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 « A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même. »
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Dim 6 Nov - 19:46


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Dalila & Kasia
...



Aussi étrange que cela puisse paraître, ma journée s'annonçait bien, et ça, en partie parce que j'avais du boulot. M'occuper des problèmes des autres ( mort ou vivant ) me permettait d'oublier les miens et rien que pour ça, je remerciais le ciel de m'avoir donné ce foutu don même si à par ça, je n'avais jamais réellement compris les avantages que cela m'apportait d'être si différente des autres. Mais bref, avec le temps, j'avais appris à ne plus m'en faire.

J'envoyais un message à Dalila, lui rappelant que je passais la chercher dans une demi-heure. Je n'avais jamais amené quelqu'un avec moi avant aujourd'hui, mais ça c'était sûrement dû au fait que peu de mes amis était au courant des trucs étranges dont j'étais capable, mais je n'allais pas m'en plaindre. À vrai dire, j'avais un peu peur de l'emmener, elle n'avait jamais assisté à ce genre de truc et le fait de savoir que je risquais de l'effrayer voir même pire, ne cessait de me traverser l'esprit. Mais j'avais promis de l'emmener et une promesse est une promesse. Je laissais un post-it sur le frigo, rappelant à Eliott que le reste d'hier soir était dans le frigo qu'il suffisait de réchauffer dans le micro-onde et sans oublier d'enlever les couverts.

J'étais partie chercher Dalila chez elle, faire le trajet à deux était beaucoup plus pratique, puis si finalement elle a peur de moi, elle n'aurait aucune chance de sortir. Oui, je suis sadique. Nous allions vers l'ouest, dans la partie reculée de la ville dans San Francisco, jolie cliché quand on sait que la maison en question est abandonné depuis un bon bout de temps et que les acheteurs n'ont pas réussi à dormir une nuit entière, un détail que je ne précisais pas à Dalila d'ailleurs.

« On y est ! » Je lançais un petit sourire à mon amie, vérifiant par la même occasion que l'envie de s'enfuir en courant ne venait pas de lui prendre. Je sortais de la voiture allant dans le coffre avant de lancer une lampe torche en direction de Dalila. « L'électricité a été coupé. » J'étais pourtant remplie par la peur de perdre une amie, mais mon envie de l'effrayer un peu ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure que le moment fatidique arrivait.

Je me tournais vers la maison, l'observant avec attention. À première vue pour moi, elle n'avait pas vraiment l'air hanté, certes, le jardin n'était pas entretenu et un petit cou de peinture ne lui ferait pas trop de mal, mais à part ça .. Puis d'ailleurs, aussi étonnant que ça puisse paraître, ce n'était pas dans les cimetières et dans les vielles maisons que l'on a le plus de chance de croiser des fantômes. « C'est parti Watson ! »


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Anonymous
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Sam 12 Nov - 9:57


« A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même. » 110309042533854606

Kasia ♥

De l'avis général, nous vivons dans un monde de haine et de cupidité. Je ne suis pas d'accord. J'ai plutôt le sentiment que l'amour est présent partout. Il n'y a pas toujours de quoi en écrire un roman, mais il est bien là : père et fils, mères et filles, mari et femme, copains, copines, vieux amis.
Quand les deux avions ont frappé les tours jumelles, à ma connaissance aucun des appels téléphoniques de ces gens qui allaient mourir ne contenaient de messages de haine ou de vengeance : c'était tous des messages d'amour. Si vous cherchez bien, j'ai la désagréable impression que vous constaterez qu'en définitive, nous sommes cernés par l'amour.

Je suis parfois bien convaincue pour un rien, je vis comme tous les autres gens, je cris, je pleure, je ris, je parle, j'éprouve des sentiments divers suivant chaque personne. Et pour moi, la relation, c'est ça. J'ai même des amis sur qui je peux compter et puis j'ai de l'argent pour pouvoir vivre correctement. Je ne suis pas en train de dire que l'argent fait le bonheur mais il en fait quand même une petite part... J'étais allongée dans mon lit en train de regarder la télé. Un message venait d'arriver sur mon portable. C'était Kasia. Elle venait me chercher dans une demie heure. J'allais savoir, même si faut l'avouer, j'ai carrément la trouille, ce qu'est le métier de médium. C'est alors que je me mis à stressée, l'angoisse sans doute.

Les pneus de la voiture me tirèrent de mon mutisme. J'étais restée là, assise sur mon lit, mon cerveau tournant à cent à l'heure, dans une angoisse terrible. Le bruit de la sonnette quand on appuie dessus, je sursaute, malgrès que je l'ai entendue arrivée. Je descends, en tremblant et lui ouvre la porte. Je lui glisse un sourire et va chercher mon manteau et mon sac à main. On monte dans sa voiture et on démarre. Direction l'ouest de San Fransisco !

Nous y arrivâmes quelques temps après, je commençais vraiment à trembler des pieds à la tête et quand Kasia me lança son habituel " Allez Watson ! "; je lui aggripa le bras. Elle alluma la lampe torche et je la suivie vers la maison. « Je te préviens tout de suite ma belle Kasia, mais je suis trop jeune pour mourrir ! » Ma phrase dite avec sécheresse mais remplie de gaitée ne présagée rien de bon. Au moindre truc effrayant, j'étais prête à décamper sur le champ...


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Anonymous
Invité
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Dim 13 Nov - 13:10


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Dalila & Kasia
...



