, parce que je n'avais aucune idée de la suite de son discours. Elle me fixait toujours et encore avec ses superbes yeux qui semblaient d'ailleurs commencer à être humide. Allait-elle pleurer? Putain, j'avais raison. Elle allait m'annoncer qu'elle voulait que notre relation se termine. « Mais la raison pourquoi je l'ai pas dis, c'est que je ne veux pas te perdre. je veux pas que tu me laisses. Cependant, j'ai peur que oui. » Le soulagement qui s'est emparé de moi lorsqu'elle m'a dit ça. C'était encore Imogen Rayne Ginstorm qui doutait d'elle-même, comme d'habitude. Et pourtant. Et pourtant.. Elle était tellement .. Belle, et talentueuse. Et .. Elle-même. C'était ma perle rare, et je croyais lui avoir démontré. Bien évidemment, elle allait toujours finir par douter de ce que je ressentais pour elle. J'avais appris à la connaître, à travers tout ça. J'allais donc devoir lui rappeler à chaque jours qu'elle était la seule à me faire ressentir ce sentiment que tant de gens recherchent en vain.

    De plus en plus elle parlait, de plus en plus je voyais où elle voulait en venir. Ça devenait clair. Allait-elle .. Prononcer les mots 'interdits'? Était-ce bien vrai, tout ça? « Tu es pas juste le mec pour qui j'ai des sentiments. T'es plus que ça. T'es plus que tout ça. Et je veux me battre pour toi… Je t'aime. » Ma réaction devait valoir un million de dollars à ce moment précis. Je suis resté bouche bée, sur le coup, et avec raison. Moi qui croyait qu'elle n'allait jamais tomber amoureuse de moi. Elle m'avait finalement dit ces mots avec une sincérité que je croyais. Mon visage était tellement sérieux qu'elle aurait eu raison de s'inquiéter. Surtout que je ne parlais pas. C'était comme si un énorme poids venait tout juste de s'enlever de mes épaules. Elle m'aimait. Nous étions désormais un véritable couple. Ce n'était plus de la 'comédie', car oui, je voyais ça un peu ainsi. J'étais incapable de prononcer ne serait-ce qu'un seul mot. Et puis tout d'un coup, LE sourire s'était affiché sur mon visage. Le sourire qui voulait tout dire. Le sourire qui reflétait une véritable joie, pas une 'fake' joie. C'était fini, l'angoisse. Cette fille était amoureuse de moi comme j'étais amoureux d'elle. C'était enfin réciproque. Aujourd'hui était la première page de notre véritable histoire. -Ce qu'il y avait avant, c'était le prologue, hum.- Il y avait tant de choses que je voulais lui dire, mais je ne savais pas si j'allais savoir m'exprimer aussi bien qu'elle venait tout juste de le faire. « Imo, je .. » Ça commençait très bien. Sarcasme. Je restais encore silencieux, en attendant que les mots parfaits se rendent par leurs propres moyens à ma bouche. « Je n'ai aucune idée de ce que je dois te dire. En fait, oui, mais .. C'est tellement mélangé dans ma tête, et je ne sais pas par où commencer. » Prend ton souffle, Logann. Tu vas en avoir besoin. « Si tu savais à quel point .. Je me trouve chanceux de t'avoir. Je me trouve chanceux que tu me dises ces mots. Et à quel point j'suis soulagé que tu me les dises. C'est comme si à un moment, j'y croyais plus. Enfin, j'ai toujours été à cent pour cent certain de ce que je ressentais pour toi, c'est juste que j'avais peur que tu ne ressentes jamais rien pour moi.. Et je ne veux pas que tu crois que je pourrais te laisser, peu importe la raison, parce que c'est complètement absurde. Je n'ai jamais ressenti ce que je ressens pour toi, d'accord? Et ce sentiment là, je ne veux pas le laisser filer, tout comme toi, je ne te laisserai pas filer, à moins que ce soit ce que tu veux. Je t'aime. Je t'aime. » Ça faisait du bien, de pouvoir lui dire et lui redire sans qu'elle se sente mal de quoi que ce soit. Maintenant, tout allait bien aller. Maintenant, ça allait être parfait, malgré les embuches, malgré les épreuves. Nous étions armés de cette chose que l'on surnomme l'amour, cette chose qui surmonte n'importe quel combat. J'allais me souvenir de cette journée pour le restant de mes jours, c'était inévitable. Je m'approchais d'Imogen pour poser mes lèvres contre les siennes, en me disant que.. C'était enfin réciproque.


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Anonymous
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Lun 2 Jan - 4:23

    J'avais fini mon discours. j'avais fini par lui dire ses mots qui m'étaient interdit de prononcer jusqu'à maintenant. Trois mots qui venaient de changer ma vie radicalement. A partir de maintenant, tout allait être différent. Plus de gêne. Plus de honte. Plus rien. Juste de l'amour. lui et moi. Pour vrai. Enfin. J'étais heureuse, là sur le champ. j'étais heureuse. heureuse de l'avoir. heureuse d'avoir trouvé quelqu'un comme Logann. Heureuse d'avoir pu retrouver une certain sécurité. D'avoir quelqu'un qui m'en donne. Après Andreas, je m'étais jurée de ne plus jamais tomber amoureuse, de plus jamais être dépendante d'un mec, de plus jamais m'attacher autant à un mec -ou une fille-. Et c'est ce que j'étais devenue à New York. La pire des salopes. Un autre mec chaque soir. La salope en occurrence. Plus d'attaches. Et j'avais pas peur de dire les pires méchancetés aux gens -même à ceux que j'avais aimé autre fois. Mon coeur s'était fait bouffer par des monstres et moi, j'étais devenue l'un d'eux. Puis je me détestais même pas. J'avais été tellement vidée de sentiment. J'avais été tellement creuse de l'intérieur qu'être méchante me permettait d'avoir un quelconque ressentie. Alors je ne vous dis pas à quel point, ça me faisait du bien d'être méchante, d'être indépendante, d'être moi-même. Et quand Logann m'avait dit ce qu'il ressentais pour moi, ça m'avait complétement déstabilisée. je m'étais tellement enfermée dans ma haine envers tout le monde que ça me semblait impossible qu'un sentiment tel que l'amour pouvait encore exister. Pour moi, c'était juste impossible qu'on puisse m'aimer. Donc quand Logann était venu avec sa déclaration, j'ai vraiment pas su quoi faire. Je voulais pas lui faire du mal. Seulement, je me sentais vraiment bien avec lui. C'était spécial et bizarre, et il était là pour moi quand personne d'autre ne l'avait été. Mais je l'avais toujours considéré comme un ami. Jusqu'au jours d'aujourd'hui. Moi qui m'étais jurée de ne plus jamais retomber amoureuse. j'aurais jamais pensé que je m'attache autant à Logann, que je tombe amoureuse de lui. Cependant, on ne contrôle pas ses sentiments. l'amour, cette chose incontrôlable qui nous touche tous à un moment ou un autre. Et moi, j'y ai succombé. j'ai succombé à l'amour. j'ai succombé au bonheur, à la sécurité que m'apportent Logann. j'avais eu de la chance de l'avoir trouvé après tout ce temps. Chanceuse d'avoir trouvé quelqu'un d'aussi formidable et parfait que lui. Et pour le moment, j'en avais rien à faire du monde extérieur. Je vivais dans mon petit monde avec Logann et j'étais heureuse. Première fois depuis longtemps que je l'ai été.