« Je te préviens tout de suite ma belle Kasia, mais je suis trop jeune pour mourir ! » J'avais pris sa main en signe de réconfort avant de rétorquer : « De toute façon, si tu meurs, je meurs aussi ! » J'avais souri, espérant tout me même qu'elle comprenne l'ironie dans tout ça. J'entrais dans la maison avec Dalila toujours accroché à maman. Même si techniquement, j'étais en train de travailler puisque payé pour, j'étais bien contente d'être là. Dalila était ce genre de fille qui avait un aspect apaisant sur mes pensées et rien d'hypocrite là-dedans ! J'étais heureuse de passer une après-midi avec elle, parce que d'une part ça chassait mes idées noires, et que Dalila rimait toujours avec moment délirant, enfin certes, rire dans une maison poussiéreuse et sans lumière, c'est difficilement rigolo.

J’observais l'entrée avec attention avant de me diriger vers le salon, la lampe de poche à la main et les doigts de Dalila d'en l'autre. « Ouais bah .. à part deux mètres de poussière, des planches qui craquent et l'humidité, y a rien de surnaturelle ici. » J'avais l'habitude de ce genre d'endroit, des appels de personnes trop peureuses pour dormir dans des grandes maisons et qui pensaient systématiquement aux fantômes, mais je n'allais pas m'en plaindre ; je gagnais pas mal et ça me permettait de passer une journée avec Dalila. « Viens, on va voir à l'étage. » Je me dirigeais vers l'escalier, faisant craquer le parquet au passage, avant de faire volte-face à mon amie. « T'es sûr que ça va toi ..? »

À vrai dire, je ne m'étais jamais réellement demandé pourquoi Dalila était aussi fascinée parce que je faisais, mais je n'aimais pas tirer les vers du nez d'une personne ne voulait pas me confier quelques choses, comme moi je n'aimerais pas que l'on me force. De toute façon, si Dalila me demandait si le fait que Shell soit en couple avec Mickey après m'avoir lâchement laissé tomber juste après lui avoir avoué que je l'aimais me blessant profondément, je lui répondrais froidement et en mentant que non, je n'en avais rien à faire de vie sexuelle et du fait qu'elle baise avec n'importe quelle pute. Mais là n'étais pas le sujet, et je me contentais de prendre la main de Dalila me dirigeant vers le second étage l'allure très lugubre.

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Anonymous
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Dim 27 Nov - 9:39



Je ne suis pas de celles qui se prenne au sérieux. Ni de celles qui se trouvent magnifiques, pourtant je sais que je fais craquer les garçons. Je ne suis pas de celles qui sortent avec n'importe qui, n'importe quand, n'importe où, pour faire n'importe quoi sans jamais rien ressentir. Ni de celles qui est bien dans sa peau. Je ne suis pas de celles dans ce genre. Je suis plutôt le genre de fille, jamais sûre d'elle. Ou le genre de fille, qui n'a vraiment aucune confiance en elle. La fille qui, écoutant une chanson ou bien un film triste, pleure. La fille qui refusera toujours d'admettre qu'un jour nous serons tous obligé de quitter ce monde affreux peuplé de gens formidables. La fille qui, depuis toujours, crois au prince charmant. Celle qui regardera plusieurs vingtaines de fois le film qu'elle aime et celle qui écoutera mille fois une chanson nouvelle jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus l'écouter. Celle qui s'attache très vite aux gens. Celle qui sourira tout le temps. Celle qui répondra toujours présente. Celle qui, parfois est complètement déjantée. Celle qui dira toujours qu'elle est un échec. Celle qui est bien jeune, et qui voudrait partir. Celle qui aime plus que tout ses amis. Celle qui attend, celle qui crois, qui espère. Des fois, j'aimerais changer, redevenir la petite fille sage que j'étais chez Papa et Maman pour qu'on me dicte la vie. Non, je ne sais, je n'y arrive plus. J'ai l'impression de gâcher toute ma vie, c'est très compliqué...

Mais là je sais que j'ai pleins de risque de mourir, d'ailleurs Kasia vient de m'assurer que si je meurs, elle meurt aussi. Ca me ferait très mal au coeur de mourir, d'ailleurs je ne sentirais rien puisque je serais morte, mais j'appréhende la mort. J'ai peur de la mort et je l'avoue. J'avais aggripé la main de mon amie pour me donner une confiance et la suivait terrifiée. On partit vers l'étage puisqu'il n'y avait « rien de surnaturel » en bas. Je déglutis avec peine, j'étais déjà terrifiée. Arrivée à l'escalier Kasia me demanda si j'allais bien. Oui j'allais bien, regardez, j'ai un grand sourire, je chante et je rigole, je danse le flamenco. Ironie bien entendue. « Je suis juste morte de peur Kasia. »

C'est vrai, j'ai toujours été fascinée par ce que fait Kasia. Son travail m'impressione et me terrifie à la fois. Je trouve ça fantastique cette sentation de peur mais de fascination. Mais là, je dois bien avouer que je suis morte de peur dans cette maison hantée. On est maintenant arrivée en haut de l'escalier. Un puit de lumière dans le toit, des tuiles cassées sûrement, nous éclaire vaguement le couloir noir très noir. Je pousse un cri, parce que dans ce genre d'endroit, je déteste le noir et me serre encore plus fort à Kasia. Puis, j'attends, terrifiée accrochée à elle, qu'elle dise quelque chose.
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