    Logann était là devant moi. Il savait visiblement pas quoi dire. En fait, moi non plus, j'aurais vraiment pas su quoi dire dans ce genre de comment. C'était un peu awkward quand ta copine (moi dans ce cas-ci) te fait une déclaration dans laquelle elle exprime clairement tout ce qu'elle ressent sur toi et sur la situation. Ouais j'aurais pas su quoi répondre non plus. Il était là devant moi. Un silence s'installa dans la pièce. Je tenais toujours ses mains. J'étais heureuse. le silence me gêna pas. C'était peut-être du à la réaction de Logann qui me faisait sourire. Je pense que sur le coup je l'avais assommé mais c'est qui comptait le plus, c'était le sourire qui avait fini par s'afficher sur son visage. Ce sourire. Son sourire. Je sentais mon coeur accéléré doucement. C'était plus fort que moi. Putain, c'est juste pas possible. ce mec, il me rend fou. Je sais pas comment il fait mais juste son sourire, ça me donnait des frissons. Faut croire que quand on est vraiment amoureux, n'importe quoi peut nous rendre heureux. Enfin, j'étais vraiment bien là, à lui tenir les mains, et à le regarder avec son magnifique sourire. Puis Logann a ouvert la bouche et je sais pas trop ce qu'il voulait me dire mais, je crois que ça ne pouvait qu'être bien. Plus il continuait dans son discours, plus je sentais les émotions montrer en moi. C'était juste tellement parfait que je me suis mise à pleurer. Pas parce que j'étais triste, non au contraire, j'étais trop heureuse là. C'est juste argh trop parfait. J'ai pas tenté de chasser mes larmes. Ca ne servait à rien. J'étais trop émue pour ne pas pleurer. Logann...je t'aime et ses mots résonnaient dans ma tête. Enfin, j'avais trouvé l'homme que je voulais. Je ne sais même pas quoi dire. En fait, je pense qu'y a rien d'autre à ajouter à cette conversation.

    Doucement, Logann vient poser ses lèvres sur les miennes. Mon coeur s'accéléra une nouvelle fois. J'avais un sentiment bizarre dans l'estomac. C'était pas comme nos baisers précédent. C'est nouveau. C'était autre chose. un nouveau sentiment. C'était notre premier vrai baiser. Un baiser que partageait deux personnes qui sont amoureux l'un de l'autre. De deux personnes qui partagent le même sentiment. J’approfondissais le baiser, serrant Logann contre moi. Je passais mes bras derrière sa nuque faisant en sorte de pas l’assommer avec mon immondice de plâtre rose. Je commençais à sentir le plaisir monter en moi. Plus je donnais du mien dans ce baiser, plus l'envie montait. Font quand même chier ces putains d'envies de nympho. Un jour, j'arriverais peut-être à les contrôler mais là no way. Le baiser dégageait tellement d'amour et de plaisir et d'envie..et faut que je me calme. Pas de sexe maintenant. Imo retient toi. J'approfondissais encore plus, rendant le baiser passionné. Imo calme-toi. Retiens-toi. Ouais faut que j'arrête avant que ça parte en couille. Avant que je fasse quelque chose que je vais peut-être regretter. Faut pas croire que j'aime pas faire l'amour avec Logann, c'est juste que euhm comment dire. Je ne voulais pas que notre relation se basse sur ça. Ma relation avec Andreas s'était terminée sur ça et avec Logann, je voulais recommencer. Un nouveau couple, une nouvelle histoire, une nouvelle vie. Et donc des nouvelles habitudes. peut-être qu'on allait finir par baiser enfin je sais pas...faut que je me calme et que je me refroidisse mais rapidement sinon ça allait finir dans mon lit. J'ai interrompu le baiser, j'ai laché les mains de Logann et je suis allée me cacher dans la salle de bain. Oui ça fait vachement la fille qui assume pas la situation ni ce qu'elle vient de dire. Sauf que c'était pas vraiment ça. En fait, je voulais juste pas que je me laisse emporter par mes envies. La scène était trop parfaite pour gâcher ça par un vulgaire acte. God Imo mais qu'est-ce tu fous? Tu viens de te barrer alors que ton mec, le mec dont tu es follement amoureuse et qui est torse-nu sur ton lit avec un torse musclé comme pas possible était entrain de t'embrasser alors que tu viens de lui avouer tes sentiments pour lui. Je suis conne. Oui c'est le cas de le dire. Je suis conne. Haha putain, faut vraiment être stupide pour faire ça. D'un côté, je ne m'appelle pas Imogen Rayne Ginstorm pour rien. Stop. Arrête de te dévaloriser pour rien. Ouais, c'est vrai que je devrais arrêter de faire ça. Un jour. Peut-être que j'arrêterais mais pour le moment, je voyais trop de défaut en moi. La drogue, ce plâtre, mon anorexie. La drogue, même si je venais de jeter dix mille dollars par la fenêtre, je sais que j'allais pas savoir m'arrêter tout de suite. J'étais vraiment beaucoup trop dépendante de cette connerie. Et je sais pas comment je fais faire pour arrêter. Avec un peu de volonté peut-être que j'y arriverais. En fait, je crois qu'il faut que je me fixe un but. Logann...je sais qu'il déteste que je consomme autant, je sais que je lui fais mal. Alors il faut que j'arrête pour lui et pour moi. Pour nous. Après, ce plâtre rose. On va pas en parler. J'ai juste pas envie de repenser à ce putain de week-end qui à presque mi fin à mon couple. Bref on va pas parler de ça. C'était vraiment pas drôle comme week-end, et je veux juste l'oublier. Une fois pour toute. Ne pas y penser. Ne plus y penser.

    Puis l'anorexie. Cette chose que je veux pas prendre pour vraie. Cette chose qui n'existe pas. Je suis pas anorexique. J'ai juste toujours été très fine, très petite niveau corpulence. Je mange pas beaucoup mais c'est juste parce que j'ai pas spécialement très faim. En plus, je suis végétarienne alors je mange pas spécialement des choses qui font grossir. Donc, moi je leur dis qu'ils ont tord avec leur anorexie à la con. Et je le redis une fois pour toute: JE NE SUIS PAS ANOREXIQUE. J'ai même repris du poids depuis que je sortie de Bellevue Hospital. Donc je ne suis pas anorexique. C'est non. Plus jamais je me laisserais aller dans ça. Vous voyez l'ironie dans tout ça. je sais très bien que je suis anorexique. Ma taille 0 le montre parfaitement. Mon reflet dans ce putain de miroir dans lequel j'étais entrain de me regarder montrait ça. Et puis bon, c'est ma vie. Je suis pas anorexique et si les gens le pensent c'est leur problème.

    Faudrait que je sorte de la salle de bain là. Ca devient un peu inquiétant. ouais un peu beaucoup même. Logann va commencer à se poser des questions. Je me regarde une dernière fois dans le miroir. Argh qu'est-ce que je suis horrible quand même. bref on oublie. je sors de la salle de bain et je m'accote contre le plan de la porte. Vêtue de seulement un t-shirt trop large et de d'une petite culotte, je regarde Logann. Il était là assis sur mon lit. Il était beau là. J'affichais un sourire un peu timide. Je savais pas trop commencer explique ce qu'il venait de se passer. C'était étrange comme situation fallait que je l'avoue. Ouais vraiment étrange. je croisais mes bras devant ma poitrine avant de me lancer dans l'explication la plus bizarre que j'ai jamais dû faire...« Euhm Logann, je sais c'est vraiment bizarre ce qui vient de se passer mais je veux que tu saches que c'est pas de ta faute...» je marquais un petit temps de pause avant de continuer dans ce truc super bizarre. « En fait, j'ai des pulsions. Et c'est vraiment pas bien. Enfin c'est bien, mais là non. C'était vraiment pas le moment. Je veux dire c'est juste parfait là. Moi qui te dis enfin que je t'aime et toi avec tes mots. Et ce baiser, et j'ai des putains de pulsions que je devrais pas avoir mais que j'ai parce que j'ai une putain de vie sexuelle beaucoup trop élevée. Et là, y avait un surflux d'émotions, et d'amour, et d'envies et de plaisir...et argh je devrais pas. C'est juste tellement pas le moment de penser à ce genre de chose maintenant. Tu vois alors ouais j'ai préféré arrêter avant que je fasse quelque chose que je risque de regretter parce que c'est vraiment pas le moment de faire ça. Et je t'aime. Et j'aime quand on fait l'amour et tout ça. Et enfin je sais pas...c'est juste parfait là...» j'ai remis une mèche de cheveux, signe de nervosité chez moi. Et j'ai regardé Logann avec une grimace. Le genre de grimace qui était impossible à décrire. C'était un mélange entre une expression interrogatrice et la fille qui a un peu -beaucoup- honte d'elle-même. «Et je parle trop non?...»
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I can be your drugs. And You can by my user ❦ Logann

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